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Citations sur Innocent (38)

Ce qui compte dans l'âme, c'est ce que tu en fais de ton vivant, abruti !
Je ne cherche pas à être un saint.
Je ne suis pas contre, mais un saint, c'est dur.
La vie d'un saint est chiante.
Je préfère être ce que je suis.
Un innocent.
Quelqu'un à qui les choses arrivent, qui laisse les choses lui arriver sans aucune préméditation.
Quelqu'un qui traverse la beauté des choses et qui est traversé par la beauté des choses.
Je suis quelqu'un qui se fie à la vie, aux autres, je ne suis pas quelqu'un qui se méfie.
C'est là, en général où tu te fais ratatiner la gueule mais ça ne fait rien.
L'innocent, il est comme le chien errant, il sent les gens, il s'approche toujours, et s'il prend un coup de pied, c'est pas grave, il se barre, il va voir plus loin.
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... Et c'est en commençant à aimer ce qui te faisait peur que tu peux entrer dans la foi.
La foi, ce n'est pas la prière, la foi, c'est la vie. Tout ce qui est autour de toi, à commencer par la nature et les gens te donnent cette foi. Et moi, c'est cette foi-là qui m'attirait plus qu'une religion ou une autre.
Cette chose que tu as au fond de toi, qui est liée au souffle, à la nature et à la nature humaine.
Cette chose que tu trouves à la racine de chaque religion, qui était même là avant les religions, je pense aux vedas, au chamans du Kazakstan.
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Aujourd'hui je ne sais pas qui recevrait Bunuel ou Ferreri, ils ne trouveraient pas grand monde pour les écouter, encore moins pour monter leurs films.
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C'est un peu comme quand tu vas dans un cimetière.
Ce n'est pas au moment ou tu arrives sur la tombe que tu commence à te recueillir.
Ça commence petit à petit,quand tu prends la décision d'aller au cimetière,
quand tu achète des fleurs,
quand tu passe la porte du cimetière.
Tu te lave de tout pour être devant la tombe du bien-aimé,
tu rentres progressivement en toi,
tu fais de la place.
Tu te mets en état de disponibilité.
Tu fais silence.
Puis, enfin, tu peux entrer en méditation.
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J'ai toujours été fasciné par la création, jamais par la destruction.
C'est ce que j'aime dans l'histoire, la création.
L'histoire me fascine. C'est le contraire de l'ignorance, c'est le contraire de la bêtise. Je ne l'ai pas apprise à l'école, mais je l'ai respirée plus tard, j'ai senti le XVIe siècle avec Le Retour de Martin Guerre, le XVIIe siècle avec Cyrano, la Révolution avec Danton, l'Occupation avec Le Dernier Métro.
Je me suis même retrouvé un jour au Collège de France pour parler de la façon dont j'avais incarné un Français du XVIe siècle dans Le Retour de Martin Guerre. J'avais juste observé les tableaux de Jérôme Bosch et j'avais remarqué qu'à cette époque les paysans n'étaient pas tout à fait debout, leurs expressions étaient encore des grimaces, j'imaginais des cris, des cris pour effrayer les autres plus qu'un langage structuré, c'était à mi-chemin entre les bêtes et les hommes.
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Chez nous, c'est la logique, le rationnel qui règnent en maître. La philosophie française, celle des Lumières.
......... Cette fameuse raison, sur laquelle est fondée l'esprit français. Avec ça tu n'es jamais en paix, tu es toujours plus ou moins en conflit avec ton prochain, les textes des Lumières sont des textes politiques, des textes de combat souvent, des textes qui en tout cas nous éloignent de l'innocence.
Et cette soif inépuisable de connaissance elle peut aussi être le pire des fléaux. Depuis les écorchés de la chapelle Sansevero de Naples jusqu'aux expériences atroces menées dans les camps de concentration, on a beaucoup tué son prochain pour mieux le connaître.
Cette passion pour l'esprit, pour la raison, qui a toujours conduit à donner des leçons, à vouloir éclairer l'autre, le civiliser, moi, elle me fait chier.
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Je n'ai jamais rencontré un homme de pouvoir honnête, jamais.
Quand je dis homme de pouvoir, je parle de ceux qui prétendent des choses, qui prétendent prendre notre vie en main, faire notre bien, nous diriger…
.Le pouvoir, c'est ce qui tue l'innocence…Il suffit de regarder l'histoire de France …Il ne faut jamais oublier qu'elle a commencé cette République, avec les pires des intégristes, les Robespierre, les Saint -Just, les Fouquier-Tinville. Pas des intégristes religieux, des intégristes politiques, ceux - là. Nos grands hommes. Trois cents ans après l'inquisition, ce sont eux qui se sont mis à faire des bûchers et à couper des têtes en guise de bienvenue à la République. ”

Si l'individu peut s'en sortir, c'est certainement pas grâce à une politique, quelle que soit cette politique.

Et ce qui m'émerveille pardessus tout, ce qui a toujours guidé mes pas, ce sont les autres. Quelqu'un qui est fatigué, c'est quelqu'un qui ne regarde plus les autres.

“ …J'ai du mal quand on laisse la morale étouffer la vie…

La foi, ce n'est pas la prière, la foi, c'est la vie …Cette chose que tu as au fond de toi, qui est liée au souffle, à la nature et à la nature humaine. ..Cette chose que tu trouves à la racine de chaque religion.
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Avec Gabin, avec Blier, avec Audiard, les conversations étaient un plaisir tant le verbe était de haute volée. Ils avaient cette chose qui manque tellement aujourd'hui: de la distinction.
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L'amitié, c'est un point d'interrogation.
L'amitié n'existe peut-être que dans l'enfance.
Les amis, c'est ceux avec qui on grandit. Ensemble on fait les premières parties de pêche, on passe nos nuits dehors, on vole des cerises, on se fait prendre la main dans le sac, on se souvient. C'est ceux avec qui on se touche la quéquette aussi, on se découvre et on se construit, on vit toutes nos premières fois ensemble.
On croit beaucoup en l'amitié puis les choses se dégradent un peu. C'est plus vraiment ce qu'on croyait parce que les temps changent, nos vies changent, même nos molécules changent.
Le temps d'un garçon de quinze ans n'est pas celui d'un homme de quarante ans, encore moins celui d'un homme de soixante-dix ans.
Alors on se dit que l'amitié, c'est peut-être comme une fleur. Ca pousse, ça se fane, ça disparaît, puis la saison d'après, ça peut revenir comme une pivoine que l'on croyait perdue et qui d'un coup se donne à voir, éclabousse de ses plus belles couleurs.
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Ce sont longtemps les peintres qui ont été les témoins d'une époque, d'une société, d'une culture. Dans chacune de leurs oeuvres, ils manifestaient une façon particulière de voir et de prendre le monde. En prenant souvent les plus grands risques. Comme Gustave Courbet, dont les toiles ont été confisquées par le gouvernement après la Commune et qui a été contraint à l'exil.
Aujourd'hui, les peintres ont les mêmes problèmes que les metteurs en scène vis-à-vis des producteurs.
Depuis toujours, les artistes ont été faits par des mécènes. Les grandes familles d'Espagne, de Venise ou de Florence supportaient les mauvais penchants, la criminalité, la voyoucratie de leurs protégés. Le Caravage, Goya, Rodin, beaucoup parmi les plus grands étaient de vrais personnages, des gens torturés, troublés et troublants. Des passionnés aux passions souvent assassines.
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