AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,24

sur 401 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Merci aux camarades-Libraires [Librairie Caractères / Issy-Les-Moulineaux ] pour m'avoir prêté ce texte d'Agnès Desarthe, à paraître en août 2021…

Deux enfants à un concert de Noël : un petit garçon qui déclare à la petite fille qu'il l'aime. Cette dernière lui rétorque « Je ne t'aime pas. Parce que tu as les cheveux de travers »

Des dizaines d'années plus tard ils se rencontrent à nouveau par hasard…Le fil conducteur … de l'histoire de cette jeune femme retrouvant cet amour d'enfance, marquée par le départ de sa mère, tombée amoureuse d'un autre homme… l'évolution de sa vie, entre un mari aimant, deux enfants, des périodes de doute, le souvenir fort de personnages ayant croisé son chemin, comme cette figure lumineuse d'une arrière-grand-mère, Marie-Louise et son arrière-petite-fille, étonnamment complices… le père, Etienne, l'é »éternel fiancé » dépassé par la vie, depuis la mort de sa femme , ayant laissé sa petite Rita à l'aïeule !

Il est question aussi de la mère de la narratrice qui pour conjurer son mal de vivre, collectionnait les sacs en plastique, l'obsession du « polythylène »… rien, ni personne n'est venu l'aider, ou l'entendre dans son mal-être pendant un flot d'années !

« Ce qui m'étonnait surtout- car on voit souvent des couples mal assortis-, c'est que ma mère ait eu le temps et l'idée de tomber amoureuse non de lui, mais amoureuse en général.

A la maison, elle avait toujours l'air si préoccupée. Les tempes creusées par une anxiété constante. Elle rangeait, elle classait, elle pliait et repliait. Je me disais parfois que, si on l'avait laissée faire, elle aurait tout plié et replié en carrés de plus en plus petits, sa famille, sa maison, les voisins, la ville, la campagne tout autour, les montagnes, les lacs, la mer, les océans, les continents lointains et leurs habitants, jusqu'aux régions polaires, tout ça, en minuscules carrés qu'elle aurait consignés dans le bas du placard (…) »

Une dernière partie avec des allusions et un hommage au musicien , Sir Clyde Spencer…Le Gospel , le blues… Un roman assez mélancolique sur le passage du temps , la disparition des parents que l'on voudrait « éternels »… Comment fait-on , parfois, pour affronter au mieux la Vie, pour « la vivre « le moins mal possible…Comment on tient le coup ? ?

J'avais lu avec intérêt de cet écrivain « Comment j'ai appris à lire »…mais là, j'ai eu un mal fou à achever ce roman… Je n'ai pas accroché à l'histoire…tout est éparpillé…décousu, sans véritable unité, ni fait saillant ! Je renâcle à être dans la critique négative, mais là j'avoue que j'ai beaucoup de mal à rédiger ce « billet » et encore plus, de terminer ce roman…trop morcelé…qui nous laisse sur un sentiment d' »inachevé »…de « manqué »…Pourtant, le style est fluide, des plus agréables et élégant…Texte de qualité qui a toutes les raisons de trouver un public plus réceptif que moi-même, n'ayant pas réussi à me laisser embarquer !
Commenter  J’apprécie          621
Eh bien, ce nouveau livre d'Agnès Desarthe, c'est pas brillant brillant !

(Expression cent fois répétée de la prof de musique de la narratrice).
La trame de ce roman semble être le cours de la vie de la narratrice, de la petite enfance à l'âge adulte, et la musique. Je qualifierais ça d'autofiction. Etant donné les liens d'Agnès Desathe et de ses frères et soeur avec la musique... Et les rencontres avec Étienne, qu'elle a rencontré lorsqu'elle avait quatre ans.

C'est une petite fille qui aime la musique. À un concert de musique classique, avec l'école, la narratrice raconte qu'un petit garçon assis devant elle interrompt cette musique divine pour lui dire "Je t'aime parce que tu as les yeux ronds". Elle lui rétorque "Je ne t'aime pas parce que tu as les cheveux de travers".. ..
Ce roman commençait bien, à mon avis. L'enfance de la narratrice, dans un minuscule appartement, deux des trois soeurs devant dormir sur le canapé du salon, est sous-tendue par la musique. Les trois soeurs et leur père forment un quatuor à cordes. Il n'y a pas de récitals, ils jouent probablement pour eux-mêmes, dans ce minuscule appartement. le père est ouvrier, la mère ne travaille pas mais fait de la récupération de tout ce qui peut l'être. Surtout les sacs plastique.

Dans sa vie, au cours de son enfance, son adolescence, à l'âge adulte, elle va recroiser ce garçon qui attire son regard, à qui elle va souvent parler, mais jamais il ne la reconnaîtra. Même d'une année sur l'autre. Elle raconte son adolescence, la fois où d'un coup elle est tombée dans le coma, dans tout ce chapitre j'ai essayé de trouver la cause, le diagnostic, mais pas de réponse. Agnès Desarthe a sans doute oublié.
De cette histoire d'enfance, de musique, de rencontres avec Etienne durant des décennies on aurait pu avoir une jolie histoire, compréhensible....une histoire de famille qui réchauffe, mais non.... j'ai eu le plus grand mal à suivre, tant les phrases sont tarabiscotées, s'en vont en zig-zag, font de longues digressions désagréables... à la moitié du livre je sautais les digressions (de gros paragraphes) pour ne pas perdre le fil de l'histoire.

Toutes ces longues phrases tortueuses, une nouveauté chez l'auteure, que j'ai par ailleurs, avant, lue avec beaucoupde plaisir. Je ne comprends pas. C'est découpé en trois parties, et je ne comprends pas non plus le pourquoi. Ce style de phrases hérissées de monstrueuses difformités m'a fait finir les trente dernières pages en diagonale.
Quelle déception! Mais alors! Quelle lecture pénible! Quelle histoire inintéressante !
Mon avis : faites des économies : ne l'achetez pas. (N'achetez pas non plus le Amélie Nothomb qui "accouche de son père"(sic).
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
Commenter  J’apprécie          342
A peine refermé le dernier roman d'Agnès Desarthe L'éternel fiancé il me reste présent une ambivalence , une dualité qui me laisse perplexe et dubitatif sur ce roman.
Ambivalence : Caractère de ce qui comporte deux composantes de sens contraire, ou de ce qui se présente sous deux aspects.
pour moi c'exactement cela : le roman se présente sous deux aspects.
D'abord la qualité de l'écriture d'Agnès Desarthe ainsi que la qualité des descriptions, que ce soit des personnages, des lieux ou des moments familiaux. Agnès Desarthe a la faculté , par de petites touches à toucher à l'essentiel.
Cette qualité d'écriture porte le roman et le rend agréable à lire même si....
Et voilà le deuxième aspect de l'ambivalence ou de la dualité : le sujet du roman . Comme il est proposé en quatrième de couverture : A quoi ressemble une vie ?
Agnès Desarthe va articuler son roman au travers de deux personnages principaux : la narratrice et Etienne.
A l'âge de 4 ans , lors d'un concert de Noel , un petit garçon ( Etienne ) du même âge la fixe.
" Il lui dit qu'il aime. Il l'a choisie, elle, entre toutes les filles de la salle, parce que, explique-t-il, tu as les yeux ronds " ( page 10 )
C'est L'éternel fiancé.
Perdu de vue et retrouvé trente ans plus tard dans une rue de Paris.
Ce sera l'occasion pour la narratrice de retracer sa vie passée et présente autour de réflexion portant sur l'enfance, la famille, l'amour ,la mort , la mémoire le temps qui passe.
Et pour cette réflexion nous serons accompagnés d'une galerie de personnages plus ou moins inspirés.
La narratrice ou l'écrivaine choisit un angle de vision pour mettre en situation ces réflexions et cette angle de vision me paraît si étroit qu'il en devient par moments glauque et ridicule.
A aucun moment la narratrice nous apparait être partie prenante de ce qui arrive. Pourtant le début du roman est accrocheur et puis tout cela se délite et devient confus et un peu ennuyeux. Les situations deviennent outrées.
La narratrice ne fait que passer sombre, sans joie et son histoire nous reste étrangère.
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
Commenter  J’apprécie          271
La semaine passée, j'ai regardé Agnès Desarthe à La Grande Librairie. Je ne l'avais jamais lue ni entendue. Mais j'ai immédiatement été emballée par la femme qu'elle était, son intelligence, sa finesse, son rayonnement.
Le lendemain, je me suis précipitée à la librairie pour acheter le roman qu'elle était venue présenter sur le plateau de François Busnel :
L'éternel fiancé.
Et si j'ai été enchantée par la première moitié du livre, que j'ai trouvée drôle, sensible, pleine de vitalité et d'élégance, je dois avouer n'être parvenue à la fin qu'avec difficultés.


C'est le genre de romans au sujet desquels les chroniqueurs du Masque et la Plume sur France Inter disent habituellement : « On n'y comprend rien ! ».
Et il y a un peu de ça, je le confesse.
L'éternel fiancé m'a vraiment fait l'effet d'une porcelaine, raffinée et originale, que l'on s'était amusé à briser intentionnellement, petit à petit, pour le simple plaisir de la destruction.


Au début du roman, les personnages principaux (la narratrice, Etienne, Antonia) sont profonds, justes et pleins de grâce. Leur enfance et leur adolescence résonnent de mille couleurs, bariolées ou nuancées, vives ou fanées.
Et tout à coup, la magie disparaît. Ils se mettent à flotter dans un malheur qui sonne faux. Les traits sont tirés, le dessin grossier.
L'entrée en scène du personnage de Clyde Spencer, sensé réunir nos protagonistes, n'apporte rien et a quelque chose de terriblement factice, d'illusoire et de tiré par les cheveux.
Et la pseudo-philosophie sur le temps qui passe et le sens de la vie - ce roman serait, selon l'éditeur, une façon de conjurer l'oubli - qui emplit les dernières pages m'a dérangée voire gênée.


Vous l'aurez compris, c'est avec déception que je referme ce roman, pourtant entamé avec un plaisir non-dissimulé. Dommage !
Mais à la prochaine, tout de même, Madame Desarthe, car il y a fort à parier que je trouve mon bonheur un peu plus haut dans vos écrits.
Lien : http://www.mespetiteschroniq..
Commenter  J’apprécie          190
Il y a de multiples raisons de lire un ouvrage. Parfois, c'est seulement pour connaître un auteur, ou parce que son titre interpelle, ou tout simplement parce qu'on en parle. Pour ces trois raisons cumulées, j'ai abordé avec confiance la lecture de ce roman d'Agnès Desarthe. Les premières pages introduisent en effet l'intrigue avec drôlerie: quoi de plus sympathique et amusant qu'une histoire d'amour enfantine, née lors d'un événement festif destiné aux bambins d'une école maternelle, une belle fête avant Noël sous les lustres en cristal d'une salle de mariage ! Ce jour-là un petit garçon de 4 ans mal coiffé, "aux cheveux de travers" se tourne vers une petite fille du même âge pour lui signifier qu'il l'aime parce qu'elle a "des yeux ronds". Les petits enfants ont le sens du détail !
Pour moi, et malgré les évidentes qualités d'écriture de l'auteure, l'attrait pour ce roman s'est arrêté là. La personnalité de "l'éternel fiancé " de la narratrice ne m'a pas intéressée, et sa vie tumultueuse, à laquelle d'ailleurs la jeune femme ne participe jamais vraiment, m'a beaucoup ennuyée. J'ai vu dans cette intrigue un puzzle totalement désaccordé.
.N'étant jamais rentrée dans cette histoire, je suis probablement passée à côté de son sens !
Commenter  J’apprécie          150
Je suis passée à coté de ce roman sans doute.
Pourtant, la 4ème de couverture me laissait présager un doux voyage au long de la vie de la narratrice et de son rapport avec Etienne, dont la déclaration d'amour à l'age de 4 ans marquera sa vie à jamais.
J'espérais une belle histoire - un peu dans le genre de Un Jour de David Nichols.
Le roman démarre plutôt bien mais vire assez rapidement dans le gris puis le noir.
J'ai abandonné à 50 pages de la fin. Trop glauque, trop de digressions, trop de pistes qui partent dans tous les sens et aucune empathie pour les protagonistes de cette histoire.
Commenter  J’apprécie          40
Je suis certainement passée à côté de l'histoire de ce roman. Je n'ai trouvé aucun fil conducteur à l'histoire. Les chapitres s'enchaînent sans réelle connexion entre eux. Un roman sans suspense. J'avais hâte de finir cette lecture qui fut décevante pour moi.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai beaucoup "pratiqué" Agnès Desarthe en littérature jeunesse avec satisfaction et plaisirs partagés avec les "jeunes têtes" blondes dont j'avais la charge. J'ai trouvé " l'éternel fiancé" bien pâlot à côté de " L'impossible Madame Bébé" ( par exemple) J'ai eu beaucoup de mal à suivre cette "histoire", certes bien écrite, jusqu'à la dernière page.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman m'a totalement déconcertée, avec l'impression d'assister à un concert de free jazz, aux notes parfois discordantes, auquel on a du mal à accrocher. L'auteur parle de tas de gens, lesquels n'ont souvent aucun lien entre eux, un peu à l'image des relations et rencontres au cours d'une vie, des descriptions de leur existence ou plutôt des instantanés. L'ensemble est décousu, les digressions abondent, l'écriture est sans doute brillante, mais sophistiquée, les situations artificielles.
Commenter  J’apprécie          20
Voici encore une couverture de roman qui peut égarer le lecteur! Musique, danse, légèreté semblent annoncées. Mais l'héroïne, d'une tristesse absolue, se déplace sans joie dans la vie, elle semble avoir raté un rendez-vous à jamais. Agnès Desarthe est connue pour une plume de grande qualité. Avec élégance, elle parle de
nostalgie, du temps qui passe, du refus de voir les parents vieillir, du "fantôme d'une mère qui embrume ses journées".
Pourtant cela commence bien ! La narratrice évoque une famille cultivée et passionnée de musique. Quand elle était enfant, lors d'un concert de Noël, Etienne, un petit garçon, lui fait une déclaration d'amour. Elle le rejette. Elle le regrettera toujours.
Elle le retrouve, bel adolescent qui ne se souvient absolument pas d'elle. Il l'intrigue. Au fil des ans, elle le croise plusieurs fois, le suit, l'observe. La vie d'Etienne lui semble tellement plus intéressante que la sienne. Il en aime une autre d'un amour passionné. Avec Antonia ce sont des artistes bohèmes, fauchés mais heureux.
Plus tard le ciel s'obscurcit pour lui, il gagne sa vie d'une étonnante façon.
Elle est spectatrice de la vie des autres, la sienne ne l'intéresse jamais. Elle a "une incapacité à goûter le sel de la vie " lui dit son mari. C 'est pour cela qu'elle m'a ennuyée, elle manque de flamme que ce soit dans ses amours, dans son travail.
Pourtant j'ai aimé la façon dont elle évoque ses parents, ses soeurs, ses tantes jumelles. Il y a de la douceur dans la relation entre Rita ,la fille d'Etienne et son arrière-grand-mère. Ce roman m'a heurtée, particulièrement les derniers chapitres. Puisqu'il est question de musique j'aurai  aimé des notes plus sereines moins ponctuées de ruptures. Amis lecteurs, j'aimerai avoir votre  opinion sur cet ouvrage. Peut-être n'ai-je pas saisi l'intensité du malaise de la narratrice.




Commenter  J’apprécie          11


Lecteurs (804) Voir plus



Quiz Voir plus

ABO L'ABOMINABLE HOMME DES NEIGES

Où vit Abo?

à la plage
à la montagne
à la campagne

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Abo, le minable homme des neiges de Agnès DesartheCréer un quiz sur ce livre

{* *}