Un sujet vraiment très intéressant!
J'ai appris vraiment plein de choses sur ce qui se passe dans mon corps. L'auteur nous laisse réfléchir sur l'importance de prendre soin de notre microbiome.
Les explications scientifiques sont vraiment claires et on a pas besoin d'un dictionnaire pour tout comprendre.
Ce qui m'a un peu déçue, c'est qu'on a très peu de pistes sur comment bien prendre soin de nos bactéries. Il y a de belles recettes qui prennent presque la moitié du livres mais j'aurais préféré plus d'explications. Personnellement, j'aurais apprécié des indications un peu plus précises.
Dans l'ensemble, c'est un livre informatif pertinent pour quelqu'un qui ne s'y connaît pas du tout sur le sujet.
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Pour comprendre de façon simple et claire ce qu'il en est de son microbiome et surtout pour par la suite cuisiner pour augmenter les bactéries utiles dans notre corps, ce livre est un plus. Et les recettes sont surtout simples et non contraignantes dans les choix des produits
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Si on voit l'individu comme un écosystème, en le définissant non pas comme un simple corps mais par l'ensemble des relations qu'il entretient avec d'autres espèces qui le constituent, ne pourrions-nous pas, à l'inverse, considérer les écosystèmes tels des individus à part entière? Des entités beaucoup plus grandes que nous, pour lesquelles la biodiversité est tout aussi vitale, et dont nous serions, collectivement, le microbiome!
Les légumineuses sont reconnues comme l’une des armes efficaces pour lutter contre l’obésité et pour prévenir certains cancers, dont celui du colon, notamment par l’action de ce cher brutyrate, produit par nos bonnes bactéries.
Le microbiome, ce nouvel objet de convoitise pour les scientifiques, vient à peine d'apparaître qu'il laisse déjà entrevoir sa vulnérabilité! À la manière des forêts pluviales de l'Amazonie qui cachent encore tant de secrets, cet écosystème bactérien, dont on commence à dévoiler les rôles clés, est menacé.
Les individus obèses ont une diversité bactérienne réduite, c’est-à-dire qu’ils ont plus ou moins le même nombre de bactéries, mais elles représentent des populations beaucoup plus homogènes, nettement moins variées.
Les fibres favorisent la diversification du microbiome et sont bénéfiques pour le système immunitaire.