Le Scorpion, tome 2 : Le Secret du Pape

Religion, que de crimes on commet en ton nom ! Il ne fallait pas grand-chose pour qu'une femme (plus souvent qu'un homme) soit accusée de sorcellerie… Et pour se débarrasser d'une sorcière, l'expérience démontre qu'un bon bûcher reste la solution idéale ! C'est le triste sort que connut feu la mère du Scorpion grâce à une Eglise dont les représentants à certaines époques n'ont pas dû très bien comprendre le passage des Evangiles : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Bébé Scorpion était destiné à être noyé puisque d'aucuns redoutaient qu'il ne fut le fruit de la « semence » du diable… Heureusement, un cavalier même pas masqué, est arrivé à point nommé pour sauver le bébé d'une noyade qu'il n'avait pas sûrement pas réclamée…

Il aura fallu au Scorpion trois jours et trois nuits pour émerger d'un sommeil non désiré provoqué par une sorte de bohémienne, Méjaï, empoisonneuse de première classe qui est convaincue que les ordres qu'elle a reçus pour éliminer ce Scorpion de la face de la Terre sont légitimes puisqu'ils émanent de l'Eglise (plus exactement de quelques-uns de ses représentants haut placés, mais pas désintéressés). Méjaï a été payée aussi pour « nettoyer » Rome. L'Eglise semble même vouloir assassiner son pape…

Critique :

Après avoir planté le décor dans le tome 1, et fait vivre pas mal d'aventures au Scorpion, le tome 2 poursuit sur la lancée avec encore beaucoup de capes et d'épées et un sacré complot contre un pape qui est un brave homme soucieux de se mêler au peuple et de lui donner des droits dont il a grandement besoin… Mais quelle erreur ! Pauvre homme, il semble bien mal inspiré…

Du très bon Desberg et comme Marini, au dessin, n'est pas en reste, c'est une BD qui se dévore en un clin d'oeil, même si ce dernier et son frère peuvent s'arrêter pour jouir des dessins et des couleurs qui mettent en valeur le scénario.

J'aime beaucoup cette ambiance brûlante et vénéneuse, dans laquelle les conspirations se montent autour de personnages très caractérisés (impossible de les confondre) voire proches de la caricature, assoiffés d'intrigues et de pouvoir (de l'argent) ! on en apprend sur les origines du héros principal, et on voit se rapprocher Mejaï (commandité par le Cardinal Trébaldi pour se débarrasser de Scorpion) et Scorpion dans une danse de la mort, dont on pressent une alliance objective et physique. Les décors sont magnifiques (Rome au XVIIIème siècle) et la dynamique du dessin est un autre atout de cette BD. à dévorer !

Une tome superbe, plein de révélations, de combats à l'épée, de complots tortueux (ce n'est pas pour rien que je ne m'en souvenais pas, c'est quand même assez compliqué, ces histoires de grandes familles...).
Les dessins sont vraiment magnifiques, très colorés, un plaisir pour les yeux du début à la fin !
Le cardinal Trebaldi est un affreux jojo, et on sent bien que le Scorpion n'est pas au bout de ses peines, ni de ses surprises, d'ailleurs...
Allez hop, à moi le tome 3 !

Le premier tome m'avait emballé. le dessin est très attrayant avec beaucoup d'élégance et de sveltesse dans le coup de crayon et quelques paysages tout simplement magnifiques.
Dans ce second tome, l'action prend une place majeure, nous avons donc moins de paysages, mais la qualité du graphisme est toujours bien présente. L'intrigue ralentit un peu. On se concentre sur le pape même si on se doute que c'est une fausse piste. J'attends que l'histoire des familles prenne son envol pour certainement avoir de nouveaux rebondissements. le tout reste de grande qualité.

Qui est le Scorpion? Redouté des hommes qui craignent son épée rapide et impitoyable, il est aimé des femmes qui trouvent en lui un amant extraordinaire. le Scorpion est un archéologue, qui a fait son fonds de commerce des tombes des saints et martyrs. A prix d'or, il revend les reliques de personnages sacrés aux princes et nobles de la Cour de Rome.

Le Scorpion trouve son ennemi le plus acharné en la personne du cardinal Trebaldi. Ce religieux ne sert l'Eglise que pour mieux assouvir sa soif de pouvoir. Pour Trebaldi, le Scorpion est la personne à abattre, fruit de l'union d'une femme à la beauté envoûtante et du Diable. Mais le père du Scorpion n'est pas le Diable, et la tâche qu'il porte à l'épaule, un scorpion, cache d'autres secrets bien plus noirs.

Cette bande dessinée vaut de très bons romans de cape et d'épée. le thème des origines de la chrétienté est encore une fois source de nombreuses élucubrations hasardeuses. Mais le dessin de Marini est superbe, et les personnages imaginés par Desberg sont très bien construits

Dès les premières pages de ce second tome des aventures de Scorpion, nous découvrons le terrible sort qu'a connu sa mère, accusée de sorcellerie pour avoir entretenu une liaison avec un homme d'église et brûlée vive sur le bûcher.
L'intrigue de cette suite porte sur le complot que mène Trebaldi contre le Pape et la révélation de l'identité du père du Scorpion. Ce second tome ne m'a pas déçu. J'attends avec impatience de lire la suite.

J'ai adoré ce second tome des aventures du Scorpion. L'histoire se passe à la fin de la renaissance. le style fait beaucoup penser aux Trois Mousquetaires. Il y a beaucoup d'action, c'est bien dessiné et l'histoire est très intéressante. L'auteur en dévoile un peu plus sur l'intrigue mais le mystère reste quand même.

J'ai beaucoup aimé ce tome. Après une exploration dans le 1er tome, nous entamons l'intrigue de fond, découvrir la paternité réel de Scorpions et en même temps empêcher les plan du Cardinal, fou de pouvoir.
Va t'il réussir ? Ne vous inquietez pas, la suite arrive !
Bonne lecture haletante et sympathique !

L'ambiance clairement historique me plaît de plus en plus. J'adore ce mélange entre aventure, religion et vengeance, avec le mystère autour des parents du Scorpion, la soif de pouvoir de Trebaldi. C'est toujours aussi vif et percutant. Je confirme que cette série est une grande série, ce second tome est clairement encore plus fort que le précédent.
Ici, place à une intrigue qui se solidifie, une petite pause par le passé, une promesse d'avenir des plus dangereux avec un cardinal très sombre. Une histoire qui dévoile un peu plus les projets ambitieux de Trebaldi, faisant planer une ombre sur le Saint-Siège et le Pape. Les émotions sont présentes, entre action et révélations, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer.
Le scénario est une nouvelle fois bien mené, le style d'écriture est fluide, soigné pour évoquer l'époque sans pourtant être alambiqué. Les répliques reflètent les différents protagonistes rencontrés qui sont eux d'une grande diversité et fascinants à comprendre, comme Mejaï. Les illustrations sont magnifiques, j'adore le rendu des personnages, des combats ou des paysages, l'immersion est totale et la qualité est au rendez-vous. J'ai hâte de lire la suite pour avancer encore plus loin dans le récit.