Le Scorpion, tome 2 : Le Secret du Pape

Reprenant les aventures du Scorpion grâce aux bienfaits des ventes d'occasion, le Secret du Pape me raccroche à la seconde près où on avait quitté le Scorpion, en fâcheuse posture, à la fin du premier tome.

Si nous pouvions encore en douter au vu de la profusion de possibles intrigues dans le premier tome, il est désormais établi dès les premières pages de cet opus que l'intérêt majeur de cette série sera de découvrir l'ascendance du héros, la parenté du Scorpion.
Dans cette optique, on suit le héros principal dans une course-poursuite à travers les basses rues de la Ville éternelle, Rome la cité mille fois souillée par des siècles de vilénie et de corruption. D'ailleurs, alors qu'il se trouve que je regarde la deuxième saison des Borgia version Canal Plus, il faut dire combien il fait plaisir de voir que les hommes politico-religieux du Vatican peuvent être emplis de subtilité grâce à un scénario particulièrement bien foutu ! Sans parler des personnages féminins, aucun d'eux ne correspondant, pour l'instant, aux stéréotypes du genre. Merci donc à Stephen Desberg pour s'être lancé dans cette aventure qui mériterait d'être une inspiration pour bien des séries d'aujourd'hui.
Du point de vue graphique, on a l'habitude désormais du style d'Enrico Marini : traits francs, couleurs éclatantes, et découpages réguliers des cases. Les personnages apparaissent avec une grande fluidité et on se plaît à suivre une action échevelée quand le dessin est fait pour la mettre en valeur.

Un très bon deuxième tome donc, dans la veine du premier et annonçant la quête du troisième, sur lequel on ne peut que vouloir enchaîner…

Laissé dans une mauvaise passe à l'issue du tome précédent, le Scorpion tente d'en savoir plus sur les raisons d'un assassinat programmé. C'est le prétexte tout trouvé pour glisser plusieurs flashbacks qui en dévoilent beaucoup trop pour un oeil exercé.
Sans surprise, en bon héros de cape et d'épée, Armando se met en travers de la route de Trebaldi. Exception faite de deux passages, l'histoire délaisse pour un temps l'archéologie et les trésors du monde antique, pour une intrigue plus vivante, qui monte progressivement en intensité. Les évolutions de ce second tome sont indispensables, car ils fondent les jalons de tous les tomes à venir.
La saga trouve ici ses principales sources d'encrage : le second du grand méchant fait parler de lui, le futur mentor fait son apparition, les rivalités s'exacerbent, une autre plus légère vient épicer la vie du héros. Ce tome permettra également aux insatisfaits de la série de s'arrêter là.
Les dessins sont toujours aussi époustouflants. Tout en parvenant à mettre les personnages en valeur, Marini parvient à réaliser des décors de toute beauté aux détails fascinants.

Deuxième tome dans la parfaite lignée du premier.
Un peu à la manière de notre pape François D aujourd'hui, le pape qui est à la tête du Vatican est un libéral, ce qui ne fait bien sûr pas les affaires des... Illuminati ? Je me permets ce comparatif, tant ces neuf familles rappellent les lubies de nos complotistes contemporains, avec leurs "100 familles", dont les inénarrables "Rothschild".
Voilà donc qu'en cherchant à savoir pourquoi Trebaldi veut le faire supprimer par la délicieuse mais très caricaturale Méjaï, Scorpion remonte la piste du pape et se retrouve au beau milieu de l'attentat visant à le tuer.
Les scènes d'action continuent à s'enchaîner à une vitesse folle, et si l'on n'est certes pas scotché par l'originalité des personnages et de l'intrigue, le fait est qu'on ne s'ennuie pas.

tome 2 ou il est question d'assassiner le pape.
mejaï emprisonner face au scorpion
les dessins de Rome sont magnifiques.
belle scène d'action qui prend la moitié de l'histoire. c'est haletant, on est avec eux. puis le cliffhanger énorme. le secret du pape est bien dévoilé mais pour lire plus vite les autres tomes.

Autant je m'étais peu intéressé aux dessin de Marini dans le premier tome, autant ils m'ont paru moins flashy, moins finis dans ce deuxième tome.

A moins que ce ne soit Desberg qui ralentisse le rythme. On s'encroûterait déjà? Un redresseur de torts et son Sancho Pansa romain, une empoisonneuse égyptienne, des familles romaines qui complotent pour asservir le monde, un pape qui ne va pas être appelé "araignée"... un responsable de la doctrine de la foi qui se voit bien calife à la place du calife... il y en a eu d'autres... Ratzinger était du lot.

Une très belle série qui s'annonce. Je redoute les moments creux, inévitables dans des tomes ultérieurs, mais je vais de ce pas plonger dans le tome suivant.

Le scorpion à la fin du tome précédent est dans de mauvaises mains. Il a été empoisonné par l égyptienne. Après avoir reçu un antidote il se remet en quête de la vérité, apprenant ainsi que le pape est en danger. Mais le doute plane sur la personne du scorpion, qui lui en veut et pour qu'elle raison.
Le dessin et le récit sont toujours aussi efficaces, j ai hâte de connaître la suite.

Ce deuxième tome voit les agissements des neuf familles se poursuivre dans l'ombre, tandis le Scorpion nous dévoile ses nouvelles facettes, en plus de sa lucrative activité de pilleur, de collectionneur amateur qui se plait à narrer l'histoire des objets qui tombent entre ses mains.

Les courses poursuites à Rome se succèdent, et les secrets de l'enfance du Scorpion semblent être sur le point d'être révélés.

La belle Méjaï est toujours aussi peu vêtue, et l'on regrette un peu son aveuglement devant les gens qu'elle sert ; l'on s'imagine déjà qui viendra la sauver de leurs méchantes griffes !

Le scorpion, sauvé du poison grâce au hussard, se met en quête de la vérité en se rendant chez Trébaldi. Il en apprend davantage sur le procès de sa mère. Pour en savoir plus il se met en quête du pape lui-même. Tout cela sous la menace de l'empoisonneuse et des moines guerriers...

Ce deuxième opus des aventures du Scorpion nous permet d'en savoir un peu plus sur ses origines. Les dessins de Marini sont toujours magnifiques et nous plongent dans les coulisses de la papauté au XVIIIe siècle.

Le dessin luisant, pétillant et élégant de Marini reste exceptionnel dans ce deuxième tome. L'histoire ne déborde pas d'originalité et l'on aurait donc pu s'attendre à mieux de la part des auteurs de "L'étoile du désert" au niveau du scénario.

D'un autre côté, tous les ingrédients nécessaires à la réussite d'une aventure de capes et d'épées sont présents. On a l'impression de se retrouver au milieu d'un mélange des Trois Mousquetaires et de Zorro et même si l'histoire suit son cours sans trop de surprises ou rebondissements, on passe un agréable moment de détente et c'est bien là le principal objectif de cette série.