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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce qui est bien avec le Scorpion, c'est qu'on sait pourquoi on le lit : pour les dessins de Marini en premier lieu, et puis pour suivre les aventures de ce bellâtre à catogan, cuissardes, chemise blanche, mâchoire carrée et barbiche impeccablement taillée. On sait qu'il y aura quelques galipettes avec des filles jolies et plantureuses, des bagarres à l'épée ou à l'arbalète, du mystère, des poisons, quelques morts, une ou deux courses-poursuites et quelques flash-backs qui nous en apprendront un peu plus sur le Scorpion.
On sait aussi pourquoi on ne le lit pas : pas pour ses dialogues plutôt plats, voire parfois incohérents du style :
- "tout ce que je veux, c'est mon argent et filer à jamais de cette ville"
- "depuis quand t'intéresses-tu à autre chose que l'argent ?" ??
On ne le lit pas non plus pour sa vraisemblance, par exemple on se fout totalement de savoir comment le Scorpion a acquis autant d'érudition alors qu'on ne le voit absolument jamais travailler ni même ouvrir un livre...
Non, on le lit parce que c'est le Scorpion, parce qu'on aime se plonger dans un bon vieux récit d'aventure qui ne prétend pas être chose, parce qu'il va se passer tout ce qu'on attend qu'il se passe et parce que le Scorpion vivra en un épisode plus qu'en une vie entière. (C'est chouette, comme boulot, héros de BD ! :)
On le lit donc parce qu'on va oublier tout le reste pendant 1 heure, et c'est bien ce qu'on demande à une BD, non ?
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La capacité de survie de Scorpion devient trop caricaturale pour que l'histoire n'en patisse pas un peu... le scénario entretient de faux suspens, et sauf le rebondissement final, on s'attend à peu près à tous les événements. Malgré tout le scénario reste solide (Et on sent bien l'articulation de toute la série), le dessin et les couleurs magnifiques (Le dessinateur prend visiblement plaisir à dessiner les femmes), et on dévore l'album, en revenant ensuite sur le détail de certaines planches, en particulier les paysages urbains.
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Le scorpion a quelque chose de Zorro... Dans ce tome, les aventures s'enchaînent sans répit et une fois de plus, le héros s'en sort de justesse. le graphisme est toujours aussi élégant et attrayant. quelques très beaux décors sur Rome.
La haine envers la cardinal Trebaldi, futur pape va en s'accroissant. Vous ne trouvez pas que la barbiche du héros ressemble fort à celle du cardinal ?
Cette fois, c'est la croix sur laquelle fut crucifié Saint Pierre qui risque de donner les clés du pouvoir à Trebaldi, à moins que notre chasseur de reliques ne découvre la vraie croix et que celle du cardinal ne soit qu'un faux. L'intrigue sera certainement relancée dans le tome suivant.
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Scorpion entreprend de dénoncer la culpabilité de Trebaldi dans le meurtre du pape, tandis que Trebaldi, lui, entreprend de devenir le nouveau souverain pontife, en s'appuyant d'ailleurs sur une manipulation assez grossière. Si elle arrange bien le scénario, la naïveté des autres cardinaux, qui ont, rappelons-le, normalement l'interdiction de sortir avant d'avoir fait sortir la fumée blanche, et le font pourtant sans barguigner pour aller voir la mise en scène de Trebaldi, paraît assez invraisemblable.
Le rythme est très soutenu et on ne s'ennuie toujours pas, le décor d'arrière-plan de la Rome du XVIIIè siècle est parfaitement rendu par Marini. Scorpion ressemble à s'y méprendre à D'Artagnan échappant éternellement aux gardes du cardinal Richelieu.
L'irrésistible attrait que le héros exerce sur ces dames frôle souvent le ridicule et pourrait éventuellement passablement agacer les lectrices. "Oh scorpion, vous êtes si beau quand vous êtes en colère. Pourquoi ne vous énervez-vous pas comme ça sur moi ?"
Il faudrait peut-être aussi éviter les aphorismes philosophiques de comptoir du style : "dans la vie il y a deux sentiments, celui de la confiance et celui de la culpabilité", ça ne sert vraiment pas le sérieux de la série.
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J'ai l'impression d'arriver enfin à la fin de l'introduction de la série. Et tout à coup tout devient beaucoup plus intéressant. L'objectif est maintenant très clair, enfin il me semble.
J'ai enfin pris le temps de regarder les dessins, jusque là je m'étais peut-être un peu trop concentrée sur les personnages, qui ne me plaisent pas particulièrement. Mais des décors, paysages, vue de la ville sont assez sympathiques à contempler.
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Après deux tomes très vifs, baignés de capes et d'épées, on a droit à un troisième tome qui plonge le lecteur un peu plus dans le passé de ces 9 familles qui dirigent Rome (et la chrétienté).

On approfondit un peu les rapports entre Trebaldi et le monde, entre Mejaï, Rochnan, l'âme damnée de Trebaldi et le Scorpion, toujours en quête de reconnaissance paternelle.

C'est un tome centré sur une seule émotion: la colère, tous les intervenants ont une sourde colèe qu'ils expriment par la violence et la haine. Cela donne un tome à sens unique, ou presque, qui nourrit moins le lecteur. Mais cela reste de la belle ouvrage quand même.

Les dernières pages relancent l'intrigue et la série vers de nouveaux horizons. Bien vu.
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tome 3 : on commence à Anatolie au premier siècle de notre ère. puis nous continuons à Rome à la seconde moitié du dix huitième siècle. le scorpion fait de drôle de rêve. Mejaï doit retrouver le scorpion. superbe flash-back dans le passé du scorpion. le jour de gloire du cardinal Trebaldi semblait arrivé.
Le scorpion semblent pris au piège. mais nouveau cliffhanger avec mejaï à porter sur l'épaule.
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La Croix de Pierre s'ouvre sur une Anatolie enneigée et sur la crucifixion de Pierre ; au-delà des dessins toujours splendides d'Enrico Marini, j'aime beaucoup cette propension à distiller des indices au fil de la BD, à proposer des scènes d'autres époques qui permettent de mieux éclairer le présent.

Si ce troisième tome se lit très bien, je regrette toujours la très caricaturale romance haineuse que l'on voit se dessiner entre le Scorpion et Méjaï...
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Le scorpion vient de perdre son père, le pape. Un nouveau pape doit être élu et trebaldi fait absolument tout ce qui est dans son pouvoir pour obtenir le plus de voix, quitte à tuer quelques cardinaux récalcitrants. Il détient en plus un objet qui lui permettrait de tout changer.
On retrouve un peu les mêmes ficelles que pour les tomes précédents. le scorpion est proche du but mais il se fait arrêter et parvient à s échapper. Autrement les dessins de marini restent très beaux et bien étudiés.
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Ce troisième opus des aventures du Scorpion dans la Rome du XVIIIe siècle est tout aussi réussi que les précédents. Les dessins sont superbes et l'histoire prenante. le cardinal Trebaldi veut se faire élire pape et le temps est compté pour l'en empêcher.
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