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La Croix de Pierre marque dans la série du Scorpion le lancement d'une quête intermédiaire capitale pour le héros principal. Suite aux événements du deuxième tome, le Scorpion doit tout tenter pour faire chuter Trebaldi, le tout nouveau pape assoiffé de pouvoir. Si les deux premiers tomes constituaient un diptyque cohérent, il est certain que ce troisième tome lance un arc plus long, centré sur cet objet symbolique, cette Croix de Pierre. Objet de convoitises de la part de chacun des protagonistes pour différentes raisons, je vous passe la composition de l'expédition pour ne rien dévoiler d'important, car chaque petit élément peut désormais compter dans l'intrigue, et pour beaucoup. Les trahisons, possibles ou avérées, sont au coeur de cette quête au long cours.
Un tome de transition nécessaire qui peine au niveau du rythme, mais s'avère alléchant au moment de le finir car il finit par poser bon nombre d'éléments décisifs que le scénariste se devra de dénouer dans les tomes à venir.

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Depuis trois jours et trois nuits, Rome pleure son pape bienaimé.
Le Scorpion, sous le nom d'Armando Catalano a su s'introduire dans la bonne société romaine en distribuant des morceaux des saintes reliques. Les grandes dames n'hésitent pas à lui témoigner leur gratitude en payant de leur personne.
Pendant ce temps, l'horrible cardinal Trebaldi assassine les deux cardinaux qui pourraient s'opposer à sa nomination en qualité de nouveau pape…
Méjaï, l'empoisonneuse égyptienne tente de retrouver la trace de Scorpion grâce à son chat noir.

Critique :

Plus que jamais l'ascension du cardinal Trebaldi vers le siège papal semble impossible à stopper. le Scorpion s'évertue à arrêter ce fourbe criminel qu'aucun forfait ne rebute. Pour ce faire, la vraie croix de saint Pierre semble être la seule solution… Mais où se trouve-t-elle ?
Là, le scénariste, Stephen Desberg, nous embarque vers un voyage au long cours qui verra les sbires du cardinal Trebaldi poursuivre le Scorpion jusque dans son antre secrète, avec, toujours dans ses pattes, Méjaï et ses poisons. Les scènes de cape et d'épée, très nombreuses, sont accompagnées de parties de jambes en l'air et de trahisons-alliances-trahisons avec une empoisonneuse qui rêve d'accomplir son contrat, tuer le Scorpion, tout en étant attirée par ce bel homme.
C'est de l'aventure pure, fort bien mise en image et en couleur par un Enrico Marini qui, en plus de personnages virevoltants nous offre des décors somptueux, parfois bucoliques tout droit sortis de tableaux du XVIIIe siècle.
Pour les amateurs d'aventures, d'humour et de rebondissements, la série le SCORPION est du pain béni car elle verra notre héros-justicier dans les scènes les plus variées.
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Ayé, je suis fan !
Le Scorpion est juste le genre de héros redresseur de tort que j'aime beaucoup ! Il dénonce à voix haute tout ce que tout le monde sait tout bas et tait par peur, et c'est vrai qu'il fait penser à Zorro, à la fois pour son côté justicier mais également sa capacité à avoir plusieurs "casquettes" !
Le cardinal Trebaldi n'est pas encore pape que déjà ses "alliés" commencent à chercher des échappatoires (dont le Scorpion) pour le circonscrire...
Intéressant, on a envie de savoir la suite !
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Ce qui est bien avec le Scorpion, c'est qu'on sait pourquoi on le lit : pour les dessins de Marini en premier lieu, et puis pour suivre les aventures de ce bellâtre à catogan, cuissardes, chemise blanche, mâchoire carrée et barbiche impeccablement taillée. On sait qu'il y aura quelques galipettes avec des filles jolies et plantureuses, des bagarres à l'épée ou à l'arbalète, du mystère, des poisons, quelques morts, une ou deux courses-poursuites et quelques flash-backs qui nous en apprendront un peu plus sur le Scorpion.
On sait aussi pourquoi on ne le lit pas : pas pour ses dialogues plutôt plats, voire parfois incohérents du style :
- "tout ce que je veux, c'est mon argent et filer à jamais de cette ville"
- "depuis quand t'intéresses-tu à autre chose que l'argent ?" ??
On ne le lit pas non plus pour sa vraisemblance, par exemple on se fout totalement de savoir comment le Scorpion a acquis autant d'érudition alors qu'on ne le voit absolument jamais travailler ni même ouvrir un livre...
Non, on le lit parce que c'est le Scorpion, parce qu'on aime se plonger dans un bon vieux récit d'aventure qui ne prétend pas être chose, parce qu'il va se passer tout ce qu'on attend qu'il se passe et parce que le Scorpion vivra en un épisode plus qu'en une vie entière. (C'est chouette, comme boulot, héros de BD ! :)
On le lit donc parce qu'on va oublier tout le reste pendant 1 heure, et c'est bien ce qu'on demande à une BD, non ?
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La capacité de survie de Scorpion devient trop caricaturale pour que l'histoire n'en patisse pas un peu... le scénario entretient de faux suspens, et sauf le rebondissement final, on s'attend à peu près à tous les événements. Malgré tout le scénario reste solide (Et on sent bien l'articulation de toute la série), le dessin et les couleurs magnifiques (Le dessinateur prend visiblement plaisir à dessiner les femmes), et on dévore l'album, en revenant ensuite sur le détail de certaines planches, en particulier les paysages urbains.
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Après deux tomes et l'évènement marquant de la dernière aventure du Scorpion, Desberg tente une carte prévisible. Mais cet épisode, qui nous montre un Trebaldi manipulateur et prêt à tout pour arriver à ses fins n'est pas le temps fort du script qui restera la confrontation sur la Place Sainte Pierre. Celle-ci est du bel effet, une touche de cape et d'épée dans un tableau bien plus subtil que ce à quoi nous étions habitués.
Ce troisième est marqué par des épisodes plus sombres. Les deux ennemis se portent des coups durs. Méjaï prend une importance nouvelle, même si les retournements d'alliance n'étonnent pas vraiment. le dénouement est à l'image du nouveau tournant de la saga : sombre et plus d'action que par le passé. Les révélations sur le passé du héros ne sont pas légions et servent à annoncer les deux tomes à venir. Quant au Scorpion, celui-ci perd de son insouciance, ses sourires sont de moins en moins nombreux et son caractère s'affirme. Une complexité d'autant plus remarquable que les dialogues ne sont pas aussi nombreux que par le passé.
Les dessins de Marini sont toujours aussi réussis. le dessinateur s'adapte aux scènes d'action et perfectionne un art pourtant déjà bien rodé.
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Le scorpion a quelque chose de Zorro... Dans ce tome, les aventures s'enchaînent sans répit et une fois de plus, le héros s'en sort de justesse. le graphisme est toujours aussi élégant et attrayant. quelques très beaux décors sur Rome.
La haine envers la cardinal Trebaldi, futur pape va en s'accroissant. Vous ne trouvez pas que la barbiche du héros ressemble fort à celle du cardinal ?
Cette fois, c'est la croix sur laquelle fut crucifié Saint Pierre qui risque de donner les clés du pouvoir à Trebaldi, à moins que notre chasseur de reliques ne découvre la vraie croix et que celle du cardinal ne soit qu'un faux. L'intrigue sera certainement relancée dans le tome suivant.
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Scorpion entreprend de dénoncer la culpabilité de Trebaldi dans le meurtre du pape, tandis que Trebaldi, lui, entreprend de devenir le nouveau souverain pontife, en s'appuyant d'ailleurs sur une manipulation assez grossière. Si elle arrange bien le scénario, la naïveté des autres cardinaux, qui ont, rappelons-le, normalement l'interdiction de sortir avant d'avoir fait sortir la fumée blanche, et le font pourtant sans barguigner pour aller voir la mise en scène de Trebaldi, paraît assez invraisemblable.
Le rythme est très soutenu et on ne s'ennuie toujours pas, le décor d'arrière-plan de la Rome du XVIIIè siècle est parfaitement rendu par Marini. Scorpion ressemble à s'y méprendre à D'Artagnan échappant éternellement aux gardes du cardinal Richelieu.
L'irrésistible attrait que le héros exerce sur ces dames frôle souvent le ridicule et pourrait éventuellement passablement agacer les lectrices. "Oh scorpion, vous êtes si beau quand vous êtes en colère. Pourquoi ne vous énervez-vous pas comme ça sur moi ?"
Il faudrait peut-être aussi éviter les aphorismes philosophiques de comptoir du style : "dans la vie il y a deux sentiments, celui de la confiance et celui de la culpabilité", ça ne sert vraiment pas le sérieux de la série.
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J'ai l'impression d'arriver enfin à la fin de l'introduction de la série. Et tout à coup tout devient beaucoup plus intéressant. L'objectif est maintenant très clair, enfin il me semble.
J'ai enfin pris le temps de regarder les dessins, jusque là je m'étais peut-être un peu trop concentrée sur les personnages, qui ne me plaisent pas particulièrement. Mais des décors, paysages, vue de la ville sont assez sympathiques à contempler.
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Après deux tomes très vifs, baignés de capes et d'épées, on a droit à un troisième tome qui plonge le lecteur un peu plus dans le passé de ces 9 familles qui dirigent Rome (et la chrétienté).

On approfondit un peu les rapports entre Trebaldi et le monde, entre Mejaï, Rochnan, l'âme damnée de Trebaldi et le Scorpion, toujours en quête de reconnaissance paternelle.

C'est un tome centré sur une seule émotion: la colère, tous les intervenants ont une sourde colèe qu'ils expriment par la violence et la haine. Cela donne un tome à sens unique, ou presque, qui nourrit moins le lecteur. Mais cela reste de la belle ouvrage quand même.

Les dernières pages relancent l'intrigue et la série vers de nouveaux horizons. Bien vu.
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