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Le titre laissait penser avec son avion de guerre survolant le Nil qu'il s'agissait d'un récit d'aviateur de guerre. Il n'en n'est rien puisqu'il s'agit plutôt de celui d'un archéologue mais pas du tout à la façon d'un Indiana Jones.

Il est vrai qu'on retrouve les mêmes ingrédients du film à savoir une division nazie un peu ésotérique à savoir l'ahnenerbe dont les recherches devaient prouver la supériorité de la race aryenne et justifier le massacre de millions de juifs.

Il est justement question de rechercher le tombeau d'un personnage historique juif tombé en disgrâce après son ralliement aux romains. Or, cette connaissance peut bousculer les connaissances de l'Antiquité soi-disant. On verra que c'est plutôt un gros pétard mouillé avec des ficelles assez nébuleuses.

Cela se laisse lire mais je n'ai pas eu d'accroche particulière tant le récit paraît un peu alambiqué au niveau du scénario avec ce nid d'espion en plein coeur de la Seconde Guerre Mondiale que cela soit en Egypte ou bien à Jérusalem.

Par contre, sur la forme, c'est de toute beauté non seulement au niveau du graphisme à couper le souffle que dans la qualité de l'édition sur un grand format afin de mieux admirer ses pages. On voit que les moyens ont été donné pour la réalisation pour le duo Desberg-Vrancken.

Je resterai cependant moins dithyrambique que la plupart des avis sur cette BD tout en reconnaissant certaines de ses qualités. le sujet sur la partition de la Palestine alors sous mandature anglaise pouvait apparaître comme intéressant car on voit bien que cela porte les germes des guerres avenir. Mais bon, pour ma part, cette lecture a presque été à la limite de l'ennui, c'est dire !

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Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Ne boudons pas notre plaisir devant un bien bel ouvrage de belle facture : la forte pagination et le grand format donne une autre dimension aux belles doubles pages qui se revendront très bien sur les cimaises de la galerie qui édite cette BD.

Le dessin reste très classique et dynamique, le casting me rappelle un peu les romans-photos de cette époque.

Au début du récit, je me dis que l'ombre d'Indiana Jones plane sur ces pages mais c'était sans connaitre l'ambition du récit (je n'ai pas dit que cela rappelle un peu DA VINCI CODE).

Effectivement, le Moyen-Orient en 1942 devient l'épicentre d'enjeux vieux comme le monde et de tensions que nous connaissons encore dans cette région.

La BD se termine habilement sans répondre à la question posée (désolé !) mais nous a emporté malgré tout durant ce long récit historique.

Benoit
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Alors oui, le trait est beau notamment cette superbe double page centrale qui est repris sur la couverture et en 4eme de couverture.

Alors oui, le format permet de mettre en valeur la qualité des dessins.

Mais malheureusement, l'écriture n'est pas des plus trépidantes et on s'ennuie un peu pendant la première moitié du récit.

L'archéologie, les mythes bibliques, les nazis et la seconde guerre mondiale en Afrique du Nord.

Beaucoup d'éléments nous renvoient vers Indiana Jones, mais sans humour ni fun.

La deuxième partie, un peu plus rythmée, rattrape l'ensemble, mais ça restera une BD qui souffre d'une écriture moyenne.

Dommage car l'écrin était vraiment joli.

Greg
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le dessin est très soigné, réaliste et dynamique, travaillé au pinceau, avec une lumière recherchée, des effets de poussière, de sable, de nuit réalisés avec beaucoup de finesse.

Le scénario est à l'image du graphisme, une histoire d'archéologie se percutant avec des histoires de guerre, la seconde guerre mondiale, d'espionnage, et de conflit politique en Palestine (donc avant la création d'Israël) à l'époque de la domination Britannique, ils vont y intégrer une foule de thématique : la fin de la guerre des juifs contre les romains (Ier siècle), la recherche de justification ésotérique du nazisme par les allemands, la lutte des musulmans contre le sionisme, la solution finale, la positions du Vatican dans la guerre, la volonté de déstabilisation des soviétiques dans cette région… Beaucoup de choses donc pour un album très riche, graphiquement et scénaristiquement, avec une histoire d'amour pour couronner le tout. On pense au film Casablanca, avec une intrigue digne d'Indiana Jones et une fond à la Da Vinci Code.

Mais la comparaison avec Indiana Jones s'arrête là, parce que malgré la solidité du scénario et la beauté des illustrations, je m'y suis bien ennuyé. le ton est celui du polar noir, avec un récit à la première personne, donnant un rythme lancinant à l'intrigue et l'action démarrant à fond tombe vite dans les blablas et les tergiversations, les méchants passent les uns après les autres sans jamais apporter de poids sur l'intrigue, le fasciste italien aurait mérité une vengeance plus épique, le savant allemand passe comme un pion, tout comme l'espion russe, les deux frères musulmans restent trop énigmatique, alors pourquoi s'attacher à eux, et même les héros restent sans saveur, la juive autrichienne est plutôt mijaurée, et le héros taciturne est une caricature sans relief et leur romance est artificielle.

Bref, je sors très déçu par cette lecture, trop ambitieuse. En voulant y apporter trop d'arguments, tout n'est qu'effleuré et les auteurs en ont oublié la dimension romanesque.
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Je ne vous ferai pas l'affront de paraphraser mes prédécesseurs en faisant un résumé de cette histoire. Ils s'en sont très bien chargés.
Je m'en voudrais toutefois de ne pas vous dire que j'ai apprécié cette enquête archéologique où se rencontrent passé et présent dans ce Moyen-Orient tant marqué par les conflits.

Pour ma part, j'insisterai davantage sur les dessins qui sont de toutes beautés et qui sont surtout magnifiquement colorisés. Certaines planches sont de véritables tableaux jouant d'ombres et de lumières, de froid et de chaleur.

Je vous conseille largement de découvrir cet univers et suis curieux de vos retours.
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1936, alors qu'il est à Rome pour mener des fouilles, l'archéologue Alexandre Dreuil apprend la mort de sa femme, tuée lors d'un contrôle par un sergent du Duce. Il n'a dès lors qu'un but, trouver et tuer l'assassin de sa femme.

Stephen Desberg nous propose un récit d'aventures historiques, où la recherche de la vérité va croiser le destin d'Alexandre mais aussi d'Esther, une musicienne allemande juive et Bilal, un palestinien poussé à venger la mort de son frère.

Ce récit dense et complexe met en parallèle d'Europe en Egypte, de Rome à Jérusalem, cette époque trouble juste avant la 2nde guerre mondiale avec la première guerre judéo-romaine (66 ap JC). La narration est riche en ellipses et punira le lecteur inattentif ou fatigué... Il faut suivre !

Desberg retrouve son compère Vrancken (IRS) pour un univers graphique stylisé proche du cinéma des années 50 combiné à des aventures dignes d'Indiana Jones. Les pages défilent, superbes dans cet album grand format des éditions Daniel Maghen.

"Les enfants du ciel" est un très beau livre, un très bel album qui vous offrira un bon moment de lecture digne d'un film d'aventures historiques.
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Alexandre est un archéologue reconnu dans le domaine de l'antiquité romaine. Il est mandaté par le Vatican pour mener des recherches sur Juste de Tibériade, résistant juif à l'époque romaine, et son meilleur ennemi le juif renégat Flavius Josephe. C'est dans les écrits de ce dernier que l'on retrouve la preuve historique de l'existence de Jésus. C'est tout naturellement à Jerusalem que ses fouilles vont le mener mais dans cette ville où se déchirent juifs et musulmans pour la création d'un état indépendant, le passé se heurte au présent.

Un beau récit qui s'étale sur 185 pages. L'histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale et les magouilles politique se mélangent aux problèmes religieux. Les russes, les allemands et les alliés occidentaux se battent aussi sur le terrain palestinien, pendant ce temps les juifs et les musulmans eux ne souhaitent que mettre au point leur état indépendant qui deviendra l'Israël. Au milieu de tout cela Alexandre ne souhaite pas se mêler des ce genre d'extrémistes et ne vit que pour la vérité qu'il découvrira au bout de ses fouilles.
L'histoire est intéressante mais je trouve la fin un peu abrupte et laissant les choses en suspend.
La mise en dessin est très belle et les aquarelles offrent des pages de toutes beauté. A l'image de cette magnifique couverture, c'est un vrai régal à parcourir.
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1936. Rome. Alexandre est un archéologue sur les traces de Flavien Joseph, juif qui a ensuite rejoint le camp des Romains. Alexandre est venu à la demande d'un prélat romain au regard de ses compétences. Sa vie va être bouleversée quand sa femme va périr dans un accident de voiture. Accident de voiture ? Non, Alexandre découvrira plus tard que sa femme a été tuée à un barrage de police, l'officier présent ne supportant de voir une femme noire dans une aussi belle voiture. On découvrira lus tard qu'Alexandre deviendra prêtre mais cherchera à venger sa femme. L'action va se dérouler jusqu'en 1943 pendant la seconde guerre mondiale.

Trois destins vont se croiser au cours ce cette narration. Celle d'Alexandre, celle d'Esther jeune femme juive au service de l'URSS pour essayer de sauver sa famille des camps de la mort allemands, Bilal qui cherchera à venger la mort de son frère. Certains des protagonistes vont se croiser, d'autres se poursuivre.

Desberg et Vrancken posent leur histoire sur fond de seconde guerre mondiale en Afrique. Ils y mettent un peu d'espionnage avec les commanditaires russes, un peu de recherche archéologique reprenant le thème de la quête mythique des nazis des symboles des grandes religions, un peu de terrorisme, une solide amitié entre Alexandre et un prélat, une histoire d'amour éphémère.... Il faut passer de thème en thème , de chapitre en chapitre. C'est parfois un peu complexe et il faut suivre.

Quel est l'intérêt de cette BD ? D'abord un graphisme somptueux et d'une grande variété. Vrancken manie avec brio les changements de plans, il multiplie les éclairages le tout avec un grand réalisme. J'ai beaucoup aimé les séquences évoquant l'antiquité tout en jeux d'encre noire. Je rejoins Jamik qui, dans sa vie, évoque le fait que l'on aurait pu se croire dans une aventure d'Indiana Jones... Mais non, tous les ingrédients sont là mais la magie ne prend pas.

J'ai cependant pu me resituer dans l'(histoire juive de la Palestine, de découvrir Flavius Joseph et Juste de Tibériade car les deux ont bien existé. La BD m'a amené à faire des recherches, cela veut dire que ma curiosité avait été éveillée.

BD à retenir pour la grande qualité du graphisme proposé.

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Voilà, il y a des albums à côté desquels l'on passe… ce sera le premier de l'année (et j'espère l'un des rares)

Précisons le immédiatement , le dessin est superbe, et suffit à lui seul à ouvrir ce roman graphique de plus de 180 pages et à le feuilleter.

Mais là s'arrête le positif pour moi. le scénario est alambiqué; les similitudes avec Indiana Jones bien minimes ne suffisent pas à donner du rythme à une intrigue diffuse à suivre.

Certes Alexandre, archéologue cherche à découvrir quels sont les assassins de sa femme, mais sa quête de réponses autour d'un vieux manuscrit datant de plusieurs siècles n'est pas très convaincante.
Cependant ce sera à chacun de se faire une idée tant le dessin vaut le détour.
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Très beau one shot.
Desberg, est au scénario et nous avait habitué avec son scorpion à des très beaux albums. Il récidive en nous emmenant en Egypte avec Drancken au graphisme, connu quant à lui pour sa série IRS.

L'histoire mêle archéologie, histoire antique et contemporaine, énigme et thriller.

Les ingrédients sont bien dosés, dans une histoire dense, qui tient très bien la route.

Le graphisme enlevé et très élégant est aussi une belle réussite. La mise en couleur dans des teintes tantôt sombres, tantôt illuminées de soleil contribue à créer une ambiance nostalgique.

Un très bel album.
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Les éditions Daniel Maghen continuent de produire des oeuvres de qualités tant par leurs recherches graphiques que par leurs qualités éditoriales qui font de chacune de leur bd un bel objet en soi avec un format un peu plus grand que la moyenne, une reliure cartonnée encadrant une pagination généreuse, pelliculage doux, et une couverture accrocheuse qui nous fait rêver...

C'est le cas de ce beau one-shot Les Enfants du ciel dont la mystèrieuse couverture promet voyage et dépaysement mais aussi drame comme le laisse presager ces avions de guerre sur ce ciel mordoré. L'album est signé Desberg et Vrancken, le duo derrière la fameuse série I.R.S avec, à la couleur Colette Vercouter. C'est un titre mélant aventure, grande et petite histoire, romance à la Casablanca dans lequel nous suivons le destin d'un archéologue devenu prètre pour se remettre de la mort de sa femme, d' une belle autrichienne de confession juive forcée de travailler pour les soviétiques afin de retrouver sa famille et enfin celui d'un arabe au service du grand mufti toujours hanté par la mort de son frère.

Trois destins différents qui vont pourtant se retrouver réunis à Jerusalem avant la création de l'état d'Israêl à la recherche de lointains artefacts tout droit sortis de la guerre antique entre l'Empire Romain et le peuple Juif.

Les Enfants du ciel surprend un peu d'entrée de jeu par son ton dramatique et ampoulé où le héros , Alexandre un archéologue, est brisé par la mort de son épouse, tuée par un fasciste.

Désirant se venger, Alexandre trouve cependant refuge au Vatican où il trouvera protection face aux soldats de Mussolini. Quelque temps plus tard, l'archéologue devenu prêtre partira en terre sainte en quête de mystérieux manuscrits ayant appartenus à un lointain historien romain.

Un petit goût d'aventure, notamment grâce à la précision du dessin et au choix de colorisation qui vous immerge dans un titre aussi dense et passionnant qu'un film de l'Âge d'Or ou du cinéma Hoolywoodien. Nous sommes enivrés par le talent de Bernard Vrancken qui dresse une galerie de beaux portraits sur un monde en crise, une Jérusalemen déchirée par les forces en conflits pendant la Seconde Guerre Mondiale. Son dessin est une peinture appuyé et déchirante qui entremèle adroitement aventure, mysticisime et tragédie de l'Histoire comme de l'histoire.

Visuellement, Les Enfants du ciel fait donc honneur et demeure dans la continuité des beaux albums proposés par les éditions DM qui nous auront offert une bonne année 2023. Je pense notamment à l'excellent space-opera Space Relic Hunters.

Je glisse toutefois quelques petites réserves sur l'intrigue qui est un déséquilibrée entre son désir d'aventure, la tragédie entourant les personnages et surtout la tragédie autour de Jerusalem. On se perd un peu dans cette confrontation historique entre le traitre historien et le résistant juif qui doit être assimilé sous le ton morose d'un héros endeuillé. La narration manque d'un certain entrain et ce n'est pas la caractérisation loin d'être originale des personnages quii donne un peu de souffle et de rythme à ce one-shot. Ainsi, les protagonistes semblent être avant tout des avatars figés d'acteurs et d'actrices issus du cinéma Hollywoodien sans réelles consistances. le scénariste Stephen Desberg possède un réel amour pour le cinéma américain mais cet hommage fragilise un peu ses personnages qui ont du mal à se détacher. On pensera notamment au personnage de Bial qui aurait pu être davantage interessant si il n'avait été mis de côté au profit de la romance entre l'archéologue brisée et la belle espionne. Au final, nous lisons Les Enfants du ciel plus pour son cadre, son contexte que pour ses personnages froids et trop romancés pour convaincre...surtout dans ce titre au background aussi tragique qui évoque inévitablement l'interminable conflit actuel.

Mais ce serait cracher dans la soupe que de critiquer la belle envergure dont fait malgré tout preuve ce bel album car pour les amoureux du dessin, Les Enfants du Ciel demeure une belle toile sur laquelle il ne faut pas hésiter à poser son regard.
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