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Dans ce quatrième tome qui m'a semblé un ton en dessous, on navigue entre le présent et l'Allemagne nazie, et on comprend que les menaces dont fait l'objet Jay Sherman sont probablement liées à son comportement pendant la guerre, mais au final on n'en apprend pas beaucoup plus et l'intrigue n'avance pas significativement. Vite le tome suivant !
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Ce quatrième tome de SHERMAN se concentre tout particulièrement sur la montée du nazisme et l'implication forcée de Jay Sherman dans le financement du parti national-socialiste qui a fait main basse sur les usines financées par la banque américaine. L'intrigue perd un peu de rythme au dépend des magouilles politico-financières et de la romance de la fille de Jay avec un chanteur d'opéra d'origine juive. D'autant qu'elle était promise à un mariage arrangé afin de lier le réseau bancaire de Sherman au régime nazi.
De retour dans le présent, après l'assassinat de son fils, Sherman court toujours après celui qui le menace maintenant de révéler ses accords avec le régime nazi dans les années 30 afin de le ruiner. le sort s'acharne sur Jay alors que l'on ignore qui, parmi ses nombreux ennemis, a monté ce stratagème machiavélique.
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Dans ce quatrième tome, nous voyons poindre les prémisses de la seconde guerre mondiale avec la montée en puissance du parti national socialiste et tout ce qui en découle.
C'est le moment que choisit Jay Sherman pour entamer une collaboration avec une entreprise allemande qui pourrait être à l'origine de ses déboires quelques années plus tard.
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"Karl, nous pourrions nous retrouver en guerre chacun d'un côté" s'est inquiété Jay Sherman, banquier américain (au passé sulfureux) en affaires avec son ami Karl Jurgen, industriel allemand, soutenu financièrement par le Reich lors de la montée du nazisme.
Dans Sherman tome 4, Jay, suite à l'assassinat de son fils candidat à la présidence des Etats Unis et aux menaces qui planent sur sa famille, continue sa plongée dans sa vie (ici les années 40) pour comprendre qui crie vengeance.Il est aidé en cela par le FBI et sa meilleure agent Eva Cruz (devenue sa maîtresse).
Ce tome est particulièrement interessant car il relate une page d'histoire et se double d'une histoire d'amour celle de Jeannie la fille de Jay et de Ludwig Melchior, un chanteur à l'opéra de Bayreuth alors qu'elle est promise à Otto, le fils de Karl particulièrement irrascible.
"Juden heraus!" L'antisémitisme sévit déja.
"Dimitar" Mais quel est donc ce nazi qui rentre en scène? Et qu'a donc fait Jay pour le doubler?Suspense,péripéties,trahison,vengeance,appat du gain,disparition,arrestation,déportation,suicide,violences en tout genre, le scénario de Stephen Desberg tient toujours la route. Les couleurs deRoberto Burgazzoli rendent toujours l'ambiance angoissante des attentats et conflits entre pays. le coup de crayon expressif de Griffo brosse toujours des portraits réalistes.
Des émotions en veux-tu en voilà et une question: Que se passera-t-il dans le tome 5?
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Ce quatrième tome est mieux construit et plus intéressant que le précédent mais n'est pas exempt de clichés et de ficelles relativement grosses.
Le suspense est cependant bien mené et le rythme, efficace, s'accélère.
Côté dessin, j'ai l'impression que plus on avance dans les tomes plus Griffo en fait moins. le trait est inégal et les visages, surtout, sont souvent bâclés, pour ne pas dire grotesques.
Malgré les nombreux points qui m'énervent un peu, j'avoue avoir très envie d'ouvrir immédiatement le tome souvent pour enfin connaitre le fin mot de l'histoire.
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Dans ce tome 4 de la série Sherman, nous comprenons un peu mieux ce qui est arrivé à la fille de Sherman, et les agissements de son père auprès des nazis pendant la seconde guerre mondiale. le récit est toujours croisé entre le passé et le présent, ce qui donne un rythme agréable.
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Jay Sherman cherche toujours dans ses souvenirs qui pourrait lui en vouloir au point de tuer son fils, de réduire sa fortune à néant et de menacer sa fille.
Ce 4e tome relate la montée en puissance du nazisme qui rend les affaires allemandes de Jay compliquées.
Ces différents aller retours entre le passé et le présent donne une bonne dynamique tout en restant bien clair. le suspense est encore maintenu, bien qu'on en sache de plus en plus sur les Sherman on ne devine pas la machination monté contre l'homme d'affaire.
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"Deux années à peine s'étaient écoulées depuis que mon ami Karl Jurgen m'avait assuré qu'il saurait contrôler la partition. Ma fille était tombée amoureuse d'un chanteur. Mais la musique s'en était allée. Il ne restait plus que les paroles, scandées, éructées, sur le bruit des bottes !".
Le régime nazi est désormais au pouvoir en Allemagne, la traque des Juifs a commencé, les industries doivent se rallier au IIIème Reich, l'affaire de Jay Sherman et Karl Jurgen intéressant fortement le régime pour la production de caoutchouc synthétique et de produits chimiques : "L'Allemagne devient un endroit dangereux. J'espère que tu le comprends.".
C'est dans le cadre du festival de musique de Bayreuth que le chemin de Jeannie croise celui de Ludwig Melchior, un talentueux chanteur d'opéra en Allemagne et chanteur de jazz à New-York : "La religion de Wagner est simple, finalement. Les hommes y cherchent la liberté; les dieux la puissance ! A la fin, tous échouent. Les hommes trouvent la puissance. Les dieux finissent avec la liberté.".
Jeannie a réussi à percer la carapace de cet homme et est, sans doute pour la première fois, tombée amoureuse de lui : "Les femmes détestent les séducteurs, mais elles adorent être séduites.".
Mais voilà, Ludwig Melchior est Juif, et même s'il a payé très cher pour effacer toute trace dans son passé de cette religion, il finit par être rattrapé par le régime nazi.

Je me demande pourquoi j'ai laissé passer autant de mois avant de poursuivre ma lecture de cette série.
Dans ce quatrième tome, l'histoire se déroule majoritairement en Allemagne, à Berlin, et permet de montrer l'avènement du régime nazi en Allemagne et les conséquences sur la vie quotidienne des allemands ainsi que dans l'industrie qui doit désormais produire pour le Reich.
Le scénario de Stephen Desberg est ficelé de façon intelligente, il laisse planer le mystère et ne dévoile aucune clé, c'est prenant à lire même si ce tome ne fait pas à proprement parler avancer l'intrigue.
Il met plutôt en avant un personnage jusqu'alors secondaire : Jeannie, la fille de Jay Sherman, absente depuis le début de l'histoire et uniquement présentée lors de flashbacks.
C'est un personnage intéressant à plus d'un titre, déjà parce que c'est la seule représentation féminine qui n'est pas assimilée à une femme servant de faire-valoir à son mari, elle n'est pas potiche mais au contraire maître de sa vie et de ses choix, elle incarne une forme de liberté que Jay Sherman doit d'un certain côté envier, ensuite elle n'a pas grand chose à voir avec les autres personnages car elle ne se laisse dicter sa vie par personne, et puis étant absente depuis le début de la série elle finit par titiller la curiosité du lecteur.
C'est à mon sens le personnage qui incarne la liberté, et je pense que son rôle va prendre de l'ampleur par la suite.
Les dessins de Griffo sont très beaux, c'est d'ailleurs l'un des aspects qui m'a attirée vers cette série, avec une mise en couleurs par Roberto Burgazzoli et Bautista que je trouve réussie.
L'histoire est assez classique d'aspect mais l'apparence de cette bande dessinée est soignée et attire le regard sur un présentoir.

"Le piège, Bayreuth" est dans la continuité des tomes précédents, avec une intrigue qui ne s'éclaircit pas et des personnages charismatiques.
Je ne recommence pas la même erreur, je termine cette fois-ci la série sans interruption, de toute façon je n'ai qu'une envie : connaître qui est derrière cette machination et cherche à atteindre Jay Sherman dans sa chair.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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La montée du nazisme vu par Jay Sherman, qui se drape de la position de l'homme d'affaires pour frayer avec l'innommable. C'est aussi la position de Karl Jürgen, son partenaire et son ami... L'image d'un "bon Allemand" dans la tourmente de la montée du nazisme, c'est un peu comme le "bon sauvage"...

Karl et Jay se demande s'il ne serait pas bon de faire se rapprocher le fils du premier et la fille du second... un mariage d'affaires. Mais en bon Américain, Jay Sherman laisse du mou à sa fille, laquele tombe amoureuse d'un chanteur d'opéra, excellant dans le répertoire de Wagner, mais qui est Juif...

Le fils de Karl, Otto, va apprendre cette histoire d'amour et s'en accommoder (temporairement), mais il va sombrer dans le nazisme, aidé par Dimitar qui devient un pilier du Reich (second couteau quand même, vu qu'il échappe aux condamnations à mort lors des procès, et au vu de son engagement, on se demande comment il a fait).

Retour au temps présent avec le mano à mano avec Dimitar, qui semble être responsable des malheurs de Jay Sherman, et sur lequel l'étau se referme. Mais toutes les pièces ne s'emboîtent pas si facilement. Et même si "Le Piège" est celui qui se tisse autour de Sherman... est-ce dans le passé ou dans le présent... "Les deux, mon colonel"... ou plutôt "mon Obersturmführer"...

Desberg ne nous épargne aucun cliché. Bayreuth, pensée binaire, opéra, Wagner, clichés sexuels, nazisme revanchard, etc. Cela pourrait être un peu fin et subtil, mais il choisit la facilité. le fait que cette période me soit assez familière joue peut-être en défaveur de la BD. Mais Desberg tisse sa toile et monte une machination de grande ampleur (chut... le lecteur ne le sait pas encore).

De son côté, Griffo rate pas mal de mise en mouvement des personnages mais se rattrape sur l'architecture nazie, si je puis dire. Plutôt plaisant comme tome, même si je ne peux me départir de l'impression que les auteurs diluent la sauce... Fallait-il 6 tomes? Poser la question, c'est y répondre.
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Jay Sherman met le doigt dans l'engrenage, en aidant son ami allemand à développer ses affaires.....
Et sa fille tombe amoureuse d'un juif, qui va disparaître....Les histoires s'emmêlent et le filet se referme sur le passé de Jay Sherman....
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