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sur 306 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Rentrée 2003. Victor, à 17 ans seulement, intègre Metis, une prestigieuse école qui forme l'élite de la nation, à la grande fierté de son père, Gabriel, un chef d'entreprise dont il déteste l'arrogance et l'autoritarisme. Très vite, il se rapproche de Tancrède, le mâle dominant de l'école et de sa petite amie Maya Torres.
Treize ans plus tard, en 2016, Victor est mort de la main de Maya, prise d'une crise de folie lors de laquelle elle a aussi blessé Tancrède. Celui-ci, entré en politique, est à la tête d'un parti d'extrême-droite et Gabriel souffre d'une forme psychosomatique de cécité. Quant à Maya, elle s'est réfugiée en Irlande après s'être faite passer pour morte dans un attentat à Paris. Mais Gabriel a retrouvé sa trace, prêt à tout pour se venger de celle qui a tué son fils. Quand il lui propose de lui servir de guide une quinzaine de jours contre un salaire mirobolant, la jeune femme hésite mais ne peut résister à cette proposition d'autant plus intéressante qu'elle vient de perdre son travail. Et puis Gabriel est séduisant, charmeur, et aveugle, donc inoffensif. Pourtant, au fil de leur voyage, le doute s'installe. Qui est cet homme qui semble semer des indices la renvoyant à son ancienne vie ? Prise entre le sentiment amoureux naissant qu'il lui inspire et le danger qu'elle pressent, Maya ne sait pas qu'elle est tombée dans un piège.

Un thriller psychologique certes, mais aussi un vaste fourre-tout. On y croise un plaidoyer pour le droit à la différence (bien), la dénonciation des moeurs dans les grandes écoles (bien), du suspense (bien), une histoire d'amour à l'eau de rose (nulle), des références scientifico-médicales (inutiles), des moments d'émotion (émouvants), des personnages caricaturaux (ridicules). Alors si on aime l'action et la tension et qu'on ne rechigne pas à verser quelques larmes sur une pauvre fille fragile et manipulée ou sur un sale c.. qui a paradoxalement ouvert les yeux sur le monde qui l'entoure une fois aveugle, on peut apprécier ce roman d'Ingrid Desjours. On retiendra surtout que c'est un véritable page-turner, malgré ses défauts, que le fin mot de l'histoire réserve sa part de surprises et on se souviendra, la larme à l'oeil, de Victor, un beau personnage, émouvant et courageux mais aussi de Gabriel et de son amour paternel, maladroit mais tellement sincère. Fait le job mais ne restera pas dans les annales.
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Chronique réalisée dans le cadre du THE WOMEN'S READING CLUB [WRC – Chronique d'une autopsie littéraire annoncée]

Description du sujet autopsié : Pas de résumé, moins on en sait et mieux on se porte dans cette histoire.

Date du crime d'édition : 13 octobre 2016, cadavre récent.

Arme du crime : L'autorité ! Mais l'autorité agressive, celle qui fait peur, celle qui fait agir les gens comme des braves petits chienchiens à leur maîmaître.

Le respect de l'autre est bafoué, il n'existe pas, le droit à la différence non plus. Assassinés, tout simplement avec l'aide de l'indifférence et de l'envie d'appartenir à la Meute.

Nous sommes dans une Haute École, une boîte à élite, celle qui forme les dirigeants de demain et certains ne sont pas des Flamby ! Tous les moyens sont bons et la fin justifie les moyens. Que le meilleur gagne.

Suspects : Ingrid Desjours, serial auteur des plus prolifiques, dont je n'ai pas encore eu l'honneur et le plaisir d'autopsier tout les cadavres qu'elle a commis. Notre suspecte a un air angélique, mais il ne faut pas s'y fier, c'est psychocriminologue qui a exercé de nombreuses années auprès des criminels sexuels belges.

Autant dire que son casier judiciaire est chargé et qu'avec elle comme suspecte principale, on risque d'avoir du sang sur la planche et des trucs bien tordus (ça c'est pour Anne-Ju, les tordus).

Arme du crime probable : La vengeance, toujours cette bonne vieille vengeance comme mobile du crime.

Aidée par la haine de l'Autre, sous la complicité de la Haute École, des gens riches, et de ceux qui, pour s'intégrer, suivent la meute.

Batte de base-ball ou batte « je nique tes os ».

Modus operandi du crime : Une auteure qui joue avec les sentiments de ses lecteurs, qui souffle le chaud et le froid et qui nous présente un thriller psychologique.

Verdict du médecin légiste Jack ? La prunelle de ses yeux est un thriller habillement conçu dont il ne vaut mieux rien connaître de sa conception avant la lecture. Restez vierge de tout résumé car les 4ème de couvertures sont bavards et pourraient vous gâcher la lecture.

J'ai apprécié sa découpe, son récit sur le fil du scalpel, ses mystères dévoilés au fur et à mesure de mon examen post-mortem, ses personnages qui ne vous livrent pas tout dès la première entaille.

Victor est une énigme, son père est un macho man de première, Tancrède un petit salopiaud et Maya restera avec des zones d'ombres durant un certain temps.

Notre aveugle mystère est encore plus dans les zones d'ombre. Ses yeux fonctionnent, ses nerfs optiques sont intacts, ses neurones aussi, mais il ne voit pas. La cécité de conversion est une terrible pathologie… Et il n'y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !

Maya et son aveugle sont des gens brisés par la vie, pour différentes raisons : l'un n'y voit goutte et ne rêve que de vengeance, l'autre a subit la vie et à cause des mensonges de certains, elle a dû fuir. Elle picole dur et se flagelle mentalement.

Qui manipule qui ? Qui détient la vérité ?

La tension psychologique est aussi serrée que le cul d'une nonne aux mains de pirates atteint de priapisme.

De plus, il y l'a aussi un réquisitoire contre l'imbécilité faite Homme, contre ces gens qui jugent les autres sur leurs origines, leur identité sexuelle, qui les rendent responsable de tous les maux du pays…

C'est brillant, bien torché, on commence à autopsier et on ne s'arrête qu'à la fin, lorsque le roman est en lambeaux et digéré après un bon rôt pour expulser toutes ces horribles pensées de certains personnages abjects.

Si le corps m'a intrigué et séduit dans ses débuts, il y a eu un relâchement des tissus sur la fin, une perte de tonicité, de tonus, de punch sur la dernière découpe. Comme si on découpait de la guimauve ! Mon seul bémol.

Verdict du détective Cannibal (Belette2911) ? le détective en moi avait compris une chose, je le soupçonnais fortement et l'auteur a confirmé mes déductions, mais ensuite, elle m'a coupé l'herbe sous le pied avec le véritable récit de ce qu'il s'était passé et là, je ne peux dire que « au temps pour moi » parce que mon doigt est quand même allé un peu se foutre dans mon oeil, mais pas jusqu'au coude, heureusement !

Tiens, ça me fait penser aussi qu'il faudrait diligenter une enquête dans ces écoles hautes et prestigieuses, ces boites qui forment nos dirigeants (enfin, les vôtres, messieurs dames les français), ces boites élitistes où l'on ne vous forme peut-être pas à être le meilleur mais à écraser mieux tout les autres.

Y'a pas à dire, madame Desjours est montée sur un ring et elle boxe beaucoup de choses dans son roman : des gens, mais aussi des institutions, des pensées uniques, des politiciens qui font leur beurre sur la misère des gens et la montée du chômage et qui promette qu'avec eux, ça va changer.

Si les 3 premières parties étaient diaboliquement mises en scène et en page, j'ai moins apprécié la dernière, la trouvant un peu trop mielleuse à mon goût.

De plus, à ce moment là, j'avais des envies de meurtres sur Maya que je trouvais un peu trop gnangnante (plus que d'habitude) et ses pensées amoureuses me pompaient un peu l'air.

Dommage parce que jusqu'à ce moment là, l'affaire était une réussite.

Je jure avoir rempli ma mission en honneur et conscience, avec exactitude et probité.

Jack The Reader, médecin légiste pour cette autopsie littéraire et Belette Cannibal Lecteur, consultant detective.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le roman se partage sur deux époques : 2003 et 2016.
En 2003, Victor a 17 ans et intègre une école qui prépare l'élite de demain, son but est de dénoncer les actes racistes et de bizutage qui s'y déroulent. Pour cela, il va devenir ami avec Tancrède, Maya, Gaël et les autres, ceux qui font la loi dans ce lycée.
En 2016, Victor a été tué et Gabriel, son père, devenu aveugle, sans lésion physique des nerfs optiques, tente de comprendre ce qui est arrivé à son fils. Pour cela, il va se rapprocher de Maya en l'engageant comme guide. Peu à peu, il va éclaircir le mystère de la mort de son fils.

Sujet assez original pour ce thriller mais j'ai trouvé qu'il manquait de suspense.
J'ai appris beaucoup de choses sur la cécité de conversion.
J'ai aimé le point de vue de l'auteur, le message de tolérance qu'elle fait passer dans ce roman. J'ai moins aimé l'histoire d'amour pas très crédible et trop "fleur bleue" entre Gabriel et Maya.
Au final, une impression mitigée. C'est pas mal, sans plus.

Mais c'est juste mon avis !
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Tout d'abord, pour évoquer le dernier roman d'Ingrid Desjours, il est légitime d'évoquer son nom et sa couverture.
Le titre initial était "Nul ne peut atteindre l'aube", très inspiré lui aussi, dont on comprend à la lecture qu'il fait référence à la traversée de la nuit.
Cette nuit qui peut être prise comme un long parcours de rédemption ou comme l'éternel paysage confrontant les aveugles.
"La prunelle de ses yeux" est probablement meilleur encore, tant pour son sens propre que figuré.
Quant à l'illustration, elle représente magnifiquement par ses deux paumes enserrées - celles d'un père et de son garçon - l'attachement de deux êtres.
Père dont on apprendra rapidement qu'il est atteint de cécité de conversion ( aux causes uniquement psychologiques ), d'où le titre également écrit en braille.

Ce père s'appelle Gabriel. C'est l'un des quatre narrateurs du roman qui se déroule sur deux époques : 2003 et 2016. Ambigu, relativement indépendant, il a enfin la possibilité de faire la lumière sur le traumatisme qui lui a arraché un être cher et lui aurait fait perdre la vue.
Les trois autres, plus jeunes ont pour point commun d'avoir fréquenté au cours de la tragique année 2003 la mal nommée école élitiste Mètis.
"Mètis et son système de caste. Cet établissement est censé tirer le meilleur de ses élèves, il en distille le pire."
"Je parle de l'ambiance qui régnait dans l'école. de cette façon de nous pousser dans nos retranchements, de nous mettre la pression, de nous laisser croire que nous étions l'élite, mais qu'il fallait encore que nous nous entre-dévorions..."
Tout d'abord nous avons Tancrède, aussi haineux que détestable, qui veut démolir tous ceux qui ne lui ressemblent pas ou qui l'effraient.
La copine de Tancrède se prénomme quant à elle Maya. Fragile, manipulée, elle se fera passer pour morte après le drame central de l'intrigue. 13 ans plus tard, Gabriel la retrouvera en Irlande et la choisira pour guide, travail grassement rémunéré qu'elle ne pourra refuser étant donné la fragilité de sa situation financière. L'aveugle et la fugitive feront un long voyage ensemble dans lequel manipulation et séduction seront au rendez-vous.
"On dirait parfois qu'il lit dans ses pensées comme si elles s'inscrivaient en braille sur ses doigts, à mesure qu'elles se forment dans son esprit."
Enfin Victor. Jeune homme en conflit avec son père, il intègre Mètis et la petite bande de Tancrède pour des raisons différentes, qui nous seront progressivement révélées.

Lu en 48h00, le roman joliment écrit se lit vite et plaisamment. Si les rebondissements et révélations jalonnant les pages se devinent, c'est souvent peu avant qu'ils ne se produisent, au fur et à mesure que l'auteur met à disposition les indices.
Certains moments sont forts en émotions et on vibre avec les protagonistes devant les injustices, les choix cornéliens et autres instants douloureux ou heureux.
Parce qu'il s'agit, pour reprendre les termes de l'auteur, d'une histoire en clair-obscur. La lumière et l'ombre, l'espoir et les regrets s'entremêlent dans cette histoire tragique. Tout n'est pas que noirceur. En tâtonnant, il est possible de sortir du tunnel. de lutter contre les ténèbres.
J'émets cependant une réserve concernant la cinquième et dernière partie, que j'ai trouvée plus faible que les autres.


Si la prunelle de ses yeux n'est pas exempt de tout défaut , le bilan demeure cependant largement positif.
Il s'agit d'un roman empreint de sensibilité à la lecture agréable, révoltante et bouleversante à la fois.
Et je poursuivrai avec intérêt ma découverte de la bibliographie d'Ingrid Desjours, délaissant la prunelle pour m'intéresser cette fois aux yeux ... d'une poupée.
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Gabriel a perdu la vue il y a treize ans. Mais ce jour là, il a également perdu son fils, retrouvé battu à mort dans un cimetière. Malgré tous les examens médicaux, les médecins sont formels : aucun nerf, aucun organe n'est touché. Gabriel souffre d'une cécité de conversion.
Une fois passés la douleur et le chagrin. Une fois le fond touché et le deuil amorcé, Gabriel, malgré son handicap n'a qu'une seule idée : se venger des assassins ou plutôt de l'assassin de son fils, Maya.
Maya qui fréquentait la même école élitiste que son fils et dont il était l'ami.
Lorsque Maya rencontre fortuitement Gabriel en Irlande où elle a fui, et que ce dernier lui propose qu'elle lui serve de guide, elle ne se doute pas du piège qui se referme sur elle.

L'auteur tisse une véritable toile d'araignée autour de ses deux personnages principaux. D'ailleurs, c'est en alternant d'un chapitre à l'autre, d'une époque à l'autre, du père au fils que les ficelles se dénouent. le lecteur découvre peu à peu les liens qui unissent ce père et ce fils, leur vie mais aussi cette tragique soirée.
Tout en avançant dans le roman, c'est toute la vie de Victor qui se dévoile. Lui qui au départ semble être un jeune adulte un peu louche, rebelle s'avère être un jeune homme d'une grande sensibilité.

Ce roman n'est pas un énorme coup de coeur pour ma part, mais il est néanmoins assez prenant. Tout se joue dans la tension psychologique ressentie au fil des pages ainsi que l'originalité de la trame de fond qui est assez surprenante avec la cécité de Gabriel.
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Je termine ce roman sur un sentiment mitigé.

J'ai été happée par l'histoire et tenue en haleine jusqu'au bout. Malgré tout, j'ai ressenti un malaise tout au long de cette lecture ; j'ai été heurtée par la violence de certaines scènes bien que je sois habituée à ce genre littéraire.

Une bonne intrigue mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
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Irlande – mai 2016
Gabriel Abramovic' fait la connaissance de Maya Torres à la terrasse d'un café.
Gabriel est aveugle, suite à un accident de voiture.
Ou plutôt il souffre de CECITÉ DE CONVERSION
[Ses yeux vont bien mais son cerveau a décidé qu'il était aveugle.]
Gabriel propose un deal à Maya : il est aveugle. Elle sera ses yeux.
Elle sera sa guide.
Son chauffeur.
Pendant 2 semaines.
Il est blindé, elle a besoin d'argent, et à 3000 € la semaine, elle ne peut que dire oui.

Ce que Gabriel ne dit pas à Maya, c'est qu'il y a 13 ans il a tout perdu : son fils & la vue.
Son fils, Victor, 17 ans a été sauvagement assassiné & l'affaire n'a jamais été résolue.
Depuis toutes ces années Gabriel n'a jamais laissé tomber et cherche sans relâche à savoir ce qu'il passé cette nuit-là.
Victor était élève à Mètis, une école huppée pour fils à papa.
Il était différent des autres, un garçon brillant mais secret & torturé.

Maya commence à douter aussi :
là où Gabriel l'emmène, la ramène inexorablement vers un secret qu'elle croyait enterré à jamais ...

3 pièces de puzzle : MAYA – GABRIEL – VICTOR
Tant de questions.
Des infos distillées au compte-gouttes au fil des pages.
Des chapitres courts qui te donnent le rythme. Alternance entre 2016 / 2003.
2016 : sur la route avec Maya et Gabriel
2003 : quand Victor était encore en vie.

Que s'est -il passé cette nuit-là ?
Qui a tué victor ?
Pourquoi ?

Autant l'histoire démarrait bien autant je n'ai pas aimé la relation qui se créait entre Gabriel et Maya.
Trop de love - love et de gnangnan, "j'aimerais bien mais nan" " mais ouiiiii mais naaaann" "oh je ne peuuux paaas" rholalaaaaa
Ca m'a gonflééééé !
Dommage, parce que cet agacement
a pollué ma lecture et je me suis détachée des personnages du coup.

Dommage aussi pour la fin que j'ai trouvé un peu facile voire limite bâclée.
Mais j'ai envie de faire ma chiante je crois.
Ben quoi. J'ai le droit. C'est MA chronique. (merTe)
C'est quand même un bon livre hein, car je l'ai lu vite.

Et tu sais quoi, Minou ?
Tu peux même y aller …. LES YEUX FERMES !!!
[Exit] ~ désolée c'était facile.


* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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Par où commencer?
Par le début sans doute...Je pense que j'avais lu trop d'avis très positifs sur ce roman et j'ai dû en attendre beaucoup trop.
D'où il vaut mieux éviter de trop en savoir mais c'est plus fort que moi,j'ai toujours besoin de savoir où je vais mettre les pieds,enfin les yeux 😜
Je ne pouvais pas être parfaite voyez-vous 😇
Où mon esprit va t'il être embarqué? Qu'a susciter cet écrit chez les gens?etc
C' est un peu comme les séries vous savez...On vous inonde de "Regarde cette série elle est MONUMENTALE!!!" et beaucoup semble de cet avis et vous arrivez là vous et vous vous sentez con et vous demandez si vous avez vu la même chose que ces personnes 🤷‍♀️
Lucifer par exemple,quelle horreur...
Et "You",on en parle? J avais lu pas mal de critiques négatives sur la 4ème saison et finalement c est la meilleure,j ai adoré! Je fais de la pub moi??? Je n'oserais pas...
Et comment ça je m'égare?
Eh bien oui un peu comme dans cette lecture où j'ai l'impression de ne pas avoir lu la même chose que la plupart d'entre vous. Tant d'avis passionnés et positifs,une invitation à la lecture mais ...J'ai dû me gourer dans l'heure,j'ai dû me tromper dans la saison 🎶
J'attendais vraiment autre chose et les bizutages,quelle violence.
Pourtant mon style privilégié de lecture est plutôt sombre mais là ça m'a vraiment percuté et un peu dérangé.
Je pense aussi que l'auteure a voulu faire passer trop de messages en même temps,et ça m'a perdu bien que je trouve ça plutôt excellent de prôner le respect de l'autre,de pointer du doigt l'homophobie,les bizutages,les violences faites aux femmes et à nos semblables,de s'interesser aux liens filiaux et...y en a tellement de messages là malheureusement que ça devient lourd et qu'on en oublie la moitié.
Néanmoins,je ne me suis pas ennuyée,ce serait mentir,j'ai effectivement dévoré le livre,il se lit vite et bien mais je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages.Rien,Gabriel n'a rien vu ben moi je n'ai rien ressenti...
Et plus on me martelait que Maya était touchante et émouvante,plus elle m exaspérait...
J'ai vraiment eu envie de la sortir du livre pour la secouer desfois...
Le seul qui m'a émue faut bien l'admettre,c'est Victor...Là,l'auteure a fait le job et j'en ai même versé ma petite larme.
Le livre n'est pas nul,je n'irai pas jusque là,c'est quand même bien amené,bien raconté,y a du sentiment mais je n'ai pas eu de connexion avec les personnages.
Je conseille aux gens d'éviter de trop en attendre et de se laisser surprendre et d'éviter de trop lire les avis avant la lecture même si je conçois bien que ça soit difficile 😅
Une mention spéciale pour Shakira,j'ai adoré mais 🤫



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L'intrigue est intéressante et met en haleine, l'écriture difficile au début mais on s'adapte, la structure de la narration est bien construite, bon rythme, on apprend à connaître les personnages progressivement, leur angoisse, leur frustration, leur émotion.....Tout y est!
Mais....beaucoup trop d'invraisemblances, une fin bâclée et incohérente, mal écrite.... Que s'est-il passé ? quel gâchis!
C'est ma première lecture de cette auteure, ça m'ennuie de rester sur une évaluation aussi mitigée....
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Un vrai coup de coeur pour cette histoire !
J'avais bien aimé Tout pour plaire du même auteur, mais sans commune mesure avec mon sentiment en refermant La prunelle de ses yeux !
Déjà la couverture est belle, et quel clin d'oeil - si j'ose dire - que d'avoir le titre également écrit en braille !
J'ai beaucoup de tendresse pour les personnages de Gabriel et Maya, qui jouent au chat et à la souris pendant une bonne partie du roman et qui sont unis par un même drame : la mort de Victor, fils de Gabriel et ami de jeunesse de Maya... Cette mort qui les poursuit, hante leurs vies, cette mort qui est - finalement - à l'origine de la rencontre entre Gabriel et Maya.
Au fil du roman, on découvre leur relation qui débute - et là, il ne faut pas trop en dire pour ménager le suspens - et qui va s'intensifier autour de l'histoire de Victor... Les sentiments - ressentiments - évoluent, s'entremèlent, dans un patchwork d'émotions en fonction des indices qu'Ingrid Desjours distille savamment ! La cécité de Gabriel - cécité de conversion liée à la mort de son fils - pourrait le rendre vulnérable ; il n'en est rien...
Cette histoire est entrecoupée de retours dans le passé avec l'histoire de Victor qui corrobore ou infirme les récits des deux protagonistes ... et Tancrède, "le" personnage noir, venimeux de l'histoire, à l'origine des tourments de Maya et très impliqué dans la mort de Victor.
Je me suis vraiment passionnée pour cette histoire, enlevée, bien écrite, pleine de rebondissements, attachée aux personnages ! Et quelle bonne idée, de délivrer en tête des parties, des récits d'expériences scientifiques sur la théorie de la résignation acquise, dont on peut relier les résultats à l'histoire !
Sûre et certaine, je vais lire d'autre romans d'Ingrid Desjours, le plus rapidement possible
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