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3,58

sur 1885 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre est l'exemple typique du livre que je n'aurai jamais lu si on ne me l'avait pas prêté ! Je n'aime pas les livre avec un langage vulgaire, je n'ai pas d'affection particulière pour les polars, enfin rien ne m'attirai vraiment en fait. Mais finalement j'ai quand même eu envie savoir le fin mot de l'histoire. Et ma fois j'ai pas été déçue au final !

Donc amis du trash et de la décadence ce livre et pour vous et pour les autres aussi !
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Autant j'ai toujours été enthousiasmée par les livres de Despentes, autant celui-ci a fait pschitt!

L'histoire commence bien. Lucie, détective privée, doit rechercher Valentine, ado fugueuse. Elle est aidée par La Hyène, détective privée comme elle, qu'elle ne connaît pas du tout.
L'intrigue est surtout centrée sur ce duo inédit. Tout devrait normalement les séparer: l'une est expérimentée, l'autre pas; l'une est introvertie voire effacée, l'autre complètement désinhibée; l'une est lesbienne revendiquée, l'autre hétérosexuelle...
Outre le fait de chercher Valentine, cette ado en perdition que l'on dit complètement camée et nympho , le récit tourne beaucoup sur le fait que La Hyène soit lesbienne.
La découverte de Valentine fait aussi pschitt, tellement elle passe au second plan.

Au final, on retiendra le style Despentes, que l'on aime ou non, des chapitres mal coupés car trop longs et une enquête en demi-teinte.

Madame Despentes sait faire beaucoup mieux. Allez Virginie, on se ressaisit!
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Lucie est détective privée et semble s'être spécialisée dans la surveillance des adolescents. Un quotidien assez peu palpitant en somme. Jusqu'au jour où Valentine, une ado en marge, échappe à son regard dans le métro et ne réapparaît plus. Commence alors une enquête dont le sérieux la déconcerte. Ne sachant trop par où commencer, elle fait appel à la Hyène, un concentré de hargne, d'ironie et de violence – avec un soupçon de gentillesse – dans un corps de femme. de Paris à Barcelone, les recherches prennent la forme d'une satire sociale.

Comptons sur Virginie Despentes pour nous offrir un roman où la critique s'épanouit grâce à une ironie mordante et un trash des plus agréables. Ses personnages sont hauts en couleur – même les plus mous d'entre eux –, les réparties cinglantes, l'écriture décomplexée et l'histoire pas trop mal ficelée. Se dégage un arrière-goût de « trop » qui fait sourire et donne envie d'y revenir, malgré une intrigue qui ne m'a pas transportée. Juste pour le plaisir de l'irrévérence.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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L'intrigue est très simple : deux détectives féminins doivent retrouver une ado de bonne famille en fugue. Mais ce n'est là pour l'auteure qu'un prétexte pour dresser le tableau d'un monde « sans dignité, sans douceur », où ne survit que « la racaille ». La recherche de l'ado de Paris à Barcelone est l'occasion pour l'auteure de faire une série de portraits dont un écrivain en mal de lecteurs et à la famille éclatée, des ados en révolte et accros aux portables, des enquêteurs sans scrupules, un futur caïd de banlieue, une beurette émancipée et moult marginaux.
Quant à la fin, elle pousse un peu loin le bouchon. Encore que, vu sa vision du monde, pourquoi pas ?
Tout ceci est écrit avec talent, mais j'avoue que, le livre refermé, on respire et se dit que l'on relira bien sûr Virginie Despentes, plus tard... et en attendant, on va souffler un peu.
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Lucie Toledo, la quarantaine, travaille pour un détective privé. Alors que de plus en plus de parents engagent un détective pour espionner leurs enfants, Lucie est cantonnée à ces affaires de filature d'adolescents. Jusqu'au jour où Valentine, quinze ans, fait une fugue pendant qu'elle était censée la suivre. Lucie se voit alors confier la mission de retrouver l'adolescente, mais ne sachant par où commencer son enquête, elle fait appel à la Hyène, une privée en free-lance spécialisée dans la recherche des disparus. Et c'est le début d'un « road book » qui va conduire les deux enquêtrices de Paris à Barcelone…
Le duo de choc que forment Lucie et la Hyène, personnages extrêmement contrastés, rappelle les plus classiques des romans policiers. Mais le personnage de la Hyène, particulièrement violente et à l'homosexualité tapageuse, apporte quelques scènes trash à un roman par ailleurs beaucoup moins sulfureux qu'on aurait pu le penser. Ce nouveau roman de Virginie Despentes m'a étonnée par la richesse des thèmes qu'il aborde. Des thèmes sociaux d'abord, comme Internet, la téléphonie mobile et la surveillance qu'ils permettent, la crise économique, ou plus généralement la vie d'aujourd'hui vue à travers différents milieux sociaux, de la bourgeoisie parisienne cultivée aux cités de banlieue. Mais aussi les thèmes plus intimistes de l'homosexualité, du couple, de la maternité et son pendant : la non-maternité. Enfin je retiendrai également le thème plus inattendu du temps qui passe, de la petite nostalgie qui vous saisit à la quarantaine. Apocalypse bébé est donc un roman tantôt social, tantôt intimiste, parfois cruel ou du moins rageur, souvent pessimiste et désabusé, mais qui sait aussi parfois se faire plus tendre, et finalement se montrer dans l'épilogue étonnamment sentimental.
Chaque personnage du roman est fouillé, son parcours restitué, à tel point qu'on est admiratif de la manière dont Virginie Despentes parvient à s'insinuer dans les pensées, les sentiments secrets de chacun d'eux. Plusieurs de ces personnages ont d'ailleurs un chapitre qui leur est consacré, occasion pour le lecteur d'envisager l'histoire sous des points de vue différents. Cerise sur le gâteau : le père de la disparue est romancier, un romancier d'un autre âge, qui n'a plus grand succès, un personnage qui permet à Virginie Despentes d'ironiser sur la figure de l'écrivain contemporain et l'industrie du livre, ce qui donne lieu à des passages assez savoureux. Mais les personnages sont trop typés socialement. On a un peu l'impression que Virginie Despentes a voulu passer en revue un certain nombre de milieux sociaux, donnant à son roman un petit côté catalogue légèrement agaçant. Sans compter qu'aucun des personnages n'est surprenant par rapport à son origine social, comme s'ils se conformaient tous à des clichés jusqu'à former ensemble un monde totalement irréel. Pourtant sur le moment Apocalypse bébé est un roman qui m'a impressionnée. Je l'ai vraiment adoré jusqu'aux deux tiers. Ensuite, l'entrée en scène de la bonne soeur et la fin de l'aventure de Valentine m'ont fait un peu décrocher. La fin ne m'a pas paru à la hauteur du reste, et c'est là que mon esprit critique en a profité pour reprendre le dessus, me laissant finalement plus mitigée que je ne l'aurais cru en cours de lecture.
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🔲 Cette histoire partait bien et avait l'air alléchante.

Une fugue d'une jeune fille et un duo d'enquêtrices qui partent à sa recherche, façon road movie.

Après avoir posé l'histoire qui commençait à monter crescendo, celle ci est retombée comme un soufflé.
Rien ne se passait, un peu plat, plus trop d'intrigue.

Par conséquent, je me suis demandé si je n'allais pas arrêter là.

Les 30 dernières pages sont beaucoup mieux et on repart dans le vif du sujet avec une fin inattendue.

Cette lecture ne me laissera pas un souvenir marquant.

L'écriture est cash comme l'Autrice, c'est ce à quoi on s'attend avec un bouquin de Despentes
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Valentine a disparue... Lucie, détective privée de chez Reldanch l'a laissé filer dans le métro. Après s'être prise un savon par sa cliente, la grand-mère de Valentine, elle repart à sa recherche mais cette fois fait appel à la Hyène, une privée solitaire réputée pour son efficacité et son franc parlé...

Je suis partagée en ce qui concerne ce livre. J'ai beaucoup aimé l'enquête racontée par Lucie pour retrouver Valentine de Paris à Barcelone. L'écriture très hard et décapante de Virginie Despentes colle parfaitement avec l'histoire; je pense notamment au passage où elle décrit une partouze entre femmes. le personnage de la Hyène m'a beaucoup plu. Son attitude, son franc parlé et son côté provoque met du piquant dans l'enquête. Par contre, j'ai moins aimé les chapitres qui présentent les personnages. Je les ai trouvé assez longs et parfois ennuyeux. La fin non plus ne m'a pas plu. Je suis restée sur ma faim. Ça n'en reste pas moins un bon livre.
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roman social ...
j'ai bcp aimé la plume de l'autrice … L'histoire de disparition d'une jeune ado est très intéressante ;) Comment se construire dans un monde égoïste ? Où les adultes ne pensent qu'à leur g.... ^^
Par contre, V.Despentes à travers cette histoire en profite pour faire l'apogée des couples homosexuels et ça, vraiment ça m'énerve … Chacun est comme il est !!! c'est un retournement de situation … NON je n'ai pas honte d'être hétéro et même je le revendique !!! Vivez votre vie comme vous l'entendez !!! que vous soyez hétéro,homo, bi, trans, trav, asexué, … vivez pleinement votre vie comme vous l'entendez ;) revendiquez le même ! chacun à le droit de vivre SA sexualité … Mais ce qui m'énerve vraiment c'est qu'en 2020 on est considéré comme extra terrestre si on est hétéro … personne n'a de conseil à recevoir de personne !!! si tu t'éclates dans la vie que tu as choisis tant mieux ! vis là pleinement mais faut arrêter de penser que les autres se trompent !! Non je ne deviendrai pas lesbienne parce que c'est à la mode ! Je pense exactement la même chose qd c'est un hétéro qui essaye de convaincre que c'est le droit chemin … non ! ne devenez pas hétéro pour la bienséance !!! Faut arrêter de donner des leçons aux autres … ! Défendez votre cause !!! mais défendez la proprement svp … pas en dénigrant les autres ;) Encore une fois, c'est important, je me répète, que vous soyez ce que vous êtes !! c'est ça l'ouverture d'esprit !

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Un livre assez un étonnant, un peu polar. On retrouve toujours des termes assez crus, vulgaires; les descriptions trashs, mais moins que dans "Les chiennes savantes".
Vers la fin le livre prend un virage très net et la fin est surprenante, plus politique, plus réfléchie après un moment explosif.
Au delà de l'histoire et des "paysages" évoqués, la fin du livre propose une réflexion (d'actualité) sur les pertes de liberté qui sont consenties face à un sentiment de peur (état d'urgence, emprisonnements etc.). Ce n'est cependant qu'une ébauche de réflexion, un tout début de piste.
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Valentine, 15 ans, a disparu, au grand dam de la détective qui la suivait. Celle-ci, Lucie Toledo, 40 ans, fait appel à la crème des enquêtrices, La Hyène, lesbienne aux méthodes éprouvées. le duo commence par faire le tour des connaissances de la jeune fille, être instable déjà accro à l'alcool, sans parler du reste…
Ce roman a une construction intéressante : il alterne chapitres narrés à la première personne par Lucie, la détective désabusée, et chapitres à la troisième personne qui se concentrent sur un personnage de l'enquête : le père de la jeune fille, écrivain disposant d'une certaine notoriété, sa belle-mère, son cousin… Ce procédé qui sert intelligemment la narration permet à l'auteure de brosser une galerie de portraits au vitriol, notamment ceux de gens issus d'un certain milieu aisé, vivant principalement dans la région parisienne (mais pas uniquement). le style est souvent cru, entremêlé de verlan ou d'anglicismes, mais le tout est suffisamment dosé pour que cela ne gêne pas la compréhension du lecteur. Surtout, Virginie Despentes mène son histoire de façon très efficace : on ne s'ennuie pas, malgré quelques longueurs, et le tout sonne étonnamment juste, même si l'écrivaine cède parfois à la facilité (la fin, par exemple, m'a moins convaincue). Un roman qui n'a pas volé son prix Renaudot.
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