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3,58

sur 1885 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est pas bien nouveau, je suis une feignasse. Alors pour m'initier enfin à l'oeuvre de Despentes sans m'enquiller d'emblée les trois tomes de Vernon Subutex (qui nonobstant me tentaient considérablement, merci les zamis babelionautes) j'ai opté pour la facilité avec Apocalypse bébé.

Où l'on découvre une ado fugueuse pistée par une détective un peu paumée, elle-même flanquée d'une consoeur du genre atypique (la Hyène qu'on l'appelle, juste pour donner une idée…)

En marge de ce trio aléatoire l'on dénichera en vrac et principalement
- un écrivain frustré,
- une mère indigne,
- une belle-mère étriquée,
- une religieuse pas nette (comprendre une ecclésiastique chelou, et non un chou périmé).

Et là tout de suite j'ai envie de dire, Virginie, j'adore ton ton (je veux bien qu'on se tutoie si ça dérange pas, sinon pour la blagounette ça le fera pas). Efficace, intelligent, parfois trash, souvent grinçant, ton ton Virginie (pas tata, commencez pas à m'embrouiller vous là-bas) je l'ai grave apprécié.

Mais pas que.
J'ai aimé aussi le déroulement inattendu de l'intrigue, savouré les portraits cyniques et si justes de tes personnages et l'habile alternance de leurs points de vue respectifs, sans oublier la redoutable dimension sociologique de ton propos.

Tranquille, j'ai donc joyeusement dégusté tout ça… pour au final prendre en pleine face le dénouement-qui-déchire sans vraiment l'avoir vu venir (feignasse ET lente à la détente).

Réjouissante lecture, mémorable claque.

Finalement je n'aurais que reculé pour mieux sauter, car à présent bien sûr les Vernon Subutex me tentent plus que jamais.

PAL+ 3 du coup, j'avais bien besoin de ça. Merci Virginie.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Virginie Despentes au sommet de sa plume.

Provocante. Sincère. Dingue. Indétrônable. Bouleversante. Choquante.

Valentine, ado rebelle s'il en est, a disparu et nous suivons Lucie et La Hyène, parties à sa recherche. Un duo truculent qui m'a fait parfois éclater de rire pour de vrai (genre t'es dans le métro et tu te marres, sauf qu'en vrai, je prends jamais le métro mais bon, vous m'avez compris).

Comme elle sait si bien faire, Despentes nous parle de gros déglingos, abimés par la vie, de beautés vulgaires adeptes de coke et de sexe ou de rebelles sans cause prêt à tout casser. Tout le monde s'en prend plein la gueule. Elle parle de notre société, de notre époque, comme un Zola en son temps, et chronique des destinées plus ou moins recommandables, égratignant au gré des pages tout ce qui pourrait s'apparenter à du politiquement correct et bordel, que ça fait du bien ! Virginie Despentes, elle secoue son lecteur et s'amuse à souffler le chaud et le froid, le pathétique et le terrible en deux trois phrases. La fin m'a ramassé, éclaté en plein vol. Fini de rigoler …

Difficile de qualifier ce roman. Polar. Roman d'anticipation. Romance trash. Grand roman au final.

Perso, La Hyène entre dans mon panthéon des personnages littéraires inoubliables. Une nana obsédée sexuelle, au verbe haut, violente à l'occase mais tellement cocasse.

On pourrait trouver Despentes trop bobo, trop vulgaire, trop, trop, trop et trop : on aurait sûrement raison.

Mais c'est tellement bon l'excès dans ce monde un peu tiède, en attendant l'apocalypse.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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J'ai été très déconcertée par ce roman de Virginie Despentes. Je suis restée dans le sillage de Lucie Toledo, détective privée et de Louise Bizer, surnommée la Hyène, acienne avocate du barreau de Paris en charge de missions très spéciales dans une quête haletante et rythmée.
Leur objectif: retrouver Valentine Galtan, adolescente en fugue, fille d'un écrivain renommé au succès très relatif.
Les personnages sont croqués au vitriol, écriture "Despentes" oblige!
Mais dans ce roman, priorité à l'action, donc point ou fort peu de dialogues à la "Audiard". Il est vrai que nous naviguons dans des milieux plutôt "bobos". Heureusement que Valentine est là pour relever la "sauce"! C'est pas de la tarte cette gamine, un prénom romantique à l'eau de rose, bien mal porté vous en jugerez par vous-mêmes!
Apocalypse bébé est avant tout une enquête policière avec cette petite touche irrévérencieuse propre à Virginie Despentes. Mais derrière cette plume acerbe, on sent toute la tendresse d'une femme pour l'adolescence délaissée affectivement, et une infinie tolérance pour l'autre quelles que soient ses inclinations sexuelles.
Avec Virginie Despentes, on ressent toujours ce frisson de découvrir les failles cachées, les fragilités sous la force et la vigueur apparentes.
Peu de style direct donc, mais des personnages dont les actes deviennent petit à petit significatifs au fur et à mesure où nous apprenons à les décrypter.
Fulgurant!
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Aaah, ça m'avait manqué ! L'optimisme à toute épreuve, la joie de vivre et le ton exalté qui caractérisent cette sacrée boute-en-train de Virginie Despentes ! Depuis que j'avais quitté Vernon en 2018, je n'avais plus goûté à cette fraicheur ni à cette légèreté.
Il était grand temps d'y revenir pour achever sur une note positive cette belle année 2020 !

Quel enchantement, quel plaisir de suivre Valentine au long de ses pérégrinations, de humer de loin en loin son délicat parfum de jeune fille candide !
Au début de ce joli conte métaphorique, la voilà qui décide en effet de prendre la poudre d'escampette pour partir à la découverte du vaste monde, et nous lecteurs sommes sur ses talons.
Ah, la friponne, ah les joies de l'école buissonnière !
Et que dire des deux sympathiques inspectrices chargées par la famille de Valentine de suivre discrètement la trace de la charmante bambine (qui sait, la pauvrette pourrait faire de mauvaises rencontres ?)
L'une des deux enquêtrices - répondant au doux surnom de la Hyène - m'était d'ailleurs connue depuis le trilogie Subutex, et j'ai été ravi d'avoir de ses nouvelles, de l'entendre développer à mots choisis sa jolie rhétorique ou étayer en finesse, pudeur et élégance sa philosophie de vie toujours empreinte de tolérance, de juste mesure et de sérénité.

Apocalypse bébé : le feel-good book qu'il vous faut, pile-poil dans l'esprit de Noël, à offrir d'urgence à vos proches de 7 à 77 ans !


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[ Et là vous vous dites : il n'a rien compris au bouquin, le pauvre garçon !
Sisi je vous rassure, j'ai tout bien compris ... et j'ai quand même beaucoup aimé ! Je voulais juste éviter d'en rajouter, en ces temps moroses, avec la noirceur générale et absolue du présent roman (une vraie fresque à la Pierre Soulage !), l'acidité des sujets de société abordés, la déprimante caricature de notre monde occidental décadent, l'échec de l'intégration, le spectre du terrorisme, les dérives des réseaux sociaux ("cet anonymat crapuleux, litanie d'insultes obstinées, délivrées par des incompétents, [...] le dixième cercle de l'enfer"), la vacuité morale et intellectuelle des élites, le cynisme omniprésent et les réflexions acerbes qui claquent page après page avec la douceur d'un reflux gastrique...
Nouvelle galerie des horreurs à la Despentes, nouvelle photographie glaçante d'une époque agitée et nouveau plaisir de lecture délicieusement licencieux.
A consommer tout de même avec modération. ]
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Du grand Despentes.
D'abord, des portraits bluffants. Les personnages sont à dix mille lieux les uns des autres mais ramenée au niveau de chacun, la pertinence de leurs analyses n'a d'égale que le talent de Virginie Despentes pour les transcrire.
Ensuite, le souvenir que je garderai de ce roman. Je retiendrai principalement le décryptage de ce vide que tout adolescent doté d'un cerveau de plus de trois neurones est susceptible de ressentir, et qu'il cherche à remplir par une cause ou un but. Quel que soit le moyen pour y parvenir.
Moi qui aimerais tant associer systématiquement la bêtise à l'horreur, c'est pas Virginie qui va me laisser m'auto-rassurer. Et j'aime ça. Son art à nous titiller la réflexion.
Elle a pas son pareil, Despentes.
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Mon premier Virginie Despentes. Percutant. Envoûtant. Magistral.

Valentine a disparu sous les yeux de Lucie, la détective privée chargée de lui coller au train. Engagée par sa mamie. Lucie appelle à l'aide celle qu'on appelle La Hyène, une légende, pour retrouver la gamine. Un road trip qui les mènera jusqu'à Barcelone, et le retour à Paris sera… apocalyptique.

Des personnages admirables et profonds, une aventure haletante, un style bien à part, cru et addictif. Valentine fuit un père écrivain obsédé par sa carrière déclinante et qui la délaisse, une belle-mère collet monté, une grand-mère névrosée, des amis qui ne sont pas des amis. Et cherche sa mère, qui l'a abandonnée encore bébé. Souffrances et perditions sous le ciel de Paris et le soleil de Barcelone.

Virginie Despentes nous offre une analyse réaliste et glaçante de la société, une satire sans complaisance de notre monde avide de pouvoir et manipulateur, un hymne grinçant et tendre à l'adolescence, à l'abandon de soi, à l'amour et au désamour, aux marginaux et aux abîmés de la vie.

Bref, j'ai aimé, beaucoup aimé.
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Lire un livre de Virginie Despentes est un plaisir renouvelé pour moi, avec une plume incisive et engagée, et des personnages hauts en couleur.

"Apocalypse bébé" ne dérogera pas à la règle, j'ai beaucoup aimé cette lecture qui, sous prétexte d'une enquête sur la disparition d'une adolescente un peu marginale, est en fait une savoureuse galerie de portraits révélateurs de notre époque.

On trouve dans "Apocalypse bébé" un procédé narratif que l'on retrouvera quelques années plus tard dans "Vernon Subutex", à savoir l'alternance fréquente de personnages et d'angles de vue.

On découvre une adolescente paumée, un père écrivain frustré, une grand-mère intrusive et autoritaire, une mère absente, des détectives privés aux méthodes peu orthodoxes et une religieuse pour le moins originale.

La narratrice est Lucie, la détective privée "officielle" et, bien que décrite comme un personnage sombre et peu avenant, elle devient drôle sous la plume de l'auteure, dont les formules sont souvent bien senties.

L'épilogue est bien pensé et, même si je l'avais vu venir, n'est pas du tout décevant.

Un très bon moment de lecture, j'en redemande...
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Bon, et bien voilà je me suis faite Despentes. Ça vous choque ? Alors ne la lisez pas.
Pas tout Despentes, non bien sûr. Un brin, quelques feuilles. Faut toujours que je me la raconte...Histoire de bien me remettre en place.
Elle dérange un peu cet auteure ? Non ? Allez si. Non ? C'est chaud ou froid, en tout cas ça donne pas dans le tiède. Mais on s'en moque un peu. On fait pas partie du milieu. Alors on y va . Un peu de graisse sur les arcades. Les bandes, les gants. Allez on est sur le ring. Et ça tape, dans tout les sens. Éponge jetée dans le sceau. Ça frappe surtout. L'intrigue est là, le scénario du combat. Les bruits, la sueur, la peur, la défonce, l'approche, l'accroche, « hyper cute », détournement de mission.
Je lis : «  Road movie », je dis : ça va , on roule.
On dit «  polar », je dis : lunettes noires.
On dit : « limite pornographie », je dis : connerie !
Cash ...cash ladies.
Ce qu'elle m'a mise dans la tronche Despentes , ça m'a réveillé.
En la lisant ; je me disais «  non mais là, attends, c'est limite... », Quelques pages plus loin « elle va avoir des emmerdes », en fait j'ai réalisé que c'est ma trouille qui faisait ça. Cette trouille que je croyais hors de moi, que je disais «  pas pour moi », cette censure que j'avais avalé, bouffé, et qui avait déjà commencé à me digérer.Le camembert si ça commence pas par puer par la croûte, ça finit toujours pas périr par le coeur. C'est le coulant des noeuds de tous nos problèmes. La méchante petite tare nationale qui nous écrase la face contre le miroir. Dans les salons, y a pas un rictus d' intelligence, y a que des grimaces de soumission. Et ça c'est pareil à tous les rayons.
La trouille, cette saleté que j'avais chopé en respirant l'air du temps et qui me faisait méchamment penser qu'un auteur n'était plus totalement libre décrire tout à fait comme il le souhaitait. Faut être présentable, recevable, convenable, politiquement abordable...quitte à en devenir stérilisable, imbuvable, immangeable. Tant qu'on reste dans l'inconcevable....Tant qu'on est monnayable.
La première liberté d'expression c'est d'abord dans la tête de chacun, et surtout dans la tête du lecteur, qu'elle vient se loger. C'est là que ça commence, c'est là que ça commence à germer.
Lire Despentes ça m'a rappeler de jeter un oeil au calendrier, raison de jardinier.
Despentes, ça fait du bien, surtout par ces temps de grandes branlées inter-congénitales.
Ça déborde de la marge, c'est là que ça commence à devenir imaginable.

Astrid Shriqui Garain
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J'ai découvert Virginie Despentes avec la trilogie Vernon Subutex dont je suis déjà à la deuxième lecture tellement j'ai apprécié cet univers, peinture des moeurs de notre époque, véritable « Comédie humaine » moderne.
Avec Apocalypse Bébé, je retrouve avec infiniment de plaisir une marque, une écriture qui allie qualité et réalisme, poésie et truculence, un style qui m'embarque immédiatement.

Une intrigue très simple, point de départ et fil rouge : une adolescente a fugué et un binôme d'enquêtrices privées part sur sa piste. Ce livre est un road-movie entre Paris et Barcelone, mené tambour battant par un duo improbable, deux femmes que tout oppose, aux trousses d'une enfant perdue. Valentine est une adolescente mal dans sa vie et dans sa peau qui accumule les prises de risques ; Lucie est une jeune détective privée, hétéro, qui fait son travail consciencieusement et mène sa vie du mieux qu'elle peut… Déjà, dans Vernon Subutex, le personnage de « la hyène » m'avait fascinée : quel bonheur de la revoir ici avec ses excès, sa libido, ses postures lesbiennes et féministes… !
Le développement de l'intrigue est prétexte à d'innombrables digressions et polyphonie de points de vue. Seule Lucie s'exprime à la première personne et fédère l'ensemble sous son JE, prenant les lecteurs sous son aile, non pas protectrice car elle est souvent aussi perplexe que nous mais, du moins, présence rassurante et fil conducteur. C'est à ce personnage que l'on s'identifie, à ses ressentis que l'on se raccroche. Les changements de focalisations donnent une vision panoramique de l'histoire de Valentine et nous entrainent inexorablement vers un final percutant.
Virgine Despentes dépeint toute une société, la nôtre, et pousse ses illustrations jusque dans des retranchements que nous ne voyons pas venir ; c'est à la fois réaliste, vraisemblable et drôlement flippant. Encore une fois, c'est magistral.

J'avais choisi la version audio, lue par Nadège Piton, une véritable performeuse dans les registres du cabaret burlesque et de la satire politique. Elle prête sa voix à des émissions d'Arte et des documentaires. Sa lecture ici est parfaite, jamais dans le sur-jeu, en accord avec l'ambiance du livre : une vraie réussite.

Ma LAL (liste à lire) vient de s'étoffer de toute l'oeuvre de Virginie Despentes.
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Distingué par un prix littéraire prestigieux, le septième roman de Virginie Despentes se dévore avec jubilation. le style est toujours très percutant, excessivement actuel.
"Apocalypse Bébé" commence à Paris : « Les saisons s'enchaînaient façon paquets de bonbons faciles à gober et colorés. » Lucie Toledo, sorte de détective privée, parle à la première personne du singulier : « J'ignore à quel moment la vie a commencé à cesser de me sourire. » Chargée de suivre Valentine, « une ado nymphomane, défoncée à la coke et hyper active, une de plus », elle a perdu bêtement sa trace. La grand-mère, Jacqueline Galtan, « bien rafistolée pour son âge », est furieuse. Elle offre 5 000 € de prime à Lucie si elle la retrouve.
Le père de Valentine, François Galtan, est romancier mais il attend le succès, en vain. Après trois romans écrits en trois semaines, « sous Solupred », il était devenu « une grosse baleine » accro à la cortisone. L'arrêt brutal du médicament l'avait plongé dans une sévère dépression. À 50 ans, après deux divorces et trois mariages, il s'en remet à sa mère pour retrouver sa fille.
Pour réussir sa recherche, Lucie contacte La Hyène, un personnage qui reviendra dans Vernon Subutex 1 et 2 : « ses jambes sont longues et fines dans son petit jean blanc, elle a la maigreur chic, un corps qui tend à disparaître et porte bien les fringues… ses yeux sont très grands, sombres, elle est ridée façon vieille Indienne, ça rend son visage expressif. »
Nous suivons donc le périple des deux enquêtrices qui commencent par le lycée de Valentine. Séquence nostalgie pour Lucie : « les larmes me montent aux yeux quand je vois qu'on écrit toujours à la craie sur un grand tableau noir… » mais, un peu plus loin : « à 3 500 € le trimestre, j'imagine que les gamins qui se font exclure doivent avoir au minimum essayé d'en tuer d'autres à la tronçonneuse. »
Au passage, nous faisons connaissance avec Claire, l'épouse actuelle de Galtan : « Ni hostile, ni intrusive » avec Valentine qui était infecte avec elle. Puis arrive Rafik, l'informaticien qui « a vu juste, le portable est devenu une prothèse indissociable des enfants, et les parents ne voient pas pourquoi ils n'y auraient pas recours pour savoir, en temps réel, ce qu'ils font, disent, envoient, reçoivent et dans quels lieux ça se déroule. »
Avant que l'action se déplace à Barcelone, nous faisons connaissance avec Yacine et la famille de Vanessa, la mère biologique de Valentine. Justement, elle vit dans la capitale de la Catalogne. L'auteure est féroce envers cette ville : « La ville prend la forme d'un boucan intense. Les gens klaxonnent à tout bout de champ, des machines extravagantes éventrent les sols et exhibent les entrailles de la ville, à grand renfort de bruit. Ça ressemble à une coutume locale. » Les plages si sales ne sont pas épargnées puis il y a la drogue, le sexe, une sorte de plaidoyer pour les amours féminines, les mots lesbienne et gouine revenant très souvent.
"Apocalypse Bébé" se termine par un coup de théâtre, une fin un peu rocambolesque mais, qu'on l'apprécie ou non, reste le régal de la lecture et un regard critique tellement nécessaire sur notre monde.

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