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3,81

sur 5637 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman plutôt noir et sombre, mais qui comporte aussi, un peu, d'espoir. L'auteure passe au scalpel la société française d'aujourd'hui, en décrivant des personnages évoluant dans toutes les couches sociales de la société. Un état des lieux plutôt désespéré, auquel je ne me suis pas vraiment attaché.
A travers Vernon, Virginie Despentes établit toute une cartographie d'individus dont les vies sont souvent synonyme d'ennui. le vide menace en effet souvent ces êtres que la vie a rendus amers, à moins que les doses de drogues, qui circulent allégrement dans les pages du roman, aient atteint leur intégrité ? La critique en règle du capitalisme ambiant que dénonce la romancière parcourt également les pages du roman. Au niveau du style, certaines phrases claquent comme des coups de flingue.
Aux trois quart du roman, j'ai eu un coup de barre, l'impression de lire un peu toujours la même chose, de tourner en rond. Ces vies dont la romancière désigne sans faille les ratages ou abus, m'ont un peu ennuyées. J'ai quand même surmonté ce petit passage à vide pour terminer le roman et la fin est, heureusement, intéressante. Autre petite déception : le fait que des personnages connus (Depardieu, Rihanna et j'en passe) soient cités m'énerve toujours un peu. Et je n'ai pas évoqué les multiples références au rock, sans doute parce que beaucoup de noms cités, de titres de chansons et de paroles ne me sont pas familières. Mais quelqu'un qui s'y connaît pourra lire le roman avec délectation.
En pimentant la narration par la traque des enregistrements de Vernon, Virginie Despentes emprunte un peu au genre policier. Mais ce livre est surtout et avant tout une satire du monde contemporain, parisien notamment. Un mariage intéressant, sans concession mais qui frôle le vide à certains endroits.
Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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Je garde un bon souvenir de "Bye bye Blondie", mais je dois dire que ce roman-ci m'a un peu déçue. L'intrigue est longue à démarrer, d'ailleurs elle est plutôt ténue, et on finit par en perdre le (maigre) fil, noyé que l'on est dans la succession de portraits.

Vernon est un ex-disquaire, spécialité rock and roll. Au chômage depuis des années, il vient de se faire expulser de son appartement et s'échine à recontacter tous ses anciens potes musicos pour qu'on l'héberge à gauche à droite. La quarantaine bien entamée, il bloque toujours sur son passé et ses souvenirs d'une époque aussi révolue que ses amitiés... Parmi les disparus, un crooner célèbre, dont il détient une auto-interview sur laquelle tout le monde voudrait faire main basse sans que personne ne sache ce qu'elle contient. Mais du coup, Vernon devient le SDF le plus recherché de Paris !

Et il en rencontre, de sacrés personnages, ce Vernon ! A chaque contact avec quelqu'un, l'auteur embraye sur sa description détaillée, et toutes les professions, catégories sociales, y passent, du scénariste au trader, en passant par la star du porno et le transsexuel, sans oublier la bourgeoise catho et la musulmane voilée. Cette farandole de portraits sonne très juste, Despentes fait preuve d'une psychologie si fine et d'une verve si aiguisée, qu'on se demande si elle n'a pas elle-même vécu toutes ces situations !

Mais l'on finit par se lasser de toutes ces immersions trop souvent étrangères à l'histoire du héros... C'est lent, il ne se passe pas grand chose, et cela ne donne pas vraiment envie de découvrir le deuxième tome...
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Virginie Despentes et Bret Easton Ellis m'ont donné des impressions de lecture similaires.
Lorsque j'ai lu Apocalypse bébé et Lunar park, j'ai découvert des auteurs que je ne voulais plus lâcher. Avec Suites impériales et Vernon Subutex 1 dans lesquels on retrouve les auteurs dans leur version habituelle plus « trash », j'adhère beaucoup moins. Si j'apprécie les rythmes alertes et les tons modernes, je me détache facilement dès que l'univers devient trop provocateur.
Lorsque les auteurs nous plongent dans le monde dénaturé du showbiz où drogue, sexe et alcool sont la norme, j'ai beaucoup de mal à trouver le rêve et l'évasion que je cherche dans la littérature.
Certes, Virginie Despentes peint une société urbaine actuelle avec beaucoup de couleurs et surtout avec un regard pertinent sur ses dérives. Réaliste, peut-être, mais tellement sombre avec des personnages d'extrême droite, des actrices de films X, des musiciens drogués et largués, des transsexuels, des bourgeoises hystériques, des lesbiennes, un trader omnipotent. Si bien que Vernon, cet ancien disquaire de cinquante ans, expulsé de chez lui pour loyers impayés depuis la mort de son copain chanteur, Alex Bleach fait figure de » mec à la coule » très attachant.
Dans ce premier tome, l'intrigue est sous-jacente. Vernon, après les morts successives des membres d'un ancien groupe de rock, détient les dernières confessions du chanteur Alex Bleach » insolent, beau, talentueux, enragé... » et cela semble faire trembler certaines personnes.
Mais ici, les choses se mettent simplement en place avec un nouveau personnage à chaque chapitre ou presque. Tous autant névrosés les uns que les autres, ma patience lâche.
Bien évidemment, j'aime le regard de l'auteur sur ce monde moderne. Elle sait bousculer le lecteur et le mettre face aux injustices de notre société, choisissant souvent la provocation pour bien insister sur le phénomène. Les allusions sont fines et percutantes.
J'aime aussi quand elle se montre plus humaine, avec des moments intenses comme les premières nuits de SDF, la souffrance d'une mère pour son fils aîné mort d'overdose, la peine des maîtres suite à la disparition de leur chien.
Alors, bien sûr, le style cru et violent et l'environnement provocateur sont nécessaires pour illuminer ces éclairs de lucidité sur notre monde moderne et ces tremblements d'humanité, mais franchement je ne me suis pas sentie bien dans cet univers.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Cette vie romancée d'un individus, qui lâche prise dans une société aux multiples travers bien réels, est à lire indubitablement. le style un peu brut de décoffrage qui fait penser à du Dard en moins drôle mais qui dépeint les sentiments humains avec passions et c'est assez rare dans les romans contemporains. le tout est dérangeant, original, divertissant et bien construit.
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Une plongée dans le monde post soixante huit.
Sur fond de rock and roll plutôt noir ( lou reed transformer )
Ou les années qui suivent le grand élan de mai 68 se transforment vite en cauchemar.
Ce premier tome peut se lire sur le visage de son auteure à la fois froid, inquiétant, laissant parfois de la place aux sourires, beau, avec de petites cernes bleutés qui marquent au fer rouge bon nombre de ses personnages.
Mais quelle société la génération "68" pleine d'idéaux laisse t elle au générations futures? NO FUTURE .
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Alors....Indéniablement bien écrit, certes et pas ennuyeux. Mais alors, ô combien m'agacent Virginie Despentes son et ses personnages de "marginaux classieux" tellement "poétiques" et tellement Parisiens...En réalité, je parle du tome 2, je n'ai pas lu le1...mais je pense que ce doit être le même "jus", donc... et certes rien a voir avec le cynisme grandiose et désespéré de M.H.
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Alex Bleach mort, que va devenir Vernon Subutex? Personne pour payer son loyer, le voilà à la rue. Suit une interminable galerie de portraits, vite lassante. Reflet de son époque, certainement, vite démodé aussi. Une curiosité, sans plus.
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En France, de nos jours, Vernon Subutex, ancien disquaire de Paris, perd son travail et son logement. S'ensuite alors une série d'hébergements temporaires chez des copains, des connaissances, des amitiés qui se nouent, une lente dégringolade.
L'hsitoire est assez dramatique, c'est sur un ton acerbe que la société est dépeinte : cigarette, toxicomanie, tous les travers de la société y passent ... c'est très dur à lire je trouve. Mais assez éclairant, toutefois.
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Fin de lecture, ça y est je referme mon premier Virginie Despentes et… je ne sais pas quoi en penser… Je n'ai pas été emportée par l'histoire, l'écriture où on se permet tout… Trop de vulgarité, trop de sexe (qui n'apporte trop rien au récit), trop de tout et finalement peut être pas pour moi.
Je ne poursuivrai pas avec les deux tomes qui suivent.
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pas de chance, je n'ai pas accroché à ce roman. Peut-être on me l'a survendu avant que je ne le lise. J'avais sans doute trop d'attente qui n'ont pas été récompensé.
Beaucoup de mal a rentrer dans l'histoire qui m' a paru pas crédible voire trop trash, pourtant j'aime bien les romans durs, mais la....
dommage car beaucoup de personnes l'ont beaucoup aimé , j'ai du peut-être passer à coté, même pas eu l'envie de lire les suites.
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