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sur 5609 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"QUI EST VERNON SUBUTEX ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de resurgir.
Le détenteur d'un secret.
Le dernier témoin d'un monde disparu.
L'ultime visage de notre comédie inhumaine.
Notre fantôme à tous."

C'est dire si la 4ème de couverture envoie du rêve et du mystère...
Pourtant, de rêve et de mystère, je n'en ai guère trouvés, et lecture achevée, je ne discerne ni la légende urbaine ni l'ange déchu, peut-être faut-il lire la suite de la série pour les découvrir ? Mon petit doigt me dit aussi que je ne dois pas être une fille assez "rock n'roll". Pas assez de drogue, d'alcool et de porno dans ma petite vie transparente. Toutefois mon avis n'est pas exclusivement négatif car j'ai aussi trouvé du bon dans "Vernon Subutex".

A commencer par les deux grands atouts de ma lecture (en édition audio) : d'abord la prestation incroyablement talentueuse du lecteur, le comédien Jacques Frantz, sans qui je ne serais probablement pas allée jusqu'au bout ; ensuite, élément fondamental s'il en est, le style de l'auteur, une écriture cash, urgente et terriblement efficace, envoûtante.

"Vernon Subutex", c'est le portrait au vitriol d'une société qui ne compte plus ses laissés-pour-compte. Certains d'entre eux s'expriment par cette fiction qui, malheureusement, colle intimement à la réalité, comme une seconde peau. C'est au coeur du malaise social, économique et politique de la France que nous plonge Virginie Despentes ; difficile dès lors de résister à la compassion et au sentiment de culpabilité qui nous oppressent dès les premiers chapitres.

La galerie très fournie de portraits qu'elle brosse est très diversifiée et intéressante mais, pour moi, elle exsude trop de pathos. Il est vrai que je ne suis pas de la génération de Vernon, le personnage principal, et il semble que l'auteur s'adresse d'abord à un public ciblé, celui des nostalgiques des années 80 et 90, une génération coincée dans l'inconfortable grand écart entre enfance de tous les possibles et vie impossible aux pieds d'argile : chômage, sida, illusions perdues, rêves brisés. Un public que l'auteur conquiert sans mérite grâce aux très nombreuses références musicales, culturelles et identitaires. Bonjour le spleen et les gros sabots. Partant de là, je ne vois pas comment un lecteur qui n'entre pas dans ce cadre peut ne pas s'ennuyer un minimum à la lecture de ce premier tome. L'écriture brillante de Virginie Despentes ne suffit pas à éviter la déprime à chaque ligne. Récit noir, trash, aigri. La narration agressive est trépidante mais les personnages sont souvent racoleurs et surjoués. Le style cru et direct, j'apprécie ; les lamentations et les clichés, moins. Sentiment persistant de montagnes russes, entre intérêt et indifférence.

En même temps, je ne reste pas insensible à la part autobiographique de l'oeuvre. Quand on sait que Vernon Subutex est son pseudo sur Facebook, on ne peut se sortir de la tête l'idée que Virginie Despentes parle d'abord de son propre parcours. Elle qui s'est faite toute seule et qui a touché à tous les métiers, elle inspire le respect sinon l'admiration. Son roman me laisse au final sur l'impression de vouloir déranger et perturber en criant haut et fort ce que beaucoup pensent tout bas. Est-ce réellement un mérite ?

Vernon Subutex, héros ou héraut du désenchantement sociétal ? Artisan ou victime de sa déchéance sociale ? Un roman "poil-à-gratter" censé secouer les consciences citoyennes amollies ou thriller urbain glauque ? En tout cas, "Vernon Subutex" a tout pour devenir le roman emblématique d'une génération inassouvie.


Challenge Multi-Défis 2016
Challenge A TOUT PRIX 2015 - 2016
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Après la lecture d' « Apocalypse bébé », je m'étais dit : « Virginie Despentes, plus jamais ». J'ai cependant ouvert Vernon Subutex par curiosité et phrase après phrase, je me suis laissée séduire par cette histoire. J'ai aimé suivre les vies de ses personnages à travers le lien qu'invente entre eux Vernon Subutex. Ce dernier, ancien disquaire, récemment sans emploi et sans domicile, erre dans Paris, dérivant d'une ancienne connaissance à une autre, ou découvrant de nouveaux visages. Par l'évocation de ces vies qui se croisent, Virginie Despentes nous offre une cartographie humaine d'une grande richesse. Ainsi vont se succéder et se compléter des portraits aussi divers que celui de Xavier, Kiko, Olga, Patrice, Aïcha ou Pamela. Chacun d'eux est plein de véracité, jamais à charge et se dévoile dans toute sa complexité. On est tour à tour surpris, heurté, séduit… et au final sincèrement ému par ce ballet incessant, cette immersion dans notre société et les individus qui la composent.
Même si je suis très loin du coup de coeur, j'ai passé un agréable moment avec Vernon qui m'a, peut-être, réconciliée avec l'auteure.
Affaire à suivre ! Pourquoi pas avec le tome 2 ?
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Livre très réaliste et très bien écrit de Virginie Despentes.
Vernon, c'est l'histoire d'un gars, disquaire, amoureux de la musique, de la liberté, des potes, des femmes, des excès ( drogues et alcool) sans tomber trop bas.
Ensuite, c'est la dégringolade. Il doit fermer son commerce, assister à la perte de ses amis dont un qui l'aide financièrement.
Le passage que j'ai trouvé atroce est son entrevue avec la jeune employée qui décide de supprimer son allocation de RSA après l'avoir mis en confiance.
L'auteure rentre très bien dans le monde des malchanceux, de ceux qui dépassent les limites de leur self contrôle mais je suis insécurisée par le livre qui me catapulte dans un milieu inconnu et quelque peu effrayant, noir, très noir même.
Il faut pouvoir assurer une telle lecture sans en ressortir chamboulée.
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Il ya des livres qui sont comme des évidences. Celui n'en est pas une pour moi.

Si je n'avais pas lu récemment les critiques plus qu'élogieuses de mes amies babéliotes - et surtout celle de Michfred dans laquelle je me suis reconnue- , et entendu il y a quelques mois de cela une interview de Virginie Despentes, je n'aurais jamais touché à ce livre.

Parce que je n'avais jamais lu de Despentes. Bêtement, je la cataloguais parmi les auteurs sulfureux à éviter.
Parce que le titre ne m'inspirait vraiment pas. Vous iriez lire un livre qui a un nom de médicament, vous ? En outre, ça rappelle forcément « Vernon » Sullivan et j'avoue qu'entre Boris et moi, ça n'a jamais été le grand amour.
Parce que c'est un livre résolument moderne et que je suis résolument « Vieille France » et ça, j'ai beau essayé de me soigner, ça n'a pas l'air de s'arranger avec l'âge.

Mais, bon...grâce à la cool attitude de Virginie et aux critiques formidables de Dixie, de Rabanne, et bien d'autres...j'ai fini par me dire que finalement ce livre était peut être fait aussi pour moi.

Suspens, suspens....

Eh bien, non, il n'est pas fait pour moi ! Enfin, je ne crois pas...

Et là, je rejoins la critique d'une autre amie babéliote que je viens juste de lire, celle de Latina, que je me permets de citer ici. (J'espère que tu ne m'en voudras pas Cécile!) «  Ici, c'est trash. Tout est trash. Et à la longue, je trouve ça lourd. »
Oui, c'est exactement ça que j'ai ressenti. Cette ambiance lourde, où chaque personnage semble englué dans ses problèmes de réseaux sociaux, de sexe, de violence conjugale, de drogue, de pornographie, de célébrité, d'oubli, d'argent, de déchéance...
Tellement lourd, que je me suis sentie plus d'une fois oppressée par cette misère humaine, cet étalage de vies plus pathétiques les unes que les autres.
Mais finalement, quand Zola décrivait les misères ou dépravations des différentes couches sociales, est-ce que ce n'était pas la même chose ? Et pourtant, j'adore Zola.
Mais Zola, c'est le dix-neuvième siècle et entre-temps, la société est sensé avoir évolué, non ? Mes idéaux foutent le camp quand je lis des livres coup de poing qui me rappellent combien la vie, c'est pas rose pour tout le monde et que l'Ère moderne est loin d'avoir amené le progrès social.

Vous comprenez que je ne renie pas le talent de Virginie Despentes. Elle n'a pas son pareil pour décrire toute cette m....avec ce ton caustique qui te donne le sourire au beau milieu d'une page qui jusqu'alors t'avait miné le moral.
Je vais même lui redonner une deuxième chance en lisant le deuxième tome. Des fois que je change d'avis... !
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J'ai pensé, durant cette lecture, à la chanson de Brassens "Les copains d'abord" non pas pour le copinage ou l'amitié mais pour les paroles:
- C'était pas des amis choisis par Montaigne et La Boétie
ça c'est sûr
- Des gens de Sodome et Gomorrhe
Ah, si, si!
- L'évangile ils l'avaient pas lu
non, non!
Et puis j'ai regretté que l'argomuche utilisé ne soit pas celui de San-Antonio, Frédéric Dard, celui des "hommes" (comprenez les grands voyous) et non pas un sabir franglais :
Elle like pas sa life!
Joli, quand on sait que les belges disent coup de coin pour Corner et les québécois VUS, véhicule utilitaire sportif pour SUV, merci à ceux-là pour notre langue et c'est ça qui m'horripile le plus, surtout, fichtre quand on connaît comment elle sait écrire la miss Despentes où comme j'aime sa littérature.
On dirait que je n'ai pas aimé ce roman. A dire vrai j'ai eu du mal dans l'acte 1, bon la grosse partouze chez chez kiko ou du genre, je sais plus le nom exact, c'était à vomir direct dans les pages du bouquin et élégant avec ça, le bonhomme va dormir avec les doigts fourrés dans l'intimité d'une dame (est-ce plus érotique que Salammbô, sortant de la tente du sauvage son cordon de virginité cassé?), sauf bien sûr s'il s'agit du pouce et de l'auriculaire auquel cas c'est un artiste ou un acrobate.
Ensuite, dans l'ac te 2, je l'ai un peu plus aimé l'auteure là où elle déroule sa classe d'écrivaine coup de poing, de championne des caractères et des actes de la vie de tous les jours avec ses petits et grands malheurs. Des personnages comme on en rencontre partout avec leurs misères et leurs joies. Analyser elle sait Mme Despentes et expliquer aussi comme ces BD de Gérard Lauzier, "Tranches de vie" dans les années 1980, beaucoup de personnages, paumés dans et avec leurs vies, beaucoup de dialogues au rasoir défrisant pour les biens pensants de l'époque. Peut-être qu'alors révolté que j'étais, engagé au poing levé j'aurais été plus proche de ces tranches de vies actuelles contées par V. Despentes. Car c'est ça en fait, le fil rouge c'est le chanteur Alex Blead, Subutex, lui, c'est le disquaire copain de bière qui possède les enregistrements originaux du premier, qu'il a même pas lu, paumé qu'il est, un scoop, que tout les réseaux sociaux (je cite pas pour éviter l'ombre ou la pub) recherchent. Trouvera, trouvera pas...Suite au prochain numéro!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Impression mitigée à la lecture de ce premier roman pour moi de Virginie Despentes. Pourtant, cela avait bien commencé car dès les premières pages, j'y ai trouvé quelques similitudes avec les romans de Philippe Djian (drogue, sexe et rock n'roll) que j'ai beaucoup aimés à l'époque. Ensuite j'ai eu quelques difficultés à suivre le fil : trop de personnages, des passages un peu trop trash à mon goût. Pourtant, on peut le voir aussi comme un roman social, le reflet d'une époque, la lente dégringolade d'un disquaire qui n'a pas pu ou su prendre le virage de la modernité. La bande son, si je puis dire vaut également le détour et donne envie de découvrir ou de redécouvrir les groupes underground des années 80. Quant à l'anaphore des dernières pages, elle est absolument magnifique et vaut à elle seule les efforts consentis pour arriver au bout de cette lecture.

Challenge multi défis 2021.
Challenge ABC 2021/2022.
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Vernon Subutex est un livre que au hasard de mes différentes pérégrinations dans les librairies j'ai eu souvent en main sans jamais me décider à l'acheter.
La raison est toute simple : je me méfie souvent des succès littéraires qui souvent ne correspondent pas à mes gouts.
Si une collègue ne me l'avait pas prêté, après me l'avoir chaudement recommandé, je ne sais pas combien de temps se serait encore écoulé avant que je me lance dans la lecture de ce bouquin.
Bon, avant tout, à l'issue de cette lecture, je dirai qu'une chose est indéniable : Virginie Despentes est assurément un auteur qui a beaucoup de talent. Cependant, j'avoue que même si j'ai lu avec intérêt ce livre et que j'ai suivi avec curiosité les aventures de Vernon et de tous les personnages qui le croisent à un moment donné, je me suis un peu...ennuyée....
Je pense tout simplement que ce livre ne m'a pas apporté la part de rêve que j'attends d'une lecture et qu'il est un peu trop parisien pour la provinciale quelquefois décalée que je suis...Je sais, je sais, certains lecteurs ont écrit des critiques dithyrambiques au sujet de ce livre et je respecte leur avis, mais que voulez vous, je ne me refais pas. Il faut que j'accroche à l'histoire, et là....pffff...cela n'a pas été le cas ...et puis c'est tout....
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Road trip de rencontres encore et encore pour Vernon Subutex.
Vernon apprend la mauvaise nouvelle son bon samaritain Alex Bleach vient de décéder d'une overdose. Celui qui lui assurait un toit en payant son loyer. Vernon est donc malgré lui à la porte. On ne paye pas les loyers avec des souvenirs, surtout que Vernon qui n'a pas chercher à rebondir quand il a cesser d'être disquaire. Maintenant c'est seul avec son baratin qu'il va se faire passer pour l'ami du Canada afin de squatter chez d'anciennes connaissances. Et nous voilà parti avec un flot de personnages. L'intérêt du livre réside surtout ici. On a l'impression que Vernon est une partie de Virginie Despentes, les personnages du roman aussi, surtout que l'on retrouvent quelques fois dans d'autres romans de Virginie. Tout cela dans une ambiance très contemporaine qui colle aux sujets d'actualités d'aujourd'hui, des problématiques actuelles. Un vrai roman de société. Madame Despentes a toutefois un défaut, elle a énormément de mal à conclure comme dans ses autres livres mais ici c'est pour mieux nous offrir une suite.
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Vernon Subutex est un ex-disquaire. On l'aime ou on le déteste mais on ne peut pas rester indifférent devant ce personnage nonchalant... Quand il perd tout, jusqu'à son appartement, il refait le tour de ses connaissances pour ne pas finir à la rue.
Roman agréable et fluide, la construction est plutôt sympathique : chaque chapitre nous donne une vision différente de ce Vernon. J'ai passé un bon moment, sans pour autant noter ce livre dans ceux à ne pas rater ;-)
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Ce livre me laisse une impression mitigée. Je n'ai pas d'avis tranché dessus. Je l'ai lu rapidement - on entre dedans sur les chapeaux de roue, certains passages sont brillants, mais, à mi-chemin du récit, je me suis un peu ennuyée... avant d'y retrouver de l'intérêt.

A travers une foisonnante galerie de personnages, Despentes propose une peinture de notre société. On a ici et là évoqué Balzac à son sujet, sur la suggestion de la quatrième de couverture présentant son roman comme une «comédie inhumaine». Pourquoi pas. Attendons de voir la suite : les deux autres tomes qui nous sont promis à Vernon Subutex et les romans à venir de Virginie Despentes. Car La comédie humaine était l'oeuvre d'une vie. Chaque volume constituait la pierre d'une architecture beaucoup plus vaste donnant au final une représentation riche et globale de la première moitié du XIXe siècle.
Or Vernon Subutex s'en tient à des personnages très parisiens et qui, sans être forcément des marginaux, sont néanmoins pour beaucoup des individus se tenant à distance de l'ordre établi : anciennes stars du X, musiciens ou ex-musiciens de rock, individus bricolant sur la Toile, transexuel... plus ou moins accros à la dope et à l'alcool. Au milieu de cette faune, le reste de la population apparaît en creux, comme des victimes de la société que les héros du livre rejettent chacun à sa façon. Ainsi, comme il est dit dans le roman, si les sdf ne sont pas chassés de la rue, mais au contraire tolérés voire exposés aux yeux de tous, c'est parce qu'ils servent d'épouvantail : voici ce que vous deviendrez, braves gens, si vous refusez de continuer à travailler comme des brutes pour un salaire vous permettant tout juste de survivre sans jamais profiter de ce que vous brandit la société de consommation que vous contribuez à faire prospérer.

A vrai dire, je crois que c'est cela qui m'a un peu gênée. Virginie Despentes a incontestablement du talent : elle sait construire et nourrir un personnage, et elle possède un style vif, incisif, qui installe efficacement une situation ou une atmosphère, et qui fait parfois mouche dans des formules qui claquent.
Mais si ses personnages peuvent être attachants, si elle parvient parfaitement à en révéler les failles - même chez les plus antipathiques - pour justifier leur psychologie et si, ce faisant, elle en dit long sur notre société, son parti pris m'a parfois semblé un peu pesant, ou un peu radical. L'empathie qu'elle a pour ses personnages écorchés est palpable, mais pour faire un véritable tableau social, les personnages qui l'intéressent moins, les monsieur-et-madame-tout-le-monde auraient besoin, me semble-t-il, d'être plus fouillés, quitte à nous convaincre alors de leur médiocrité. Selon moi, l'ensemble gagnerait alors en force.

Attendons le tome 2. Il n'est pas dit que je ne le lirai pas...

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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