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3,46

sur 355 notes
Au risque de paraitre méchante, je cherche l'intérêt de ce livre, pompage d'Avatar, du métavers de Zuckerberg et de la sociopathie affichée de certains de nos "grands" patrons.
L'auteur est normalien et agrégé, et sa prose se résume à "sujet-verbe-complément"
Bref, c'est plat, creux, ennuyeux, sans surprise
Bouh ! Les réseaux sociaux et les jeux video sont mauvais et bouh ! les jeunes se laissent avoir par les nouveaux paradis artificiels
Comme s'il n'y avait que les jeunes, d'ailleurs !
Je retourne lire Thomas Mann, un auteur, un vrai !
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Julien Libérat, pianiste, vivote en donnant des cours à domicile. Lorsque la rupture avec sa compagne le contraint à s'installer dans une triste banlieue à Rungis, il se met à déprimer fortement et trouve refuge dans le monde virtuel de l'Antimonde. Au sein du métavers, il peut devenir l'avatar qu'il souhaite et échapper à la triste réalité du monde réel sous le nom de Vangel. Devenu richissime grâce à de judicieux investissements immobiliers, il voyage en jet privés sous la protection de garde-du-corps, échange avec Gainsbourg, et accède à la célébrité. Mais en coulisses, l'inventeur de l'Antimonde veille, et prend contact avec Vangel pour le charger d'une mission…

L'idée était bonne : en se basant sur les jeux existants, sur les techniques de réalité virtuelle et sur le phénomène des « hikikomori » qui sévit en Chine et au Japon, Nathan Devers a poussé au paroxysme le piège d'un monde virtuel plus vrai que nature, où les joueurs peuvent réaliser tous leurs fantasmes. Avec en corollaire la mégalomanie de son inventeur que les scrupules n'embarrassent pas d'un pixel. Si l'anonymat est LA règle à laquelle aucun joueur ne peut déroger, sous peine de voir son compte suspendu, Adrien Sterner propose également des missions à ses joueurs, qui leur permettront de découvrir des sensations que le monde réel leur interdit. Notamment les frissons de donner la mort – avec pour conséquence que l'avatar meurtrier devient à son tour mortel. C'est là l'un des aspects déroutants de ce récit : pourquoi diable 8% des joueurs, dont Julien, acceptent-ils le défi, qui les rend vulnérables et risque de les éjecter définitivement du jeu ? Par ailleurs, Julien, qui se nourrit de pizzas dans un appartement minable, devient dans l'Antimonde un gestionnaire avisé dont les investissements s'avèrent fort rentables. le récit fait fi de certaines facilités, y compris lorsque Vangel va rencontrer un avatar qui lui est bien familier, et que Sterner se pose en démiurge pas très convaincant.

L'idée était bonne donc, le résultat, truffé de maladresses stylistiques, avec des personnages outranciers, ne m'a pas convaincue, en dépit des louanges dithyrambiques du milieu littéraire.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Certain n'y sont pas allés de main morte tel Frederic Beigbeder dans le Figaro du 09/09/2002 : "Pour son premier roman, le surdoué Nathan Devers réussit un coup de maître: l'unique livre non ennuyeux sur la réalité virtuelle. Beaucoup se sont cassé les dents sur ce sujet compliqué."
Fichtre ! un "surdoué" ! Franchement, le style m'a plus paru plat qu'autre chose.
Enfin que dire de "l'unique livre non ennuyeux sur la réalité virtuelle" ?
Pour ma part, j'ai au contraire eu l'impression de lire un ennuyeux rapport de stage sur Internet 2.0 (manquait la notion d'Arpanet, ancêtre d'internet, qu'on y trouve toujours ainsi que la mention de Tim Berners-Lee principal inventeur du World Wide Web) en n'en remontant que le coté anxiogène. Apothéose avec le metavers, cet espace virtuel connecté à Intenet où va aller se perdre le personnage principal (qui est bien falot soit dit en passant).
Rien de neuf, aucune idée nouvelle sue le sujet, que du réchauffé que je vais m'empresser d'oublier.
A noter quand même la belle couverture du livre ;)
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Texte très dérangeant.

À la fois par la vacuité du personnage principal (Julien/Vengel), par le cynisme d'un concepteur de jeu vidéo (Adrien Sterner)qui enferme des millions d'individus dans la toile du «metavers » et enfin par l'exposé clinique de l'illusion de puissance, de mieux être, que semble apporter ce monde parallèle à des sujets peu satisfaits de leur quotidien.

Nathan Dévers, très jeune auteur, aborde donc un sujet assez étranger et novateur pour les plus «vieux » et très loin d'être enthousiasmant car émaillé de « passions tristes ».
En fait non, pas de passions dans ce roman /documentaire (sans recherche littéraire) mais la progression d'une addiction qui comme toutes les addictions, est mortifère.

Assez bien campé, ce créateur d'addiction, imprégné de mythologie biblique, abondamment citée . Démiurge qui finira par transgresser la règle de l'anonymat imposée à ses ingénieurs dès le départ, jusqu'à ce qu'un avatar finisse par acquérir une trop grande notoriété dont il finira par craindre qu'elle ne lui nuise.

Donc le va-et-vient entre réel et virtuel est extrêmement bien contrôlé par cet Adrien Sterner tyrannique envers ses employés, pas loin de se prendre pour un dieu…
Contrairement aux millions de joueurs, plus intéressés par leur avatar dans l'Anti-monde que par leur réalité bien concrète sur laquelle ils semblent n'avoir aucune prise. Rude constat !

Titre parfaitement adapté au sujet ! Ainsi que la belle image de couverture !


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Les liens artificiels de Nathan Devers
&&&
Né en 1997, l'auteur est agrégé de Philo.

Pianiste raté, Julien devient Vangel dans le
Metaver de Sterne. Il s'agit d'une reproduction virtuelle du monde que Sterner bien qu'athée veut à l'image d'un paradis. L'antimonde est lancé lors du premier confinement. Julien, accroc déjà de l'ordinateur se passionne pour cette nouvelle vie et y trouve la Célébrité.
Crime. Sexe. Richesse. Réseaux sociaux. On peut tout faire dans l'antimonde. Mais n'y a-t-il pas un prix à payer ?
D'ailleurs, le créateur ne se prend-il pas pour Dieu en intervenant sur cet univers parallèle ? Et peut-on sortir du jeu et retrouver sa vie d'avant ? Sera-t-elle suffisamment intéressante et pourra-t-on se différencier de son avatar ? Et si la réalité finissait par se confondre avec le virtuel ?
Sterner l'accepterait-il, lui qui veut que l'on reste incognito dans son antimonde ?
L'histoire est passionnante et pose énormément de questions ? A la fois sur l'addiction aux réseaux sociaux et à internet en général mais aussi sur le pouvoir des créateurs sur les utilisateurs, sur la déconnection de la réalité et ses conséquences.
La reproduction des systèmes politiques dans le Metaver est aussi intéressante, d'autant que tout est autorisé. Ne crée-t-on pas des assassins en puissances, de futurs dictateurs ? Quel est l'influence du net sur la personnalité des individus ?
N'oublions pas que le Metaver existe déjà. Ce roman amène à la réflexion et nous invite à rester vigilants.
Dernière réflexion l'écriture est fluide et de qualité, le jeune âge de l'auteur interpelle même s'il a fait des études de philosophie et qu'il est agrégé, ce qui interpelle également, d'ailleurs au vu de son âge.
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Bon: je n'ai lu que les 60 premières pages (et trois-quatre pages au hasard plus loin dans le roman) .... et je n'ai pas envie de lire ce truc pour finir l'année 2022 ! Pas sure de le reprendre en 2023, d'ailleurs ?!
Déjà, ça commence par un suicide: pas ambiance de fêtes! Puis on remonte le temps pour savoir la genèse de l'acte. le héros est un gros molasson désespéré que j'ai envie de secouer comme un prunier. Il me fait penser, tout comme le style de l'auteur, à Michel Houellebecq, un auteur que je ne supporte pas ! En feuilletant au hasard pour savoir si je continuais ou non, je suis tombée au moment où le héros se voit proposer d'assouvir un désir peut-être caché, présenté comme un défi : le fantasme de devenir un meurtrier (virtuel ok mais bon ....) au prix de la mortalité de son avatar ... euh non, pas pour moi ! je trouve déjà débiles ces jeux vidéos où on massacre à tout va (je suis prof d'histoire, la guerre, ce n'est pas un jeu).
Bref : J'aime bien la couverture du roman, le sujet peut m'intéresser (j'ai aimé Delphine de Vigan @Les enfants sont rois), même si c'est loin de mon vécu (je n'ai qu'un compte facebook: pas d'instagram, ni pinterest, ni de twitter ....). Mais là, je n'ai vraiment pas envie de m'infliger ça en ce moment : héros et histoires déprimants, style verbeux où l'auteur s'écoute, ... Donc : next !
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Fabrication artificielle , personnages exsangues d' incarnation , prose utilitaire avec en prime le clin d' oeil germanopratin à ses copains absolument ridicule. Bref , je passe mon tour , le temps ne se rembourse pas. Cet auteur est jeune est à suffisamment d' entregent pour finir à L Académie Française avant 40 ans.
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Il faut reconnaître à Nathan Devers le talent d'avoir assemblé les obsessions du monde moderne dans un récit de science-fiction efficace, avec son lot de rebondissements et de suspense : metavers, réseaux sociaux, radicalité, terrorisme, pop culture, etc. Cela va vite, parfois au dépens de l'intrigue : il faut faire quelques efforts d'imagination pour croire que tout tient vraiment debout dans le récit, mais l'audace du scénario compense ces petites facilités.

La construction se veut simple, les personnages aussi. Il n'y a à vrai dire que deux intervenants et demi dans cette histoire, et si Julien/Vangel, le héros, est traité avec profondeur, les autres protagonistes sont un peu stéréotypés, voire beaucoup lorsqu'il s'agit de femmes.

Mais le message n'en est que plus clair, et même biblique - l'auteur assume d'ailleurs la part spirituelle et tragique de son histoire en y insérant plusieurs commentaires de l'Évangile (selon Saint Matthieu).

Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir s'il y a un salut hors de la vie "réelle", et à quelles conditions, car tel est le vrai sujet du roman.




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Mise en garde …
J'ai beaucoup aimé cette histoire d'anti monde.
J'ai toutefois un sentiment étrange à la fin de cette lecture.
C'est difficile d'imaginer que c'est seulement une fiction. le monde virtuel est malheureusement parfois plus important que le réel comme dans l' histoire de Vangel.
Ce Roman pourrait être une mise en garde pour nous. Il nous montre comment il peut être facile de succomber au virtuel et surtout qu'au final on ne maîtrise rien.
C' est facile d'imaginer que cette histoire est totalement vraie, le récit est complètement crédible.
Le livre se lit d'une traite, l'écriture est fluide, les personnages attachants.
On a envie de connaître le fin … Pourtant le début est aussi la fin.
Belle découverte.
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J'ai mis une cinquantaine de pages à me laisser embarquer dans l'histoire, mais je suis contente d'avoir persévéré.
Julien, le personnage principal, est un anti-héros. Il s'est fait larguer par sa copine, est un musicien raté, passe sa journée dans son lit à manger des plats préparés. Franchement, c'est dur de s'attacher à lui ! En outre, on commence le livre par son suicide, filmé en direct sur les réseaux sociaux alors pour s'y attacher, c'est complexe !
Mais je pense qu'il sert de fil rouge pour le réel but de ce livre : donner un aperçu de ces réseaux sociaux qui permettent de s'évader du réel, qui est parfois agréable, mais souvent dangereux, et qui peut prendre des proportions phénoménales.
Nathan Devers donne ici sa vision des nouvelles technologies et plus particulièrement des métavers - ces univers qui reprennent exactement la réalité, mais en version numérique - qui offrent des perspectives inédites mais non concrètes, dans lesquelles il est facile de se perdre soi-même.
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