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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans la ville de Brussailes (Bruxelles), où se mêlent oiseaux et humains, des vols d'oeufs se multiplient. le parlement décide d'envoyer trois oiseaux - très opposés - pour résoudre ce mystère.

J'avais déjà découvert Éléonore Devillepoix par l'intermédiaire de sa duologie " la Ville sans Vent ". Je vois que l'autrice a à coeur de nous fournir un peu de politique dans chacun de ses récits...

J'avais un peu peur au début, lorsque j'ai vu un style d'écriture très simpliste. Mais la forme se laisse bientôt parfaitement liée au fond, pour une magnifique philosophie. de plus, quelques notes drôles et réfléchies agrémentent les pages.

Pour parler des personnages, il y en a un que j'ai tout particulièrement adoré : Jaboterne, le pigeon. Alors oui, cette histoire est plutôt centrée sur les pigeons, les pigeons bisets plus particulièrement. L'autrice nous a même rajouté une définition en début d'ouvrage pour annoncer la couleur : le pigeon, l'oiseau, mais aussi le pigeon pour la personne - un peu - crédule...

Quoi qu'il en soit, Jaboterne a une réelle évolution au cours de ce récit initiatique. C'est peut-être juste moi, mais je lui ai trouvé quelques points commun à Bilbo du " Hobbit " : il n'aime pas l'aventure et préfère largement rester chez lui, mais se retrouve embarqué dans une aventure avec des oiseaux qui ne lui font pas tellement confiance... Tout ça pour dire que les pigeons sont effectivement sublimés dans ce livre avec un tel personnage.

J'ai aussi apprécié Sept, la corneille. Elle a un long passé derrière elle, un passé qui justifie toute l'intrigue. Avec un certain caractère mais aussi beaucoup de courage, elle est parfaitement à sa place dans ce récit.

Chantperdu m'a paru plus poétique, plus mélancolique. Bon, je sais, c'est un bagarreur - ce qui m'a un peu étonnée au début, de la part d'un rouge-gorge. Mais son chant justifie à lui seul les adjectifs que je lui propose. Il ne peu plus chanter, et ça se sent.

Brussailes, c'est avant tout une histoire sur les oiseaux. Les oiseaux, mes animaux préférés. Je pense qu'on l'a compris, j'ai particulièrement aimé le rendu que l'autrice en fait. (Bon, le faucon étant de loin mon oiseau préféré, je ne commenterai pas plus ce sujet. Je vais juste dire que c'était surprenant de voir un auteur passer outre son élégance et sa rapidité pour se concentrer sur sa personnalité...) Et puis, "l'invasion" des perruches dans nos villes trouve également place dans le récit, très actuel.

Une leçon de philosophie dans une fable animalière moderne, c'est ce que je retiendrais de ce (beau) livre. Je le relirais vite bien évidemment !
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Est-ce que je m'étais déjà imaginée être émue en lisant un livre qui raconte l'histoire d'un pigeon, d'un rouge gorge et d'une corneille ? Pas réellement.
Pourtant, Brussailes a su me toucher et même faire naître des petites larmes dans mes yeux.

Mais ne commençons pas par la fin. Qu'est-ce que Brussailes ? Il s'agit d'une histoire d'oiseaux qui cherchent à résoudre une enquête. Outre ce résumé très sommaire, c'est avant tout une enquête dans les rues de Bruxelles à la recherche d'un coupable. Je m'attendais à beaucoup de choses avant de le commencer, à un conte merveilleux qui saurait m'arracher quelques sourires, à une histoire sans doute assez enfantine, et peut-être même que je serais passée à côté si je n'étais pas tombée amoureuse de l'écriture d'Éléonore Devillepoix en lisant La ville sans vent. Peut-être même que vous, oui vous qui me lisez, vous vous dîtes “pourquoi je lirais une histoire de pigeon ?”. Et bien je vous réponds : parce que. Parce que ce livre c'est plus que ça, c'est une histoire d'amitié, c'est une histoire qui nous entraîne, qui nous surprend, qui m'a fait rire à de nombreuses reprises, dont l'écriture a ce petit plus qui rend tout plus beau. C'est aussi une histoire qui m'a angoissée à certains passages parce que je me suis attachée aux oiseaux. Qui a su me surprendre, qui a su me rendre triste. C'est tout un ensemble de sentiments qui fait que vous êtes obligé.e.s d'aimer ce livre.
En plus, regardez la beauté de celui-ci ? Qui ne voudrait pas l'avoir dans sa bibliothèque ?

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J'ai aimé :

✨ Le vocabulaire riche et recherché autour du monde des oiseaux
✨ Les 3 compères que l'on apprend à connaître au fil de l'histoire
✨ Les appartés qui m'ont fait parfois mourrir de rire
✨ Les illustrations (on aime les illustrations dans un livre)
✨ Le retournement de situation que je n'avais pas vu venir
✨ Le livre relié qui est juste trop beau avec ses dorures et tout

J'ai pas aimé :

Et ben rien ! Je n'ai pas trouvé quelque chose qui m'ait déplu ! Si au début j'ai un peu râlé sur les appartés qui avaient tendance à me sortir de ma lecture (avis tout à fait subjectif), j'ai vite trouvé qu'ils amenaient un vrai plus à l'histoire, donc je peux même pas les mettre ici.
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Eléonore Devillepoix nous offre une fable à la fois poétique et caustique. En mettant en scène une communauté d'oiseaux dans la capitale belge, elle évoque en filigrane les travers des humains. Avec beaucoup d'humour et une fausse simplicité, elle nous pousse à porter un regard critique sur notre société et notre rapport aux autres.

Quel remue-ménage à Brussailes ! Les oiseaux s'insurgent : de nombreux oeufs ont disparu. Au Parlement, les débats vont bon train. Chaque espèce a son idée sur le coupable et sur les sanctions à prendre. Pour cette affaire sans précédent, il est finalement décidé d'envoyer trois oiseaux mener l'enquête : une corneille, un rouge-gorge et… un pigeon, Jaboterne. Un choix étonnant vu le peu de considération que les autres oiseaux ont pour les pigeons, qui, il faut bien le reconnaître, ne brillent pas par leur intelligence. Jaboterne, qui ne demandait rien à personne, va donc se retrouver bien malgré lui héros de cette fameuse histoire d'enlèvement.

Une fable animalière qui n'est pas sans rappeler La Ferme des animaux, avec un ton savoureux et plein d'humour. Eléonore Devillepoix s'essaie à son tour à la critique de notre société, à travers ce conte mettant en scène le Parlement des oiseaux à Brussailes. On repère facilement les différents groupes sociaux qui se cachent derrière chaque espèce et l'autrice nous ouvre les yeux de façon détournée, et pourtant limpide, sur tout autre chose qu'un mystérieux vol d'oeufs. Elle traite de sujets comme la politique, la différence, la théologie, l'amitié et l'entraide. Mais les grandes thématiques abordées sont les préjugés et la peur de l'autre, qui restent malheureusement toujours brûlantes d'actualité. Celles qui sont pointées du doigt, ce sont les perruches, ces oiseaux exotiques qui prolifèrent à Brussailes et ne s'intègrent pas assez aux yeux des espèces autochtones.

Outre le fond du roman, qui pousse à la réflexion grâce aux idées qu'il véhicule, la forme de celui-ci est tout aussi réussie. Éléonore Devillepoix semble avoir pris beaucoup de plaisir en écrivant, jonglant malicieusement avec les mots et une langue française riche et pleine d'inventivité. On y retrouve de nombreuses annotations dans la marge, toutes plus amusantes les unes que les autres, ainsi que plusieurs clins d'oeil à Bruxelles, ses rues et ses monuments (et en tant que Belge, on se régale de toutes ces petites références). Quant aux personnages, elle leur donne à chacun une vraie voix, une identité et une histoire qui confèrent beaucoup de profondeur à son récit.

Un roman assez inclassable, finement écrit et d'une grande originalité, qui pourra toucher tous les lecteurs, quel que soit leur âge. Roman jeunesse avec des rebondissements et une jolie morale intelligente, c'est également une fable universelle sur le vivre-ensemble, avec un sous-texte important et percutant.
[Avis écrit pour le magazine Page des libraires]
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Une agréable surprise !
Quand j'ai commencé ce roman je m'attendais à un jeunesse banal, une histoire simple et pas exceptionnelle. Je n'ai pas accroché dès le début, trouvant les personnages bateau et les petites notes de l'autrice ne me plaisaient pas trop.
Mais au fil des pages je me suis complètement laissée emporter par cette petite équipe d'ailes cassées, leur mission et leurs aventures pour l'atteindre. Je me suis prise d'affection pour les personnalités si originales de ces oiseaux et j'ai vraiment apprécié les suivre de la sorte.
De plus, au-delà du roman jeunesse, on trouve justement entre autres dans les notes de l'autrice des références pour les plus grands. On retrouve une satyre de notre société actuelle à travers la vie à Brussailes et c'est très intéressant.
J'ai finalement adoré ma lecture et une fois que j'ai refermé le bouquin, j'étais triste de quitter cet univers. J'attends vivement une adaptation à l'écran par 20th Century qui rivaliserait fortement avec Rio !
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Quand j'ai lu le résumé de Brussailes, J'ai tout de suite été très intriguée par ce livre ayant pour héros des oiseaux. Je remercie donc chaudement les éditions Hachette Romans pour l'envoi de ce livre. A Brussailes, des oeufs d'oiseaux disparaissent mystérieusement depuis quelques semaines. le parlement des oiseaux décide de mener l'enquête par l'intermédiaire de Jaboterne, un pigeon pataud, Sept, une corneille grincheuse et Chantperdu, un rouge-gorge bagarreur. Ce trio détonnant n'est pas au bout de ses surprises.

Brussailes est un livre original qui met en avant des oiseaux dans une histoire anthropomorphe. Ils ont leur parlement, leurs lois si bien qu'on a l'impression d'être dans l'Union Européenne. En effet, chaque espèce d'oiseau forme un groupe qui sera représenté au parlement des oiseaux, un peu comme nos pays d'Europe qui envoient des représentants au siège de l'UE. Les oiseaux évoluent à Brussailes, la version oiseau de notre Bruxelles (j'ai adoré le jeu de mot). J'ai beaucoup aimé les notes de l'autrice qui mettent en avant le point de vue des oiseaux ainsi que leurs habitudes. C'est original et ça permet d'en savoir plus sur les oiseaux. Sans compter que dans le texte, il y a du jargon aviaire qui rend l'histoire plus immersive (ne vous inquiétez pas, il y a un lexique à la fin du livre 😉). En plus de cela, l'objet livre est magnifique ! C'est un hard back ponctué de jolies illustrations donc non seulement ce livre est beau, mais il se lit vite.

Les oiseaux de ce livre ont une vraie histoire. Au fil des pages, nous suivons leur ressenti, nous découvrons leur caractère, leurs intentions si bien que nous apprenons à connaitre ces oiseaux puisqu'ils sont attachants, différents et que chaque espèce a son petit caractère. Jaboterne, un pigeon maladroit et un perdu est l'un des héros de cette histoire. Il permet de redorer l'image des pigeons qui ont mauvaise presse et sont moqués au fil des pages. Jaboterne prend la mission en main afin de devenir un héros. Sept, la corneille est un peu froide et hautaine. Elle se croit plus maline que tout le monde même si au fur et à mesure, elle se révèle plus touchante. le dernier membre du trio héroïque est Chantperdu, un rouge-gorge petit par la taille, mais grand par le courage. Il se révèle touchant et altruiste mais aussi bagarreur, ce qui m'a bien fait rire. Même chez les oiseaux, il y a du racisme puisqu'ici, les perruches sont mal vues. Elles sont accusées des problèmes survenant à Brussailes tout ça parce qu'elles sont étrangères et tenues en marge de la société. Cette situation fait particulièrement écho à la situation dans notre monde d'humains.

Pour conclure, Brussailes est une très belle découverte tant pour la qualité du travail éditorial que pour son contenu. Eléonore Devillepoix retranscrit avec justesse, la réalité de notre monde à travers l'histoire des oiseaux de Brussailes. J'ai beaucoup aimé la quête que mènent Chantperdu, Jaboterne et Sept. Ils vont se découvrir et en apprendre plus sur eux-même. Si vous avez peur de lire ce livre parce que des animaux sont les héros, pas d'inquiétudes, tout est fait pour faciliter l'immersion du lecteur grâce aux notes de l'autrice qui apportent un réel plus à cette histoire.
Lien : https://twogirlsandbooks.blo..
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Cette fable animalière autour des oiseaux était très poétique ! J'ai encore un peu de mal à dire ce que j'en retiens mais il y a beaucoup de beaux messages et j'ai trouvé l'intrigue très prenante ✨

La plume de l'autrice est vraiment fluide, agréable et entraînante. Pleine d'humour aussi. Les personnages très attachants sont géniaux, j'ai adoré 🥰

Je vous conseille vraiment cette histoire, d'autant plus que l'objet livre est absolument magnifique 🤩
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J'ai tout d'abord été super séduite par cet objet livre qui, il faut le dire est juste d'une beauté exceptionnelle. Cette couverture est superbe, et le travail éditorial est extraordinaire. Les illustrations d'une beauté et d'une délicatesse !!!! Et puis j'ai aussi été séduite par cette histoire très originale, comme on en voit rarement. Les personnages sont très touchants, leur personnalité très bien développée et en adéquation avec l'espèce d'oiseau représentée. J'ai même appris des choses et développé mon vocabulaire aviaire ! le vocabulaire tiens, parlons-en. Eléonore Devillepoix a inventé tout un vocabulaire et une façon de parler pour les oiseaux qui est géniale et qui donne très envie dès le début de poursuivre la lecture, couplé au vocabulaire belge que j'ai découvert j'ai trouvé ça très enrichissant.
Une très belle découverte que cette autrice, et ça me donne envie de me plonger dans ses autres titres, qu'il va falloir que je me procure incessamment.
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Gros coup de coeur pour les personnages qui sont des oiseaux. Chaque espèce représente des caractéristiques bien spécifiques dont certaines avec des stéréotypes qui m'ont fait rire !
 
Les 3 personnages principaux sont très attachants et good job à l'auteure ! Je ne pensais pas que j'allais autant m'attacher à des oiseaux. Mais tu m'avais prévenue ! 
 
J'ai adoré les petites notes inscrites tout au long de l'histoire. On sent à travers ces notes le travail de recherches qui a été effectué par l'auteure.
 
Au fil des pages, notre ami Jaboterne, le pigeon, va nous montrer que chaque espèce ne définit pas ce qu'est un oiseau et que chaque être vivant est un être à part entière.
 
Je ne peux que vous conseiller ce livre qui vous fera sourire plus d'une fois (et peut-être même qu'il vous fera verser quelques larmes...). Gros coup de coeur pour Chantperdu ♥
 
PS : Ce livre m'a appris à aimer les oiseaux différemment et en particulier les pigeons qui sont des êtres très intéressants. Je ne les vois plus de la même façon quand j'en croise. 



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Encore merci à Babelio pour cet envoi.

Pour commencer, l'objet-livre est très beau, j'ai depuis, longtemps, un coup de coeur pour les livres reliés et celui-ci est très qualitatif; les pages sont agréables au touché, pas trop fines, aucune trace "d'impression" (bavure ou autre) et des livres de qualités, eh beh, ça fait du bien! Je tiens vraiment à préciser le point de la qualité du livre!
La première de couverte est un plaisir à regarder. le mélange de couleur, le le gris, le noir, le blanc et certains tons rouges tapent à l'oeil... la pépitass, ce sont les "dorures" que contiennent le livre sur la première et la quatrième de couverture.
Nous découvrons nos trois protagonistes principaux + une carte, des élèments qui nous donnent (en plus du titre) la puce à l'oreille vis-à-vis de l'histoire, sans lire le résumé.

Pour l'histoire, nous voilà à Bruxelles (Brussailes pour les oiseaux) et nous découvrons la vie des oiseaux qui vivent à la capitale Belge. Cependant, tout n'est pas rose à Brussailes. Depuis quelques temps, les oeufs de tous les oiseaux disparaissent et personne ne sait où ni par qui! Tout porte à croire que les perruches sont les coupables.
Suite à un rassemblement, trois oiseaux sont sélectionnés pour enquêter : Sept la corneille, Chantperdu le rouge-gorge et Jaboterne le pigeon. Comment vous dire que le mélange inter-espèce va être compliqué pour nos aventuriers!
Les voilà donc parcourant Brussailes à la recherche des oeufs, ce n'est pas sans compte quelques petites péripéties dangereuses (et parfois drôles) des rencontres avec d'autres oiseaux trèèèès sympatoche!

La plume d'Eléonore Devillepoix est agréable à lire, fluide et les touches d'humour qu'elle insère dans le récit rendent l'ouvrage plus facile à lire (j'avais réellement l'envie d'approfondir ma lecture, tourner encore et encore les pages pour vivre quelques émotions et des touches d'humour). Il y a pas mal de notes de bas de page... j'ai beaucoup apprécié l'emplacement de ces notes de bas de page (placées à gauche où à droite, mais pas en bas), ce qui m'a permis de ne pas couper ma lecture.

En résumé: une très bonne histoire, bien pensée, une écriture fluide et un objet de très bonne qualité.

Fluidité, clarté et simplicité font parties de cette oeuvre. Je vous la conseille, si vous hésitiez sur cette lecture, testez.



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