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sur 326 notes
Avec l'âge, je commence à apprécier de nouvelles choses. Si j'aime toujours autant les thrillers testostéronés, je suis pourtant capable d'apprécier des choses plus lentes, plus contemplatives, pour autant que des émotions soient à la clé. En entendant Aude et Julie parler de ce livre dans le podcast de BePolar, j'ai décidé de tenter ma chance avec cet auteur dont j'avais toujours pensé qu'il n'était pas pour moi !

Le problème, à mon avis, vient de ce besoin constant de mettre des lectures dans des cases, et celles où l'on range Di Fulvio ne m'intéressent normalement pas. Quelle erreur ! Dès les premières lignes, j'ai senti la magie opérer !

Dans le genre destin pourri, Daniele et Susanna sont de vrais experts ! le premier a été placé par son père au monastère de Santa Ulpizia car, au décès de son épouse, l'homme a sombré. La seconde est née dans ce même monastère d'une mère prostituée, morte en la mettant au monde. le bébé est la bouée de Daniele, enfant désespérément sombre et triste. La vie les sépare à plusieurs reprises, mais ils finissent toujours par se retrouver. Daniele est aussi taciturne que Susanna est solaire, mais l'un et l'autre sont des coeurs purs.

Resituons maintenant la période dans laquelle se déroule cette intrigue : dans les années 1600 ! L'inquisition y règne en maître, la condition des femmes est simple : inexistante ! Une bande de sous-êtres inférieurs, n'ayant que le droit de se taire. Toute tentative de sortir de cette ligne de conduite amène à une accusation de sorcellerie. Et lorsque le tribunal inquisitoire se charge d'une telle accusation, le simulacre de procès conduit toujours, sans exception, sur le bûcher.

Mais Susanna est un esprit vif et libre, instruit et réfléchi, toujours en questionnement. Elle est impertinente mais jamais méchante, bien au contraire. Et en plus, elle est belle… Lorsque son mari et leur gouvernante sont retrouvés assassinés auprès d'une Susanna hagarde, Daniele est forcé de sortir de sa retraite sociale pour devenir son défenseur face à l'Inquisiteur qui la met aux arrêts. Nul doute que son exécution n'est plus qu'une question de temps, quand bien même Daniele met tout son coeur à la défendre.

Certes, l'Inquisition, c'est une partie de l'Église, mais dans cette histoire, bien des représentants de l'Église sont de merveilleuses personnes, qui ont soigné et élevé Susanna et Daniele comme leurs propres enfants. L'auteur met en avant les dérives religieuses, mais qui, à bien y regarder, ne sont finalement que des dérives humaines. Et le frère Thevet aurait donné sa vie pour protéger Susanna de ces dérives, justement, elle dont l'esprit joyeux et libre représentait une menace pour certains.

Cette intrigue se passe en 1600. Et pourtant, chaque mot de l'auteur fait écho à tellement d'injustices qui sont notre quotidien de 2023 ! Non, je ne ferai pas de politique ni ne chercherai la polémique, mais force est de constater que l'humain tue, de nos jours encore, pour des questions de religion et que des femmes tombent, de nos jours encore, sous le poids d'une société inégale.

Et puis il y a ce Paradis Caché, dont l'explication est à la fois merveilleuse et simple, un paradis auquel je ne peux évidemment qu'adhérer !

Luca di Fulvio est malheureusement aujourd'hui disparu, et je n'aurai jamais l'occasion de lui dire à quel point son récit m'a bouleversée. Car si ses « méchants » sont de véritables monstres, il nous rappelle de ne jamais perdre espoir, car en chacun de nous brûle une flamme qu'il faut parfois savoir simplement attiser pour réveiller un vent de justice. Je pense que l'auteur avait foi en l'Humanité. Tâchons de ne pas le décevoir…
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Etre une femme en 1633 n'était pas facile. Etre une femme instruite pouvait être dangereux. Etre une femme instruite retrouvée en sang auprès de son mari sauvagement assassiné vous condamnait au bûcher après un procès éclair.
Daniele, jeune homme tourmenté dont le destin croise depuis l'enfance la vie de Susanna se fixe une mission difficile: jouer le rôle d'avocat du diable pour innocenter la femme qu'il aime.

Plusieurs choses m'ont empêché d'apprécier pleinement ce roman. Transporter le débat sur l'égalité des genres et des choix sexuels dans le moyen-âge est un choix hasardeux qui ne passe pas pour moi l'écueil de la vraisemblance. J'aimerais pouvoir croire qu'un prieur, un évèque et une mère supérieure, tous animés par un idéal d'égalité, ont contribué à donner une éducation supérieure à une orpheline intelligente. Mais ça fait beaucoup de pionniers. Les mamours de Daniele et Suzanna durant le procès m'ont agacé. La fin m'a déçu.

A part cela c'est très bien écrit, et on s'attache facilement aux personnages. Je m'attendais à un roman historique, j'ai trouvé une histoire d'amour feel good. Sur ma faim, je vais enchaîné avec "Les armes de lumière" de Ken Follet.
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Refermer ce livre en espérant que l'auteur ait atteint le paradis qu'il recherchait, ce lieu caché, loin de la bêtise et de l'oppression de l'obscurantisme.
Il a souvent sublimé ses personnages, attachants, simples ou apparemment déchus qui étaient brillants, dignes, droits, résistants bravement quelque soit les circonstances à l'injustice et l'incurie.
On retrouve ici encore les thèmes chers à l'auteur: justice, liberté, féminisme, amour. le plaisir de dévorer ses pages sans lassitude et en se tenant solidaire de ses personnages. Di Fulvio me manquera.
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Je ne connaissais pas Luca di Fulvio et j'ai découvert ce livre (Qui est son ultime, je l'ai appris à cette occasion) dans ma bibliothèque et je ne regrette pas du tout.
Nous sommes en 1610 dans une valléé perdue des alpes italiennes. L'inquisition est encore présente sous les traits d'un inquisiteur lâche et terriblement cruel. Mias dans ce roamn, nous allons découvrir deux personnages qui vont par amour vivre intensément leur jeunesse et leurs premiers amours.
L'une est condamnée pour sorcellerie et l'autre va être son défenseur contre l'Eglise et l'Inquisition. On va naviguer sur une vingtaine d'année, les voir s'éveiller à la connaissance, aux sciences sous les recommandations éclairées d'une abesse et d'un prieur. Ils vont comprendre que la nature, la science, la connaissance, l'écriture, la lecture permettent aux hommes, et surtout aux femmes de se libérer des liens que d'aucuns voudraient bien les tenir attachés à l'ignorance des religions.
Oui ce roman est beau car il condamne tous les obscurantismes qui ont actuellement la possibilité de faire passer leurs idées.
Je recommande ce livre car il est magnifiquement écrit et parce qu'il donne le courage de crier sa colère quand une loi scélérate est votée au même moment!!!
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Le paradis caché est le genre de livre qui emporte le lecteur par son souffle romanesque, son message, et la puissance de ses personnages. Que la mort ait emporté Luca di Fulvio juste avant sa publication le rend encore plus marquant.

Voilà une de ces lectures que l'on a envie de partager avec son entourage, avec ceux qui ont une même sensibilité et un même amour des textes qui font vibrer nombre de cordes sensibles, avec talent et sincérité. La preuve, je n'aurais sans doute pas succombé à cette lecture sans le conseil fort d'une amie proche.

Le roman est un partage d'émotions, un retour vers le passé, en Italie durant le premier tiers du XVIIe siècle, à travers les destins de deux enfants frappés par un drame similaire à leur naissance. S'élever au-dessus de sa condition durant cette période d'obscurantisme relève du rêve inaccessible, au point que la plupart n'y pensent même pas.

Imaginez donc deux enfants abandonnés au même moment dans un monastère, et la vie de misère qui se profile pour eux. Sauf qu'ils vont développer, chacun à leur manière, une force de caractère et une intelligence qui vont les aider autant que les desservir.

Surtout que leur rapprochement intellectuel va peu à peu se muer en alliance de coeur. Mais dans ces sombres années, il ne faisait pas bon vouloir changer l'ordre des choses.

On parle d'une époque où Copernic et Galilée étaient accusés d'hérésie pour affirmer que la terre tournait autour du soleil. Où l'inquisition semait la terreur au nom d'une religion, allant jusqu'à brûler les femmes osant relever les yeux, les accusant de sorcellerie.

C'est l'histoire de Susanna, ivre de savoirs et d'une liberté chimérique, qui pourtant chercha à s'élever et élever les femmes de son entourage par l'instruction. Hérésie ultime pour ce système d'hommes.

Daniele, l'autre enfant, et un moine formidable qui les accompagne, vont pourtant croire en elle. Pour le meilleur et pour le pire.

Le paradis caché est un roman étonnant, parce qu'assez inclassable. Récit historique évidemment, peinture d'une période. Roman qui questionne la condition humaine, la foi. Mais aussi roman noir, enquête et thriller judiciaire. Et histoire d'amour impossible.

Le socle narratif s'appuie sur un procès pour meurtre et sorcellerie, celui de Susanna, entrecoupé de retours vers le passé pour comprendre comment elle en est arrivée là. Avec comme défenseur rien de moins que Daniele.

Ce jeu des temporalités va permettre rapidement de s'attacher aux personnages (ou de les détester), de les comprendre, de les intégrer en nous tout au long de ce pavé de 600 pages. Les chapitres courts font qu'on ne voit pas les pages défiler.

Des vies difficiles mais qui vont s'avérer hors normes, avec un récit qui joue le manichéisme mais surtout le romanesque. Avec un talent de chaque instant.

Combien de fois n'ai-je eu envie de noter une phrase marquante, un passage d'une poésie et d'une puissance qui frappe et stimule autant l'intellect que le coeur ? La plume de Luca di Fulvio fait sans cesse appel aux deux, toujours proche des émotions, sans jamais se regarder écrire. Avec un don formidable pour élever l'âme du récit, au service de ses personnages avant tout. Au point que l'ambiance vous emporte à côté d'eux.

Le récit est dur, mais toujours pointe un espoir, ce vent qui soulève et exalte, éternel optimisme de l'auteur même dans les pires situations. Pour autant, n'allez pas imaginer que la souffrance est édulcorée, loin de là, elle fait partie intégrante de la condition de chaque protagoniste.

Le personnage de Susanna est de ceux qu'on n'oublie pas, et sa volonté farouche à donner une vraie place aux femmes est un exemple de féminisme avant l'heure, usant des bonnes armes.

Luca di Fulvio questionne notre vraie place à tous, femmes et hommes. Son amour immodéré pour ses personnages, avec une empathie touchante, le récit sensible qu'il en tire, font que le paradis caché se dévoile comme un trésor à la portée de tous.
Lien : https://gruznamur.com/2023/1..
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1610 Borgio San Michele, Italie, l'inquisition fait des ravages, un monde de torture, de cris, d'agonie , de bûchers et de chairs brûlées, où les femmes, qui en savent plus que les hommes, sont considérées comme des sorcières. L'Église n'aime pas l'éducation des femmes , c'est un outil dangereux qui libère les gens, qui leur permet de se forger leurs propres idées.

Cette fresque historique, dernier roman écrit par Luca di Fulvio disparu en fin mai 2013 m'a un peu déçu. L'histoire alterne entre 1610 et1633, entre la jeunesse des deux personnages principaux, Susanna et Danièle et le procès pour sorcellerie de Susanna. J'ai retrouvé toute la beauté de la plume de l'auteur, sa manière réaliste de décrire l'obscurantisme et les procédés de l'inquisition. Mais cet amour passionné entre les deux jeunes gens m'a semblé bien fade, à la limite de la mièvrerie. Heureusement le récit est sauvé par la force du personnage de Susanna. Esprit rebelle que personne n'arrive à canaliser, féministe avant l'heure, elle a une soif illimitée de connaissance, elle souhaite être au service des plus faibles, instruire les femmes afin de leur donner de l'espoir.

Un roman d'apprentissage, plaidoyer pour la liberté des femmes à découvrir cependant.
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1610, Nord de l'Italie. A la mort de sa mère, le petit Daniele est conduit par son père dans un monastère tout proche. Là, le petit garçon, considéré comme un saint car il est né « coiffé », est élevé par Fra Thevet. Durant ses jeunes années, il protège Susanna, née au monastère de manière clandestine, car fille d'une prostitué recueillie avant son décès par le même Fra Thevet… Séparés, les deux enfants vont grandir, non loin l'un de l'autre cependant, entretenant un attachement profond. 1633 : lorsque Susanna est accusée, à tort, de meurtre, Daniele, devenu Instructor Daemonii pour l'Inquisition, va la défendre…
Ce roman a donc une saveur toute particulière, puisqu'il s'agit du dernier roman de Luca di Fulvio, comme un testament, et qui vient confirmer, s'il en était encore besoin, quel merveilleux conteur il était… Comme à chaque fois, l'auteur nous livre un roman historique très documenté, au contexte parfaitement établi, qui rend l'intrigue d'autant plus vivante. Les personnages sont, une fois de plus, parfaitement construits, tellement humains dans le bon et le mauvais, tellement attachants pour les uns, ou tellement détestables pour d'autres... La construction, qui alterne entre deux époques, est également maîtrisée, renforçant l'envie de connaître le destin des deux héros, suscitant l'intérêt du lecteur.
Bref, vous l'aurez compris, si parfois cela peut paraître plein de bons sentiments, cousu de fil blanc, j'ai terminé ma lecture, enthousiasmée et émue…
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Chef-d'oeuvre !
Le récit, bouleversant, nous ouvre les yeux sur un pan triste de l'histoire de l'Église, reflet de la noirceur humaine. Les explications sont détaillées, la langue est belle, le style est émouvant. le message du roman, d'une humanité profonde, est très actuel.
J'ai appris que l'auteur, que je ne connaissais pas, est décédé il n'y a pas longtemps. Je vais rattraper le temps perdu.
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Luca di Fulvio mêle dans ce nouveau roman intrigue policière et histoire romanesque au début du XVII eme siècle en Italie au moment où l'église s'interroge sur la pertinence de l'accusation de sorcellerie et des buchers .

Le roman se partage entre les événements de 1633 après la découverte de deux morts, l'astronome Weser et sa servante égorgée .
A coté du corps du vieil astronome qui a fait l'objet d'une mise en scéne macabre, gît, inconsciente, sa jeune épouse, Susanna recouverte de sang.

Victime toute désignée , la jeune femme est accusée de sorcellerie , mise au cachot .
Son procès débute rapidement dirigé par l'inquisiteur Constantin TRon et son secrétaire Paolo.

Daniele di Marco, le gardien des loups, prévenu par le prieur Theret , sort de sa retraite et se propose comme dominici daemoni, l'avocat du diable !

Entre ces épisodes nous revenons quelques années auparavant sur l'enfance de Daniele , conduit au couvent par son père après le décès de sa mère alors qu'il avait 5 ans et à la même période, la naissance de Suzanna .
Ce bébé dont la mère est morte au moment de l'accouchement est recueilli dans le monastère par le prieur Theret puis élevée au couvent par une abbesse . le destin des deux enfants est irrémédiablement lié .

A cette époque, où la femme était considérée comme un être impur et inférieur , certaines personnes, hommes ou femmes , bravaient les interdits et les superstitions en permettant l'accès à l'éducation et la connaissance à des enfants, telle Suzanna dont l'intelligence brillante, l'esprit rebelle et sa curiosité sans limite ont marqué le prieur et l'abbesse .
Suzana a pu ainsi accéder à un haut niveau de connaissances dont , une fois installée dans un village elle a voulu faire profiter ses habitantes en commençant par leur apprendre à refuser la servitude dans laquelle elles sont enfermées.

C'est également un beau roman d'amour , rendu difficile par les démons qui hantent Daniele depuis son enfance et les jalousies et mesquineries des gens qui les entourent .

C'est avant tout un joli portrait de femme libre , refusant les carcans de son époque en particulier ceux imposés par l'église toute puissante mais elle même divisée et en proie aux luttes de pouvoir.

Combat du pot de terre contre le pot de fer me direz-vous mais la lutte de Suzanna pour rester elle-même peut déplacer des montagnes .

J'ai retrouvé l'écrivain que j'avais aimé dans le Gang des rêves et le Soleil des rebelles et que j'avais perdu dans ses romans suivants et même si mon plaisir a été un peu gâché par quelques longueurs et répétitions , il y a quelques beaux moments illuminés par le personnage de Suzanna .

"Que sommes nous , après tout ? de petits êtres qui cherchent un sens à tout ce qui est lumineux par nature. le soleil, Dieu, l'humanité, la liberté, la justice , la vérité . Nous nous cherchons nous-mêmes, confiants d'être éclairés sur notre chemin incertain. Guidés par la lumière , nous espérons trouver le paradis caché dans chacune de nos vies. Car je sais, j'ai toujours su, j'ai toujours senti qu'il y a un paradis caché en nous. Ici sur terre . Et il ne tient qu'à nous de fouiller notre conscience pour le trouver , pour en profiter. "

J'avais imaginé une fin différente mais là, chacun en jugera par lui-même !
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🌺Le paradis caché🌺 de Luca di Fulvio
- 588 pages. - 23,00€

Italie, 1619, enfance de Suzanne, Daniele et Paolo.

Italie, 1633, le procès de Suzanne accusée de deux meurtres, celui de son mari et la bonne, vouée à être brûlée car l'inquisiteur l'accuse de sorcellerie.

On alterne sur ces deux périodes tout au long de ce roman.

Des enfants rejetés et élevés par des prêtres et des soeurs.

Des enfants mis à rude épreuve.

Frère Thevet a élevé Daniele lorsque son père l'a rejeté et Marco est voué à servir l'inquisiteur Constantin Tron.

Le père Thevet va tout faire pour aider Suzanna à se cultiver, lui donnant des cours, lui apprenant à lire et écrire, lui laissant un accès à la lecture. Mais une femme doit rester à sa place, se taire et écouter son mari.

Daniele est attiré par la vie alors que Paolo s'intéressait à la mort.

Daniele de caractère mélancolique, introverti tendait au pessimisme alors que Paolo était solaire, joyeux et optimiste.

Un roman sur la condition de la femme au XVIIème siècle en Italie, sur les croyances ancestrales, la sorcellerie mais aussi sur l'amitié et l'amour.

Un livre fort, puissant et touchant.

Une découverte de la plume de l'auteur pour moi, une plume noire, addictive qui prend aux tripes.

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