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EAN : 9782889442287
702 pages
Slatkine et Cie (24/08/2023)
4.1/5   290 notes
Résumé :
Le grand retour de Luca Di Fulvio
Avril 1633, à San Michele, petit village des Alpes italiennes dans le monastère de Santa Ulpizia où Susanna et Daniele ont été élevés l'un et l'autre par les moines ; Susanna y est née ; Daniele y a été placé à l'âge de cinq ans, à la mort de sa mère. Frappés par le destin dès l'enfance, ils sont comme frère et sœur. Devenant femme, Susanna a dû s'installer au couvent Santissima Assunta Maria et cette jeune fille libre découv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 290 notes
Luca di Fulvio n'est plus. L'auteur est malheureusement décédé à l'âge de 66 ans le 31 mai 2023 à Rome, des suites de la maladie de Charcot. Pour ceux qui, comme moi, le suivaient sur les réseaux sociaux et souffraient de le voir tellement affaibli lors de ses dernières vidéos, c'est un véritable plaisir de pouvoir se jeter sur cet ultime roman, de retrouver la prose de ce narrateur hors pair qui avait tant de mal à articuler lors de ses derniers messages…

J'invite donc tout le monde à découvrir ses merveilleux romans, de « Mamma Roma » à mon préféré de tous : « le Gang des rêves », en passant par « le Soleil des rebelles » ou « Les enfants de Venise ». Mais vous pouvez également commencer par celui-ci, qui invite à suivre la destinée de deux enfants dans l'Italie du XVIIe siècle, au temps de la chasse aux sorcières.

Le premier est un petit garçon de cinq ans prénommé Daniele, dont la maman décède le 3 novembre 1610. le même jour, Berna, la putain du Ponte dell'Orso, est retrouvée gelée, enceinte et inconsciente sous un tas d'immondices près du mur d'enceinte d'un monastère. Morte en couches, elle donnera néanmoins naissance au second personnage principal de cette saga, la petite Susanna, que l'on retrouve vingt ans plus tard, en 1633, jugée pour sorcellerie et soupçonnée d'avoir tué son époux et leur servante…

« le paradis caché » alterne plusieurs temporalités, invitant d'une part à suivre l'évolution de Daniele et de Susanna, qui sont tous les deux confiés au frère Thevet, le prieur du couvent, mais dont les chemins se séparent progressivement au fil des pages. D'autre part, le lecteur est invité à suivre le procès couru d'avance de Susanna, mené par l'infâme Constantin Tron, l'Inquisiteur, assisté par son impitoyable secrétaire, Paolo Tahler. À l'instar de « La Sorcière de Limbricht » de Susan Smit, « le paradis caché » invite en effet à suivre un procès totalement inéquitable, dévoilant tous les moyens que l'Inquisition mettait à disposition afin de ne donner aucune chance à ces femmes fortes, féministes avant l'heure, que la société cherchait à éliminer.

Pour son dernier roman, Luca di Fulvio nous offre une magnifique fresque historique, à l'époque de l'Inquisition. Pointant du doigt l'obscurantisme d'une Eglise misogyne, injuste et sournoise, l'auteur livre non seulement une belle histoire d'amour, mais également un plaidoyer pour la liberté des femmes, tout en soulignant l'importance de l'instruction et des livres. le tout emmené par des personnages hauts en couleur dont il a le secret. du détestable Paolo Tahler à l'effrayante sage-femme Jehanne, aucun ne laisse le lecteur indifférent, tout en contribuant à le tenir en haleine sur près de 600 pages.

Un dernier coup de coeur pour cet auteur dorénavant caché quelque part au paradis !

RIP maestro !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Hin hin hin ! Ah ben non, zut, je l'ai déjà faite celle-là ! Je recommence, parce que cette fois il s'agit du rire démoniaque d'un homme ! Mouah ha ha ha ! …. Mais pourquoi est-il aussi méchant ? Par ce que !
Voici résumé brièvement un des agacements suscités chez moi par ce livre, à savoir son manque de nuances.
Pour ce qui est du Paradis promis, je ne l'ai malheureusement pas trouvé en tournant les pages de ce roman dont je ne voyais plus le bout…
Comme j'ai quelques lubies en ce moment, je suis repartie au temps de l'Inquisition, dans un récit qui serait une sorte de croisement improbable entre Croix de cendre (pour le décor ecclésiastique), Veiller sur elle (pour l'Italie) et La sorcière de Limbricht (pour le procès en sorcellerie).
Le début était sombre et prometteur avec l'accouchement dans un monastère d'une prostituée, qui décède en mettant au monde une petite fille. Cette enfant, Susanna, va être élevée en cachette par le prieur pendant quelques années (oui oui vous avez bien lu), dont il va aussi confier la responsabilité au petit Daniele qui vient d'être abandonné par son père au couvent.
Les cent premières pages m'ont transportée, j'avais enfin terminé ma série noire de livres décevants ! mais non, hélas, une fois plongée dans le procès en sorcellerie de Susanna, que de longueurs, de formulées toutes faites répétées ad libitum. Ainsi, au fil de la lecture, l'auteur nous serine un nombre incalculable de fois que Paolo a des boucles blondes et des yeux transparents comme de l'aigue-marine délavée, le châle de la mère de Dianele est de velours turquoise, avec trois étoiles dorées cousues sur un côté, comme le manteau d'une madone (cette partie de phrase étant à chaque fois reprise mot pour mot, je l'attendais tremblante, la bave aux lèvres, mais aucune intervention divine n'est venue arrêter ce supplice), Susanna a des yeux limpides comme un ciel de pleine lune, l'inquisiteur a des lèvres serpentines … J'aurais pu faire une petite fiche avec ces expressions récurrentes et les cocher à chaque apparition, tant elles ont fini par m'insupporter !
Je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dans l'histoire certains personnages me semblant trop en avance sur leur temps, avec des réflexions contemporaines sur les questions de genre, leur soutien à Galilée, à l'instar de frère Thévet et de l'abbesse, deux êtres un peu trop éclairés, qui décident d'instruire la petite Susanna en totale contradiction avec les pratiques de l'époque. Beaucoup d'invraisemblances, d'anachronismes, avec une histoire d'amour improbable au gout de guimauve caoutchouteuse en plein procès entre Daniele et Susanna à laquelle je n'ai pas pu croire une minute. La motivation de l'Inquisiteur dans cette histoire m'a parue particulièrement tirée les cheveux et pas vraiment crédible.
La vision des femmes de Luca di Fulvio, qui se veut féministe ne m'a pas convaincue, je l'ai trouvée rétrograde et maladroite, ainsi Susanna s'exprime « d'une voix suave d'amoureuse » (ah bon ? elle ne peut parler normalement comme tout le monde ?). Dans trop de passages, des sentiments ou convictions sont dits explicitement et lourdement soulignés sans que Luca di Fulvio ne fasse confiance à l'intelligence de son lecteur, ni le laisse se forger sa propre opinion (ainsi Susanna est béate devant l'intelligence de Daniele alors que je ne trouvais rien de bien ébouriffant dans ses propos). Ou je cite (« Et frère Thévet, lui racontait […] comme elle était intelligente et extraordinaire. D'une certaine manière, le prieur avait ainsi contribué à garder la pensée de Susanna vivante dans l'esprit de Daniele. (p.304) »). Ah bon ouf, heureusement, qu'on me dit ce que je dois penser, hein, je ne suis pas sûre que j'y serais arrivée toute seule sinon…
Et que ce procès est interminable, le roman aurait pu être réduit de moitié ! la psychologie des personnages reste superficielle avec les bons et les méchants d'un côté et la foule des villageois au centre.
Ces bémols ont eu raison de mon enthousiasme initial. J'ai d'autres romans de cet auteur dans ma PAL, je vais laisser passer un certain temps avant de m'y plonger…
Et pour finir sur les anachronismes, je n'ai pas compris cette couverture (très belle et incitative au demeurant), avec cette femme les bras levés face à la montagne (qui ne fait d'ailleurs écho à aucune scène du livre), mais surtout qui porte une robe à fines bretelles très contemporaine…
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Je ne vais pas me répéter…je mettrais juste un cinq étoiles et vous aurez compris. Entre l'inquisition, les sorcières, le saint, j'ai encore eu du mal, à poser mon livre jusqu'au lendemain. J'ai plusieurs livres de cet auteur, pas encore lus et je regrette d'avoir différé mes lectures, surtout qu'il n'écrira plus. Mais je les savourerais petit à petit.

Nous sommes en 1610, à Borgo San Michele, Alpes orientales. Une femme, gelée et inconsciente, fût retrouvée dans une niche du mur d'enceinte du monastère, sous un tas d'immondices. « C'est Berna, la putain du Ponte dell'Orso ». Malgré la répugnance de certaines personnes, le frère Thevet, le prieur du couvent, la fit porter à l'intérieur et envoya chercher la sage-femme.

« Dans ce monde de merde… », Disait la sage-femme en tâtant le ventre de la parturiente, sa langue s'était déliée après le départ des frères… » Respire, joli cul, respire profondément, et tout sera plus facile…respire, respire… Dans ce monde de merde, comme je disais, il y a de la merde qui pourrit dans les rues, de la merde qui flotte dans la rivière, de la merde dans les arrière-cours des maisons, il y a de la merde partout…alors, écoute-moi bien. Quand une prostituée accouche d'un enfant, eh bien, on ne le baptise même pas, ou alors on utilise de l'eau sale… » Berna mourut, mais au bout d'un moment des bruits incongrus, attirèrent l'attention de ceux qui étaient autour d'elle, surprise ! Suzanna naquit dans un bain sanguinolent, qui fit dire à Jehanne « Jetez-la dans la rivière aujourd'hui même ! lança-t-elle aux frères. Cette enfant a été baptisée dans le sang, c'est la fille du démon » et toute sa vie, ce surnom l'a suivra.

Le même jour, la femme de Martinengo di Barco se mourrait, malgré la peur de l'inquisiteur, il fit appeler la sage-femme, Jehanne. Quand elle entra, Daniele, le fils, se cachait, pétrifié. Elle l'obligea à l'accompagner pour sauver sa mère. « Ne doute pas de ton pouvoir, dit doucement Jehanne à Daniele. Tu es un saint. Tu es un Benandante. Tu es né avec le don de sauver la vie des êtres humains, mais si ta mère est morte aujourd'hui, c'est qu'il y a une raison supérieure à cela, c'était son destin ou peut-être…le destin de quelqu'un d'autre. »

De 1610 à1630, le destin de ces deux enfants ne cessera de se croiser, entre le couvent de Santa Ulpizia, le monastère de la Santissima Assunta Maria de Camporosso, un tribunal, conduit par l'infâme inquisiteur Constantin Tron, qui enquête sur le double meurtre de l'astronome Weser et de sa servante. Il est épaulé par Paolo Tahler, son âme diabolique.

Le Paradis caché de Luca di Fulvio,une magnifique fresque historique aux multiples rebondissements. Des personnages forts, qu'on aime ou qu'on hait, on ne peut rester indifférent, devant cette église cruelle, fourbe, machiste, empêchant la liberté et l'instruction aux femmes.

De très fortes émotions traversent ce roman, les descriptions des personnages, des lieux, sont tout simplement magnifiques. Un récit bouleversant, qui vous transperce l'âme. Peut-être trouverez-vous votre « Paradis caché » quelque part dans ce monde, comme Suzanna , dans le sien….

Bonne lecture à tous.

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1610 Borgio San Michele, Italie, l'inquisition fait des ravages, un monde de torture, de cris, d'agonie , de bûchers et de chairs brûlées, où les femmes, qui en savent plus que les hommes, sont considérées comme des sorcières. L'Église n'aime pas l'éducation des femmes , c'est un outil dangereux qui libère les gens, qui leur permet de se forger leurs propres idées.

Cette fresque historique, dernier roman écrit par Luca di Fulvio disparu en fin mai 2013 m'a un peu déçu. L'histoire alterne entre 1610 et1633, entre la jeunesse des deux personnages principaux, Susanna et Danièle et le procès pour sorcellerie de Susanna. J'ai retrouvé toute la beauté de la plume de l'auteur, sa manière réaliste de décrire l'obscurantisme et les procédés de l'inquisition. Mais cet amour passionné entre les deux jeunes gens m'a semblé bien fade, à la limite de la mièvrerie. Heureusement le récit est sauvé par la force du personnage de Susanna. Esprit rebelle que personne n'arrive à canaliser, féministe avant l'heure, elle a une soif illimitée de connaissance, elle souhaite être au service des plus faibles, instruire les femmes afin de leur donner de l'espoir.

Un roman d'apprentissage, plaidoyer pour la liberté des femmes à découvrir cependant.
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Luca di Fulvio mêle dans ce nouveau roman intrigue policière et histoire romanesque au début du XVII eme siècle en Italie au moment où l'église s'interroge sur la pertinence de l'accusation de sorcellerie et des buchers .

Le roman se partage entre les événements de 1633 après la découverte de deux morts, l'astronome Weser et sa servante égorgée .
A coté du corps du vieil astronome qui a fait l'objet d'une mise en scéne macabre, gît, inconsciente, sa jeune épouse, Susanna recouverte de sang.

Victime toute désignée , la jeune femme est accusée de sorcellerie , mise au cachot .
Son procès débute rapidement dirigé par l'inquisiteur Constantin TRon et son secrétaire Paolo.

Daniele di Marco, le gardien des loups, prévenu par le prieur Theret , sort de sa retraite et se propose comme dominici daemoni, l'avocat du diable !

Entre ces épisodes nous revenons quelques années auparavant sur l'enfance de Daniele , conduit au couvent par son père après le décès de sa mère alors qu'il avait 5 ans et à la même période, la naissance de Suzanna .
Ce bébé dont la mère est morte au moment de l'accouchement est recueilli dans le monastère par le prieur Theret puis élevée au couvent par une abbesse . le destin des deux enfants est irrémédiablement lié .

A cette époque, où la femme était considérée comme un être impur et inférieur , certaines personnes, hommes ou femmes , bravaient les interdits et les superstitions en permettant l'accès à l'éducation et la connaissance à des enfants, telle Suzanna dont l'intelligence brillante, l'esprit rebelle et sa curiosité sans limite ont marqué le prieur et l'abbesse .
Suzana a pu ainsi accéder à un haut niveau de connaissances dont , une fois installée dans un village elle a voulu faire profiter ses habitantes en commençant par leur apprendre à refuser la servitude dans laquelle elles sont enfermées.

C'est également un beau roman d'amour , rendu difficile par les démons qui hantent Daniele depuis son enfance et les jalousies et mesquineries des gens qui les entourent .

C'est avant tout un joli portrait de femme libre , refusant les carcans de son époque en particulier ceux imposés par l'église toute puissante mais elle même divisée et en proie aux luttes de pouvoir.

Combat du pot de terre contre le pot de fer me direz-vous mais la lutte de Suzanna pour rester elle-même peut déplacer des montagnes .

J'ai retrouvé l'écrivain que j'avais aimé dans le Gang des rêves et le Soleil des rebelles et que j'avais perdu dans ses romans suivants et même si mon plaisir a été un peu gâché par quelques longueurs et répétitions , il y a quelques beaux moments illuminés par le personnage de Suzanna .

"Que sommes nous , après tout ? de petits êtres qui cherchent un sens à tout ce qui est lumineux par nature. le soleil, Dieu, l'humanité, la liberté, la justice , la vérité . Nous nous cherchons nous-mêmes, confiants d'être éclairés sur notre chemin incertain. Guidés par la lumière , nous espérons trouver le paradis caché dans chacune de nos vies. Car je sais, j'ai toujours su, j'ai toujours senti qu'il y a un paradis caché en nous. Ici sur terre . Et il ne tient qu'à nous de fouiller notre conscience pour le trouver , pour en profiter. "

J'avais imaginé une fin différente mais là, chacun en jugera par lui-même !
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
" La vérité imposée par la force de l'ignorance " disait toujours Susanna .....Elle avait consacré toute sa vie à la transmission du savoir aux plus pauvres, en essayant de les arracher aux marécages de l'ignorance dans lesquels l'Eglise et la société voulaient les maintenir....
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Vous êtes la femme la plus intelligente que je connaisse, dit frère Thevet avec une admiration sincère.
-Mais quand même une femme, fit elle remarquer en riant.
Heureuse la femme à qui on dira un jour : Vous êtes la personne la plus intelligente que je connaisse.
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Les élèves ne sont pas des oies que l’on gave, mais des torches que l’on allume. Plutarque
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« Tu crois que tu avances, mais en vérité tu tournes en rond », dit-il à haute voix, s'affalant sur un muret de pierre et suscitant la curiosité d'un villageois qui passait par là. Mais Daniele ne le remarqua même pas : « Tu tournes en rond. Comme l'âne du moulin. À la fin de la journée, il a fait des dizaines de lieues. Mais il est toujours là. Et toi… tu es toujours là. » (p. 506)
« La vie est comme un manège, Daniele. Que le tour soit rapide ou lent, qu’il dure un instant, un mois ou des années, nous revenons toujours au même point, nous affrontons les mêmes spectres. Mais n’oublie pas que nous ne sommes plus ceux que nous étions lors du tour précédent ! Et toi aussi, tu es différent de l'enfant, de l'adolescent et du jeune homme que tu as été. Tu es un autre ». Il prit sa main dans la sienne : « Alors, accueille ce retour au point de départ comme un cadeau ! Le manège sert à te montrer, chaque fois, d’où tu es parti. Et il sert à te donner une nouvelle chance.»
(p. 507)
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« Je ne doute pas que la théorie de Galilée soit correcte. Ce n'est pas le soleil qui tourne autour de nous, mais nous autour du soleil, avait-elle écrit. Et il est juste qu'il en soit ainsi. Que sommes-nous, après tout ? De petits êtres qui cherchent un sens à tout ce qui est lumineux par nature. Le soleil, Dieu, l'humanité, la liberté, la justice, la vérité. Nous nous cherchons nous-mêmes, confiants d'être éclairés sur notre chemin incertain. Guidés par la lumière, nous espérons trouver le paradis caché dans chacune de nos vies. Car je sais, j'ai toujours su, j'ai toujours senti qu'il y a un paradis caché en nous. Ici, sur terre. Et il ne tient qu’à nous de fouiller notre confiance pour le trouver, pour en profiter. »
(p. 121)
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