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4,32

sur 916 notes
Mais comment faites-vous Monsieur di Fulvio pour créer des personnages aussi attachants ?
Oui, j'ai aimé Christmas dans le gang des rêves, puis c'est Mercurio dans les enfants de Venise que j'ai eu du mal à quitter et aujourd'hui c'est Mikael que je regrette de laisser partir . Mais ces trois personnages ne sont malgré tout pas loin, ils m'accompagnent et vont m'accompagner encore longtemps !
Avec le soleil des rebelles, nous sommes transportés au XVème siècle et nous allons vivre pendant plus de 600 pages un roman d'aventures captivant. Tout comme Eloisa, nous adoptons tout de suite Marcus/Mikael et nous serons à ses côtés jusqu'à la dernière page. Ce petit prince en quête de justice et de liberté va apprendre à devenir un homme dans la douleur et la souffrance et va rejoindre ces hommes, ceux qui voient le soleil dans la nuit.
Si les héros créés par Luca de Fulvio sont dans ses trois romans cités, des hommes, les femmes ne sont pas pour autant délaissées. Les trois personnages féminins qui entourent Mikael : Agnete, Eloisa, et Emöke ont des personnalités très marquées. Elles vont l'accompagner et contribuer, chacune à leur manière , à le faire grandir et devenir homme.

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L'auteur du Gang des rêves nous entraine cette fois au coeur d'une fresque historique et romanesque, doublée d'un roman d'apprentissage.

Au moyen-âge, aux confins de l'Italie, le jeune Marcus, prince héritier, voit toute sa famille massacrée par Ojsternik, un seigneur cruel qui veut s'approprier le territoire. Sauvé in extremis par la fille d'Agnete la sage-femme, il grandit dans cette ambiance de violence, et d'injustice, comme un serf, au sort à peine plus enviable que les esclaves.

Même si on se doute dès le départ de l'issue de cette épopée, même si les méchants sont très méchants et les gentils très gentils, la magie opère grâce au talent de conteur de Luca di Fulvio. Les mécanismes sont les mêmes que dans le Gang des rêves, résilience, volonté, personnalité hors norme qui couve sous les cendres en attendant le moment opportun pour se révéler.
Et le récit se dévore sans répit, sans ressentir le moindre ennui, et les 600 et quelques pages, qui ont sans doute nécessité des mois et des mois pour les rédiger, sont avalées en quelques heures.

C'est aussi intéressant sur le plan historique, puisque l'histoire se déroule au moment du concile de Constance, alors que l'église se déchire en querelles de légitimité. On apprend , après avoir pensé à une coquille, qu'un pape (ou plus exactement un antipape avait pris le nom de Jean XXIII,, mais n'a pas été reconnu par l'église catholique romaine.

Un bon roman, palpitant, addictif.

Merci à Babélio et aux éditions Slatkine et Cie pour cet agréable partenariat

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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CON-TENT ! CONTENT ! CONTENT !
C'est que je retrouve mon Di Fulvio des débuts, d'où cette joie pudiquement déclamée, tout en retenue.

Si le pitch n'a rien de révolutionnaire, son traitement se boit comme du p'tit lait.
Et vu mon intolérance au lactose, c'est dire la perf' stylistique de Monsieur Di.

Un gamin de sang bleu qui se retrouve du jour au lendemain orphelin et roturier, on a déjà vu plus envieux comme karma. Comme scénario original itou.
Oui mais voilà, ce qui aurait pu passer pour une énième bouse sommairement lue en diagonale biseautée frôle ici l'incontournable tant son valeureux auteur possède ce don rare et ineffable de conteur.

Récit initiatique, mâtiné d'une fort jolie histoire d 'amour, et transcendé par un besoin de vengeance quasi mystique, ce soleil des rebelles fait la part belle aux émotions pures et aux sentiments profonds.

Les bons sont vraiment bons... et cons, occasionnellement, on va pas se mentir.
Le regard aussi éveillé, parfois, que celui d'une vache regardant inlassablement passer les trains.
Le méchant possède tous les atouts de la tête à claques de compet'. Le type que l'on se plait à haïr et dont on attend qu'une seule et unique chose, qu'il claque dans les plus atroces souffrances.
Puis qu'enfin nos deux tourtereaux se retrouvent pour vivre, dans une aura rose fuchsia sur un air boisé de Richard Clayderman, leur compliquée mais néanmoins prometteuse histoire d'amour après moult péripéties endurées aux frontières de la mort qu'est jamais bien loin pour vous faire une vacherie qui ne fait, généralement, glousser qu'elle.

Autre formidable point d'accroche, les seconds rôles sublimement développés. Je n'oublie pas les troisième, quatrième - non, pas les cinquième qui furent finalement assez discrets - sans qui rien de tout cela n'aurait pu arriver. Note à moi-même, penser urgemment à une cure de détox anti César, Victoires de la musique et autre manifestation à l'entre-soi soporifique et honteusement flatteur...

Mon seul et unique regret, un récit que j'aurasi souhaité bien plus ramassé, histoire de toucher au sublime, plutôt que d'avoir parfois le sentiment d'un soufflé qui retombe, écrasé par une foultitude de détails et d'anecdotes dont je me serais fort bien passé.

Le Soleil des Rebelles, Yell !!!
Et c'est Billy qui l'dit...
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Revenir au pays de l'enfance,
Des contes, des mistrals gagnants
Oublier la fuite du temps
Retrouver l'univers de l'enfance
Les bonbecs fabuleux, les monstres fantasmés
Dévorer ces histoires ... Et puis rêver ...

il était une fois ... "Le soleil des rebelles"
"Des hommes qui trouvaient le soleil la nuit"

L'histoire du petit prince Marcus II de Saxe :
Il a sept ans, choyé, protégé, il ne connaît que la douceur, les jeux et l'innocence de l'enfance ...
Lors d'une partie de cache-cache avec sa nounou, des mercenaires à la solde du seigneur Ojsternig le sanguinaire, envahissent le château et sous ses yeux toute sa famille ainsi que ses habitants sont massacrés.
Eloisa, la fille de la sage femme Agnete, le sauve de justesse. Elles vont le recueillir, en faire un vrai paysan pour le cacher.
Marcus n'a plus rien. Il perd son identité, devient Mikaël, serf de la glèbe comme les autres.
Marcus qu'est pas né dans la rue
Qu'est pas né dans le ruisseau
Qui ne sait rien du froid qui mord les chairs jusqu'au sang
De la faim qui tenaille et empêche de dormir
Lui qui dormait dans un lit de plumes, vêtu d'habits chauds, nourri de mets raffinés, joyeux et insouciant, va se retrouver sur une paillasse au fond d'une cachette,
Découvrir le froid, la faim, la crasse et la peur ! Dans cette terrible période féodale
Et se soumettre ...
Il va devoir affronter la cruauté, la violence, la négation de leurs existences : Ils sont la propriété du prince usurpateur qui les soumet à ses caprices de cruauté, perversion et au droit de mort.
Condamné à survivre sous les yeux de celui qui a éradiqué ses parents, il nourrit des envies de vengeance, apprend la révolte, la valeur de l'existence.
S'ouvre alors un univers de questionnements que sa condition initiale ne lui aurait jamais permis.
Il va lever les yeux et la tête, lutter pour sa dignité, refuser d'appartenir à cet homme cruel qui décide de leurs vies, les traite comme des animaux, de la viande à boucherie.
Il partira en quête de liberté.
Son idéal de justice sera son combat.
Mais pas seul :
L'Amour d'Eloisa, un merveilleux moteur
La sagesse de Raphaël, son maître dans sa métamorphose
Le courage, la force intelligente d'Agnete et sa langue acérée, sa seconde mère
Et tous les autres personnages ... Les bourrus mais tendres, les dévoués, les anciens devenus sages, les femmes solidaires, courageuses, protectrices ...
Il transcende les individualités touchant dans leurs faiblesses, leurs rudesses mais tellement beaux dans leur volonté à relever la tête et s'unir pour briser les chaînes tous ensemble :
la première liberté du monde !
De belles leçons de vie ! aux portes de la mort !

Deuxième rencontre avec ce conteur Luca di Fulvio, presque déjà un ami : il me parle, je l'écoute sans l'interrompre et pourtant il parle beaucoup ...
Il m'emporte au pays des contes et la magie opère !
J'aime ses histoires et ses valeurs .




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Trouver le soleil la nuit. C'est le défi que doit relever le jeune Marcus, huit ans. Lui qui a tout perdu. Entouré d'une famille aimante, le voilà seul après le massacre de cette dernière dès les premières pages. Prince héritier d'une seigneurie des confins alpins du royaume de Saxe, le voilà serf immergé dans la cruauté du système féodal local.
Trouver le soleil la nuit, ce sera grandir pour devenir un homme accompli sans se laisser dévorer par la haine tout en trouvant sa liberté, sa voie, sa vérité. Cette épopée médiévale est en fait une quête initiatique au cours de laquelle chaque aventure, chaque personnage rencontré sont autant de leçons de vie.
Si les personnages qui peuplent ce roman sont tous assez stéréotypés, Luca di Fulvio sait parfaitement les accorder et les mettre en scène. Tous les gentils sont formidables, Raphaël le vieux sage ( quasi maître Yoda ), Agnete la mère de substitution, Volod le chef rebelle. Et les méchants sont formidablement méchants et on aime les détester. Au-delà de ces conventions, un personnage sort du lot, celui d'Emoke, véritable Pythie qui apporte un souffle irrationnel dès qu'elle commence à prendre une dimension incroyable, j'ai adoré !
Quand au récit, il est mené tambour battant, certes avec un goût de déjà vu ( dans la lignée des Piliers de la Terre de Ken Follett ) , mais quand c'est autant maitrisé, moi je marche ! Juste la fin, très très convenue, qu'on voit venir à des kilomètres et qui aurait mérité un peu plus de surprise pour un surcroit d'intensité.
Bref, un roman très plaisant qui me donne envie de me plonger dans les deux opus précédents de l'auteur ( oui je sais, c'est fou, mais je n'ai pas encore lu ni le Gang des Rêves ni Les Enfants de Venise, je bats ma coulpe !!! )

Livre remporté lors d'un concours sur Lecteurs.com
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Troisième roman d'aventures, troisième réussite ! Luca di Fulvio sait y faire, et continue de charmer , en se renouvelant.

Quinzième siècle sur fond de montagnes plus germaniques qu'italiennes.

Époque rude, climat âpre.

Servage, féodalité, intolérance, violences, misère, hérésie, guerres, pillages, viols, famines...Bref c'est l'oeuvre au noir, plus que le flamboiement d'une Venise renaissance ou le brasillement d'un New York en plein essor.

Les personnages, toujours bien campés, sont plus archétypiques, mal dégrossis, encore dans les limbes de leur propre individualité.

Le personnage principal, Marcus alias Mikaël, est un ( faux ) paysan, traumatisé et recroquevillé en lui-même. le récit, comme les contes de notre enfance, se présente comme une succession d'épreuves terribles, humiliantes, qui sont autant d'étapes dans sa formation.

Pour "grandir" et franchir les caps qui le séparent de son moi à venir, Mikaël a besoin de maîtres.

Un conte, oui, un conte souvent brutal et violent mais surtout un conte initiatique: apprendre à poser son corps, ses gestes dans l'espace, avec Raphaël, le vendeur d'enfants, apprendre l'art du combat avec Coloc, le chef des rebelles, apprendre à rire avec Berni, le bouffon. Un joli programme, qui demande trois maîtres.

Mais pour devenir un homme, il faut aussi à Mikaël trois maîtresses: Agnete, la mère courage qui lui apprend à endurer, Eloisa, sa fille, qui lui apprend à aimer, et l'étonnant personnage d'Emöke qui le fait pénétrer dans les zones de turbulence du rêve, de l'irrationnel - que d'aucuns nomment la " folie"...

Moins de péripéties et de retournements spectaculaires que dans les deux précédents romans, et c'est très bien: nombreux sont les leit-motiv qui ponctuent, comme des refrains, les lais de cette chanson de gestes-au pluriel, cette foi, car la "geste " ne sera accomplie que si les gestes sont appris et maîtrisés.

Cette lenteur, cette rudesse, cette naïveté conviennent merveilleusement à ce récit, presque mythique, d'une lente maturation, du benêt au héros - on pense à Perceval...

Mon seul bémol est venu de la fin, trop facilement prévisible. Luca di Fulvio avait si bien réussi à se renouveler et à me surprendre, que celle-ci m'a un peu déçue.

Un petit morceau d'étoile en moins. Qui n'empêche pas les autres de scintiller pleinement !
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Il sait y faire Di Fulvio avec les grosses ficelles romanesques qui rendent accro et nous font ronronner de contentement. 😊
C'est l'histoire d'un petit Prince de Saxe déchu, Marcus, un rien bêta mais bien sympa, qui va connaître la vie des pauvres. Il y a aussi une sorte de Robin des bois, Volod le Noir, avec des rebelles qui, dit-on, trouvent le soleil la nuit, et bien sûr un méchant qu'on adore détester, enveloppé qu'il est «par sa misère morale comme par un manteau noir et fangeux». Et le récit est comme il se doit rythmé par les plus ou moins obscures prophéties d'une «folle» aux chansons envoûtantes. Et puis il y a l'amour qui aide à franchir les gouffres séparant les classes sociales…
Du chouette bonheur de lecture quoi!
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Je ne connaissais de Luca di Fulvio que les titres de ces deux autres romans, le gang des rêves et Les enfants de Venise, dont les critiques sur Babelio sont fort élogieuses. C'est donc sans hésitation que j'ai choisi ce roman lors de la masse critique de janvier et j'ai bien fait ! Je remercie au passage les éditions Slatkine et Cie et Babelio pour cet envoi. Ce fut vraiment un grand plaisir pour moi de découvrir cet auteur dont je ne tarderai pas à lire les autres romans.

Venons en au vif du sujet.
Le soleil des rebelles.
Le titre est prometteur. L'extrait de la quatrième de couverture bien choisi attise encore plus la curiosité.
" Un jour, ma mère et le vieux Raphaël parlaient des rebelles. Ils ont dit que c'était des hommes qui trouvaient le soleil la nuit."

En ouvrant la première page, j'ai su de suite que ce livre me plairait. Il commence le 21 septembre de l'an de grâce 1407. La fin du Moyen âge, une de mes périodes de prédilection.
Le héros est prince héréditaire et n'est encore qu'un jeune garçon au début de l'histoire. Il vit au château de Raühnvahl, "dans cette partie de l'arc alpin qui délimite la péninsule italique et la sépare abruptement du reste de l'Empire comme de l'Europe." Il se nomme Marcus II de Saxe.
Son avenir semble tout tracé déjà. " Tu dois apprendre à te battre, lu dit son père, Tu vivras dans le sang, comme moi et comme tous nos ancêtres. C'est notre destin, notre fatalité."

Ce jour-là, son père ne croyait pas si bien dire. Ses paroles eurent un écho sinistre...celui d'une attaque se terminant dans un bain de sang.
Seul, le petit Marcus en réchappa et cela grâce à une gamine de son âge, une enfant serve, espiègle et effrontée : Eloisa.

Et voilà, je n'en suis qu'à la vingtième page et déjà l'histoire de Mikael, nouvellement baptisé par Eloisa, me happe et me réjouit. Et ce sera ainsi jusqu'à la dernière page.

J'ai vraiment adoré ce roman. Les cinq étoiles que je lui attribue sont à la hauteur de mon enthousiasme. L'écriture est belle et fluide. Les personnages, qu'ils soient cruels, fiers ou faibles, ou encore courageux, cyniques ou belliqueux s'avèrent passionnants et bouillonnants. Qu'ils soient héros ou second rôle, les portraits sont soignés et crédibles. Contrairement aux romans de Ken Follet où tout semble joué d'avance, le lecteur ne sait pas toujours sur quel pied danser car les personnages sont parfois imprévisibles, ce qui ajoute bien sûr du piment à la lecture.

C'est un roman d'aventure, de revanche, d'amour ...Mais c'est aussi un roman qui fait la part belle à certaines valeurs, comme la liberté, le courage, l'amitié et la fidélité.
C'est un roman, âpre et rude, mais qui garde toujours une étincelle d'espoir dans le plus petit recoin de ses pages et qui donne envie de se battre contre l'injustice, contre un monde encore bien trop asservissant.

Un roman qui donne envie de trouver le soleil la nuit.
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Ce que j'ai ressenti:…Résonance de Coup de Coeur…

« La seule vérité qui compte, c'est celle qui…résonne en toi. »

Luca di Fulvio, est à mes yeux le plus talentueux des magiciens! Un conteur hors pair et si passionné, qu'il nous renvoie dans ses écrits, une force inspirante qui te fait apparaître, dans une page qui se tourne, le soleil en plein milieu de la nuit: le Soleil des Rebelles. de la boue, du chaos et de la misère, il arrive à faire étinceler l'espoir dans le coeur d'un enfant blessé. de prince à serf, il est des circonstances que le destin te prévoit, mais dans cette déchéance, faire illuminer à ce point, le courage, ça tient de la magie, et Luca di Fulvio, nous l'offre dans le creux de nos mains, en 600 pages d'émotions fortes…

« Demain n'existe pas. Il n'y a qu'aujourd'hui. Maintenant. Ici. »

Si l'amertume et le sang animent certains de ses personnages, Mikael n'est que douceur et tendresse, et grâce à des figures parentales comme Agnete et le vieux Raphael, il va apprendre la vie, loin de la haine et de ses tourments. le chemin sera rude et escarpé, fait de massacres et de sentiers détournés mais à force de convictions profondes et de maîtrise de soi, le petit deviendra grand…J'ai beaucoup aimé la ligne conductrice de ce roman d'apprentissage, fait d'honneur, de travail et de vérité. Et toujours l'Amour, au centre de tout…Entre Eloisa et Mikael, le coup de foudre était bien au rendez-vous, mais la passion a pris son temps à enflammer leurs coeurs et leurs corps. Toujours avec pudeur et élégance, cet auteur nous lie de manière intime et incroyable à ses personnages, que même quand tu refermes le livre, ils restent tous et chacun d'entre eux, dans un coin de ton esprit, parce que tu as eu mal avec eux, et suivi avec tellement d'intensité leurs victoires, qu'il te reste toujours ce torrent de sentiments bouillonnants à l'intérieur de toi…Inépuisable source d'émotions que leurs amitiés et leurs amours…

"Et il pensa que le tourment des êtres humains, c'était leurs rêves."

Cette fois-ci, le décor est posé dans le royaume de Saxe, au Moyen-âge, et le système féodal fait des ravages meurtriers dans des conditions effroyables…Les vies de ces paysans n'ont que peu de valeurs, moins que du bétail parfois, mais il se pourrait bien qu'un souffle de fureur fasse vaciller les dominants, quand l'appel de la forêt se fait entendre dans les arbres… de règnes déchus en trahisons sournoises, de violences insoutenables en heurts humiliants, une boule de feu rebelle s'alimente de jolies paroles et d'actes héroïques pour bientôt sortir des ombres, et donner un chemin plus lumineux à ses hommes…Parce qu'ils n'ont plus rien à perdre, ses rebelles aux ventres vides, ont le rêve de gagner quelques morceaux de saveurs douces de liberté, et de grands verres salvateurs d'eau de justice…

"Il comprit tout à coup que ce qui l'habitait n'était pas la peur de mourir, mais le désir de vivre."

Encore une fois, je suis conquise par la plume grandiose et puissante de Luca di Fulvio. Il y met tellement de vie, de vibration, de passion que l'on est comme happé, pendant ses quelques heures de lecture, le coeur et l'esprit au diapason, dans un flot d'émotions intenses. Il a compris ce qui bouleverse les hommes et en une trilogie, il nous emporte, quel que soit le lieu ou l'époque, dans les vertiges de l'existence. Encore un coup de coeur, pour ce nouveau livre de Luca di Fulvio! Décidément, ça devient une habitude…Vivement le prochain!

« Mais un coeur fort bat en toi. Je peux le voir. Ce sera à toi de décider de le nourrir ou de le laisser se dessécher. »

Ma note Plaisir de Lecture 10/10

(Chronique complète sur le blog.)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Quand je lis sur le bandeau du livre "le Dickens Italien" je me permettrais plutôt de dire que cet auteur italien serait aussi le Follett à l'italienne.
C'est incroyable ce que son écriture a pu me replonger dans les pages des "pilliers de la terre" grâce à cette atmosphère médiévale, ses personnages au charisme époustouflant, les portraits si bien développés, bref, une plongée dans l'univers de di Fulvio s'apparente à celle de Ken Follett. Quel plaisir à la lecture.
Le point en commun est aussi le genre manichéen que nous présente Di Fulvio, son écriture épique et un fond historique grandiose.
Inutile d'en faire un résumé, sa lecture se savoure et j'ose à peine croire qu'elle serait une déception tellement y a du bon dedans.
Et pourtant je n'ai pas encore lu "le gang des rêves " et juste survolé "les enfants de Venise" donc affaire à suivre...
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