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4,32

sur 936 notes
Des personnages toujours aussi attachants, une écriture toujours aussi remarquable.

On a ici, un roman d'aventure, de vengeance et d'amour.

Monsieur di Fulvio est un conteur hors pair, il nous transporte au moyen âge en quelques lignes et on suit l'épopée de Marcus durant les quelques 600 pages, avec beaucoup de joie.
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C'est le 3ème roman que je lis de cet auteur et c'est encore un coup de cœur !!

A ce stade, je pense que ce n'est pas du talent mais un don qu'a Luca di Fulvio pour écrire des histoires passionnantes avec des personnages inoubliables.

Après Christmas et Mercurio, c'est l'histoire de Mikael qui nous est contée dans le soleil des rebelles. Né Marcus II de saxe, son destin est tout tracé : il régnera à la suite de son père et sera le futur prince du royaume de Saxe. Mais il n'est encore qu'un enfant lorsqu'il est témoin du massacre de sa famille. Il sera sauvé et recueilli par Eloïsa et sa mère Agnete, la sage femme du village ! Passé d'une vie de prince choyé à celle de serf, il devra apprendre à devenir un homme dans un monde de servitude mêlé d'injustice.

L'histoire prend place à l'époque féodale. L'auteur met au cœur de cette fresque moyenâgeuse où la violence, poussée par le désir du tout pouvoir, ne trouve aucune limite dans la cruauté, l'espoir d'un monde meilleur et la volonté de se battre pour ce qui est juste. Et au milieu de tout ça, une belle histoire d'amour !

Haletant passionnant et addictif !

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Monsieur di Fulvio a encore frappé. Et il a frappé fort. Très fort !

Dès les premières pages, on est emporté dans le tourbillon de violence dont s'entoure le prince d'Ojsternig, fidèlement secondé par celui dont il fait son âme damnée, Hagomar. Viol, torture, inceste, humiliations, tout est bon pour tenter d'oublier qu'il n'est qu'un petit seigneur sans importance, régnant sur un territoire qui s'épuise.

Marcus II, devenu Mikael, semble bien frêle, bien fragile, pour survivre. Mais heureusement, il est recueilli par Agnete, brutale mais droite, encore marquée par la mort de son fils et qui ne veut plus s'attacher. Eloisa, la fille de cette dernière, moqueuse mais rapidement conquise, est attachante dans sa candeur. Et puis Raphael, le vieil homme qui va tout apprendre à Mikael… quel personnage !

Mais ce qui est peut-être le plus fort, dans ce livre, c'est que l'on sent la jubilation de Luca di Fulvio à faire vivre ces personnages. Même chez ses méchants, l'humanité est présente, non pas comme une excuse, mais comme une égratignure qui suppure et ne cicatrise pas.

En plus, ce qui ne gâche rien, c'est que ce livre oblige également, au fil de la lecture, à se poser des questions sur la liberté, la responsabilité, le courage. Les personnages ne sont ni tout blancs, ni tout noirs : ils sont humains… Les actes du passé, nous dit Luca di Fulvio, influent sur notre présent : ils font de nous ce que nous sommes, mais ils sont également un mode d'échange avec les autres.

Bref, je ne sais pas quoi dire de ce livre. En réalité, il y a une seule chose à en dire : pendant ma lecture, j'étais avec Mikael, avec Eloisa, avec Agnete, avec Raphael. J'ai eu envie de voir Eberwolf – un des enfants du village qui prend Mikael en grippe dès les premiers instants – tomber, j'ai attendu que le prince d'Ojsternig rencontre son châtiment… Bref, j'étais dans l'histoire, vraiment, et c'est exactement cela que je recherche dans mes lectures… M. di Fulvio, merci infiniment pour ces belles histoires qui nous emportent dans votre monde…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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À la lecture de ce troisième roman je peux l'affirmer, le confirmer : Luca di Fulvio est notre Alexandre Dumas contemporain !

Après le magnifique livre le Gang des rêves, après le sublime roman Les enfants de Venise, voici le Soleil des rebelles : un roman historique passionnant dans la lignée des romans de Ken Follett. En effet si vous avez aimé Les Piliers de la Terre, si vous cherchez un nouveau maitre du roman historique, voici l'auteur qu'il vous faut absolument découvrir !

Ce romancier a un talent prodigieux, absolument phénoménal ! Chaque roman est un pavé mais se lit d'une seule traite, chaque personnage est inoubliable, chaque épopée est fascinante, chaque aventure incomparable et ajoutons à l'ensemble une écriture magnifique. Je tiens à appuyer chacun de ces compliments car cet auteur mérite le succès et la reconnaissance : il a un véritable don de conteur.

Dès le départ j'ai aimé découvrir la vie hors du commun de Marcus II de Saxe, un être destiné à la grandeur, à la richesse et condamné à la pauvreté, à la dureté d'une vie de servitude. Pourtant ce prince devenu paysan va transcender le destin et affronter les épreuves de l'existence et ce notamment grâce à l'aide d'Agnete, de Raphaël mais aussi et surtout d'Eloisa, l'amour de sa vie.

En définitive, si vous connaissez Luca di Fulvio foncez lire ce nouveau roman et si vous ne le connaissiez pas encore il faut absolument courir chez votre libraire pour vous procurer tous ses romans !
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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J'avais entendu parler, comme digne d'éloges, de l'auteur de roman historique Luca di Fulvio. Un style que j'aime beaucoup, ne restait qu'à me lancer et, au vu de sa bibliographie et de la disponibilité en librairie, mon choix s'est tourné vers le soleil des rebelles.

Je tiens à avoir mon propre avis. Il m'arrive d'aimer ce que les autres détestent. L'inverse est aussi possible. Mais là, j'ajouterais ma voix à celles qui font de ce roman un excellent livre.

Nous sommes en 1407, au royaume de Saxe, dans une vallée coincée entre les montagnes, où les hommes ne sont pas moins rugueux que la région qu'ils habitent. Encore enfant, Marcus II, prince héritier, par un jour où la neige rougit du sang des vaincus, voit son père et sa famille, tous les membres de son château, se faire massacrer par une troupe ennemie. A la servitude s'ajoutera la cruauté du nouveau gouvernant. L'enfant, lui, survit miraculeusement à l'évènement tragique. Une survie qu'il devra maintenir en vivant pauvrement avec les serfs du village proche.

Je ne saurais dire s'il y a du Game of Thrones, dans cette histoire. J'ai pensé, moult fois (parlons médiéval) aux ouvrages de Ken Follett, son fameux cycle de Kingsbridge. On y trouve quelques ingrédients en commun.
N'attendez donc pas un récit calme, doux. Il y a des choses dures de racontées. L'époque s'y prête.

Mais il y a aussi des messages d'amour, d'espoir. Un vent de liberté souffle sur ce roman de 800 pages qui se lit vite et rapidement. Un souffle épique porté par la plume magnifique de l'auteur.

L'auteur nous narre cela comme un conte superbe. Qui fait frissonner, espérer, qui émeut.
D'historique, j'ai parfois cru plongé dans un roman de fantasy tant on y trouve de points communs.

Alors, ma voix se mêle aux critiques dithyrambiques, mais je trouve qu'il y a de quoi.
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C'est le second roman que je lis de cet auteur, c'était avec plaisir, mais aussi un peu de tristesse que je me suis lancée dans cette lecture, puisque Luca di Fulvio nous a quittés en mai de cette année.

Pas un seul de ses histoires ne se déroule à la même période, j'ai l'impression.
Ici, nous sommes au XVe siècle et le roman dépeint, à travers l'histoire de prince Marcus, une violence et une passivité liée à l'époque, qui me paraît tellement incompréhensible qu'elle m'a souvent fait sortir de mes gonds. L'auteur joue avec nos sentiments tout au long du récit et m'a fait passer par de nombreuses émotions.
L'histoire d'amour, fil conducteur du roman, se construit au fur et à mesure des années et semble être une évidence, d'être dénué de mauvais sentiments. Les deux protagonistes sont comme dans une bulle quand ils interagissent alors même que tout semble mettre en danger leur avenir.
J'ai été happée par le récit, mais comme ses protagonistes, l'auteur m'a un peu perdue lors de leur errance en ville. À partir de ce passage le récit m'a semblé s'étirer en longueur et avec les nombreux rebondissements des derniers chapitres la fin du roman, pourtant très belle, m'a un peu laissée de marbre et j'en suis la première déçue.
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Un joli conte, car la vraisemblance n'est pas au rendez-vous.

Dans les Alpes Orientales, au tout début du XVe, le château du seigneur Marcus 1er est
attaqué et toute sa famille et sa domesticité massacrées sauf son héritier qui s'était caché avant l'attaque et une petite serve. Recueillie par la mère de la petite Eloise, Agnete qui essaie de l'endurcir, le petit garçon de neuf ans, renommé Mikael va devoir oublier son identité et apprendre à survivre, lui qui était nourri des meilleurs mets et ne se lavait, ni ne s'habillait seul. Un peu naïf, il va mettre du temps à comprendre ce qu'on attend de lui comme ce qui se passe en lui. Mais il est sensible à l'injustice et s'interroge sur le prince qu'il aurait été.
Ojsternig qui ne prend plaisir qu'à faire souffrir, et ne respecte rien imposant des relations sexuelles à sa propre fille, prend la place de Marcus et s'invente un héritier.

Tout d'abord ce roman ne m'a pas emportée comme les autres titres de Luca di Fulvio déjà lus. Mais petit à petit grâce à certains personnages tels Raffaello, ou Volod le Noir, et Mikael lui même, il a gagné en profondeur. A noter de belles figures féminines : Agnete, Eloise, Emöke.
Il aurait pu être un peu plus condensé,

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Il me faudra encore quelques jours pour oublier Mikael, Eloisa, Agnete, Raphael et tous les autres. Comme dans chaque roman de Luca di Fulvio, je me suis laissée emporter. Je me suis fondue dans l'histoire, j'ai vécu les aventures à leurs côtés. Pourtant leur vie ne fait pas rêver ! On est ici au début du XVe siècle, dans les montagnes Alpines, à trimer dans le froid, la douleur et la pauvreté pour un prince cruel et sans coeur. Mais il y a toujours ce petit quelque chose qui fait qu'on ne peut plus lâcher le livre une fois qu'on l'a ouvert...

Comme dans ses précédents romans, on retrouve les mêmes éléments : des gamins à qui la vie n'a pas fait de cadeau mais plus futés que n'importe qui, des figures bienveillantes qui les aideront à les mener dans le droit chemin, et des méchants vraiment méchants qui leur mettront des bâtons dans les roues. On pourrait s'en lasser et pourtant ça fonctionne toujours. Luca di Fulvio a le don de raconter des histoires, de façonner des personnages complexes, entiers et plein de contradictions. Ils ne sont pas beaux ou parfaits, ils sont humains, et ils se battent pour des valeurs comme l'amour, la justice ou la liberté. Et je pense que c'est ça qui fait que l'on accroche toujours. Au-delà de nous conter l'histoire de Mikael, Christmas ou Mercurio, l'auteur fait réfléchir, grandir, à travers des messages de tolérance, de bienveillance et de respect.

Par contre, je dois noter que j'ai trouvé celui-ci encore plus violent que le Gang des rêves et Les Enfants de Venise (qui pourtant étaient déjà très violents). Ici on assiste à des massacres, des scènes de pendaisons, de tortures, de viols qui m'ont glacé le sang. Comme je le disais, chez Luca di Fulvio, ce n'est jamais tout beau. Et pourtant l'histoire n'en reste pas moins belle...

Troisième roman, troisième coup de coeur !
Lien : https://mangeonsleslivres.bl..
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J'ai lu ce livre presque d'une traite alors que j'aurais tellement voulu le faire traîner. J'aurais voulu qu'il dure encore.
Ce livre est une merveille de roman, un récit d'apprentissage qui vise le coeur et tombe dans le mille.

Quelle tristesse de refermer la dernière page et de laisser ces personnages que l'on a vu grandir, évoluer dans cette vie si difficile qu'est celle des serfs de la glebe...
Lu a Di Fulvio avec son talent de conteur exceptionnel vous entraîne des les premières pages.
Entre Ken follet et Dikens, on se laisse emporter à suivre les destins exceptionnels de personnages profonds et attachants.
On traverse la palette des émotions, même si on rit assez peu, car ce livre est avant tout le récit d'une vengeance qui puise son énergie dans une rage profonde douloureusement née pendant l'enfance.

Lisez le, offrez le.
Ce livre est intemporel et magnifique

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Marcus II de Saxe est encore enfant lorsqu'il voit sa famille massacrée.
Alors qu'il parvient à se cacher, il sera recueilli par la sage-femme du village, Agnete, et sa fille Louisa. Il grandira donc caché, sous l'identité de Mickael, parmi les paysans.

Marcus apprendra alors à vivre et travailler comme tel et à se faire accepter par la communauté, le tout sous le joug d'Ojsternig le commanditaire du meurtre de sa famille.

Je dois dire que c'était subtil mais l'histoire d'Anastasia a fait écho en moi : le massacre de toute une famille, laissant derrière un enfant qui vivra caché.

Je suis ravie de retrouver cet auteur que j'aime tant et que je considère comme un conteur hors pair.

J'embarque donc pour plus de 800 pages avec Mickael et les autres. Je suis directement captivée par l'histoire et j'ai du mal à lâcher mon bouquin.

J'aime beaucoup le récit, l'époque et les protagonistes (enfin pas tous).

Malheureusement j'ai trouvé la fin du récit un peu longue et la chute un peu prévisible. Mais cela n'enlève rien au plaisir que j'ai eu à lire ce livre.

Je vous conseille cette lecture même si pour moi, elle ne peut surpasser La gang des rêves qui avait été un coup de coeur.

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