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Citations sur Blade Runner (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriqu.. (139)

Votre position, Deckard, est moralement extrêmement délicate. Pas la nôtre.
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Cette répétition va finir, la représentation finira, les chanteurs mourront et la dernière partition finira par disparaître d'une manière ou d'une autre ; finalement, le nom de même de Mozart sera oublié et la poussière aura gagné.
On peut y échapper quelques temps. Tout comme les andros peuvent m'échapper et s'offrir un petit supplément limité. Mais je finis par les avoir, moi ou un autre Blade Runner.
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Quand il eut posé l’autoplane de la police sur le toit de l’immeuble qu’occupait la fondation Rosen à Seattle, Rick trouva une jeune femme qui l’attendait. Mince, les cheveux noirs, le nez chaussé des immenses lunettes filtrantes qui étaient à la mode, elle s’approcha de son véhicule, les mains profondément enfoncées dans les poches de son manteau rayé de couleurs vives. Son petit visage fin aux traits nets et réguliers était empreint d’une désapprobation solennelle.
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p.204.
Une fois dans l'ancien appartement de Pris, il débrancha la télé et détacha l'antenne. Le silence se fit aussitôt, pénétrant. Isidore sentait ses bras s'estomper. En l'absence des Baty et de Pris, il avait désormais l'impression de se dissoudre, de devenir aussi inerte que le récepteur qu'il venait de débrancher. Il faut être avec d'autres gens pour vivre un tant soit peu. Avant qu'ils ne viennent ici, je pouvais encore le supporter, de rester seul dans cet immeuble. Mais tout a changé désormais. Impossible de faire machine arrière. On ne peut pas revenir à la solitude après avoir goûté à la compagnie des gens. Idée qui eut pour effet de l'emplir de panique. Je dépends d'eux à présent. Dieu merci, ils sont restés.
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p.175.
Je comprends maintenant à quel point tu dois souffrir quand tu es déprimée. j'ai toujours cru que tu aimais ça, que tu aurais pu te secouer à n'importe quel moment, sinon seule du moins avec l'orgue d'humeur. Mais plus rien ne vous importe quand on est à ce point déprimé. On devient apathique, on a l'impression que plus rien ne vaut la peine. On se désintéresse de son propre état, puisque plus rien n'a d'importance...
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L’humanité a besoin de davantage d’empathie
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Un tel désespoir, qui embrasse la réalité, se perpétue de lui-même.
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"Est-ce une perte ? répéta-t-elle. Je l'ignore. Je n'ai aucun moyen de le savoir. Qu'est-ce que ça fait d'avoir un enfant ? Et qu'est-ce que ça fait de naître, d'ailleurs ? Nous ne naissons pas, nous ne grandissons pas... Au lieu de mourir de vieillesse ou de maladie, nous nous usons comme des fourmis. Des fourmis... voilà ce que nous sommes. Pas vous, moi, je veux dire. Des machines réflexe chitineuses qui ne sont pas vraiment vivantes." Elle tourna la tête de côté et lança d'une voix forte : "Je ne suis pas vivante ! Ce n'est pas avec une femme que vous allez coucher. Ne soyez pas déçu, d'accord ? Vous avez déjà fait l'amour avec un androïde ?
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Le silence entrait alors avec effraction, avec violence, sans aucune subtilité, incapable, à l’évidence, de la moindre patience.
Le silence du monde ne pouvait plus retenir sa soif de tout engloutir.
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« Mais, songea-t-il soudain, elle ne sait peut-être pas faire la cuisine. Tant pis, je ferai la tambouille pour deux. Et une fois que je lui aurai montré, elle aura envie d’en faire autant. C’est un instinct chez elles… »
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    Bof,ce n'était qu'un insecte
    Vous compatissez, mais au fond, vous vous en fichez un peu
    Tant mieux ! Vous detestez ces petites bêtes

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    Thème : Blade Runner (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?) de Philip K. DickCréer un quiz sur ce livre

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