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Ou là là... j'ai choisi ce livre totalement au hasard... parce que je ne connais pas beaucoup la SF, parce que je connais le nom de l'auteur, mais pas son oeuvre... Je me suis donc laissé porter par le hasard. Mais je me dis qu'au final, il n'a pas été si heureux que ça !!! Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris de l'histoire... Mais en gros, on suit l'histoire de Joe, dans un monde très futuriste, plutôt paumé et déprimé... Comme semble l'être tout les terriens... Un jour, il découvre un message dans ses toilettes qui lui promet beaucoup d'argent, pour une mission bien mystérieuse... Ses talents de guérisseur de poterie sont requis pour restaurer une cathédrale, enfouie sous l'eau, sur une autre planète... J'avoue être resté plus qu'hermétique à cette histoire... Mais je ne me décourage pas dans la découverte de cet auteur... mais avec peut-être, une valeur plus sure, avec Dr. Bloodmoney... A voir...
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Comme toujours chez P K Dick c'est bien écrit et les thèmes principaux sont là : sens de la vie, aliénation, liberté etc.
J'aime cet auteur depuis que j'ai eu 17 ans environ (c'est loin je ne me souviens plus très bien).
Toujours d'actualité A LIRE!
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Joe Fernwright propose à de lointains IA des définitions de mots croisés bizarres ou des phrases sibyllines du genre « le persil perspicace se suce le pouce » ou « l'interjection n'a pas d'expérience ». L'interlocuteur n'a droit qu'à cinq petites minutes pour proposer une réponse ce qui arrive rarement. Bien que Joe soit l'un des meilleurs compétiteurs, il songe à quitter le Jeu. Il dispose d'une cagnotte de 65 pièces, soit 10 millions de dollars en timbres-primes qu'il distribue à des inconnus. Un jour, il reçoit un message anonyme : « Guérisseur de poteries, j'ai besoin de toi et je suis prêt à bien te payer. » Joe accepte la proposition. Et le voilà parti dans un vaisseau spatial vers la lointaine planète du Laboureur avec quelques autres recrutés comme lui par un certain Glimmung. Ils ont tous pour mission de renflouer la cathédrale Heldscalla puis de la reconstruire sur la terre ferme. Mais les « Kalendes », un livre saint et prophétique qui peut dévoiler le passé, le présent et le futur, leur prédit que l'oeuvre échouera et que la plus grande partie des employés de Glimmung seront détruits…
« Le guérisseur de cathédrales » est un roman de science-fiction un peu particulier. Il parut sous différents titres et traductions. L'intrigue en est sombre et quasi désespérée. Il faut préciser que l'auteur traversait une période difficile quand il l'écrivit. Sa femme l'avait quitté et il souffrait de la prises de diverses substances peu licites. le texte s'en ressent. Sans être abscons, il semble moins fluide et moins abouti que d'autres titres plus connus. Rien ne fonctionne dans cette mission de bras cassés. Glimmung se révèle une sorte de monstre doublé d'un second, un Glimmung noir qui n'est peut-être que la face cachée du personnage. de même, la cathédrale a son double maléfique. Et quand Joe, qui n'arrive à rien et sent que l'affaire tourne au vinaigre, veut quitter le groupe et revenir à ce qu'il sait le mieux faire, il ne produit plus rien de valable. Allégorie de la propre vie de Dick ? Sans doute. Cette histoire, qui peut aussi se lire comme un conte philosophique noir et désabusé, pose les thématiques de la vie, de l'amour, du sacrifice, de la réussite et de l'échec d'une existence entre autres. On peut aussi y voir un roman à clé. Intéressant donc, mais pas le meilleur opus du maître.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Ce livre fut parut une première fois en France sous le nom de Manque de pot. Une traduction semble-t-il catastrophique, le roman sera un bide commerciale. Il faudra attendre beaucoup d'année pour qu'une maison d'édition le retraduise et le rebaptise le guérisseur de cathédrales. C'est un livre qui fut écrit en 1969 sous le nom original de Galactic Pot-healer.

L'histoire se déroule dans un futur lointain en 2046. Suite à une guerre apocalyptique, les États-Unis sont rebaptisés la République Populaire d'Amérique, une vision révélatrice de l'auteur mais sur la Chine. le pays est devenue un régime totalitaire où tout est surveillé, vision précurseur de l'Internet moderne avec Prism. le gouvernement contrôle même les pensés et les rêves. L'argent papier ne vaut plus rien, seuls les pièces ont encore de la valeur. Joe Farnwright sombre dans la dépression, il ne peut plus pratiquer son métier, reconstitution de poterie. Il passe ses journée a un jeu avec d'autre personne du monde entier, encore une vision avant-garde d'Internet. Puis, il reçoit n message lui demandant un service.

Court roman, mais très particulier. Quelques passages immersifs, mais ce livre m'a parut très fouillis. Je n'ai pas tout compris. Joe Farnwright se pose visiblement beaucoup de question quant à savoir qui du bien ou du mal il doit servir.
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J'ai adoré cette histoire.
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J'ai été perdue, déboussolée par cette histoire abracadabrante.

On sent que l'auteur a un gros message à faire passer. Mais lequel ? le vide de sa vie ? L'emprise de la société sur son mental ? Envie d'horizons nouveaux ? L'auteur est perturbé par l'ambiguité, l'inévitable confrontation du bien et du mal, du noir et du blanc, et même du masculin et du féminin.

P. Dick avait-il trouvé son être supérieur (son Glimmung) pour réaliser de plus grandes choses, pour sortir de cette vie ?

Voilà un résultat bien étrange.
Et deux petites étoiles pour le compte. Une pour le voyage intersidéral et une pour consoler Joe de sa poterie "immonde"... (C'était bien la peine...)

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ça n'est pas mon préféré de Dick. Mais bon, chacun a sa "période Dick" préférée, je pense... Celui ci ne m'a pas autant parlé que d'autres, même si l'écriture et les idées sont toujours là.
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Relecture de ce chef d'oeuvre »noir » de Dick (pour reprendre sa nomenclature) . On ne peut mieux mettre en images et en récit la dépression abyssale (c'est le cas de le dire ) que subit l'auteur au moment où il écrit , tout part en vrille , le héros ( ?) , la terre , et même les divinités …Un dieu qui doute ça fout les jetons ,non ?
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Sur Terre, dans une société future livrée à un taux de chômage tel que les gens restent enfermés chez eux et passent leurs temps à des jeux infantiles et inutiles, Glimmung, une entité extraterrestre vient démarcher certains d'entre eux pour leur savoir-faire et leur demande de participer à une oeuvre gigantesque : renflouer Heldscalla, une cathédrale tombée au fond de l'océan sur Sirius V, la planète du Laboureur.


Sur les trottoirs de la ville, l'immense entité ahanante quasi animale que formait la masse des éternels sans-emploi de Cleveland se rassemblait et se dispersait, se regroupait pour attendre, attendre toujours, se fondre en un agglomérat triste et instable. Muni de son sac de pièces, Joe Fernwright heurtait leur flanc collectif en se frayant un passage vers la cabine téléphonique de monsieur Travail. Il humait l'odeur familière, vinaigrée et pénétrante, de leur présence massive, passionnée et pourtant porteuse d'un regret plaintif.

C'est ainsi que Joe Fernwright, un restaurateur de céramique hautement compétent mais qui n'a pas eu de travail depuis plusieurs mois accepte l'aventure.

« Je n'ai pas travaillé depuis sept mois et on me propose un boulot qui me mènera hors du système solaire. J'ai peur. Et si je n'y arrive pas ? Si j'avais perdu mon doigté après toute cette oisiveté ? »

Après s'être réveillé au terme de son voyage spatial, Joe fait connaissance des autres compagnons qui comme lui, ont été embauchés pour leur capacité : spécialiste des coraux, télékinésiste, etc... il découvre également que tous ont été visités par le Glimmung alors qu'ils étaient, comme lui-même, en perte de confiance, voire prêts à se suicider. Puis ils découvrent les créatures habitant la planète, en particulier les répandeurs qui vendent le livre constamment mis à jour par les Kalendes, où sont écrites les prédictions de leur avenir ; et bien entendu le Glimmung :

« le personnel de l'hôtel ne va pas apprécier », remarqua Joe à mi-voix. Bon Dieu ! Cette énorme montagne dotée de centaines de bras qui se contorsionnaient et cinglaient l'air frénétiquement, semblant sortir de tous les points de la carcasse gigantesque… cet amas grouillant oscilla un instant, puis, dans un rugissement furieux, fit s'écrouler le sol qui le supportait ; la chose disparut à la vue, laissant partout des immondices. de la crevasse béante montaient de fines volutes de fumée, sans doute de la vapeur d'eau. Mais Glimmung s'en était allé. Tout s'était passé selon les prévisions de Mali : le plancher n'avait pu résister à ce poids, Glimmung était tombé à travers dix étages jusqu'au sous-sol.

mon avis
Il y a quelques temps, je n'aurais jamais pensé pouvoir apprécier de nouveau la science-fiction comme au temps de mon adolescence ; mais voilà, Philip K.Dick n'est pas qu'un auteur qui dépeint le futur à bord de vaisseaux spatiaux et à grand renfort de monstrueuses créatures extraterrestres. Personnellement, je lis le témoignage visionnaire d'un excellent auteur inventeur qui imagine une technologie permettant d'interroger une encyclopédie (me fait penser à Internet / Wikipedia) ou de jouer avec l'ordinateur, ou encore des équipements capables de créer la réalité augmentée (scène avec le SSA). On lit avec inquiétude et une lueur d'espoir l'aventure de Joe sur la planète du Laboureur où il rencontrera son destin et une raison d'être.

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babelio_id:Dick-Le-guerisseur-de-cathedrales/10317
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