Ubik

J'ai vu la plupart des films adapté des romans de Philip K Dick mais Ubik est ma première lecture de l'auteur. Comme tout amateur de SF on m'en parle depuis un bon bout de temps et après avoir fini le livre je comprend mieux pourquoi. Je dois dire que le bonhomme m'a fais chauffer le cerveau autant qu'à ses personnages. le roman est très bon et se lis facilement mais l'histoire est complexe et je pense me faire une relecture un de ses quatre pour vraiment tous comprendre.

Même si d'habitude j'adore le style de l'auteur je dois dire que je me suis particulièrement ennuyé dans ce roman. Sans doute à cause de la redite d'autres livre de Philip K. Dick que j'ai déjà lu que j'avais trouvé bien meilleur. J'ai souvent remarqué que j'apprécie des choses qu'une majorité n'aime pas forcément, et que les choses que je déteste sont appréciées par un grand nombre. Cela se vérifie souvent avec les films actuel au cinéma au scénario faiblard bourré d'effet spéciaux. Dans le cadre de ce roman (sans surprise) j'ai trouvé les personnages top caricaturaux, ils se ressemblent presque tous et le développement psychologique laisse à désirer. La première partie du livre est toutefois exceptionnel avec l'idée de vivre dans un monde de pécogs qui peuvent tout prévoir. Ce côté du livre certes remarquable ne permet pas selon moi de rattraper les parties particulièrement ennuyeuse du bouquin. Je ne peux donc pas décemment mettre une note plus élevé à ce roman du maître du genre. Même si il y a pas mal de surprises et de rebondissements ce livre reste pour moi comme un mauvais épisode de série B qui se copie l'une l'autre. Je pense que cet auteur était capable de bien mieux que ce Ubik sans saveur qui sera vite sorti de mon esprit.

Ma deuxième lecture de ce roman me déçoit. Le style d'écriture n'est pas terrible. Le scénario alambiqué se termine dans une lutte au finish de méchant contre bon, un peu plate, avec surgissement d'une arme magique tombée du ciel. Néanmoins, on ne s'ennuie pas et j'ai retrouvé avec plaisir un des thèmes récurrents de P.K.Dick, le trouble entre le réel et le possible, entre le monde extérieur objectif et le monde intérieur subjectif des personnages. On finit d'ailleurs par ne plus savoir s'il existe un monde extérieur objectif.

Roman culte de la Science-Fiction des années 1960, Ubik est une dystopie futuriste déroutante. le héros navigue "à vue" au sein d'un groupe dont tous les membres sont dotés de pouvoirs "psy", sauf lui... La situation s'emballe, tout va de travers : les objets, les gens, le temps... Tout se dissipe inexorablement... Il me semble que ce livre est une bonne entrée en matière pour découvrir la "S-F", même s'il n'égale pas le chef-d'oeuvre d'Orwell "1984".

Autant se dire la vérité : j'adore PKD.
Mais alors cet Unik m'a toujours perdu. Passé les trente première pages et l'idée de base que je trouve formidable, je n'ai jamais réussi à trouver dans le reste de motivation, de plaisir, parce qu'on se perd dans le scénario, il y a trop de personnages qui sont brossés de façon trop superficielle. On a l'impression que l'auteur cherche sa fin, l'étire, la retourne. Au final c'est un peu long. Mais vive PKD quand même!

Roman de science-fiction, genre que je pratique fort peu, qui porte lourdement, (dans mon imagination!), son bon demi-siècle, relégué au rôle du vieux papy, de l'ancêtre. Avant que ne déboulent les vampires aux torses luisants, les jeunes magiciens à lunettes et autres créatures poilues et baveuses de la fantasy, qui remplissent les étagères des librairies.

Je digresse, et pour cause...

Ubik est considéré comme un chef d'oeuvre de la science fiction, un incontournable.

Force m'est de constater qu'en effet, je n'ai pas su contourner. J'ai foncé droit dans le mur et il me semble n'avoir absolument rien compris... C'est désagréable!

En partie volontaire, je suppose, de la part de l'auteur mais quelque chose me dit qu'une illumination finale devait jaillir chez le lecteur lambda. Je suis restée dans le brouillard complet!


Lien : http://talememore.hautetfort..

Il faut avouer qu'Ubik est assez difficile à résumer.
L'histoire débute en 1992, sur le continent Nord Américain. Dans cette société ultra capitaliste et anxiogène, la guerre de la sécurité se joue sur l'espace de l'intimité. Comme dans Minority Report, des personnes ayant des pouvoirs psioniques peuvent violer l'esprit du citoyen lambda, comme les précogs peuvent prédirent ce que n'importe qui fera demain, les télépathes lire ou influencer les esprits… Pour contrer cela, des entreprises sécuritaires louent des services d'anti-psi, personnes pouvant annihiler les pouvoirs des psis. Se dessine sur ce fond la lutte entre Hollis, à la tête des psi, contre Runciter, patron d'une société anti-psi.
Runciter recrute une grosse équipe d'anti-psi pour contrer les meilleurs éléments d'Hollis : une dizaine de spécialistes dans chaque domaine, dont Joe Chip, testeur de champ de pouvoir psi, et une nouvelle recrue mystérieuse, Pat, qui a des pouvoir d'anti-précog et de modification du passé.
Arrivés sur le lieu de début d'enquête, sur la Lune, une explosion va tuer Runciter… et en revenant sur Terre avec le corps, l'équipe d'anti-psi va découvrir qu'il se passe des choses étranges, quel la réalité ne semble plus être la même, comme si le temps n'avançait plus normalement, mais qu'ils étaient tous en train de remonter le temps ! (lire la suite sur mon blog)
Lien : http://geekette.fr/2011/02/u..

un livre hallucinant! très moderme malgré son âge! Mais il faut accepter de se laisser emporter dans un univers irréel, ce n'est pas toujours facile de suivre l'auteur.

Je viens de terminer de lire UBIK considéré comme un classique du romande de science fiction de l'incontournable Philippe K Dick.

Le premier avantage de ce livre est qu'il se lit facilement et rapidement. Il m'a fallu moins d'une journée pour le lire malgré ces trois cents pages. L'histoire défile on ne s'ennuie pas une minute. L'histoire est relativement simple à suivre. Les personnages sont assez nombreux mais le style est suffisamment clair pour ne pas perdre le lecteur en cours de route. Après avoir eu toutes les peines du monde à finir City On Fire, Ubik m'a offert une véritable bouffée d'oxygène. A défaut d'avoir l'impression d'avoir lu un chef d'oeuvre il m'a permis de passer un bon moment en sa compagnie.

L'histoire est donc assez simple, les rebondissements sont inattendus. Ils sont distillés de façon raisonnable sans donner l'impression d'être trop nombreux. Il y a une situation en particulier dans l'ouvrage qui m'a amené a retourner quelques pages en arrière ayant l'impression d'avoir manquer une information alors que c'était un tour de passe passe de l'auteur pour justement créer cette sensation et c'est là le moment de ma lecture ou j'ai crié au génie. C'est amené de façon tellement subtile qu'on revient en arrière pour essayer de comprendre si on n'a pas raté un "truc", mais en fait non. Et c'est en ça que l'auteur est un magicien c'est qu'il arrive a créer une interactivité qui rend le lecteur non plus complètement passif mais vraiment actif dans sa lecture, bluffant !

Ce qui m'a un peu déçu dans la lecture d'Ubik c'est cette sensation que l'auteur n'est pas allé au bout de son histoire. Il y a plusieurs retournements de situations cependant un des derniers twists semble opérer un retour en arrière dans le récit et c'est ce qui m'a un peu déçu. le début est franchement prometteur mais peu à peu évolue vers une fin qui m'a parue un peu convenue.

J'ai donc passé un bon moment en compagnie de ce livre. Il fait 300 pages faciles à lire et, contrairement au livre que j'ai lu précédemment, je pense qu'il aurait pu en faire le double sans qu'on ait à en souffrir. Il y aurait eu tant de choses à dire, tant de directions à exploiter qui n'ont été qu'effleurées. Une excellente découverte avec un petit goût d'inachevé en ce qui me concerne.