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4,06

sur 3967 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre que j'ai trouvé excellent à partir du moment où on entre dans le vif du sujet et que tout se met en place.

L'auteur installe une atmosphère baignée de doute et d'absurde, et plus le livre avance, moins on sait ce qu'il en est alors que les hypothèses se suivent.

La fin m'a fait sourire (même si c'était facile).
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Je trouve que ça part dans tout les sens,un peu trop sixties et psychédélique pour moi, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et je ne trouve pas que cela a beaucoup de sens pour notre époque et trop sur la culture américaine ou je n'ai pas toutes les ref.
Je n'ai pas aimé l'écriture ou la traduction.
Je préfère Poul Anderson ou Silverberg ou encore Asimov et Barjavel que j'adore
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« Ubik » de Philip K. Dick, ce voyage interstellaire où le temps s'écoule et régresse, où les perceptions se déforment et fourvoient. Dégénérescence du cerveau qui se meurt ou si, loin de ma zone de confort, c'est moi qui n'aie rien compris, sinon très, voire trop peu ? « Son monde était réduit à de la masse à l'état pur. Il se percevait lui-même selon un seul critère: en tant qu'objet soumis à un poids. Et il ne ressentait qu'une seule sensation: l'inertie. » Ubik, l'antidote nécessaire à ma survie ou si trop peu trop tard, terni par la meurtrissure de l'oubli ?
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Pas mal de choses intéressantes dans ce "classique" de la science fiction, mais je reconnais être légèrement dubitatif sur les enjeux et partis pris de ce monde dystopique.

Ok tout se monnaie, mais il n'y a pas besoin d'être un génie pour voir qu'insérer des pièces pour la moindre action - ouvrir une porte - est abominable pour le consommateur, et donc une entreprise un tout petit peu maline qui mettrait en place un système forfaitaire, ou un paiement dématérialisé ou mensuel serait adopté par tous.

C'est finalement à propos de la construction du scénario et de l'univers que je suis perplexe.
Pour ce qui est des enjeux généraux du bouquin, les motivations d'Hollis sont beaucoup trop floues pour qu'il puisse être crédible en tant que méchant-ombre-menaçante.
De même pour Joris: ok c'est un gamin immature et so what ? Pourquoi finance-t-on sa semi-vie ? Pourquoi parler autant de Pat tout le livre pour aboutir... sur pas grand chose ?

Dernier aspect dérangeant: la langue. Sans doute n'est-ce que la traduction qui est mauvaise - à chaque phrase, j'avais la désagréable sensation de "sentir" l'anglais -, mais le style plutôt pauvre ne permettra pas de compenser la déception du scénario pour les gens qui comme moi attendent plus d'un roman de science-fiction...
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Après une belle recommandation j'ai enfin lu ce livre. L'idée de SF m'a plus, mais le style d'écriture m'a rappelé celui de Minority Report. Un style d'écriture qui ne m'accroche pas tant que ça mais pourtant l'histoire et les éléments étaient là pour plaire. Mais à mon goût, il m'a manqué de charme.
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Je n'ai pas forcément tout compris à la première lecture, mais l'intérêt de l'écriture vient justement de là : ne pas réussir à distinguer les morts des vivants, être perdu. Et c'est justement ce qui fait réfléchir.
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Ubik est un livre de science-fiction bien mené, facile à lire, qui laisse planer le mystère jusqu'au bout.
Nous sommes dans une époque lointaine (il se trouve que c'est... 1992!). La Société de Runcinter emploie des neutralisateurs qui ont pour mission d'annuler les pouvoirs des télépathes et précogs. Ils sont donc les ennemis de la Société Hollis qui emploie justement ces télépathes chargés de s'infiltrer dans des lieux, des entreprises, etc.
A cette époque, les gens qui viennent de mourir mais ne sont pas tout à fait morts entre en semi-vie, c'est-à-dire qu'on les congèle dans des cercueils de verre et qu'ils attendent dans un moratorium la visite de leurs proches. Ceux-ci les réveillent et leur parlent, mais plus on réveille un semi-vivant et plus son énergie va disparaître... Runcinter a perdu sa femme alors qu'elle avait une vingtaine d'années : il lui rend visite régulièrement. Ella lui donne des conseils sur son entreprise, mais elle est parasitée depuis quelque temps par un certain Jory, mort à 15 ans.
Un jour, une mission leur est donnée sur la Lune : onze des meilleurs neutraliseurs sont embauchés mais, là-bas, tout ne se passe pas comme prévu. Après une explosion, il semble que les choses autour d'eux se détériorent et qu'ils sont irrémédiablement envoyés dans le passé.
Contrairement à ma première lecture de Philip K. Dick que j'avais détestée (L'Homme dont toutes les dents étaient exactement semblables), celui-ci m'a plu. J'ai eu envie d'arriver au bout de ce mystère. Il crée un univers intéressant et ses personnages le sont aussi.
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Je me suis penchée sur Ubik, consciente qu'il s'agissait là d'une sorte de bizarrerie, mais aussi d'un fondement de la science-fiction. Et effectivement, dès les premières pages, je pense à Minority Report, à cause des précogs. Mais la comparaison s'arrête là. Ici, nous suivons essentiellement Joe Chip, et quelques autres membres de la société Runciter Associate, spécialisée dans l'anti-psi.
Bizarrement, il y a très peu d'utilisation des pouvoirs, qui semblent posés comme un postulat qu'il ne sert à rien de décrire. Seules quelques lignes viennent indiquer au lecteur comment fonctionne les visions des précogs.
P.K. Dick décrit un monde essentiellement construit autour du capitalisme et de la consommation : il faut payer pour entrer chez soi, sortir de chez soi, utiliser salle de bains et WC, avoir un café à sa propre machine à café... Puis, après l'explosion sur la Lune, tout s'emballe. Avec Joe Chip, on perd nos repères, un compte à rebours s'enclenche : le temps semble revenir en arrière. Les machines qui font le quotidien reviennent à des versions antérieures (des voitures plus anciennes, de vieux postes de télévision, ...), les produits de consommation sont périmées (des fleurs fanées, des cigarettes toutes sèches, ...). Ubik, qui n'était jusqu'ici pas apparu dans l'histoire autrement que par slogans publicitaires avant chaque chapitre fait son entrée : Runciter offre ce produit à Joe, qui n'ose l'utiliser. On ne sait plus qui est mort ou vivant, qui est en semi-vie ou en pleine vie...
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Je n'avais jamais lu de K.Dick, les romans m'ont toujours semblé hors de portée. Mais avec cette nouvelle traduction, je me suis lancée!
Je ne regrette absolument pas malgré le fait que je suis loin d'avoir tout saisie… Un peu comme si l'histoire avait été le fruit d'un rêve sous extasie ^^.
Je ne vais pas faire de critique détaillée parce que j'ai juste la confirmation que ce genre de roman n'est pas mon truc, sans pour autant dénigrer tout le travail d'écriture (si particulier et probablement propre à K.Dick) ni l'intrigue qui a de vrais points positifs (la semie-vie, la manipulation…). Je tenterais tout de même le Maître du Haut Château pour avoir un point de comparaison.
Bref, une lecture intéressante mais qui m'a beaucoup perdue à certains moments.
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On m'a conseillé et reconseillé ce classique de la SF, et malheureusement je n'ai pas réussi à rester accroché plus d'une centaine de pages. J'ai tout de fois tenu à aller jusqu'à la fin.
Les dialogues sont décousus, les scènes difficiles à suivre, les termes inutilement compliqués et jamais développés (contrechamp polyencéphalique...). Ca ne mène à rien.
J'aurais vraiment aimé... aimer ce livre, mais ce n'est pas pour moi.
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