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4,05

sur 8794 notes
Quelle déception! Autant j'avais apprécié le livre précédent du même auteur, autant celui-ci m'est tombé des mains .. J'ai tenu jusqu'à la moitié du livre mais ensuite j'ai été écrasée par l'ennui causé par des personnages peu charismatiques, des situations convenues, des gens qui obtiennent tout d'un simple claquement de doigts, des oppositions simplistes: jeunes intellectuels, jeunes sportifs, jeunes artistes, famille de la haute bourgeoisie, famille plus populaire..
Tout semble superficiel, on n'a pas l'occasion de creuser le vécu des personnages. On s'ennuie avec la répétition des mêmes scènes: matchs de foot, harcèlement d'écoliers..
Bref tout cela m'a paru cousu de fil blanc..
On espère que le livre suivant permettra à l'auteur de retrouver sa veine d'inspiration...
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J'ai lu il y a quelques années La vérité sur l'affaire Harry Québert. Ce ne fut pas la révélation à laquelle je m'attendais mais j'en étais sorti satisfait, surtout que son auteur Joël Dicker en était à ses débuts. Ainsi donc, je me promettais le livre des Baltimore depuis un certain temps. Cet autre opus, une saga familiale mettant en vedette le même protagoniste, l'écrivain Marcus Goldman, me laisse exactement la même impression. Pas mauvais, bien sur, mais pas non plus la révélation que les critiques et médias laissaient espérer. L'auteur connaît la recette, place les ingrédients dans un ordre calculé pour produire un page-turner mais, parfois, ça donnait plus l'impression de la peinture à numéro… Un peu de suspense par ici, un peu d'amour par-là, un soupçon de rivalité et de revers de fortune et… voilà : un best-seller !

L'intrigue : Marcus Goldman est en panne sèche et il entreprend de coucher sur papier l'histoire de sa famille. Plus précisément celle de son oncle paternel Saul, de son épouse Anita, de leur fils Hillel et d'un garçon adopté, Woodrow Finn, dit Woody. Il était proche de ses cousins et, autour d'eux gravitaient des gosses du même âge, Scott et Alexandra Neville. Toute cette tribu sera au coeur d'un drame terrible annoncé depuis le début et qu'on espère (ou non !) découvrir. Cette prémisse est intéressante. Ainsi donc, il n'y a pas d'élément déclencheur conventionnel, plutôt on suit l'histoire d'une famille qui court vers sa perte sans le savoir.

Malheureusement, je l'ai trouvé un peu trop long, le déroulement de cette histoire. Certains diront que l'épaisseur du bouquin va de pair avec le plaisir de la lecture. Plus on aime un roman et ses personnages, plus on veut passer du temps avec eux. Que c'est précisément ces longs épisodes sur les différents membres de la famille famille Goldman qui rendent ces derniers si précieux. Et c'est vrai. Connaître à fond l'histoire d'un personnage aide grandement à connecter avec lui. Mais est-ce nécessaire de connecter avec tous de manière égale ? Est-ce nécessaire de se faire raconter l'histoire du grand-père et de l'entreprise familiale ? Là, je suis moins certains. Ainsi, tout le troisième livre, il aurait pu être résumé en quelques paragraphes, peut-être quelques pages. J'ai perdu intérêt à ce moment. D'autres passages auraient gagné à être allégés un peu.

Le deuxième élément qui m'agace avec les romans de Joël Dicker, c'est que les retournements de situations sont prévisibles. Par exemple, quand Hillel a des démêlés avec son équipe de football, j'ai deviné juste la cause et les événements qui en ont découlé, je les avais presque tous prévus à partir de ce moment. Cet élément est lié avec le troisième et dernier qui m'a laissé une mauvaise impression, et c'est le goût du drame à tout prix. Quand tous les personnages ont un secret et que l'engrenage ne peut mener qu'à la catastrophe, c'est un peu dur à avaler. Comme si c'était cousu de fils blancs… À la fin, je n'ai pu m'empêcher d'échapper un « Tout ça pour ça ? » Ce drame qu'on m'annonçait depuis le début, je l'ai trouvé expédié un peu rapidement.

Mais bon, le roman compte beaucoup de qualités, davantage même que les éméments que je considère négatifs. Comme je l'écrivais plus haut, c'est agréable de retrouver des personnages connus. C'est aussi incroyable à quel point un auteur suisse réussit à camper « l'esprit américain » et « juif ». Je le sentais chez ses personnages, qui le dégageaient, qui le repsiraient. Peut-être un peu trop, quitte à tomber dans les clichés, mais on pardonne facilement. Et tout cet effort pour situer l'action dans des lieux réels, que ce soit les villes, les quartiers, les rues, etc. le roman prenait presque des airs de biographie.

Ce réalisme, je l'attribue aussi à la façon dont les personnages s'attachent à des petits gestes du quotidiens ou quand ils font des rencontres fortuites qui ne font pas nécessairement avancer l'histoire. Par exemple, Leonard Horowitz, le voisin septuagénaire de Marcus. Au début, je le trouvais encombrant, je voulais que l'histoire avance, mais je me suis rendu compte qu'il ajoutait du réalisme (si pas tout le monde a un oncle millionaire, beaucoup ont un voisin âgé bavard), de la crédibilité (personne, même un auteur, est complètement isolé). Et c'est un peu leurs conversations qui poussent Marcus à rédiger son histoire. Donc, ces petits détails qui peuvent sembler anodins, Joël Dicker a su les intégrer intelligemment à son roman.

Au final, le livre des Baltimore est un roman qui ne révolutionne pas le genre (et tous les romans n'ont pas à le faire non plus !) dont la lecture est agréable en grande partie.
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Encore une fois, j'ai été subjuguée par la facilité qu'a Joël Dicker de nous embarquer dans ses histoires. A mon humble avis, "Le livre des Baltimore" reprend la relève de "La vérité sur l'affaire Harry Québert". Je l'ai trouvé tout aussi prodigieux que le précédent. C'est avec plaisir que l'on retrouve Marcus Goldman abordant cette fois-ci l'histoire de sa famille : les Goldman de Baltimore. Mais le thème principal qui est abordé à travers eux est celui de la jalousie sous toutes formes et qui concernent la plupart des personnages de ce roman. L'auteur met en avant ce qu'il y a d'enfouis dans chacun de ses personnages. Il ne condamne pas leurs défauts et leur noirceur intérieur, bien au au contraire il arrive à montrer que ce qu'ils ressentent, leur est propre car il bien souvent difficile de se construire lorsqu'on évolue dans l'ombre de son propre entourage. J'ai hâte de me replonger à nouveau dans l'univers de Joël Dicker pour lequel je me suis désormais attaché !
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Grosse déception après le très réussi, en terme d'efficacité littéraire, "Harry Québert".
Je trouve l'écriture du "Livre des Baltimore" immature. Ça m'a fait penser à un roman ado, même si cette littérature peut parfois être intéressante.
Cela m'a aussi rappellé le "Club des Cinq", série que j'ai dévorée et adorée, mais à l'âge de 10 ans... Bref, ce n'est pas ce que j'attendais.
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"Quand la famille se défait, la maison tombe en ruine."

On va commencer par le positif: Un livre avalé en deux jours, aisé à lire, au scénario dynamique, construit sur des écarts temporels imbriqués pour mettre le lecteur sous tension du drame (avec un grand D) annoncé pesamment. On se sent un peu lapin courant après la carotte...

Mais! ...Des agacements pour un manque de subtilité: les riches charismatiques, tous beaux, modestes, altruistes et très gentils, vivants dans de magnifiques propriétés où tout le monde s'adore, des coïncidences de bulldozer, une amitié fraternelle si énorme qu'on y croit pas une seconde. le tout dégoulinant de sirop (ah! Les déclarations d'amitié, ce qu'elles ont pu me faire grincer des dents!). du coup la trame romanesque attirante au départ perd vraiment en crédibilité.

Joel Dicker sait raconter même s'il en fait trop, abusant du superlatif et de personnages caricaturaux dont il décrit peu les mécanismes psychologiques. Il construit néanmoins un page-turner efficace, avec des moments de grâce narrative: l'enfance des cousins est particulièrement attachante ainsi que le décryptage des réussites sociales et financières à l'américaine.

On fait avec les clichés et l'histoire d'amour contrariée un peu niaise. On se laisse porter par un livre détente qui n'a que la prétention de nous faire passer un agréable moment. Ce qui fut le cas...
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Comment dire? J'ai trouver le livre ûn peu long au début, mais une fois que tout c'est mis en place je me suis régalée, l'histoire de ces quatre jeunes gens que nous voyons grandir et devenir adultes, les derniers chapitres m'ont émue, je n'avais pas envie de fermer ce livre, c'est rare quand cela m'arrive.
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À force de lire des commentaires sur les éloges des romans de Joël Dicker.
Je ne pus m'empêcher de sauter le pas.
Eh bien, tous ces commentaires étaient justes et quelle saga !
Une belle histoire d'amitié, entre trois cousins, entremêlés de secrets de famille, d'amour et de jalousie.
Un ouvrage à découvrir… Un livre à dévorer… et un auteur à suivre.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Après « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert », plus d'un million et demi d'exemplaire vendu, Joël Dicker nous offre avec « le Livre des Baltimore » une histoire de famille, celle des Goldman.

Marcus Golman, le narrateur, raconte l'histoire de sa famille, les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Avant le « Drame », son oncle, riche et brillant avocat vivait à Baltimore avec sa famille. Marcus, lui, fait partie de la branche des Goldman-de-Montclair, famille modeste vivant à Montclair dans la banlieue de New York.
A travers de nombreux flash back, nous suivons la jeunesse des trois cousins Goldman. Hillel, surdoué, Woody enfant recueilli par les Goldman-de-Baltimore et Marcus qui rejoint ses cousins pour former le « gang des Goldman », un trio inséparable.
Marcus a une admiration, et une pointe de jalousie, pour les Goldman-de-Baltimore, une famille-modèle, beaucoup plus riche, beaucoup plus belle, beaucoup plus tout. Mais au fur et à mesure du temps tout se désagrège, pour arriver au jour du « Drame ». Ce drame avec un d'majuscule, qui en accentue l'importance, mentionné tout au long du roman et qui sera révélé vers la fin du roman.

« le Livre des Baltimore » est une belle histoire sur le destin, les secrets de famille et les rêves de l'enfance. Dans un style simple pour ne pas dire simpliste, formaté bestseller, Joël Dicker, arrive à nous captiver dès les premières pages et à nous faire passer un bon moment.
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Second livre de Joël Dicker que je lis et voilà qu'encore une fois je me retrouve "embarquée" dans l'histoire, et ce dès les premières lignes. La plume de l'auteur a su de nouveau me rendre accro. Tout de suite, on veut savoir quel est ce Drame en question qui a touché les Goldman-de-Baltimore ; alors on lit encore et encore, et il faut bien en lire 300 pages pour en connaître les premiers détails.

J'ai une petite préférence pour La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, mais le Livre des Baltimore est également un chef-d'oeuvre. Je crois bien que je suis tombée amoureuse, littéralement parlant, de Joël Dicker !

[Lu en octobre 2019]
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Une des différences fondamentales entre Sartre et Dicker (et Dieu sait qu'il y en a beaucoup) est que Sartre a écrit "La nausée"; Dicker, lui, nous la fout.
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