Catalogué comme roman "libertin", je me suis demandé comment le célèbre
Diderot avait pu traiter un tel sujet.
En fait, il n'y a rien de licencieux, ni de scabreux. Pas l'ombre d'une description "osée".
Nous avons plutôt affaire à une suite d'historiettes sur la tromperie de femmes peu fidèles, libertines sous des apparences vertueuses.
La fameuse bague magique est un moyen de connaitre des indiscrétions sur des aventures secrètes et non avouables.
Diderot s'est inspiré de ce qui se passait à la cour de Louis XV, et en profite pour brocarder les uns et les autres
et finalement persifler sur le comportement des arrivistes, courtisans et courtisanes (rien de bien nouveau même à notre époque),
et sur le comportement humain en général (rien de bien nouveau non plus).
Tout est en allusion, et il n'est pas très facile pour nous de faire le rapprochement avec les gens concernés, malgré des notes bienvenues de la part de l'éditeur.
D'ailleurs
Diderot a pris bien soin de rester vague, pour éviter les foudres du pouvoir.
La succession de ces petites histoires devient même un peu fastidieuse à la longue, et aucune ne me laissera un grand souvenir
Finalement une petite déception, surtout après avoir lu "
La Religieuse".