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Michel Delon (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070426256
190 pages
Gallimard (17/09/2002)
3.34/5   733 notes
Résumé :
Les Tahitiennes sont fières de montrer leur gorge, d'exciter les désirs, de provoquer les hommes à l'amour. Elles s'offrent sans fausse pudeur aux marins européens qui débarquent d'un long périple. Dans les marges du récit que Bougainville a donné de son voyage, Diderot imagine une société en paix avec la nature, en accord avec elle-même. Mais l'arrivée des Européens avec leurs maladies physiques et surtout morales ne signifie-t-elle pas la fin de cette vie heureuse... >Voir plus
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Diderot, qui se prénomme Denis comme moi, est un de mes philosophes favoris. Mais parfois il me déçoit. Là, non.
C'est « un dialogue dans le dialogue » qu'il nous présente, système un peu alambiqué, mais le résultat correspond à mes attentes : c'est un peu l'éloge du bon sauvage face à l'homme dit civilisé, on dirait peut-être du Rousseau.
.
L'Otaïtien questionne Bougainville : « Quel droit as-tu sur nous ? »
C'est vrai, c'est comme si tous les "conquis-cht'adore" ne se posaient pas la question !
.
Puis Diderot imagine un dialogue entre l'aumônier blanc du bateau et un des chefs Otaïtiens : Orou. Celui-ci apprend, de sa bouche, le mode de fonctionnement occidental, et lui dit :
Mais toi, tu as deux chefs qui s'opposent parfois à la Nature : le Grand Ouvrier (Dieu ) « représenté » par le prêtre, et le magistrat qui symbolise la loi. Tout cela forme une « justice arbitraire » ! Vous avez trois codes : la Nature, le code civil et le code religieux, qui doivent être en conflit, parfois, c'est compliqué !
Alors que nous n'avons qu'un chef : la Nature. le garçon porte une chaîne que son père lui enlève à l'adolescence, la fille un voile que sa mère soulève quand elle est nubile.
Et la fille choisit l'homme avec lequel elle veut aller.
Chez nous, la naissance d'un enfant est un bonheur, car ce seront des bras pour cultiver, des soldats pour nous défendre, une population pour combler le vide laissé par les épidémies, une « redevance en hommes » si nous perdons une guerre ;
Chez vous, cela semble être une soumission ! la fille-mère est honteuse, soumise à la vindicte, votre culture semble produire des méchants et des malheureux soumis à ces trois lois conflictuelles !
.
Ce livre, pour moi, se rapproche du « Discours sur la servitude volontaire », d'Etienne de la Boétie.
L'analyse de l'opposition Nature / Culture est pertinente, et toujours d'actualité au XXIè siècle, et pour moi, l'Amérindien décimé par l'homme blanc est plus sage que ce dernier, qui, imité sans doute par l'homme d'extrême orient maintenant, produit, par exemple, « le septième continent ».
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Deux personnages, A et B, discutent du voyage de Bougainville et tout particulièrement de son séjour à Tahiti, qui avait dû heurter l'esprit des bon chrétiens puritains de l'époque. Les moeurs sexuelles libres de cette population les amènent à une réflexion sur l'aspect artificiel ou naturel des lois. C'est un éloge de la pensée naturaliste (au sens de Rousseau) qui privilégie les lois naturelles au dépend des lois religieuses et économiques. Les principaux points abordés sont la sexualité et le mariage, le système religieux chrétien en prend pour son grade. C'est superbement anticlérical, raconté avec légèreté, et 250 ans après, c'est encore un plaisir de lire ce petit dialogue qui met une bonne claque aux idées qui circulent dans la Manif pour Tous ou chez les Salafistes ou autres curiosités rétrogrades.
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P - Ah ! quel bonheur de lire un texte philosophique sous forme de dialogue. Cela aiguise tellement la pensée, que de chercher l'auteur dans tel ou tel autre personnage... ça marque opportunément des pauses où cela est nécessaire, ça allège considérablement la prose...
A - Tu ne penses pas devoir au moins un mot de remerciement à Swann qui t'as fait connaître l'opus ?
P - Tu as raison. Qu'elle soit ici remerciée, car j'ai trouvé dans la lecture exactement tout ce qu'elle avait promis.
A - Et ton dithyrambe sur le genre dialogique, déjà fini ?
P - Allez ! J'y vais carrément dans l'emphase : " Ô écrivains d'aujourd'hui ! pourquoi ne pas rendre ses lettres de noblesse au genre qui permet d'exprimer le doute, le retour en arrière, la multiplicité des facettes du narrateur, une certaine éthique, pour tout dire, un regard sur le monde, surtout lorsqu'il est question de rencontre avec le "bon sauvage". Que vive le dialogue, le conte philosophique, et, tant qu'à faire, la fable animalière !..."
A - Tu n'iras pas dévoiler au premier venant que je suis l'Autruche et toi le Paon... Et puis, tu sais, le dialogue, aujourd'hui... dans cette époque si... hellénistique... de repli sur soi, de narration intérieure... le dialogue et ton obsession de l'Autre... coqueluche de savants et de présentateurs de télé...
P - Merci, tu l'as fait pour moi. Mais demandons donc au Cygne - pardon à Swann - si elle croît effectivement que l'ami Denis était au fond si libertaire voire libertin que...
A - Non, ne dis pas "que Orou le bon sauvage".
p - Pardon. J'allais dire "que B".
A - Et encore: fais attention à quand B devient légaliste : "[...] si les lois, bonnes ou mauvaises, ne sont point observées, la pire condition d'une société, il n'y a point de moeurs".
P - Ouais, et il y a aussi cette malencontreuse phrase de la fin sur la honte, le châtiment et l'ignominie, "les plus grands de tous les maux"... M'enfin, le ton est donné, surtout dans la virulence anticolonialiste du premier chapitre, Les adieux du vieillard.
A- Ah bon ? C'est ça qui te fait rebondir le plus ? Et pas le thème principal de l'essai, ce total bouleversement de l'éthique sexuelle, cette soustraction de ces "certaines actions physiques" de la sphère des "idées morales". Pourtant il y va loin, avec l'inceste et coetera... Et au nom des lois de la Nature... et en période de disette démographique, à l'évidence... et enfin, sans connaître la génétique, mais quand même...
A - Pour moi oui, carrément : d'ailleurs les fins des deux entretiens avec l'aumônier sont d'un humour accompli. Il est clair qu'il y a là de la provoc !
O - Allez, les ornithos au long cou : fini de jacasser ! La paix dans la basse-cour !
P - Qu'est-ce qu'elle est chiante, la Mère Oie !
O - Vous avez droit à une citation chacun, pour finir de caqueter.
A - ... Et conne, en plus, avec sa citation finale. Bon tu choisis laquelle, toi ?
P - Moi, ça sera tiré des paroles du Vieillard : "Nous avons respecté notre image en toi. Laisse-nous nos moeurs ; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes ;" J'affirme : 'achement moderne, le coup de "respecter notre image en toi" !
A - Moi, ça sera sur l'inactivité du Tahitien : "[...] assez indolent pour que son innocence, son repos et sa félicité n'eussent rien à redouter d'un progrès trop rapide des lumières."
O - Et moi, alors, moi à qui vous donnez des noms d'oiseaux, je vais faire rire la galerie : "Le bon aumônier raconte [...] que le soir, après souper, le père et la mère l'ayant supplié de coucher avec la seconde de leurs filles [...] et qu'il s'était écrié plusieurs fois pendant la nuit 'Mais ma religion ! mais mon état !' que la troisième nuit il avait été agité des mêmes remords avec Asto, l'aînée, et que la quatrième nuit il l'avait accordée par honnêteté à la femme de son hôte."
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Diderot a rédigé ce texte comme une suite fictive au célèbre Voyage autour du monde que Bougainville a écrit après avoir réalisé le premier tour du monde français et avoir notamment exploré l'île de Tahiti. Supplément au voyage de Bougainville est un texte hybride comme seul Diderot sait les concocter, mi récit de voyage, mi conte philosophique, mi réel, mi fictif, et dans lequel, encore une fois, il use de cette forme quasi maïeutique — et très efficace — du dialogue.
Deux individus, A et B, lisent et discutent de cette suite qu'ils ont entre les mains (une suite qui comporte deux récits). Comme souvent Diderot joue avec les formes et les règles, il s'en affranchit, on ne sait pas vraiment ce qu'on a entre les mains, un espèce de bébé hybride, mais peu importe car cet affranchissement est souvent au service d'un contenu plus important.
Et ce dont il va s'agir ici ce sont des moeurs des Otaïtiens, de leurs moeurs non entachées —si l'on peut le dire ainsi —, par celles des autres civilisations, des moeurs restées quasi à l'état de nature. On lit leur absence de religion, leurs codes et leurs critères sexuels extrêmement souples voire totalement libérés, leur vie matériel simple, et en même temps que l'on découvre leurs us et coutumes on découvre les interrogations que cela soulève chez les deux individus, (qui forment en quelque sorte les deux faces d'une même réflexion). Puis ils liront les deux récits qu'ils ont en mains où on découvrira les échanges directes entre d'une part, un chef otaïtien et un aumônier français et d'autre part, un vieillard otaïtien qui livre un diatribe sanglante aux européens lorsqu'ils s'en vont de son île. Deux récits dans lesquels on pousse encore plus loin la réflexion amorcée dans le dialogue des deux amis, car à travers la voix des otaïtiens — quoique un peu européanisée (le subterfuge ne peut pas être parfait) — il s'agit d'une critique et d'une remise en question féroce du mode de vie occidental et même plus largement des peuples dit civilisés. Étriqué et tiraillé au milieu des “trois codes” ; moral, civil, et religieux que Diderot illustre.
État de nature vs état de culture, homme civilisé qui se confronte à l'homme “sauvage”, y en a t-il un supérieur à l'autre ?
C'est tout ce que renferment ces échanges aussi passionnants qu'instructifs dans lesquels toutes nos certitudes sont mises à mal. Car même pour le lecteur d'aujourd'hui — et c'est en ça que j'ai été très marquée —, il pousse à une intense réflexion durant la lecture, où l'on en vient à se demander ce que signifie finalement la liberté, si elle a même une définition, si elle est possible ou si l'homme est voué à perpétuellement s'auto emprisonner dans des carcans toujours plus absurdes crées de toutes pièces, mais pour autant une absence totale de règles est-elle vraiment préférable ?, et qu'elle est la part de règles naturelles et de règles artificielles ? Bref, je n'avais qu'une envie : m'immiscer dans la discussion et être l'interlocuteur C.
Diderot a choisi une forme extrêmement judicieuse, dans laquelle sans prendre parti, du moins sans que cela se voit, ni orienter le lecteur, il éveille et montre les contradictions flagrantes des mentalités de son temps, de l'hypocrisie sous jacente qui a parfois totalement englouti le sens tant de codes pourtant largement assimilés. Mais pas que, car à l'inverse, par exemple, il pointe du doigt l'épineuse et délicate question de l'inceste, qui si elle a le mérite d'être soulevé, nous incite à penser que tout ne serait pas nécessairement enviable à un état de nature total. En somme ce n'est pas tant une critique gratuite qu'une remise en cause profonde et ouverte que l'auteur livre ici, car rien n'y est binaire et encore moins démagogique.
Moi qui avait eu un quasi coup de coeur pour Jacques le fataliste, beaucoup aimé La religieuse et apprécié le neveu de Rameau, j'avais assez hâte de découvrir ce célèbre Supplément au voyage de Bougainville. Et quelle lecture. Rarement une fiction aura suscité en moi autant de réflexion. Et si le pari ou le but de Diderot était d'ouvrir des perspectives ou d'élargir les horizons, c'est pleinement réussi.
Bref, lisez ce livre !
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Supplément au voyage de Bougainville
Denis Diderot (1713-1784)
Sous-titre : « Ou Dialogue entre A et B sur l'inconvénient d'attacher des idées morales à certaines actions physiques qui n'en comportent pas. »
Comme on le sait, Denis Diderot, esprit des Lumières, avait plus d'une corde à son arc : philosophe, romancier, essayiste, dramaturge, critique d'art, polémiste, épistolier, il consacra une grande partie de sa vie à la rédaction de l'Encyclopédie avec son ami D Alembert.
Esprit curieux, matérialiste athée bien qu'il ait fait de très brillantes études chez les Jésuites car destiné par ses parents à la prêtrise, et qu'il ait été tonsuré en 1726, Diderot va vivre une jeunesse tumultueuse toute de bohème et d'aventures gagnant sa vie comme il peut, précepteur un temps, traducteur un autre, se forgeant une réputation solide d'antireligieux qui à cette époque pouvait le mener en prison. Il va s'intéresser aux grands voyageurs de son temps comme Bougainville qui fit le tour du monde de 1766 à 1769.
Rappelons que Louis Antoine de Bougainville (1729-1811), mathématicien de formation, spécialiste du calcul intégral dont il rédigea un traité célèbre, était capitaine de vaisseau de la marine royale de Louis XV.
Bougainville à son retour publie son récit de voyage. L'engouement du public est immense : le mythe du « bon sauvage » qui prend son essor avec Rousseau séduit les lecteurs lorsque Bougainville fait le récit de son séjour à Tahiti. L'île apparaît comme un Eden, une nouvelle Cythère comme dit Bougainville, « où nulle passion ne vient troubler les relations libres qui unissent les individus, où les travaux et les loisirs se font en collectivité, et où la propriété privée est inconnue. »
Diderot est lui-même fasciné par ce monde qui semble idéal. Mais il sait nuancer et c'est le but de ce « Supplément… », « manifestation tangible de cette fascination, éloge d'une vie naturelle reposant sur la liberté et l'égalité, mais aussi admiration pour l'homme policé incarnation de la civilisation. »
Ce bref opus assez atypique prend en préambule la forme d'un dialogue, art dans le quel Diderot excelle, entre A et B qui commentent le voyage de Bougainville en toute simplicité. Plus en profondeur on devine l'interrogation philosophique qui oppose « la liberté personnelle aux contraintes morales et sociales. » Diderot ne cache pas par la voix de B son attrait pour Tahiti :
« le voyage de Bougainville est le seul qui m'ait donné le goût pour une autre contrée que la mienne ; jusqu'à cette lecture, j'avais pensé qu'on n'était nulle part aussi bien que chez soi… »
Puis B fait lire à A les adieux prononcés par un des chefs de l'île, traduits en français par Orou et rapportés par Bougainville. Un passage clef du livre, le vieillard se livrant à une sévère critique des moeurs des envahisseurs : s'adressant à Bougainville, il dit :
« Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre rive : nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur. Nous suivons le pur instinct de la nature ; et tu as tenté d'effacer de nos âmes son caractère. »
Montaigne disait : « Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas son usage. »
Suit un entretien entre l'aumônier de l'expédition et Orou, un passage savoureux et délicieux où le style teinté d'humour de Diderot fait merveille. Selon la coutume locale, le chef offre sa plus jeune fille à l'invité, en l'occurrence l'homme en noir.
Orou à l'aumônier : « Je ne sais ce qu'est la chose que tu appelles religion ; mais je ne puis qu'en penser mal puisqu'elle t'empêche de goûter un plaisir innocent, auquel nature, la souveraine maîtresse, nous invite tous… »
En conclusion, Diderot nous offre ce moment jubilatoire :
« le bon aumônier raconte qu'il passa le reste de la journée à parcourir l'île, à visiter les cabanes et que le soir après souper, le père et la mère l'ayant supplié de coucher avec la seconde de leurs filles, Palli s'était présentée dans le même déshabillé que Thia, et qu'il s'était écrié plusieurs fois pendant la nuit : « Mais ma religion mais mon état ! » que la troisième nuit il avait été agité des mêmes remords avec Asto l'aînée, et que la quatrième il l'avait accordée par honnêteté à la femme de son hôte ! »
Et B d'ajouter :
« Ici le bon aumônier se plaint de la brièveté de son séjour dans Tahiti… »
« Pour être dévot, je n'en suis pas moins homme » fit dire un jour Molière à son personnage, phrase que l'aumônier eût pu reprendre à son compte.
Et plus loin : « Si vous entendez par le mariage la préférence qu'une femme accorde à un mâle sur tous les autres mâles, ou celle qu'un mâle donne à une femelle sur toutes les autres femelles ; préférence mutuelle, en conséquence de laquelle il se forme une union plus ou moins durable qui perpétue l'espèce par la reproduction des individus, le mariage est dans la nature. »
Toute la suite du dialogue entre A et B est consacrée à la relation homme femme qui a perdu de son naturel et de sa beauté :
« La tyrannie de l'homme qui a converti la possession de la femme en une propriété !
Les moeurs et les usages qui ont surchargé de conditions l'union conjugale !
La nature de notre société où la diversité des fortunes et des rangs a institué des convenances et des disconvenances !... »
Une belle sentence pour conclure :
« Prendre le froc du pays où l'on va, et garder celui du pays où l'on est. »
Fait suite un bref commentaire assez justement dithyrambique de Diderot sur le voyage de Bougainville lui même qui rétablit quelques vérités après que des voyageurs en quête de sensationnel ont exagéré la taille des Patagons par exemple.
La supplique finale de Diderot, un bémol dans ce commentaire élogieux, une manière de mise en garde, restera dans les siècles à venir sans écho : « Ah ! Monsieur de Bougainville, éloignez votre vaisseau des rives de ces innocents et fortunés Tahitiens ; ils sont heureux et vous ne pouvez que nuire à leur bonheur. Ils suivent l'instinct de la nature, et vous allez effacer ce caractère auguste et sacré… »
de ces lignes magnifiques émane le grand humanisme de Denis Diderot.
« Pleurez, malheureux Tahitiens, pleurez ; mais que ce soit de l'arrivée et non du départ de ces hommes ambitieux, corrompus et méchants. Un jour vous les connaîtrez mieux ; un jour ils viendront un crucifix dans une main et le poignard dans l'autre, vous égorger ou vous forcer à prendre leur moeurs et leurs opinions… »
La question De Chateaubriand prend ici toute sa dimension :
« Est-il bon que les communications entre les hommes soient devenues si faciles ? »
En résumé, une lecture indispensable, d'ailleurs souvent au programme des classes du second cycle.

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Le paysan misérable de nos contrées ,qui excède sa femme pour soulager son cheval laisse périr son enfant sans secours, et appelle le médecin pour son bœuf.

(excède :maltraite)
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Qui sait l'histoire primitive de notre globe? Combien d'espaces de terre,maintenant isolés, étaient autrefois continues.?
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A.- Ainsi la jalousie, selon vous, n'est pas dans la nature ?
B.- je ne dis pas cela. Vices et vertues, tout est également dans la nature.
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Partout où il y a une lyre il y a des cordes.

(Dialogue entre A et B)
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Tu n'es ni un dieu, ni un démon :qui es-tu donc, pour faire des esclaves ?
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Vidéo de Denis Diderot
Rencontre avec Christian Grataloup autour de Géohistoire. Une autre histoire des humains sur la Terre paru aux éditions des Arènes, et de L'Atlas historique de la terre (Les Arènes).
Christian Grataloup, né en 1951 à Lyon, agrégé et docteur en géographie, successivement enseignant du secondaire, professeur de classes prépas, formateur d'instituteurs puis de PEGC, maître de conférences à l'université de Reims et finalement professeur à l'université Paris Diderot. Les recherches et les publications de Christian Grataloup se sont toujours situées à la charnière de la géographie et de l'histoire. Une grande partie de ses travaux concernent la didactique, en particulier par la mise au point de «jeux» pédagogiques. Il a notamment publié: Atlas historique de la France (Les Arènes, 2020), L'invention des continents et des océans. Comment l'Europe a découpé le Monde (Larousse, 2020), Cabinet de curiosité de l'histoire du Monde (Armand Colin, 2020), Atlas historique mondial (Les Arènes, 2019), Vision(s) du Monde (Armand Colin, 2018), le Monde dans nos tasses. Trois siècles de petit-déjeuner (Armand Colin, 2017), Introduction à la géohistoire (Armand Colin, 2015).
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20/03/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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