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Citations sur Le liseur du 6h27 (343)

Pour l’avoir déjà vécu, il savait qu’il existait une énorme différence entre vivre seul et vivre seul avec un poisson rouge.
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J'ajouterais enfin que depuis quelques temps, j'ai découvert qu'il existait sur cette planète un être qui avait le pouvoir de faire paraître les couleurs pus vives, les choses moins graves, l'hiver moins rude, l'insupportable plus supportable, le beau plus beau, le laid moins laid, bref, de me rendre l'existence plus belle. Cette personne, c'est vous, Julie.
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14 717, c'est tout en os, un nombre pareil. Ca vous expose sa maigreur sans détour, vous agresse la rétine de l'aigu de ses angles. Quoique vous fassiez, une fois exposez sur le papier, ça reste toujours une suite de droites fracturées. Il suffirait d'une seule faïence de plus ou de moins pour habiller ce nombre antipathique d'un début de rondeur avenante.
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guylain ne lisait pas pendant le trajet du retour. il n'en avait ni la force ni l'envie. (...) il fermait les yeux et laissait la vie revenir doucement en lui tandis que le wagon bercait son corps fatigué. Vingt minutes apaisées avec, d'un coté, cette vie qui refaisait surface tandis que, de l'autre, le ballast qui défilait sous la rame aspirait a lui les humeurs sales du jour.
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"Il ne se passe pas une seule journée sans que j'écrive. Ne pas le faire serait comme de ne pas avoir vécu cette journée."
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Guylain croyait naïvement que la routine finirait par tout arranger. Qu'elle allait lui envahir l'existence comme un brouillard d'automne et lui anesthésier les pensées. Mais malgré les ans, la nausée revenait toujours à l'assaut de sa gorge à la vue de l'immense mur d'enceinte sale et décrépi.
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Se fondre dans le paysage jusqu'à se renier soi-même pour rester un ailleurs jamais visité.
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"Guylain Vignolles, lui, était entré dansla vie avec pour fardeau le contrepétrie malheureuse qu'offrait le mariage de son patronyme avec son prénom: Vilain Guignol, un mauvais jeu de mots qui avait retenti à se oreilles dès ses premiers pas dans l'existence pour ne plus le quitter"
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En trente-six ans d'existence, il avait fini par apprendre à se faire oublier, à devenir invisible pour ne plus déclencher les rires et les railleries qui ne manquaient pas de fuser dès lors qu'on l'avait repéré. N'être ni beau, ni laid, ni gros, ni maigre. Juste une vague silhouette entraperçue en bordure du champ de vision. Se fondre dans le paysage jusqu'à se renier soi-même pour rester un ailleurs jamais visité.
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C'est Guylain qui parle :
"Elle ne savait rien sa mère. Rien de l'usine, ni de ce sale office de bourreau qui était le sien. Des années d'imposture
à taire le pire en s'inventant un meilleur, à se construire une existence factice, rien que pour elle. Celle d'un Guylain qui mangeait et buvait autre chose que des céréales fadasses accompagnées de thé pisseux ,un Guylain qui ne passait pas ses journées à réduire des tonnes de livres en bouillie............................................................
Ce soir encore ,tandis qu'il reposait le combiné sur son socle après avoir une fois de plus mystifié sa mére,Guylain ne put contenir plus longtemps la vague de bile qui montait à l'assaut de sa george.
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