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3,69

sur 3487 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
D'aucun pourrait penser que Guylain Vignolles n'est pas une personne très fréquentable : il parle avec son poisson rouge, il mène effrontément en bateau un de ses amis et tous les matins, il lit à voix haute dans le RER... Mais Guylain a ses raisons, notamment celle de contrecarrer par tous les moyens l'action de la terrible Zerstor 500, cette machine diabolique qui, chaque jour, engloutit les invendus, les mis au pilon, les anciens prix littéraires, les échecs éditoriaux, bref, des centaines de milliers de livre, pour en faire de la bouillie de papier. Pour Guylain, la Zerstor est le Mal. Et malheureusement, son boulot consiste à lui donner vie chaque jour. Alors, comme un défi, il s'est donné comme ambition, rien de moins, que de faire vivre tout ce qui peut être sauvé de la machiavélique machinerie.

« Le liseur du 6h27 » est une pépite, qui fait parti à présent de mon Top 5 des livres qui donnent la banane ! de ces livres à savourer bien au chaud sous la couette, idéalement au coin du feu, en croquant un chocolat praliné/le croûton d'une baguette tiède/un macaron pistache (rayer les mentions inutiles). Un de ces livres simples, évident, qui font du bien.
Parce que pour nous, ici présents, qui aimons les livres, le sujet ne peut pas nous laisser indifférent et puis parce que cela fait du bien, de temps en temps, tous ces petits riens amalgamés qui font boule de neige et donnent le sourire !
Ce livre est l'héritier spirituel d'Amélie Poulain, de certains films de Lelouch, de la chanson Happy, de la tartine de Nutella, du bain chaud et moussant, des chamallows grillés, des chaussettes en polaire, des gazouillis des oiseaux et d'un accord musical parfait...
Bref, un livre à ne pas manquer !
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Guylain Vignolles est un employé d'usine ou l'on détruit les livres invendus. Sa vie est morose et très routinière. Il a pour seuls amis un poisson rouge, un cul de jatte et un fan d'alexandrin. Pour l'égayer, chaque matin, dans le RER, il lit à haute voix des feuilles volantes de livres détruits lors de son travail. Ainsi il fait la joie des passagers.
Jusqu'au jour où il tombe sur une étrange clé…
Un livre qui nous met le baume au coeur !
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Voici un joli livre friandise avec ses anti-héros au fond très caricaturaux mais auxquels on veut croire.
Et pourtant, sans l'émotion du lecteur bienveillant, les personnages ne tiennent pas la route, sont des constructions très improbables ou monolithiques.
C'est un livre que je conseillerais à tous les laudateurs de Legardinier, Pancol et consorts
Les mêmes ressorts y sont actionnés mais l'imagination et le style de l'auteur en font, de mon point de vue, un bien meilleur objet littéraire.
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Après les deux premiers chapitres je me suis dit "oui, sympatoche..."
Et puis les pages ont défilées sans que je pense à rien d'autre, sourire aux lèvres, et j'ai tourné la dernière page, ravie !
Merci M. Didierlaurent.
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Un sympathique roman dont je comprends maintenant le succès. J'ai aimé cette histoire originale qui sort du lot dans ce que j'ai pu lire dernièrement. Il y a beaucoup de fraîcheur et de poésie dans ce petit roman qui se lit facilement et assez vite.

J'ai aimé l'importance donné à la lecture et à quelques figures de styles comme les alexandrins, les allégories, les hémistiches ect, un hommage à la lecture, aux mots, à la poésie et au théâtre qui ne pouvait pas me laisser indifférente. C'est vraiment un très bon premier roman , étonnant et différent.

L'histoire est bien construite et la fin jolie , c'est définitivement un écrivain à suivre qui a un style bien à lui. J'ai eu une petite pensée pour Farenheit 451 en le lisant. le personnage principal est tour à tour drôle, attachant et généreux.

Un conte philosophique et initiatique qui nous fait du bien est qui nous emporte loin de la grisaille actuelle. Une bouffée d'air et de poésie qui nous apprends que le rêve est encore la meilleure façon de s'en sortir et d'éviter la fatalité.

De la vraie littérature et encore un beau livre du catalogue Au diable Vauvert.

VERDICT

Un roman bien ficelé, les amateurs de bons mots, de littérature et de livres vont beaucoup apprécier. Ne passez surtout pas à coté , ça serait dommage
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Voici un roman très contemporain en ce qu'il évoque des mondes saturés de bruit , mais aussi de monotonie et de solitude.
Ghislain est ouvrier dans une entreprise qui réceptionne les invendus "papier" et les broie avec une énorme machine que le jeune homme appelle "la chose". Julie est "dame pipi" dans les toilettes d'un hypermarché, un univers professionnel peu propice à l'épanouissement ! Tous deux, sans se connaître, cherchent à rompre la banalité de leurs journées de travail, et cela d'une façon tout aussi originale qu'inattendue, et dans laquelle le pouvoir des mots va donner un sens à leur existence.
Le livre foisonne de personnages hauts en couleur, ce qui en fait un ouvrage très plaisant qui rayonne par son humanité.
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Quelle agréable découverte de cet auteur et de ce charmant roman tout en humour et douceur. le style est fluide et agréable et les personnages ordinaires sont sympathiques et touchants. L'histoire est simple : un jeune homme de 36 ans travaillant dans une entreprise de broyeuse de livres, sauve quelques pages de la destruction qu'il partage avec des inconnus dans le RER. Petite histoire agréable qui se lit rapidement comme un bon bonbon.
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Un homme improbable Guylain Vignolles surnommé le Vilain guignol ,une machine qui l'est tout autant et tout ça pour donner à des voyageurs ,pas tous endormis, lecture de pages épargnées par hasard. Un univers un peu surréaliste, une histoire toute simple, pleine d'émotions, poétique et touchante.une très belle plume !
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Un roman très agréable à lire. Au début, un peu décontenancé, je me demandais où cette histoire aller me mener. Et puis, je me suis laisser prendre par son rythme. Par son personnage central, atypique et intriguant. À cette histoire de machine infernale, d'accident, de recherches. Ces lectures matinales dans le RER. Et puis cette rencontre littéraire. Qui vient tout bouleverser. Et cette course à l'amour...
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Ce roman trônait depuis pas mal de temps sur les étagères Nouveautés et son bordereau m'avait séduite. "Ce livre enchantera votre journée", que demander de plus en période de cours !

Il me semble que je l'ai commencé le jour même dans un état d'esprit curieux. Tout d'abord, la couverture burlesque attire l'oeil. Et puis bien évidement, le titre. Sans même l'avoir lu, je me suis identifiée au personnage, ce liseur de train, de bus, ou de je ne sais quel transport en commun. On est tous un peu pareil avec nos lectures sous le bras, le café dans la main et nos cernes matinales !

Après la lecture du roman... que dire. Je reste tout à fait sceptique. Déjà, je ne m'attendais absolument pas à une telle histoire. Je sais bien qu'il faut se détacher de ses a-priori avant d'ouvrir un livre mais l'écart entre mon pré-sentiment et la réalité a vraiment été énorme.
Déjà, j'ai eu du mal à accrocher dès le début. J'ai trouvé cette première partie sombre et lourde, étrange pour un livre qui est censé illuminer ma journée ! Tout m'a semblé morose et froid, d'autant plus que la description de la destruction des livres fût pour moi une épreuve.
Mais peu à peu...

La poésie fait son entrée. Je comprend que la brute réalité de ce roman est bien plus proche de la mienne que n'importe quel livre. C'est direct, grossier et ça ne prend pas de gants. Au final, ça fait du bien quelques fois de se passer des longues et belles descriptions lyriques.
Au fil des pages, il me semble déjà connaître tous les personnages. Lire ce livre le matin me permet de les revoir pendant la journée. La dame pipi silencieuse de la gare, ces jeunes hommes seuls et fatigués allant tous les matins au travail, ces vieilles dames hautes en couleurs qui ne demandent qu'à parler pendant le trajet de bus.
Oui, nous sommes plongés dans notre propre monde, aussi beau et aussi hideux soit-il.
Alors on commence à s'y attacher, à ce liseur du 6h27, et on se laisse tranquillement bercer par les péripéties simplistes mais quotidiennes de son histoire qui ressemble un peu à la notre.

Du scepticisme, je suis passée à l'enchantement, comme me le promettait le ruban rouge. Cette jolie petite fable continue à couler dans ma propre petite vie, la dame pipi est toujours à son poste à la gare et qui sait, elle a peut-être perdu une clé USB aujourd'hui ...?
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