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3,69

sur 3495 notes
Un roman qui me semble inclassable. Il y a beaucoup de tristesse dans la solitude des personnages et aussi pour l'amoureux des livres, dans la profession du narrateur, qui les détruit et en fait de la pâte à papier... Mais il y a aussi des épisodes teintés d'humour. Et la fin du roman offre une éclaircie. Je ne m'attendais pas à une telle oeuvre, j'espérais autre chose, donc petite déception même si le texte est agréable. Un gentil roman, mais pas le coup de coeur que j'attendais.
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Des gens ordinaires, voilà ce dont parle le livre de Jean-Paul DIDIERLAURENT, la vie de gens ordinaires, qui prennent le métro, vont à leur travail sans intérêt et qui rentrent dans leur petit appartement lorsque la journée est finie, complètement seuls.

Guylain Vignolles a des haut-le-coeur lorsqu'il doit charger la « Chose » de livres mis au rebut ou invendus. Son travail c'est ça, nourrir cette dévoreuse infâme.

De cette « chose », il arrive à extraire des pages. Des pages qu'il lit, chaque matin, dans le métro avant de se rendre à son travail.

Jusqu'au jour où il trouve une clé USB.

Je n'en dévoilerai pas plus. Si vous voulez connaître la suite, alors lisez ce roman. Vous y ferez la connaissance de Giuseppe Carminetti, d'Yvon Grimbert, de Monique et de Josette, du vieil-homme-en-chaussons-et-pyjama-sous-son-imper… et de Rouget de Lisle.
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Jean-Paul Didierlaurent m'a embarquée dans un univers à la Jean-Pierre Jeunet en deux coups de cuillère à pot avec son "Liseur du 6h27". Mais où va-t-il trouver toutes ces idées saugrenues, ces situations truculentes et ces personnages paradoxalement si ordinaires qu'ils en deviennent extraordinaires?
Le héros, affublé d'un nom à coucher dehors: Guylain Vignolles, exerce un difficile métier que nous ne pourrions assumer, nous, amis des livres, qui consiste à passer nos chers ouvrages au pilon pour une fois réduits en bouillie, récupérer la pâte afin de fabriquer de nouveaux ouvrages. N'ayant guère la fibre d'un "Terminator" livresque, Guylain se rachète une conduite en récupérant des feuillets qui ont échappé miraculeusement à l'effroyable machine destructive et redonne vie à ces écrits en les lisant dans le RER sur son trajet quotidien, pour le plus grand bonheur de ceux qui font un bout de chemin avec lui.
Mais sa vie serait bien terne sans quelques rencontres inopinées et la découverte d'une clé USB recelant des écrits qui mèneront notre jeune homme vers quelques surprises. Mais je n'en dis pas plus pour préserver le plaisir de la découverte à ceux qui n'ont pas encore lu ce délicieux ouvrage, excellent compagnon de route que je recommande chaudement en ce premier mai arrosé et propice à la lecture.
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Le Liseur de 06h27 de Dider Laurent est un petit bijou d'humour, de poésie et d'élégance qui ne manque nullement d'originalité.

Sur l'histoire en elle-même : Guylain Vignolles travaille dans une usine où l'on détruit les livres, au poste du pilon. Il s'est donné pour mission de sauver des livres, à tout le moins quelques pages quotidiennement dont il fait profiter les passagers du 06h27 chaque matin en leur faisant la lecture de quelques feuillets arrachés au hasard et à la mort certaine de la broyeuse. D'une certaine manière, il redonne vie à des écrits invendus ... Pourtant, un beau matin, il va découvrir une clé USB qui contient 1 manuscrit ; dés lors il se met à la recherche de son propriétaire et son quotidien va ainsi devenir l'enquête de sa vie pour retrouver son auteur.

Ce court roman est surprenant et m'a procuré un agréable moment car il raconte une belle histoire particulièrement inattendue, pleine de bonheur, d'humour et d'espoir, et surtout tel que je l'ai ressenti, parce qu'au-delà de son côté "gentillet", il constitue une magnifique ode aux amoureux des livres que nous sommes.
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«Ce livre enchantera votre journée » annonce un petit bandeau amovible sur la couverture.
Racoleur. Méfiance !
Mais bon, entre deux lectures plus ardues, ça ne fait pas de mal d'essayer.
Verdict ? et bien oui, ce livre m'a fait passer un excellent moment.
C'est léger, tout en étant profond.
Guylain Vignolles (contrepèterie inéluctable) n'aime pas son travail, aux commandes de « la chose », Zerstor 500, une broyeuse de livres pour recycler le papier.
C'est un jeune homme solitaire, sensible, sentimental, altruiste, qui aime la lecture et les livres.
Les personnages sont tous atypiques et sympathiques, sauf « le gros », Kowalski, le chef.
On sent que Jean-Paul Didierlaurent est nouvelliste à la base, chacun aurait pu faire l'objet d'une nouvelle.
Bonne humeur, optimisme et tendresse sont au rendez-vous sans que rien de mièvre n'en échappe.
Un succès mérité pour un roman sans prétention qui met du baume au coeur.
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Que rajouter aux 592 critiques déjà publiées sinon que je joins ma voix au concert de louanges qui ont salué ce roman.
Tout y est pour passer un bon moment, une histoire originale, une écriture simple et agréable. Des personnages humains et attachants minutieusement dépeints.
Un livre parfait pour ensoleiller un dimanche, malgré une météo tristounette.
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Voici un petit roman bien sympathique, prises de tête on oublie, on s'assied bien au chaud et on écoute Guylain, pas le vilain guignol, ni monsieur Vignal, on y est presque, voici Guylain Vignolles.

Guylain travaille dans une usine dont La Chose, la Zestor 500 broie au quotidien tous les livres malheureux dont personne ne veut. Dans cet enfer pour tout bibliophile, Guylain sauve quelques peaux vives, son ami Giuseppe chaparde quelques livres pour les distribuer au coeur de Paris, Yvon son collègue distille des alexandrins, Julie, Madame pipi écrit la vie en couleur, tout un petit monde amoureux des mots.

Un roman qui fait du bien, qui nous donnerait l'envie de devenir liseurs et liseuses de rue, du métro, des enfants en mal de lecture, des pensionnaires en fin de vie. Ce roman rend un bien bel hommage à la lecture tout autant qu'à l'écriture. Ca insuffle un peu de couleurs et de chaleur.
J'ai adoré les chapitres au pensionnaire où le liseur Guylain par ses lectures réveille le coeur de toutes ces personnes âgées, c'est cocasse, charmant et drôle.
Madame pipi est belle, elle aussi. Dans la morosité de son travail pas très requinquant, elle écrit et transforme la banalité en un petit conte de fée.

Un roman aussi bon que beau.
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Un employé solitaire, un vieil ami cul de jatte, un gardien qui manie l'alexandrin, une dame pipi, toute une maison de retraite, et puis, les livres, la lecture, l'écriture. Vous mélangez tout ça et il en sort un conte très original qui se dévore d'une traite. Jean-Paul Didierlaurent nous emmène dans un monde original et sensible pour une histoire très agréable à lire. le style est clair, léger, on se sent bien dans l'histoire, réaliste, pas réaliste, je ne sais pas décider, j'ai envie que ce soit réel, mais comment prendrait on quelqu'un qui chaque matin fait la lecture à haute voix dans le train ? Après lecture de ce livre, je dirais bien, mais est ce bien sur dans la vraie vie ? Bref, un conte, une histoire d'amour … à vous de découvrir. J'ai adoré.
Livre reçu dans le cadre de l'opération masse critique, merci à babelio et aux éditions"Au diable vauvert"
Lien : http://allectures.blogspot.f..
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Jean-Paul Didierlaurent avait tous les éléments pour nous concocter un petit conte moderne : une Zerstor broyeuse de livres, une brochette d'ouvriers atypiques, un poisson rouge prénommé Rouget de Lisle, un auditoire à l'écoute de ce liseur de 6 heures 27 dans le RER. Lorsqu'à mi parcours son héros Guylain Vignolles découvre les écrits d'une dame-pipi et cherche à tout prix à la retrouver. le ton de ce journal de bord est peu drôle, prévisible, parfois même grotesque et vulgaire, tout est à l'avenant. Dommage qu'un début aussi prometteur soit gâché par une seconde partie aux allures de feel good.

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Ce rafraîchissant roman passe du noir et blanc à la couleur. Sa lecture transcende un quotidien au décor glauque.
Entre une machine génocidaire à broyer les livres qui les transforme en une mélasse grisâtre et les14717 carreaux de faïence des toilettes javellisées, germe un conte poétique aux personnages colorisés progressivement et qui font rayonner l'histoire au fur et à mesure de l'avancée du récit.
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