J'ai lu ce livre après l'avoir acheté à Montreuil où j'ai rencontrer l'auteur. Il faut dire que la thématique de l'extinction du monde m'intéressait beaucoup, notamment, en ce qui concerne les animaux. Je rappelle (et l'auteur m'en a parler lors de notre rencontre) que nous sommes en train de perpétrer la 6e extinctions de masse (beaucoup d'animaux sont en voie de disparition critique, ou alors complètement disparu). Vous vous doutez donc que, vu mon engagement dans la cause animal ce livre avait tout pour me plaire.
Au départ j'ai adoré ce livre et son format que j'ai trouvé original. En effet, on est sur un livre de science fiction qui est écrit comme un livre de fantasy : En effet, il y a des cartes comme dans un livre de fantasy et c'est transposé dans un endroit fictif, enfin bref vous l'aurez compris il y a ici tout les codes de la fantasy.
J'ai beaucoup aimé l'idée que la société se soit réorganisée sous formes de castes et que les derniers hommes sur Terre paient les erreurs et excès de leurs ancêtres, (en l'occurrence nous). Chaque castes à son propres rôle, il y a les suants qui comme leur nom l'indique, doivent payer par l'effort, ils doivent donc bêché des algues qui ont envahit le monde où on se trouve. Les sanglants qui ont pour rôle de torturer et tuer les opposants au nouvelles règles, les pleurants qui ont pour rôle de se rappeler des erreurs du passé et de les pleurer évidemment, puis nous avons les apex qui sont la population la plus aisé de notre univers.
Oui,
Victor Dixen n'épargne pas ses personnages car les gens ont éradiquer les animaux et donc, ne peuvent plus les manger, les insectes non plus ne sont plus vraiment là donc vous vous doutez qu'à part les algues les autres végétaux ont aussi déserté cette nouvelle Terre.
On va donc suivre Astréa une suante qui à pour ambition de quitter sa condition et de devenir pleurante, mais un jour son frère va faire la bêtise de rebeller et va être condamné évidemment, ce qui va tout changer, elle va tout faire pour le sauver. Parallèlement à ça on va suivre Océrian qui lui est un apex (donc de sang royale), ce dernier est devenu infirme, il est donc la risée de son peuple car c'est bien connu, un homme diminué ne peut se battre il est donc faible. Condamné à se marier avec quelqu'un qu'il n'aiment pas pour assurer la descendance de sa famille, notre personnage principal va décider de partir après une énième humiliation. Nos deux personnages vont se croisé, le problème étant que leurs heures sont compter ! Je ne vous en dit pas plus là dessus.
Tout comme son prédécesseur
Cogito,
Victor Dixen nous confronte à une réalité à laquelle on ne veut pas être confronté, en effet, on nous dit que si on continue dans la surconsommation et les excès nous courons droit à l'extinction des animaux et par conséquent, à notre perte à nous aussi.
J'ai été bouleversée par Océrian, qui lutte pour se faire accepter et doit également s'accepter lui-même. Astréa m'a tour à tour touchée et agacée, elle risque sa vie, mais elle se comporte parfois comme une gamine. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait certaines longueurs dans ce roman, je n'ai pas toujours compris où voulait nous emmener l'auteur à un moment, mais cela n'empêche pas que j'ai passé un bon moment de lecture. J'avoue que je ne savais pas trop comment faire cette chronique au début, on dirait que j'ai finalement su trouver les mots.
En conclusion :
Victor Dixen à encore réussi à mettre en évidence les problèmes de société auquel on fait face ainsi que leur dérives. Il les a poussés à leur paroxysme à travers une histoire touchante, le tout avec une plume fluide où chaque mots est réfléchi. On est pas passé loin du coup de coeur, mais vous le savez, j'adore cet auteur.