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4,09

sur 500 notes
Malgré quelques défauts, tenant notamment à une romance un peu bancale (mais faisant sens malgré tout) et à une certaine prévisibilité des évènements, j'ai été complètement embarquée dans cette histoire poignante et engagée! J'ai été emportée par la plume de l'auteur et par l'intrigue, et par ces messages certes alarmistes mais néanmoins puissants et poétiques.
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« La planète brûle. Et nous regardons ailleurs » disaient Nicolas Hulot et Jacques Chirac. Extincta, c'est le récit des derniers humains sur la terre, alias Terra, dans un milieu hostile où l'avidité du pouvoir et de l'argent, la cupidité et l'orgueil font toujours place. Dans cette vie infernale, astrea, ocerian et leurs compagnons de route, armés de courage, relèvent la tête, comprennent la richesse des mots et de la poésie, et parcourent leur chemin pour rejoindre l'Ailleurs.
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Mon avis lecture : Ce tome traite, comme son titre l'indique assez explicitement, de l'extinction proche d'un monde… D'une civilisation future où la fin approche à grands pas. Je trouve que l'auteur maîtrise bien son sujet qui est pourtant d'une grande complexité dans son ensemble. Ce n'est pas évident ni donné à tous de pouvoir explorer et développer ce thème sans pour autant ne pas s'emmêler les pinceaux comme on dit… Là, nous sommes plongés dans un univers futuriste qui est tout de même ramené quasiment à l'âge de pierre, sans aucune technologie mais tout en ayant les classes sociales pour différencier l'importance des gens qui vivent en communauté. Une mentalité de croyance hors norme y règne et qui d'ailleurs va mettre nos héros à rudes épreuves. Mais la beauté du récit nous transporte avec volupté du début à la fin. L'oppression règne constamment, au fur et à mesure que la bougie du temps se consume et alors que nous nous sommes très attachés aux protagonistes, la peur nous tenaille inlassablement ! Nous pouvons également voyager grâce aux détails qui sont décrits à la perfection autant pour les décors alentours que pour les rêveries que les personnages partagent avec nous. Cet ensemble donne beaucoup de magie à l'histoire, ce qui fait que même si ce n'est pas au point d'être un coup de coeur, ce livre reste une pépite de découverte à partager autour de soi. L'ouverture d'esprit est totalement de mise dans ce récit mais je n'ai qu'un seul conseil à vous donner « Laissez-vous aspirer et séduire pour mieux savourer et comprendre le concept de l'auteur » !
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Extincta nous fait découvrir un monde post-apocalyptique. le climat a continué de se dégrader, les humains ont continué de faire n'importe quoi et tout est parti en cacahuète. La grande majorité des animaux ont disparu, et les humains actuels ont construit leur société sur une forme de culte envers Terra et toutes ses formes de vies. Une espèce plus résistante s'est développé et ils sont devenus les élites, tandis que les humains nous ressemblant le plus font le sale boulot (on change pas une équipe qui gagne hein). Au début du roman, nous sommes prévenus, tout va s'effondrer (à nouveau) dans 255 heures. Pendant ces 255 heures, nous allons découvrir les personnages d'Astréa et d'Océrian vivant chacun à un extrémité de la chaîne. Les deux personnages vont voir leur quotidien bouleversé et vont se retrouver dans la même galère.

255 heures, ce n'est pas si long mais ça peut être riche en action, et c'est le cas de ces 255 heures passées avec Astréa et Océrian. En voulant échapper à leur condition et sauver leurs proches, ils vont faire la lumière sur leur foi, sur Terra et sur les véritables maîtres d'orchestres de leur vie. Car l'humain est toujours à même de montrer le pire de lui-même. Savoir, dès le début, que dans 255 heures tout va s'effondrer est assez bizarre. du coup, j'ai eu un peu de mal à m'attacher vraiment aux personnages étant donné que je les imaginais tous mourir à la fin. Évidemment, ce n'est pas si simple, mais quand même. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Astréa. Au départ, elle baigne dans sa foie elle va tout remettre en question au fil de l'histoire et j'aime beaucoup les deux personnages qui l'accompagnent. Océrian est moins… intéressant. Disons qu'il est plus prévisible, et l'histoire d'amour est niaise à souhait quoi.

C'est quand même un bouquin que j'ai lu assez vite car j'ai été prise dans l'histoire. On ne peut pas enlever ça à l'auteur, c'est vraiment haletant. La fin ne m'a pas énormément plu. Comme souvent avec ce genre d'univers quand vient le moment des “explications” je suis souvent assez déçue. Je préfère souvent quand ça reste plus mystérieux et moins terre à terre je crois. Bon, ça reste une bonne fin, hein, mais ça aurait pu être plus spectaculaire.



En bref, une bonne lecture, haletante et intéressante. Les personnages manquent un peu de saveur à mon goût et la fin m'a laissé… sur ma faim
Lien : https://merveilles-livresque..
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Dystopie. Un petit chef d'oeuvre. C'est original, réaliste et terriblement prenant. Ce livre plaira autant aux lecteurs qu'aux lectrices. Actions, aventures, histoire, ... tout y est .
Je dis WOUAW !!!
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Comme toujours, Victor Dixen nous emporte dans un récit haletant, qui nous accroche jusqu'à la dernière page. S'il est plutôt à l'aise dans la SF (on se souvient du très accrocheur Phobos, et l'intéressant Cogito), ici nous sommes dans un récit beaucoup plus futuriste, dans un monde post-apocalyptique - j'ai même presque envie de dire aux confins de l'humanité.
On retrouve toutefois des thèmes chers à l'auteur : un personnage féminin fort, une histoire d'amour envers et contre tout (et qui commence mal), une Cendrillon revisité, et presque un roman d'apprentissage.
Le monde imaginé ici est intéressant et cohérent. La nouvelle religion mise en place fait froid dans le dos- mais de la même façon, les incessantes énumérations des espèces éteintes contribuent à l'ambiance générale de malaise. D'ailleurs le petit détail supplémentaire, les noms d'espèces en bas des pages, est une très bonne idée - qui accompagne à merveille l'objet, déjà sublime avec sa couverture très graphique.
Le principe est également intéressant : a priori on connaît dès le début le denouement, puisqu'on nous annonce d'emblée que l'espèce doit s'éteindre. Étonnamment, on attend pourtant de voir si l'auteur va effectivement condamner tous ses personnages ou trouver une pirouette. C'est un nouveau genre de suspens !
Enfin, pour avoir lu quelques romans de cet auteur maintenant, j'ai vraiment l'impression que son style s'affine, qu'il sait nous conter des histoires en adéquation avec ses réflexions, et que son travail gagne en maturité. Victor Dixen est désormais un incontournable du paysage français de SF !
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J'ai lu ce livre après l'avoir acheté à Montreuil où j'ai rencontrer l'auteur. Il faut dire que la thématique de l'extinction du monde m'intéressait beaucoup, notamment, en ce qui concerne les animaux. Je rappelle (et l'auteur m'en a parler lors de notre rencontre) que nous sommes en train de perpétrer la 6e extinctions de masse (beaucoup d'animaux sont en voie de disparition critique, ou alors complètement disparu). Vous vous doutez donc que, vu mon engagement dans la cause animal ce livre avait tout pour me plaire.
Au départ j'ai adoré ce livre et son format que j'ai trouvé original. En effet, on est sur un livre de science fiction qui est écrit comme un livre de fantasy : En effet, il y a des cartes comme dans un livre de fantasy et c'est transposé dans un endroit fictif, enfin bref vous l'aurez compris il y a ici tout les codes de la fantasy.

J'ai beaucoup aimé l'idée que la société se soit réorganisée sous formes de castes et que les derniers hommes sur Terre paient les erreurs et excès de leurs ancêtres, (en l'occurrence nous). Chaque castes à son propres rôle, il y a les suants qui comme leur nom l'indique, doivent payer par l'effort, ils doivent donc bêché des algues qui ont envahit le monde où on se trouve. Les sanglants qui ont pour rôle de torturer et tuer les opposants au nouvelles règles, les pleurants qui ont pour rôle de se rappeler des erreurs du passé et de les pleurer évidemment, puis nous avons les apex qui sont la population la plus aisé de notre univers.
Oui, Victor Dixen n'épargne pas ses personnages car les gens ont éradiquer les animaux et donc, ne peuvent plus les manger, les insectes non plus ne sont plus vraiment là donc vous vous doutez qu'à part les algues les autres végétaux ont aussi déserté cette nouvelle Terre.

On va donc suivre Astréa une suante qui à pour ambition de quitter sa condition et de devenir pleurante, mais un jour son frère va faire la bêtise de rebeller et va être condamné évidemment, ce qui va tout changer, elle va tout faire pour le sauver. Parallèlement à ça on va suivre Océrian qui lui est un apex (donc de sang royale), ce dernier est devenu infirme, il est donc la risée de son peuple car c'est bien connu, un homme diminué ne peut se battre il est donc faible. Condamné à se marier avec quelqu'un qu'il n'aiment pas pour assurer la descendance de sa famille, notre personnage principal va décider de partir après une énième humiliation. Nos deux personnages vont se croisé, le problème étant que leurs heures sont compter ! Je ne vous en dit pas plus là dessus.

Tout comme son prédécesseur Cogito, Victor Dixen nous confronte à une réalité à laquelle on ne veut pas être confronté, en effet, on nous dit que si on continue dans la surconsommation et les excès nous courons droit à l'extinction des animaux et par conséquent, à notre perte à nous aussi.
J'ai été bouleversée par Océrian, qui lutte pour se faire accepter et doit également s'accepter lui-même. Astréa m'a tour à tour touchée et agacée, elle risque sa vie, mais elle se comporte parfois comme une gamine. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait certaines longueurs dans ce roman, je n'ai pas toujours compris où voulait nous emmener l'auteur à un moment, mais cela n'empêche pas que j'ai passé un bon moment de lecture. J'avoue que je ne savais pas trop comment faire cette chronique au début, on dirait que j'ai finalement su trouver les mots.

En conclusion : Victor Dixen à encore réussi à mettre en évidence les problèmes de société auquel on fait face ainsi que leur dérives. Il les a poussés à leur paroxysme à travers une histoire touchante, le tout avec une plume fluide où chaque mots est réfléchi. On est pas passé loin du coup de coeur, mais vous le savez, j'adore cet auteur.
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Soyons honnête, si je suis tout d'abord allée vers ce livre, c'est parce qu'il est magnifique. Sa couverture est en relief et elle brille, les pages sont numérotées avec le nom d'espèces portées disparues et chaque chapitre voit une bougie diminuer petit à petit au fur et à mesure que la fin du monde approche.

Parce que Extincta, c'est l'histoire de la fin du monde et on ne nous prend pas par surprise puisque c'est annoncé dès le prologue.
Mais malgré cette extinction de la vie sur Terre en approche, nos personnages ont d'autres préoccupations.
Il faut dire qu'on se trouve dans un futur déjà très détruit par le réchauffement climatique et dans lequel les rares survivants se sont installés sur les Dernières Terres, dans un continent Arctique devenu brulant où ils se sont reconstruits en castes, chacun ayant un rôle à jouer dans ce qu'ils espèrent être la renaissance de la Terre.

Parmi eux il y a Astrea, dont le frère vient d'être condamné comme terracide et qui doit laisser tomber son espoir de devenir une prêtresse en partant à travers le pays pour tenter de le retrouver. Avec elle, elle embarque le débrouillard Sépien, qu'elle a promis d'épouser, son amie Margane et Océrian, son otage.

Pendant leur périple ils vont devoir s'entendre, coopérer, mais aussi découvrir ce qu'il s'est réellement passé dans le passé et à quel point leur espoir d'un monde meilleur est illusoire.

Il y a en plus une jolie poésie qui traverse tout le récit, notamment après la rencontre avec Hippocampos qui leur apprend à tous le pouvoir des livres, des mots, des rimes et de l'espoir.

On est dans une oeuvre noire, très défaitiste, dans laquelle on se demande bien pourquoi on est censés s'impliquer avec des personnages alors qu'on sait que tout va finir par exploser. Il n'empêche que j'ai fini par m'attacher un petit peu à eux avec un bon point particulier au fait que, contrairement à beaucoup de dystopie, on n'a pas ici des adolescents mais des jeunes gens adultes qui réussissent à sortir des clichés du genre.
Malgré tout, ça se lit très bien, essentiellement grâce à l'écriture toujours très réussie de Victor Dixen, c'est addictif et les révélations qu'on nous apporte sont très efficaces.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Les dernières terres : un archipel rocailleux où plus rien ne pousse ou presque. La plupart des animaux ont disparus, la plupart des humains aussi. Ceux qui restent ont décidé de vivre en ne faisant plus souffrir la terre comme leurs ancêtres qui l'ont détruite. Parmi eux Astréa s'apprête à rentrer au pleuroir pour se consacrer au culte de Terra, mais lorsque son frère est accusé, elle se retrouve malgré elle enlisée dans une aventure à l'autre bout des terres en compagnie de Margane, sa meilleure amie et brasseuse d'algues, Sépien, un vendeur au marché noir, et Océrian, prince déchu suite à la perte de sa jambe, dans un univers où les castes ne sont pas censés se mélanger.

Chaque roman de Victor Dixen que je lis est meilleur que le précédent, et celui-ci est du coup pour moi le meilleur (pour l'instant?). Si le début mets un peu de temps à s'installer, comme souvent dans les dystopies, une fois la narration lancée on est projetés dans un voyage initiatique accompagnés de 4 personnages qui vont fortement changer tout du long. Si les chapitres se concentrent sur le point de vue de Astréa et Océrian, les deux autres aussi vont évoluer tout du long.

L'univers est cohérent, et, malheureusement, plausible. J'apprécie également que celui-ci soit aussi cohérent avec l'avenir représenté par l'auteur dans Phobos et Cogito. Même ce qui semble bizarre au début est expliqué a un moment ou a un autre. On retrouve également la passion de l'auteur pour les sciences et la science-fiction.
Pour moi, ce récit avait vraiment ce côté voyage initiatique, et j'avais l'impression de suivre une pièce de théâtre ou un opéra pour ce côté là.

Les personnages peuvent être attachants ou non (je pense que ça dépend de chacun, de mon côté j'ai ma préférence pour Margane et Océrian, mais j'apprécie les autres également, y compris les personnages secondaires), mais ils sont surtout authentiques, dans leur complexité et leurs contradictions. C'est très appréciable de n'avoir ni des personnages foireux qu'on a envie de baffer, ni des personnages « trop parfaits ». Chacun est travaillé, chacun a sa place dans le récit.

En bref, je recommande vivement ce roman, encore plus que Cogito, et nettement plus que Phobos, et je vais probablement lire le dernier roman sorti de l'auteur bientôt (sera-t-il meilleur ? La barre est très haut là !).

Sur mon blog : retrouvez également les autres oeuvres auxquelles celle-ci me fait penser, ainsi qu'une partie "diversité et inclusion"
Lien : https://nirrita.wordpress.co..
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Coup de ❤️❤️❤️

📚 : L'espèce humaine disparaîtra dans 255 heures.
Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l'ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu'il reste de l'espèce Homo sapiens.
La dernière histoire d'amour s'écrira en lettres de feu.
Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrisante envahie d'algues. Astréa rêvait de se consacrer toute entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort.
Élevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l'écartant à jamais de la ligne de succession.
La flamme brûle plus fort juste avant de s'éteindre.

@victordixen a réussi à inventer tout un univers incroyable et qui peut faire peur tellement il serait cohérent avec un futur possible si le monde continue à avancer dans la voie dans laquelle il est engagé.

C'est un roman engagé qui nous parle d'écologie, de respect de la vie, de valeurs mais aussi d'amour et d'amitié. On ne tombe jamais dans le trop ni dans les reproches.

Les personnages ont tous chacun leur personnalité propre et complexe. Ils évoluent tout au long du récit, cela se sent très fort pour Astréa d'ailleurs. Les différentes dynamiques du groupe changent et évoluent et c'est très intéressant à lire surtout quand ils découvrent des choses auxquelles ils ne s'attendent pas ou qu'ils en apprennent plus sur le passé.

J'aime énormément la plume de Victor Dixen car elle est très fluide, limite chantante. Au bout d'un moment, on a même plus l'impression de lire mais d'être totalement perdu dans le roman.

En plus, la couverture du livre est magnifiquement bien travaillé et donne envie d'être caressée. Tout au long des pages, se trouvent les noms des animaux déjà éteint ou en voie d'extinction. La première page de chaque chapitre est très belle et j'adore l'idée de la bougie même si je m'en suis rendue compte qu'à la fin. Les cartes sont magnifiques aussi.

Encore un très beau roman de Dixen !
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