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4,09

sur 501 notes
Vous le savez bien, j'ai un fort attachement envers l'auteur Victor Dixen. C'est l'un de mes préférées, mais en plus, la toute première chronique publié sur mon blog il y a deux ans de ça, était sur le tome 1 de phobos. J'adore sa plume et j'étais très impatiente de la retrouver dans ce nouveau roman, qui en plus transmet un fort message écologique !

Extincta, c'est l'histoire des êtres humains ou plutôt des derniers humains qui se sont regrouper dans les dernières terres. Il fait chaud, les terres sont asséchées, pratiquement toutes les espèces animales et végétales, on disparut. Ne reste qu'une infime petite partie d'être humain.

Dans cette histoire qui relate l'extinction, nous suivons deux personnages, qui vont se rencontrer et s'embraser tel une flamme. Astréa, une simple suante, qui essaie de vivre sa vie le plus religieusement possible, jusqu'au jour où tout bascule, car son frère va être condamné à mort.

Océrian de l'autre côté fait partie des Apex, l'équivalent d'une famille royale. Mais depuis un malheureux accident, il est isolé et considéré comme un reclus.

Ces deux personnes vont croiser la route l'une de l'autre et parcourir un bout de chemin ensemble à travers les dernières heures qu'il reste à l'espèce humaine.

Cette histoire est vraiment très émouvante et touchante. Victor Dixen a imaginé à travers Extincta, le pire des futurs possible, si jamais nous ne faisons rien pour préserver notre planète. Ce roman est si réaliste, qu'il en est effrayant.

C'est une des raisons pour laquelle Victor Dixen est un de mes auteurs préférés. Il dénonce. Phobos met en avant l'excès de voyeurisme des êtres humains avec les excès de la téléréalité. Cogito, met en avant un futur ou les technologies et IA serait omniprésente dans nos vies, puis maintenant Extincta

En bref, j'ai beaucoup aimé ce roman. Il dénonce, la plume est belle et l'histoire est prenante. Ce voyage dans les dernières terres m'a donnée des frissons de par sa beauté et son côté effrayant. Je suis déjà impatiente de voir ce que nous réserve le prochain roman de Victor Dixen.
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L'espèce humaine disparaîtra dans 255 heures !
La dernière histoire d'amour s'écrira en lettres de feu !
La flamme brûle plus fort juste avant de s'éteindre !

On a ici une véritable pépite !
Déjà la couverture (dans la même ligne que celle de Cogito) est splendide ! L'objet livre est magnifique, même l'intérieur, où l'on suit une bougie qui se consume petit à petit, et où l'on découvre à chaque bas de page le nom d'espèces animales disparu, sans oublier les superbes cartes des dernières Terres...une beauté !

Ensuite, on a l'histoire...
Pleine d'injustice, de tristesse, de colère et malgré tout d'espoir aussi. de quoi réfléchir sur les enjeux écologiques et climatiques !
Comme d'habitude, un univers hyper bien maîtrisé pour cette fin du monde dystopique, au compte à rebours effrayant. Addictif de la première à la dernière page !

Alors, j'ai encore "Animale" dans ma PAL ( oui, j'ai honte), j'ai bien aimé "Le cas Jack Spark" et "Cogito", j'ai adoré la saga "Phobos", mais celui-ci est juste... sublime ! Un de mes plus gros coup de coeur de l'année !
Décidément, j'aime beaucoup les écrits de cet auteur.
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Extincta est un roman qui me faisait hyper envie pour les thématiques environnementales qu'il aborde et de ce côté-là, je n'ai pas été déçue ! Au contraire, cela nous montre un possible futur pas si éloigné que ça puisque c'est un sujet phare aujourd'hui. Cependant, j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans cet univers dystopique ! Je l'ai trouvé très riche, peut-être trop d'ailleurs car au début, j'ai eu la sensation d'être inondée sous les informations. de plus, le rythme était assez lent malgré quelques pointes d'action et le compte à rebours à chaque début de chapitre, ce qui ne m'a pas aidé ! Pourtant, je l'ai trouvé très intéressant et plein de potentiel !

On va suivre les points de vue de 2 personnages à l'aube de la fin du monde (mais ça, ils ne le savent pas encore) : Astréa et Océrian, qui sont issus de 2 castes diamétralement opposées. En effet, suite à l'épuisement des ressources naturelles, végétation et animaux ont quasiment disparu et les derniers humains ont dû se réfugier sur les dernières terres vivables. Si Océrian est un Apex, un prince, Astréa, elle, est une suante, une esclave qui doit se donner corps et âmes afin d'expier les fautes de l'Homme. le système proposé par l'auteur est déjà vu mais il a le mérite de toujours aussi bien fonctionner. Océrian est quelqu'un de diminué depuis la perte de sa jambe. Méprisé par ses pairs, l'auteur a su nous faire ressentir son sentiment de solitude. Il a donc la sensation d'avoir beaucoup à prouver et malheureusement, les décisions qu'il prend n'ont pas toujours été de mon goût…
Astréa m'a paru cliché. C'est la personne qui va évoluer le plus vite et j'ai eu du mal à y croire étant donné le nombre d'années d'endoctrinement. Pour moi, on ne s'en affranchit pas en quelques jours… de plus, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à une fille surhumaine et je n'ai pas trouvé cela crédible.

En bref, je sens que je suis passée à côté de ce one-shot malgré son potentiel. Néanmoins, je suis certaine qu'il plaira à d'autres lecteurs !
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Un livre très beau, très poétique et très enrichissant.
Les derniers humains vivent leurs dernières heures .
Suite aux conséquences de la cupidité des humains du 21 eme siècle , avec leurs industriels et leurs gouvernements, Terra est condamnée ainsi que toutes formes de vie .

Mais l'histoire se répète, une partie de l'humanité est toujours en quête de pouvoir, de domination et de sang .

Les plus faibles , les opprimés comprendront-ils que c'est l'amour et l'empathie qui les libèreront ?

Durant la deuxième partie , nous rencontrerons un soigneur Hippocampos , passionné par les objets de l'ancien monde avant l'effondrement, leur petit groupe découvre les livres, les anciens mots de notre langue actuelle, la poésie et Baudelaire .

Les fleurs du mal , le poème l'invitation au voyage, sera leur carte pour découvrir l'Ailleurs, l'amour et l'essentiel.

Que celui ou celle qui n'a jamais versé une larme pour un livre , je le/ la mets au défi de lire ce livre .

Un très beau message d'amour , d'espoir et de réflexion .
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L'histoire se déroule Après le grand effondrement, la Terre est devenue entièrement stérile, plus rien n'y pousse ni n'y vit, plus aucune plante, plus d'animaux ... Et l'humanité vit ses 255 dernières heures.

On y découvre d'Astréa, jeune suante qui passe ses journées à "récolter" les algues, dernières plantes qui ont survécu sur cette Terre, mais qui rêve d'embrasser le culte de Terra. Océrian de son côté, à cause d'une blessure, est devenu la bête noire de sa famille royale. Tous les deux vont être amenés assez violemment à quitter leur situation, et évidemment se croiser, et vivre ensemble ces 255 dernières heures ....

il y a des vrais enjeux, ce monde post apocalyptique est parfaitement décrit et crédible, j'avoue avoir eu froid dans le dos plus d'une fois tellement tout parait réel et possible, et vraiment, Vraiment ça ne fait pas envie. J'ai adoré aussi que ça parle de littérature, de poésie, de l'impact qu'elle a sur nous, de comment on s'y identifie ... Et ce récit en compte à rebours, 255 heures avant la fin de l'humanité, qui s'écoule à chaque chapitre ... 250 heures ... 219 ... 127 ...
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Dans ce livre à forte consonance écologique, on va suivre plusieurs personnages durant l'aventure de leur vie. Astréa est le personnage féminin principale, tout au long du livre, on la voit courageuse, curieuse, têtue mais surtout très croyante. L'auteur a décidé d'inventer pour cette histoire une nouvelle religion. Pas de panique, pas besoin de croire en Dieu pour accrocher à l'histoire. le culte de Terra (la  religion en question) est vraiment bien réfléchi et nous sert de guide au fil des pages. Astréa, cette jeune femme, mène depuis toujours une vie très dure de suante. Et puis à l'opposé, il y a Ocerian, le prince. C'est un personnage assez malheureux qui se sent rejeté par sa famille à cause de son handicap. Au début, il est prêt à tout pour prouver son courage et sa force. J'ai trouvé que ça changeait d'avoir un personnage masculin en difficulté physiquement et que la manière d'aborder l'handicap était parfaite. C'est aussi un personnage qui m'a fait un peu pitié car je trouve qu'il a de la suite dans les idées mais qu'on ne fait pas assez attention à lui. Au fil des pages, on voit à quel point Victor Dixen a réfléchi son histoire. Sa manière d'aborder le climat est vraiment originale et ça m'a fait m'interroger sérieusement sur la folie destructrice des hommes. de plus, j'ai adoré le fait que les personnages des différentes cités avaient des noms en rapport avec des animaux, ce n'est qu'un détail mais qui fait tout de même la différence. Pour finir, j'ai aussi adoré le développement de l'histoire et des sentiments des personnages principaux. Malheureusement, malgré les larmes qui m'ont échappé, la fin m'a un peu déçu.
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Un nouveau chef d'oeuvre de Victor Dixen. J'ai encore une fois adoré ce roman, tout comme j'avais adoré Cogito.

Ce roman, qui est toujours emprunt de cette science-fiction car c'est un roman d'anticipation, donne toutefois un arrière-goût amer tant il est révélateur de notre situation à venir. Extincta dépeint un monde dans lequel la fin du monde est proche à cause du réchauffement climatique et des actions passées des hommes. On perçoit alors un monde sans aucun animaux, un monde hostile et effrayant où différentes castes cohabitent et tentent de survivre.

Extincta est, selon moi, une prise de conscience. C'est le genre de livre, qui, une fois l'avoir lu, change notre vision des choses. Il est révélateur de notre situation à venir et prévoit la dure réalité future si rien ne change. Et aussi, il a brisé mon coeur.

(Aussi, je voulais noter l'immense travail de l'auteur avec la présence de termes latins sur chaque page du livre faisant référence à des noms d'animaux. 👏)
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Pour être tout à fait honnête, j'ai trouvé le début du livre assez long et j'avais du mal à accrocher à l'histoire.
Cependant, l'univers et les personnages ont fini par me séduire pour de bon.
Victor Dixen a cette réelle capacité de créer tout un univers où l'on est transporté.
Océrian et Astréa sont des ennemis qui vont créer un lien unique que seuls eux peuvent comprendre et ressentir.
Aucun d'eux ne veut avouer ses sentiments et pourtant ils sont tous deux prêts à mourir pour l'autre.
Ce livre est un mélange d'actions, d'amour, de conflits, d'amitié, et le bien finit par l'emporter mais l'inévitable arrive tout de même.
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Ce roman était une très bonne lecture, vraiment original et très bien construit. J'ai même été surprise ! L'univers est riche et complexe. La plume est dynamique, fluide et poétique. L'auteur nous offre une vision extrême mais réaliste de ce que la Terre et l'Homme peuvent devenir après la détérioration de l'environnement et le problème de pollutions. le livre véhicule un message fort et important. C'est une vraie prise de conscience. L'ambiance du récit est particulière avec une nouvelle religion et un nouveau mode de vie. le roman est même parsemé de référence à la poésie et à la littérature.
L'histoire était intense, profonde et palpitante malgré quelques longueurs (mais elles restent minimes). La fin était bouleversante, marquante et belle. Je ne m'attendais pas à être si triste. Sacrifice, espérance, courage, amour sincère et interdite sont les thèmes forts.
Les personnages, qui ont tous un prénom en lien avec les noms d'animaux, évoluent et arrivent à dépasser leur faille et leur conviction profonde. Océrian, le prince déchu, est fort, courageux et touchant. Astréa, la suante, est l'héroïne badass par excellence. C'est une battante qui sait faire face. Margane et Sepien sont eux intéressants et je les ai appréciés durant cette aventure pour retrouver leur famille.
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Extincta
L'histoire commence 255H avant la fin du monde, le réchauffement climatique aura raison de notre planète. Les derniers humains tentent de survivre et de faire renaître la vie. Astrea issue des bas-fonds de la Cité pourrissante rêve de devenir une pleurante et de vénérer Terra. Mais son frère est accusé de sacrilège et remettra sa foi en question. Ocerian lui est un prince né pour régner mais un accident l'écarte de la ligne de succession. Ils ignorent que l'ultime cataclysme est sur le point de balayer les dernières miettes de vie.

Cruel rappel de l'urgence climatique et du sort de notre planète si les consciences ne s'éveillent pas. Victor Dixen nous dépeint un monde de soleil rouge et sa chaleur écrasante ou les derniers humains ont été contraints de se réfugier sur les dernières terres habitables, les poles.

On a aucun mal à s'imaginer ce futur désastreux ou l'homo sapiens se nourrit d'algues et ou un culte de Terra et tout un système de castes est appliqué. C'est triste et tellement beau à la fois, les humains qui vouent un culte à la terre et qui essayent de faire revivre les animaux à travers eux et leurs tatouages d'animaux greffés attribués dans leurs enfances.
Terre de désolation ou le plus grand honneur est de finir sa vie dans un champ d'humusage, triste espoir de rendrent vie et fertilité à la terre par sa mort.

Je ressors de cette lecture bouleversée. C'est un roman nécessaire et très abouti à mon sens. Un chant funèbre qui célèbre la vie bercé par la plume des références à baudelaire et Dickinson mais surtout celle de l'espoir.

L'espoir est cette chose à plumes - Qui se perche dans l'âme - Et chante un air sans paroles - Et ne s'arrête jamais - Jamais - Son chant - C'est dans la tempête - Qu'il sonne le plus doux. Emily Dickinson, extrait du poème 314.
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