Phobos, tome 4 : Il est trop tôt pour respirer

Bien que n'étant pas particulièrement friande de de littérature dite « Young Adult », j'ai été séduite par la saga Phobos. Une nouvelle fois, Victor Dixen manie le suspense comme personne et enchaîne les péripéties inédites. Ce dernier tome est différent des premiers car il se passe majoritairement sur Terre, mais je l'ai également beaucoup aimé. En effet, il répond à beaucoup de questions distillées au cours des précédents tomes. Il offre une fin à la saga et nous permet de dire au revoir à ces jeunes personnages auxquels s'est attaché...

Une lecture captivante mais j'ai un avis mitigé. Quoi qu'il en soit la saga vaut le coup d'être lu!

Quel final les amis, mais QUEL FINISH de dingue ! le dernier tome de Phobos était dans ma PAL depuis février (merci la Foire du Livre :p) et là j'ai enfin décidé d'enclencher la vitesse supérieure et de m'attaquer à ce beau bébé (650 pages) quand même. Et bien punaise, qu'est-ce que j'ai bien fait. Oui, ce dernier tome est à la hauteur de la saga à la renommée bientôt mondiale.

Si vous ne le savez pas encore, Victor Dixen est désormais célèbre dans le monde de l'édition anglophone. Oui, Phobos 1 a été traduit et il fait fureur. Je dit donc bravo à l'auteur qui a su me faire voyager jusqu' à la planète Mars avec ces terriens du monde entier.

Phobos a peut-être commencé comme un roman de speed-dating mais il se termine comme une PURE saga young-adult tel que celles de Victoria Aveyard (Red Queen) ou encore Suzanne Collins (Hunger Games). Entre thriller, romance aérospatiale et wake-up call écologique, cette conclusion est juste magistrale ! Une intrigue déjantée, une héroïne dont on comprend enfin le caractère, le comportement et l'origine ainsi que de l'action en veux-tu-en-voilà. Merci Victor Dixen pour cette fin qu'on attendait tous.

Une fin, oui mais une fin ouverte qui laisse quand même les lecteurs pantois… et si l'auteur nous écrivait une suite ? Je ne pense pas que cela arrivera mais le concept est sympa et j'avoue avoir été séduite par les 100 dernières pages que je n'ai pas su lâcher. Véritablement un roman qui se laisse lire sans aucun problème. On ne voit pas défiler les 650 pages et on en redemande même une fois la dernière page tournée.

Pour ceux qui ont déjà lu les précédents, ce volume-ci est un peu différent point de vue format que les précédents. On garde bien entendu le concept génial de VD concernant les champs/hors-champs et autre points de vue cinématographiques mais cette fois, ce n'est plus Serena McBee qui est aux commandes, ce sont nos explorateurs eux-mêmes. Certains des voyageurs décident de lancer une chaine vidéo Youtube pour raconter leurs aventures et c'est le monde qui est spectateur de cela.

Léonor est toujours aussi resplendissante et au coeur de l'intrigue. Tous les regards se tournent vers la géante rouge, celle qui a réussi à séduire Marcus, le beau parti au sombre destin.

A ceux qui n'ont pas encore commencé cette saga : dépêchez-vous ! Phobos va devenir culte en littérature YA et en plus, maintenant la série est complète donc vous pouvez tout lire d'un coup !

Pour ceux qui ont commencé mais qui hésitent à poursuivre, je ne peux que vous recommander d'aller acheter les suivants (ou de les lire si vous les avez déjà). Les aventures des jeunes explorateurs sont de plus en plus excitantes et on s'éloigne vite du speed-dating. C'est leur vie dans l'espace que l'on suit. Eux, les premiers marsiens !

Ce fut difficile de leur dire au revoir… Léonor et ses amis me resteront encore en tête pendant longtemps ❤
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Mon avis sur les tomes 4 et ORIGINES :

Les + :
- Des personnages toujours aussi attachants avec une force de caractère impressionnante. Ce sont des battants que j'ai adoré suivre. Ils ont tous une particularité ou une histoire qui nous touche. Bien entendu il y a des personnages que j'ai moins appréciés, qui m'ont légèrement insupporté. Mais on ne garde à l'esprit que les exploits de nos favoris.
- Une histoire qui se déroule de manière plutôt cohérente. le scénario est totalement fou, ce qui rend la lecture addictive ! J'ai fortement apprécié les retournements de situation la tournure des événements et la finalité de la saga, ceci malgré une fin ouverte. Je dois admettre que j'ai eu la réponse à presque toutes mes questions.
- La plume de l'auteur est toujours aussi fluide et facile à lire. Les pages se tournent toutes seules à un rythme effréné. J'aime beaucoup sa façon d'écrire qui est très visuelle. On s'imagine très facilement les éléments décrits.
- La présence de légendes / schémas explicatifs pour le côté science-fiction de la saga. C'est très agréable et ça nous aide à comprendre le fonctionnement de chaque élément.

Les - :
- L'absence trop forte de certains personnages importants de la saga,
- j'aurai aimé que certains points soient plus développés et qu'on en sache plus sur le devenir d'un certain personnage à la fin de la saga. Il se passe un événement très conséquent à la fin et pouf on nous laisse sur une fin ouverte, à nous de nous imaginer la suite ! (oui, oui je sais, je n'aime pas les fins ouvertes ce n'est pas de ma faute).
- certaines incohérences et passages traités de manière trop expéditive à mon goût, comme la fin (je me répète...)

En conclusion, malgré tous les points négatifs que j'ai cité, je conseille cette saga à absolument tout le monde ! Particulièrement à ceux qui veulent s'essayer en douceur à la Science-Fiction. C'est un super cocktail ! Et je peux vous dire que la « méchante » de l'histoire tient très bien son rôle ! GGGGrrrrr !!! On a qu'une envie c'est de la tuer de nos propres mains ! J'ai également beaucoup apprécié ce que dénonce l'auteur à travers cette histoire. Les sujets abordés et leurs dérives sont percutants et nous amène à réfléchir sur certains dangers. Bref, je recommande à 100 % !

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/!\ ATTENTION, ALERTE AU SPOIL DE CE TOME ET DES TOMES PRECEDENTS

Quelle série ! Je regrette de l'avoir déjà fini, mais heureusement il me reste encore Phobos Origines à lire, histoire de me préparer psychologiquement à la fin de ma lecture.

Ce tome 4 est plein de rebondissement, et si certains pensent que son contenu était inutile, ne les écoutez pas ! Dans ce tome, tout est utile, afin de comprendre le choix de dénouement de l'auteur. On en apprend davantage sur le passé des personnages, les non-dits (les secrets que le public ignore sur les héros de l'espace) sont enfin exposés à la lumière, des réponses aux questions qu'on se posait à la fin du tome 3 nous sont offertes. C'est le tome des règlements de compte. Et puis, il n'y a aucun temps mort, ça bouge de tous les côtés, on ne sait plus où donner de la tête !

Concernant cette fin, j'aurais du m'y attendre, mais j'avoue que ça ne m'avait même pas effleuré. Ca m'a paru étrange au 1er abord mais c'est logique finalement. Cependant, je garde un goût amer sur le fait que Léonor finisse avec Mozart... c'est comme si elle restait avec lui pour oublier l'être qu'elle a véritablement aimé, ce qui signifie qu'elle ne sera jamais véritablement heureuse... Pourtant on voit qu'elle a l'air d'aimer Mozart, mais je reste dans la certitude qu'elle ne l'aimera jamais de la même manière qu'elle a aimé Marcus. Surtout après ce que Mozart a osé lui faire... Mais bon, les pionniers finissent avec ceux qu'ils aiment et sont définitivement hors de danger, et c'est le principal.

J'ai apprécié que la lecture soit seulement centrée sur les pionniers de Mars (normal en même temps, Serena a été vaincue et le couple Harmony/Andrew a accompli sa mission). Dans les 3 premiers tomes, il y a des chapitres qui se passent sur Terre, du côté de Serena et du côté de Harmony et Andrew, et j'avoue que j'aurais préféré qu'il y en ai moins. Je n'ai pas détesté, mais je préférais largement lire les chapitres qui se passent sur Mars ! Normal, d'un côté..

Bon, j'aurais bien voulu dire quelque chose sur Kenji, Marcus et Alexeï, mes 3 pionniers masculins préférés, mais visiblement on me l'interdit, même en masquant mon texte, ou alors c'est un bug... Mais malgré tout j'ai BESOIN d'exprimer mon ressenti, au moins en un mot : rassurée.

Sur ce, je m'en vais de ce pas lire l'histoire de chacun des pionniers masculins ! :D

--- Changement de thématique ---

Si la saga Phobos m'intriguait au départ, c'était avant tout pour le voyage qu'elle promettait : un aller simple pour Mars. Et c'est justement ce qui m'a manqué dans ce dernier volet. Revenir sur terre a donc été dur, la magie de cette série étant pour moi cachée dans les étoiles…

Pas de planète rouge, ni de vaisseau spatial donc (ou si peu), mais un retour à la réalité, finalement assez abrupt. En fin de compte, ce tome 4 se présente surtout comme une quête d'identité pour notre chère Léonor et une quête de justice pour les autres pionniers confrontés à bien des épreuves. La lutte contre le réchauffement climatique et ses conséquences est également abordée, ce qui n'était pas pour me déplaire.

--- Victor Dixen a su se tempérer, enfin ! ---

C'est ce que je me suis dit en tournant les pages, les unes après les autres. L'auteur a en effet moins misé sur les rebondissements inattendus – même s'il y en a toujours – comme ce fut le cas pour les volumes précédents. Et heureusement ! J'avais vraiment peur qu'il en fasse trop.

Cependant, sa plume, elle, n'a pas changé et passé ma première déception de quitter Mars, j'ai réussi à entrer dans cette nouvelle histoire sans encombres.

--- le tome de trop ? Ou juste trop de pages ? ---

Je pense que ça n'a échappé à personne, mais ce dernier numéro souffre de longueurs. C'était déjà le cas auparavant – il s'agissait surtout de répétitions d'éléments nécessaires à l'intrigue – mais j'ai trouvé que c'était encore plus accentué ici.

Sans étoiles pour m'éblouir, sans Mars pour éveiller ma curiosité, j'ai eu un peu de mal à suivre les aventures de nos héros et ai senti mon intérêt faiblir au fil des chapitres. Attention, le tout reste très intéressant, mais… on change radicalement de sujet. Et ça m'a moins fait rêver, je l'admets.

--- Certains personnages se sont complètement révélés ---

Je pense notamment à Safia, Samson et Elisabeth dont les personnalités se sont davantage renforcées. Et j'ai encore plus apprécié Kelly pour son combat contre la maladie ! Par contre, Harmony et Andrew ont mystérieusement perdu tout leur attrait, ce qui m'a un peu ennuyée, je dois dire. Quant à Léonor, je l'ai trouvée beaucoup trop indécise, changeante même, elle que l'on appelait pourtant la machine à certitudes, au début. Vraiment dommage !

Autre bémol : Serena. Je ne peux en dévoiler plus, car ce serait vous spoiler, mais je n'ai pas vraiment compris son rôle dans ce volet. Certes, jouer les méchantes lui va très bien, mais… Décidément, non, ça ne passe pas avec moi !

--- le final que l'on attendait tous ---

Comme tous les fans de Phobos, j'avais peur de ce que nous réservait la fin, mais je ne suis pas déçue, au contraire ! J'ai littéralement dévoré les 100 dernières pages et ce, même si j'avais deviné certains éléments du dénouement. Bref, une belle conclusion pour cette saga !

Ceci dit, je comprends certains lecteurs lorsqu'ils affirment que cette fin est tirée par les cheveux, parce que c'est vrai. Mais, depuis le départ, le récit repose sur des hypothèses peu probables, alors… pourquoi pas ?
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Malgré ma déception du troisième tome, je me suis lancée dans la lecture du quatrième car j'étais attachée aux personnages et je souhaitais connaître la fin de leurs aventures. A la fin de cette lecture, je reste mitigée.
Alors, certes j'ai retrouvé tout ce que j'ai aimé au départ : l'écriture de l'auteur, qui se lit super bien ; une héroïne battante qui ne se laisse pas marcher sur les pieds ; et du suspens.
Mais j'ai aussi retrouvé ce qui m'avait déplu dans le volet précédent : la suite des péripéties finales du précédent tome au début du roman ; du creux (c'est-à-dire pas beaucoup d'action même s'il y a pas mal de révélation) au milieu ; et à la toute fin, tout s'emballe et tout se clôt en quelques pages sans qu'on ait le temps de dire ouf.
De plus, certains passages m'ont choqués. Par exemple : Léonor offre sa première fois à Mozart (que j'ai réussi tant bien que mal à apprécier), jusque là d'accord. Mais une fois la romantique scène finit, on tourne la page et que voit-on ? Un dessin du cadavre de Marcus (dont je n'ai toujours pas accepté la mort). J'ai trouvé la transition abrupte et irrespectueuse pour Marcus.
Autre scène qui m'a choqué : lors de la scène où Kenji raconte comment il a survécu dans le ventre de Mars, il explique qu'il a trouvé le corps de Marcus, préservé par sa combinaison et les températures martiennes, les yeux grands ouverts souriant dans la mort. Il va se mettre à lui parler comme s'il était encore en vie. En m'imaginant la scène, j'ai eu l'impression de voir Tom Hanks et Wilson dans Seul au monde. Or, le fait de l'objetiser comme s'il était une poupée de cire et de lui parler comme si de rien n'était m'a vraiment révolté pour ce pauvre Marcus.
En outre, une petite déception également pour les personnages d'Andrew et d'Harmony qui, ayant accompli leur mission de responsables survie, sont relégués à des personnages secondaires. Or c'était deux personnages que j'appréciais beaucoup, et j'ai eu l'impression qu'il manquait quelque chose sans leur point de vue.
Autre point négatif : Serena n'a toujours pas mordu la poussière !
Mis à part ça, j'ai beaucoup aimé découvrir le passé de Léonor et j'ai également apprécié la trame de fond en faveur de la lutte écologiste.
En conclusion, j'ai quand même passé un très bon moment, je trouve que globalement ça reste une excellente saga que je conseille plus que vivement, malgré quelques points négatifs.

Quitter l'univers de Phobos me laisse déchirée entre l'euphorie provoquée par cette incroyable épopée, et la déception d'avoir déjà quitté l'aventure. Les chaînes respectives des pionniers était une idée brillante ! On en apprend enfin plus sur le passé de Léonor, dans un tourbillon de révélations qui s'enchaînent avec fluidité. Et que dire du robot Long 2 ? La fin est belle, poétique et tellement… vraie, en accord avec ce que sont les personnages au plus profond d'eux-mêmes. J'ai rarement été aussi satisfaite par le destin des protagonistes d'un livre. C'est la fin d'un grand coup de coeur littéraire, mais juste le commencement des aventures de la Géante Rouge dans les étoiles ! 💫

Ça y est, je redescends sur Terre tandis que les pionniers retournent sur Mars. Je dois dire que je suis contente d'avoir terminé la saga Phobos, d'avoir enfin découvert le fin mot de cette histoire. le futur des pionniers me satisfait, je trouve que c'est une bonne conclusion pour chacun des personnages que ce soit pour ceux qui décident de rester sur Terre ou pour ceux qui décident de retourner sur Mars.
Cependant, ce dernier tome m'a un peu déçu par rapport aux autres, même s'il regorge d'action et de retournements de situation comme ses prédécesseurs, je dois dire que j'ai trouvé quelques incohérences ou plutôt des choses invraisemblables. Par exemple, l'injection du sang de Kelly aux autres pionniers : personne ne se soucie de l'incompatibilité transfusionnelle ? Ou encore le fait qu'Andrew et Harmony embarquent pour Mars sans aucune préparation pour préparer leur corps... J'ajouterai aussi le fait que le SWAT fasse exploser la porte du bunker dans lequel s'est retranchée Léonor, après la levée du voile sur son passé. En effet, je me suis dit "pourquoi est-ce qu'ils n'ouvrent pas cette porte avec la clé du président de l'ONU ?", puisqu'il était écrit plus tôt qu'il lui donnait un double des clés ? Je sais que je suis un peu tatillonne sur ce sujet-là, mais Victor Dixen ne m'a absolument pas habitué à ce type d'incohérence dans les autres livres et je dois dire que c'est un point négatif de ce dernier roman.
Je suis "contente" que Serena n'ait pas été arrêté dans ce livre (même si j'aurais aimé assister à son procès et son incarcération) car cela aurait été trop facile qu'une autre question obtienne réponse. En effet, dans ce dernier tome, j'ai trouvé que les personnages avaient vite réponse à tout ou étaient vite sauvés de leur acte (notamment Léonor qui n'est en fait pas une meurtrière ou Kenji qui a survécu seul sur Mars.
Au final, Phobos n'est pas juste un livre de SF/romance/télé-réalité, c'est plus que ça. C'est un roman engagé dans la lutte contre le dérèglement climatique (en imaginant toutes les conséquences du réchauffement sur la planète) ; c'est un récit préventif à l'égard des réseaux sociaux (tout le bien qui peut y être partagé, mais aussi la haine qui s'y déverse tel un torrent) ; c'est un livre engagé sur la justice et la vérité (qui doit toujours prôner peu importe les actes vils ou non, et la personne qui les commet) ; enfin c'est une saga qui veut montrer que toute personne a le droit à une seconde chance.
À travers cette sage, Victor Dixen a souhaité nous montrer toute la complexité qui fait de nous des êtres humains et les clivages qui surviennent envers et dans notre même espèce.