Vampyria, tome 1 : La Cour des ténèbres

Un livre tellement riche en rebondissements, en secret et en mystère. Mais aussi en trahisons, triches et mensonge.
Je l'ai tout simplement ADORÉ !
L'univers des vampires est si intéressant, l'auteur y va à fond jusqu'au moindre détail.
Mais quelle aventure ! Wahou ! J'ai hâte de livre la suite !

C'est du YA, comme la plupart des bouquins de Dixen ; une héroïne rebelle du fin fond de Saint Martre Les Bains - 17 habitants, dont 13 bullies, une relation conflictuelle avec sa famille, projetée dans un monde plein de nantis avec leurs pulls de droite et leurs trois étrangers pour faire le quota Erasmus. Évidemment, la plouc a une grande culture, une grande bouche, un physique d'athlète et / ou de yamakasi, un spectre moral qui ferait pâlir d'envie d'un paladin loyal bon, quatre meurtres à son actif (tous par erreur) et tous les hommes tombent amoureux d'elle. Mais elle, elle ne les aime pas, elle c'est Dark Sasuke.

Pourtant, moi qui n'ai que très peu d'attraits pour la fiction vampirique, qui suit du genre à être gênée à la place des personnages, vite lassée par les grosses ficelles (les cordes, les poutres même), j'ai pris un certain plaisir à lire ce livre. Il n'entrera pas dans mon top 10 ou 50 des romans mais c'était divertissant.

Je suis assez partagée. Beaucoup de choses m'ont ennuyée ou fait rouler des yeux dans cette histoire et j'ai très souvent songé à abandonner.

L'écriture n'a rien de spécial selon moi, je n'ai pas été séduite ou emportée par la plume de l'auteur, mais c'est fluide et lisible. J'ai du mal avec la première personne et le présent, mais une fois les premiers chapitres passés, je m'y suis faite.

Mon plus gros problème, c'est Diane. Elle n'entre pas dans la catégorie des personnages qui m'insupportent, mais ne fait pas du tout, non plus, partie de ceux qui m'intéressent. Je ne me suis absolument pas attachée à elle et je l'ai souvent trouvé bien trop indécise, naïve et immature. Ce qui peut coller avec son âge ou son caractère et sa situation, mais ça ne veut pas forcément dire que c'est appréciable. Personnellement, je n'ai jamais réussi à la trouver crédible et ça a été pire avec toute l'histoire de Tristan et le mini "plot twist" évident et prévisible. Pour le coup, suivre Poppy ou même Naoko (qui ne sont pourtant pas mieux développées) m'aurait bien plus intéressée, j'ai l'impression.

Enfin, si toutes les fois où je voulais arrêter, je ne l'ai pas fait, c'est parce que j'étais (et reste) curieuse d'en savoir plus sur les secrets et le fond de l'histoire. le dernier chapitre a éveillé en moi l'espoir d'une réelle évolution pour Diane, particulièrement son état d'esprit et sa détermination, donc je vais laisser une chance au tome 2, en espérant ne pas m'ennuyer et m'accrocher péniblement cette fois.

Un Bit Lit plutôt original ! Avoir osé transformer Louis XIV en le premier vampire de l'histoire c'est culotté mais le pari est remporté. L'histoire tiens la route bien que j'ai trouvé au début qu'il y avait beaucoup d'éléments et de coïncidences. Ce n'est cependant pas un coup de coeur. Pourtant j'ai aimé que Jeanne je ne sois pas une héroïne parfaite. C'est une personnage avec des émotions complexes qui la rendent terriblement humaine. Je vais lire le tome 2 avec plaisir.

Cette semaine je me suis plongée dans l'univers de la Vampyria, en l'an des Ténèbres 299. Dans ce roman, La France et ses royaumes vassaux vivent sous le règne Du Roy des Ténèbres qui n'est autre que le Roy-Soleil transformé en vampyre par des scientifiques de l'horreur un brin dérangés. Dans cet âge sombre, les roturiers en sont réduits à n'être que de vulgaires poches de sang destinés à nourrir les vampyre lors des saignées mensuelles. Tel est notamment le sort de Jeanne Froidelac, cadette d'une famille d'apothicaires qui va pourtant se retrouver au coeur même de Versailles, dans l'école formant les jeunes nobles, parmi ceux qu'elle déteste tant.

Le point fort de ce roman est incontestablement la plume de l'auteur. Les dialogues sont riches et très travaillés pour nous plonger à l'époque baroque là où la conversation est un art.

Malheureusement, le personnage de Jeanne n'a pas réussi à m'émouvoir ni à me surprendre. Je ne sais pas si c'est un coup de génie visant à nous montrer que Jeanne en se dépouillant de son humanité petit à petit se détache en même temps d'elle-même ou si simplement ce personnage manque de profondeur. Dans les deux cas la finalité reste pour la même pour moi, si je ne m'attache pas au personnage, l'intrigue ne m'emporte pas.

Vampyria – la Cour des Ténèbres a donc été pour moi une lecture mitigée, l'univers et la plume sont intéressants mais ne m'ont pas fait voyager.

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J'ai découvert Victor Dixen avec sa saga Phobos dont j'ai beaucoup aimé l'univers. J'avais donc hâte de me plonger dans son nouveau roman !

L'univers de Vampyria m'a tout de suite intriguée, nous sommes dans une uchronie de l'histoire de France, puisque le Roi Soleil est devenu Le Roy des Ténèbres.

J'ai adoré la première moitié du roman. Nous entrons immédiatement dans l'histoire, les premières pages sont captivantes et l'auteur m'a embarqué avec lui. Jeanne, l'héroïne m'a beaucoup intriguée, elle a fait preuve de courage pour mener à bien son projet.

Les personnages qui entourent Jeanne sont très intéressants, et j'ai hâte de les retrouver dans la suite.

Néanmoins, la deuxième partie est, selon moi, moins captivante que la première. Nous suivons Jeanne à l'école qui va la préparer à intégrer la Cour des Ténèbres. Nous allons y découvrir les différents cours qu'elle va suivre, et ça ne m'a malheureusement pas passionnée.

J'ai trouvé que la deuxième partie traînait en longueur, et je me suis même un peu ennuyée. J'ai trouvé que ce premier tome, et notamment à cause de cette deuxième partie, était trop introductif.

Il y avait pourtant beaucoup d'ingrédients pour que ce roman soit extra. Des complots, de la
vengeance, des trahisons, des mensonges, un ensemble de thèmes qui auraient pu me convaincre.

Je reste donc sur ma faim avec ce premier tome, dans lequel j'ai manqué de vampires... Je pense cependant que le tome 2 correspondra plus à mes attentes.

Mixe entre L'homme au masque de fer, Harry Potter et True Blood, je ne pouvais passer à côté du nouveau roman de Victor Dixen LA COUR DES TÉNÈBRES - Vampyria Livre 1 chez Robert Laffont dans la Collection R.

Déjà impossible de ne pas parler du livre objet qui est franchement hyper réussi et c'est un vrai plaisir de l'avoir entre les mains. 🤩

On entre de suite dans le vif du sujet dès les premières pages. L'auteur nous place dans une uchronie originale qui nous tient en haleine.

Toute la première partie m'a vraiment embarqué notamment avec quelques moments bien sanglant, une ambiance glaçante nappée de mystère, une héroïne courageuse et maline, et un vampyre intriguant, tous cela dans un univers bien construit (quoique parfois un peu confus)

Cependant la seconde partie n'a pas tenu ses promesses car mon intérêt à décliné en même temps que mon attachement à Jeanne.

Ce personnage que j'ai apprécié suivre a, sous couvert de vengeance, fait des choix qui m'ont totalement déplu. Alors oui, les anti-héros ou les personnages non manichéens sont très intéressants mais ici j'ai terminé le roman avec uniquement de l'antipathie à son égard.

Ce sont les événements qui se déroulent dans cette seconde moitié qui ne m'ont pas convaincu, évidement cela reste très personnel, mais je voulais du VAMPIRES ! Au final c'est Jeanne à l'école des Nobles avec cours de conversations, de maintient .... relations avec ses divers camarades, ses profs ....

Je pense que ma déception vient de l'attente beaucoup plus « adulte » que j'avais de l'histoire.

Les faux semblants, mensonges, sacrifices, dissimulations, vengeances, tricheries, rébellions et trahisons sont donc au menu de ce premier tome (trop) introductif qui ne nous permettra pas encore de pénétrer dans la fameuse et très attendue : Cour des Ténèbres.


Le parcours de Jeanne nous permet de se poser une question : la fin justifie t-elle les moyens  ?
(vous avez 4 heures 😜)
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Vampyria, la Cour des Ténèbres, propose un postulat assez intéressant : et si Louis XIV avait continué à régner, des siècles durant, rendu immortel par le vampirisme. Postulat intéressant oui mais extrêmement mal exploité.

Si le texte tout au présent peut dérouter au début, ce n'est pas par le style que le bas blesse, mais pas son héroïne, qui est au mieux méprisable, voir détestable par moment. Déjà parce qu'elle est parfaite, comme toute bonne Mary-Sue qui se respecte. Elle est « seulement » fille d'apothicaire (ce qui lui octroie quand même un certains bagage culturel certes) mais elle rivalise dès son arrivée avec les filles des plus hauts nobles, et ce dans toutes les matières ou presque (joute d'esprit parfaite dès son premier cours, maîtrise un cheval réputé indomptable en quelque minutes en lui disant simplement « ne t'inquiètes pas ! Ça va aller »). Seules les techniques de combats ne sont pas parfaitement maîtrisées pour (faussement) laisser planer le doute sur l'issu de la dernière épreuve du concours.

L'aspect « lycée pour nobles » afin de former une sorte d'unité d'élite n'est pas inintéressante en soi, mais on tombe vite dans le cliché du « lycée américain de série pour adolescents » avec tout les archétypes que ça implique : la fille blonde populaire et sa suite, les « outcasts » (l'asiatique, la gothique…) et même l'héroïne elle même qui remplie la case « pauvre dans un lycée pour riches » (puisque même son identité usurpée n'est pas de très haute noblesse, simple fille de baron).

La lecture est assez fluide, mais il n'y a jamais vraiment de challenge pour l'héroïne ou de vraies épreuves à surmonter, les rares fois où elle ne réussit pas à s'en sortir par elle même, un personnage vient miraculeusement à son secours (son amie dans le problème du portrait…). Et comment elle les remercie ? En se servant d'eux et en les manipulant ou les trompant pour parvenir à ses fins sont jamais devoir vraiment répondre de ses actes, ce qui ne la rends absolument pas attachante.

Enfin, je trouve que l'univers est assez mal exploité, avec une France plus ou moins figée au XVIIe siècle, dans ses moeurs ça peut se comprendre, mais aussi dans son esthétique (vêtements, transports…) ? Louis XIV est un roi particulièrement connu pour son attrait pour les innovations techniques qui permettent des innovations esthétiques (on peut penser à la machine de Marly , le système hydraulique derniers cris qui permettait d'alimenter les fontaines de Versailles, ou la galerie des glaces, rendue possible par de grands miroirs difficiles à produire), et il aurait décider de tout figer pendant trois siècles ? Je le vois plus vampiriser Edison pour électriser tout Versailles…

Pour conclure, si à titre personnel certains points ne m'ont pas plus car trop adolescents (je ne suis pas vraiment le public cible de ce roman ) d'autres sont pour moi pas mal d'occasion manquées, avec de bonne idées peu ou mal exploitées.
Le roman n'est pas non plus complètement à jeter, et je pense éventuellement tenter le tome 2, la fin de la Cour des Ténèbres laissant un mini espoir pour Jeanne, peut être plus mature et surtout débarrassée de son obsession maladive pour la vengeance.
Par ailleurs, l'édition Grand Siècle, contient une nouvelle exclusive, plus tardive, et on peut voir que le style de l'auteur s'est sensiblement affiné, au point qu'on voudrait plus lire l'histoire d'Alexandre, que celle de Jeanne...

L'idée m'a tellement passionné que j'ai décidé de lire ce roman. Malheureusement j'ai été globalement déçue, de part l'héroïne tout d'abord qui ne parle que de "vengeance" sans cesse, elle n'évolue pas... L'écriture ne m'a pas passionnée non plus. Peut-être que je me lancerai dans un tome 2 car j'ai bien aimé l'univers même si de lire ce monde qui n'a pas évolué depuis 300 ans est très bizarre...

Je ne suis pas sûre de comprendre l'engouement autour de ce livre.
Pourtant, il partait sur une bonne formule. Une idée originale d'uchronie vampire historique, une bonne dose de macabre et d'inquiétant, des éléments de vocabulaire et de références littéraires à la dark academia.
Mais non. Les personnages sont très caricaturaux et manichéens (à part la protagoniste). Celle-ci est aussi immature que les autres, incapable de maîtriser ses émotions, impulsive à l'extrême alors que l'auteur veut en faire un personnage badass. Elle change d'émotions et de convictions comme de chaussettes ce qui lui donne l'air hystérique.
Les retournements de situation n'ont ni queue ni tête, basés sur beaucoup trop de "les apparences sont trompeuses".
L'auteur veut aussi beaucoup faire des rappels ou expliquer quelque chose que le lecteur peut très bien comprendre tout seul ou se rappeler.
Les ambiances sont tantôt réussies, tantôt juste là pour de la morbidité gratuite.
Bien que tarabiscottée dans son exécution, l'intrigue est assez simpliste.

À voir au prochain tome si c'est juste à cause de l'introduction du monde et des personnages.