Vampyria, tome 1 : La Cour des ténèbres

Vampyria, tome 1 : La cour des ténèbres est nouvelle saga de Victor Dixen, auteur de Phobos, Cogito ou encore Extincta.

Cette uchronie horrifique entraîne le lecteur au XVIIIeme siècle sous le joug du Roy-Soleil qui devient suite à sa transmutation Le Roy des ténèbres.

Ce monarque apparait sous un jour nouveau accompagné de sa cour. Versailles devient le territoire de l'aristocratie vampirique. La France est maintenant sous la règne de la terreur ayant comme seul but de nourrir cette sanglante monarchie.

Jeanne, jeune roturière, est arrachée à sa famille suite à de tragiques évènements. Elle va usurper l'identité d'une jeune fille de sang noble et rejoindre ‘La Grande Écurie' école d'élite qui forme les armes sécrètes de l'immuable Roy des Ténèbres.

Dans un tout autre registre que les lectures de Victor Dixen que j'ai eu la chance de découvrir il y a peu. Je n'ai pas accroché avec Vampyria. J'ai eu beaucoup de difficulté à lire ce roman.

Le contexte historique du récit est aussi original qu'inattendu. Très sanglant loin de Twilight est des vampires qui brillent au soleil. Dans vampyria on organise des chasses à l'homme, on réduit la population en esclavage en exigeant une dime de sang pour subvenir aux besoins des seigneurs vampires.

On retrouve les perversions de la noblesse et les victimes collatérales mais c'est long bien trop long. Des descriptions qui n'apportent rien au livre, des passages sans intérêt. Un récit qui se rallonge et plombe le rythme du roman.

Jeanne, l'héroïne est antipathique au possible on ne s'attache pas du tout à son personnage, trop naïve, trop irréfléchie n'ayant jamais eu affaire à l'aristocratie mais qui sait comme par magie tout faire comme la noblesse sans aucun apprentissage. Jeanne est obsédée par sa vengeance, cela devient son but, son mantra, son objectif. Elle est nourrie par la colère et fonce aveuglément.

Les personnages secondaires sont plus intéressants et bien plus touchants, que notre héroïne. Il pourrait être un argument pour lire la suite.

Je ressors de ce bouquin déçue, j'attendais énormément de ce roman et je suis totalement passée à coté de cette grosse sortie littéraire.

Victor Dixen (Phobos, Cogito...) nous emmène cette fois au coeur des Ténèbres, au milieu des ors de Versailles.
Dans cette uchronie, le Roi Soleil a transmuté en vampire à sa mort et règne de manière incontestable sur la Magna Vampyria.
Le temps est alors suspendu, le climat gelé et le quart état soumis à des lois strictes d'obéissance, de parcage et d'impôts sanglants.
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L'héroïne, Jeanne, a grandi en Auvergne, bien loin de la Cour et de ses coutumes effroyables. On découvre alors avec elle ce monde à la fois terrible et captivant.
Elle se retrouve vite propulsée à la Grande Écurie, là où les jeunes nobles sont formés pour leur entrée à la Cour.
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Dès les premières pages, on est happé par cet univers vampirique cruel et fascinant. Les influences de l'auteur se font sentir (je pense à Anne Rice, ou le Comte de Monte Cristo notamment), mais Vampyria propose quelque chose de nouveau à la littérature vampirique. Les inspirations trouvées dans la philosophie et la vie sociale du Grand Siècle sont "twistées" à coups de crocs sanguinolents avec des scènes mémorables comme le Dîner entre vampyres et jeunes nobles ou encore la scène dans le labyrinthe de Versailles.

(issu de mon Instagram @l.iris.me)

il faut tout d'abord savoir que Victor Dixen est définitivement l'un de mes auteurs préférés. alors forcément j'avais beaucoup d'attente ! mais bon, avec un tel résumé et un tel auteur, comment aurais-je pu être déçue ? et bien sans savoir par quel moyen, c'est tout de même bel est bien arrivé...🙃

j'ai DÉTESTÉ le personnage principal, soit Jeanne. tous les traits de caractère que je ne supporte pas étaient réunis : vice, manipulation, égoïsme, soif de vengeance, violence, méchanceté, pour n'en citer que quelques uns. et évidemment, on est constamment dans sa tête... je ne peux pas croire qu'un tel comportement la rend "plus humaine" entourée de tous ces vampires !

la violence est d'ailleurs omniprésente (merci Jeanne). que ce soit physique (mais encore pas tant) ou de part la course à la gloire, c'est quelque chose que je trouve extrêmement présent. j'ai parfois dû faire des pauses en me disant : "ok, donc, encore ?!" c'était vraiment trop pour moi par moment.

l'intrigue ne m'a pas plu non plus. outre Jeanne dont j'ai déjà bien assez parlé, c'est le but qu'elle poursuit me dérange... heureusement que la plume de l'auteur était là...

un autre point m'a tout de même plu : le remaniement de l'étiquette de Versailles à la façon Vampirique ! tous les codes étaient très précis et réalistes, on sent vraiment qu'il y a eu un vrai travail autour de ça.

en parlant de ça, je tiens aussi à saluer le magnifique travail éditorial !

j'ai soulevé une incohérence dans l'histoire : on nous annonce qu'un cours a lieu pour la dernière fois à un moment donné mais 4 jours plus tard, pouf, ils ont de nouveau ce cours ! 😅

je n'achèterai pas la suite mais la lirai si l'occasion se présente !

J'ai été complètement déroutée par ce roman. Dès les premières pages, il y a une effusion de violence à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Évidemment je savais que lorsqu'on parle de vampires on peut s'attendre à du sang, des meurtres, un froid glaciaire 🥶 mais alors autant de têtes coupées ! Je ne m'y attendais pas du tout ! C'était peut-être un poil trop à mon goût. Mais ce livre ne se résume bien sûr pas qu'à ça : le monde empli de fantasy et figé au XVIII ème siècle 👑 est très bien construit par l'auteur. J'ai été embarquée dans le sang, le froid et les bizarreries vampiresques. J'ai bien aimé l'histoire de Jeanne 👩🏽, sans pour autant m'attacher complètement au personnage. Elle est trop cruelle. Mais c'était peut-être voulu aussi. Bilan : mitigée 🤷‍♀️. L'histoire et le monde créé sont très addictifs mais le personnage principal ne m'a pas convaincue dans sa manière d'être et ses décisions.
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Afin de devenir immortel le Roi Soleil a fait tenter une opération risquée sur sa personne à la veille de sa mort, devenu vampyre il règne ainsi depuis près de 300 ans. Les autres monarques et gens de la haute noblesse ont suivi son exemple et ont transmutés à leur tour. Depuis les roturiers leur doivent, en plus de l'impôt en or, une dîme de sang. Assignés à leur bourg le jour, ils sont confinés à domicile dès la nuit tombée, sous peine de finir vidés de leur sang par un vampyre de passage.
Un soir on vient toquer à la porte du couple d'apothicaires d'un petit village auvergnat près de Clermont, alors qu'ils s'apprêtaient à souper avec leurs enfants. La narratrice est leur fille et c'est elle qui va nous décrire le basculement dans l'horreur. Elle ignorait que ses parents et ses frères avaient quelque chose à cacher, l'irruption de l'Inquisition sera brutale et seuls Jeanne et son frère cadet réchapperont du chaos. Enfin pour un temps, croyant pouvoir trouver refuge au château son frère précipitera sa chute et sa soeur n'échappera à la mort que grâce à une ruse de dernière minute. Dès lors elle sera propulsée à la cour de Versailles par le vampyre qui aurait dû causer sa perte.
C'est la première fois que je lisais un roman écrit par cet auteur, j'en attendais beaucoup -sans doute trop- et j'ai été assez déçue. Victor Dixen nous plonge immédiatement dans l'action et les morts (trop) sanglantes s'enchaînent. Mais j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. Au départ le ton de la narratrice et ce qu'elle vit, loin de me toucher, m'a plutôt franchement agacé. le ton était parfois très grandiloquent, voire même un peu ridicule par moments. Heureusement l'enchaînement des péripéties tient en haleine (même si parfois elles aussi m'ont un peu fait soupirer) et surtout vers la fin du roman les personnages deviennent plus complexes et des questions morales intéressantes sont posées. Notamment « La fin justifie t-elle les moyens ? », question intemporelle et universelle. D'ailleurs en ce sens le final est très bien vu. Enfin l'auteur place très habilement les éléments qui compteront pour le tome suivant afin de mieux nous appâter et j'ai trouvé que ça fonctionnait plutôt bien. En tous cas même si mon appréciation de cette lecture a été mitigée je ne doute pas que les nombreuses péripéties et l'univers créé par l'auteur en feront néanmoins un roman qui plaira au plus grand nombre.

Quand j'ai commencé ce livre, je me disais : "c'est du Victor Dixen, ça va forcément être génial !". Erreur.

Commençons par ce qui m'a vraiment gênée dans cette histoire : le personnage principal. Jeanne est un personnage qui, bien sûr, est révolté contre le système. À chaque fois qu'il se passe quelque chose de honteux, elle proteste alors que cela ne fait qu'aggraver sa situation.

Ces choses-là ne m'aidaient pas à l'apprécier. Mais ce qui m'énervait le plus, c'était qu'à chaque fois qu'elle se trouvait dans une situation dangereuse ou instable, elle arrivait finalement à la retourner à son avantage grâce à son incroyable intelligence. Et, bien sûr, elle se fait dans son école une ennemie qui lui fait des blagues douteuses.

J'ai en revanche trouvé très intéressante l'idée que Louis XIV n'était pas mort le 31 octobre 1715 et était devenu un vampire. J'avais envie tout au long de ma lecture d'en apprendre plus sur les Ténèbres, qui sont très mystérieuses et créent des abominations quand on les utilise, quel que soit l'usage qu'on en fait. Des abominations qui ne sont éveillées que la nuit... J'adore vraiment cette idée, et je suis déçue de ne pas en savoir davantage.

J'ai également apprécié l'école et l'esprit de compétition qui y règne, même si je n'ai apprécié aucun des camarades de Jeanne, à part deux d'entre eux (Naoko Takagari et Rafael de Montesueño, si vous voulez savoir).

Par contre, les descriptions étaient très détaillées et aidaient à visualiser le décor. de ce côté-là, le vocabulaire est soutenu et la lecture agréable.

Bref. Ce fut une lecture mitigée et je ne sais pas si je continuerais la série...


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Entre mystères, révélations et suspense, notre coeur est mis à rude épreuve dans ce roman
mélangeant le fantastique et l'historique.
Dans un monde où le groupe fermé des vampyres règne, nous suivons Jeanne une jeune roturière
qu'une suite d'événements va propulser dans l'école la plus prestigieuse de l'Empire de la Vampyria
en usurpant l'identité d'une baronne, mais un seul faux pas et sa couverture de noble sera révélée et sa tête envolée

Je rappelle, avant toute chose, que cette chronique n'engage que moi et ma perception de cet ouvrage. J'étais ravie d'avoir ce magnifique livre entre les mains.

L'histoire a une base absolument fantastique. Louis XIV premier Vampyre, sachant qui est le Roi Soleil et son impact sur le monde, avec l'un des règnes les plus longs (72 ans ! ). Sur le papier cette uchronie augurait du bon. Originalité, revisite d'un thème extrêmement populaire. L'univers et le contexte de l'histoire sont particulièrement chiadés, bien décrits et travaillés, jusque dans les détails quand il s'agit d'autres royaumes, de l'habillement, des relations sociales etc. Tout est très vivant, crédible, intéressant. Les personnages secondaires sont riches et en profondeur.

Victor Dixen est réputé pour son talent d'écriture et franchement, oui, c'est très bien écrit.

Le personnage principal Jeanne est profondément antipathique. Une pure sociopathe (trouble de la personnalité caractérisé par une tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales ainsi que des émotions et droits d'autrui.), ce qui la rend finalement aussi abjecte que les individus qu'elle prétend combattre. Elle se dépouille de son humanité pour arriver à ses fins, avec de vagues états d'âme passagers, et ce depuis le début du roman. Il n'y aurait eu que cette sociopathie et un nombrilisme parfaitement assumés, elle aurait été une héroïne atypique absolument géniale.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Je pense que ce qui m'a réellement dérangée, c'est son aptitude à se sortir d'absolument toutes les situations, même les plus improbables. Il n'y a aucun suspens, on ne tremble pas pour elle. On sait que dès qu'elle est dans un mauvais pas, elle va s'en sortir haut la main, et même à son avantage, pliant à sa volonté les faibles comme les puissants. Toute l'action se déroule du 31 août au 1er novembre de la même année, ce qui rend la fulgurance de son ascension presque grotesque.

J'aurais pu avoir un énorme coup de coeur mais ces constantes facilités sont vite devenues lassantes, tellement elles étaient prévisibles. Elle n'est pas « badass », elle est toute puissante pour l'histoire. Les suites seront sans moi.
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Malgré un postulat de départ prometteur, ce roman est une petite déception pour moi... L'univers est captivant et très bien construit mais pas assez creusé, les personnages sont trop stéréotypés et l'intrigue manque malheureusement de surprise...
Pour autant le récit demeure très addictif et les pages tournent toutes seules, mais il aura manqué de profondeur pour que j'accroche à l'histoire.

J'avoue que j'étais sceptique à l'idée de retrouver les vampires (trop de surf sur la vague Twilight) mais j'avais hâte de retrouver un nouvel univers de Victor DIXEN et je n'ai pas été déçue au niveau de l'ambiance dégagée.

C'est sombre, c'est malsain et personne ne se fait de cadeaux à la Cour où les vampyres sont accros à l'hémoglobine. On est plongé au coeur du Siècle des Ténèbres et la réécriture de l'Histoire était intéressante même si je m'attendais à ce qu'on aille plus loin dans le concept.

Le bémol vient surtout des personnages. Je n'ai pas pu m'attacher à eux ou ressentir de l'empathie envers eux.
Jeanne est une héroïne très humaine avec ses qualités et ses défauts mais j'ai eu beaucoup de mal à la suivre et elle ne m'a pas touchée dans sa quête (beaucoup trop de revirements et d'incohérences dans ses actes). Tout semblait un peu trop "facile" pour elle.

Je reste mitigée de cette lecture même si je suis allée jusqu'au bout.

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