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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
auto analyse avec d'intéressants passages mais aussi des longueurs, des répétitions. l'auteure campe l'Algérie mille fois contée : le calvaire des femmes enfermées, battues parfois. La chape de plomb perpétrée par certains pères, La douleur des colonisés.
triste tableau connu ; Assia Djebar écrit là un livre thérapie pour elle - même : qu'en retire le lecteur ?
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Assia Djebbar raconte ici son enfance et son adolescence en Algérie, à l'époque de la colonisation.
Son père est instituteur et elle a la chance d'avoir accès aux études, contrairement à la grande majorité des algériens et algériennes à l'époque. A travers le récit de sa jeunesse, A. Djebbar nous parle de son amour de la lecture et de sa volonté d'émancipation d'une vie de femme recluse. Chez elle, on a de la chance, son père, bien que "conservateur", lui accorde une grande liberté, et ses parents s'aiment.

En fin de compte, je trouve le roman assez décevant. J'ai l'impression que le propos tourne autour de la vie d'une jeune fille qui aime la littérature française et souhaite ardemment se "dévoiler". Pas plus, pas moins. Hormis de la condition des femmes,qui il est vrai, suite à une décadence de la civilisation musulmane, étaient recluses en plus d'être soumises à l'injustice coloniale, on y parle peu de l'Algérie et de la colonisation.

La culture algérienne (l'islamité, la berbérité et l'arabité, ), n'est évoquée que par allusions éparses, les rapports entre colonisés et colonisateurs également. On sent malgré tout un grand attachement et un grand respect pour la culture algérienne mais cet aspect n'est développé que par allusions, comme dit ci-dessus.

Au final, la jeune Assia semble avoir eu des problèmes et des réflexions bien superficiels comparés à ceux de ses comparses, algériens ou algériennes ... La teneur de cet ouvrage s'en ressent : peu d'enseignements, peu d'émotions.

Par contre, le style de Mme Djebbar est magnifique.
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