J'ai lu et entendu, déci delà, des critiques pas très enthousiastes de ce roman ; qu'il n'y aurait pas d'histoires, que l'on ne sait jamais qui parle et qu'il y a trop de feet back. Je respecte ces opinions qui ne sont pas les miennes car, en ce qui me concerne, je sais que c'est un
Philippe Djian que j'ai entre les mains et qu'il ne raconte pas une histoire mais balaie une tranche de vie vécue par des personnages dont les vies se croisent.
Dora, Joan, Ann-Margaret, Vickie dont le point commun est la prostitution et le commerce de fringues ; Marlon, adulte autiste, frère de Joan, aux côtés duquel Joan va revenir vivre dans la maison de ses parents, Suzan et Gordon.
On va aussi ajouter John et Sylvie et surtout Howard, qui va réapparaitre et foutre un coup de pied dans une vie qui pourrait être routinière et presque tranquille.
La facilité serait de dire que dans les pages de Djian il fait toujours 37°2 et que sa façon d'écrire ne fait jamais descendre la température. Ça se passe en Nouvelle Angleterre, c'est-à-dire, comme habituellement, de l'autre côté de l'Atlantique.
Vous l'avez compris, j'aime
Philippe Djian et ses bouquins. Celui_ci n'y échappe pas.