Crocodiles

Je crois qu'une seule des nouvelles me restera : Crocodile ; l'histoire d'un vieil homme arrivé au crépuscule de sa vie, qui a tout connu, tout vu, écrivain à succès, et succès auprès des femmes...Il s'est retiré et passe son temps à contempler et à pêcher jusqu'au jour où il a un accident de voiture... Une jeune femme un peu déboussolée Judith et Noé son fils, vont ainsi entrer dans la vie du vieillard et redonner à ce dernier un souffle incroyable...
Les autres nouvelles ne m'ont pas beaucoup touché mais j'ai découvert cet écrivain ( que je n'avais jamais lu) et je suis tombée sous le charme de son style.

Je suis en général assez peu attiré par les nouvelles. Je préfère les gros pavés ou les sagas en plusieurs volumes qui nous laissent le temps d'apprécier l'histoire. Pourtant, Philippe Djian arrive en quelques pages à rendre une atmosphère, des personnages. Un univers bien à lui que j'aime beaucoup. Je suis conquis.

1989. « Crocodiles », recueil de nouvelles, il en écrivit de meilleures… Lire ou relire pour apprendre, « 50 contre 1 ». Ici, c'est la facilité. Mais il est admis que quelqu'un qui vient de faire un marathon, puisse faire un tour supplémentaire pour glaner les lauriers et la gloire…
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"Crocodiles" est un recueil de 5 nouvelles qui aborde des thèmes tels que l'amour, l'espoir, la solitude et la nostalgie.
Le fil conducteur est que le personnage principal est presque toujours écrivain dans chacune d'elle.

La première nouvelle est plutôt une mise en bouche. J'ai préféré la nouvelle " six cents pages" qui m'a fait sourire et amusée. " Comme à la mort de mon père" est plus comme une tranche de vie, anecdote. "Hier était un grand jour" est une nouvelle attendrissante dont j'ai vraiment aimé le dénouement. La nouvelle "Tango" m'a plutôt mise mal à l'aise avec cette ambiance malsaine et glauque. Et enfin, j'ai bien aimé "Crocodile" même si j'avais imaginé deux autres fins pour cette histoire.

À découvrir si vous en avez l'occasion!

Un recueil de 6 nouvelles ayant toutes pour point commun un personnage écrivain. J'aime beaucoup cet auteur et son style inimitable, percutant, toujours un brin dérangeant. Ses personnages sont des anti-héros remplis de défauts qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier. Ce fut une lecture rapide et captivante, la prose de Djian se dévore !

Réflexions plus ou moins métaphysiques sur les relations humaines, les amours déçues ou frustrées. Loin d'une bleuette, nous sommes dans le dur, les introspections, les fantasmes...
Pas franchement emballé, j'ai abandonné après 4 nouvelles.
Ma première expérience avec Philippe Djian n'a pas été vraiment convaincante.

« Crocodiles » Philippe Djian (J'ai lu, 150p)
Six nouvelles, de 3 à 45 pages, supposées mettre en scène des hommes qui, comme les crocodiles, sont « sensibles sous leur peau dure », dans des histoires farfelues qui n'arrachent ni sourire ni émotion. Les quatre premières sont très pauvres, les deux dernières (les plus longues), réveillent un peu. L'imagination est indigente, on a l'impression que l'auteur s'est forcé à produire ces textes sans grand intérêt. Si l'une ou l'autre description de comportement ou de caractère retient à peine l'attention, on s'ennuie quand même beaucoup. D'autant que l'écriture laisse perplexe. Et fleurissent les très élégants « malgré que » (mon professeur de français de classe de quatrième s'en arracherait les cheveux), quelques subjonctifs égarés à la mauvaise place, de fréquents tics d'écriture qui alourdissent la lecture… bref, c'est raté, maladroit, insipide. C'est mon premier Djian… Sa réputation est-elle à ce point surfaite ? Ce ne sont en tous cas pas ces crocodiles endormis et bien peu mordants qui me donnent envie d'ouvrir d'autres Djian... et encore moins de participer à ses ateliers d'écriture à 1500 euros les 4 jours.

Par ce livre, je découvre Philippe Djan dont la notoriété m'intriguait. J'ai aimé le style direct, efficace.J'ai aimé aussi entrer un peu dans l'intimité des hommes, dans leurs pudeurs, dans leur fragilité. Ces 5 nouvelles sont de très belles tranches de vie, très émouvantes.

C'est toujours un plaisir de lire des nouvelles de Djian, qui nous transporte d'une histoire à l'autre sans ménagement, et décrit avec humour les galères de ses personnages face à leurs sentiments, leurs échecs amoureux, leurs désillusions. Ça ne plaira pas à tout le monde, mais Djian s'attarde sur des détails, sans toujours nous donner suffisamment d'éléments de contexte pour que l'histoire ne marque vraiment. J'oublie dailleurs souvent ses nouvelles après les avoir lues. On en retient la plupart du temps une impression générale, une cohérence de style, un regard amusé sur un éventail de situations, de la plus banale à la plus triviale.