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bon ce n'est pas le meilleur que j'ai lu de Djian et pourtant je retrouve bien les codes habituels, l'ambiance surtout du début de sa carrière.
Si ça pèse à force d'être plonger dans cette ambiance enfumée, alcoolisée etc... j'aime assez l'humour, les petites tournures originales bien spécifiques de cet auteur. On invente pas du Djian, il a sa griffe, et ça rien que pour ça, on ne peut nier qu'on va jusqu'au bout du livre, même si ce n'est pas toujours très intéressant et encore moins captivant. On finit par se lasser.
lu pour répondre à un challenge et dans mon objectif de rattraper mon retard dans ma lecture des romans de Djian, d'une pierre deux coups, c'est tout positif.
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Djian
" Il encule la dérision
Il encule la décadence
Il encule l'avant-garde....."(p.271)

Encore un Romancier atteint de priapisme, pas à la hauteur d'un Bukowsky, mais s'en approche tout de même.
Bon un peu plus soft !

En tous cas il en aura visité des zones érogènes !

Y aura t-il toujours trouvé du plaisir ?
En aura t-il donné ?

Attirail du Romancier ( de tous je ne pense pas) :
- une machine à écrire
- beaucoup de papier
- de préférence la nuit tombée
- une vie en "bâtons de chaise" bien pourrie parfois, avec
des embrouilles et des coups foireux et des coups tout court
- des bières, beaucoup de bières
- des jeux poker ou autres
- des chips ou n'importe quelle bouffe
- des joints pour bien délirer
- et des filles autant qu'il peut en pleuvoir, à mettre dans son lit ou à sauter "au petit bonheur la chance".

Bon, à côté de ça des journées ou semaines galères sans un sou,
Des petits boulots merdiques et des plans complètement déjantés qui finissent toujours mal en général.

Pas monotone la vie

Un Romancier - livreur - déménageur - démolisseur ....

" ... seul en attendant un miracle, dans le silence et l'ennui et l'amertume et la faim, seul et complètement lessivé !".

Pas inintéressant mais au fil des pages presque la "routine" !





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Je viens de finir ce livre à l'instant et comme il n'y a pas trop de critiques ou alors pas si bonnes que ça , j'ai envie de vous dire de le lire . Si vous me ressemblez un tant soit peu vous l'apprécierez .
Vous faire part de mon ressenti de lecture , j'ose pas trop , tellement j'ai crainte d'abimer ce livre en disant des conneries . Djian est toujours dans son registre habituel , pourquoi en changerait-il puisqu'il est bon et qu'on le compare souvent à Bukowski , ce que je considère comme un compliment mérité et pas faux du tout . Bon .... Lisez-le , ça vous lavera de bien des trucs imbuvables , vous renaîtrez peut-être dans le vrai de vous-même . C'est tout le plaisir que je vous souhaite .
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Mon premier Djian, comme on dit "ma première clope" ou "mon premier pétard" - acte transgressif. Un roman punk ou l'on s'ennuie un peu - mais en s'ennuyant on fait corps avec l'ouvrage, qui décrit cyniquement une vie dont les heures glissent sans rien pour les retenir. C'est vulgaire dans l'expression, brutal, d'une poésie poisseuse, impolitiquement correct à souhait, avec une complaisance assumée. On a mal au bide après quatre pages, puisque l'auteur s'est déjà ingurgité dans ce bref espace autant de litres de bière au milieu de la nuit. Seul le ciel est beau. Et tout cela fonctionne grâce à l'originalité absolue tant de l'écriture anarchiste que des personnages déjantés.
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Présenté comme autobiographique, ce roman l'est au moins sur un point, qui m'a semblé parfaitement rendu : le "sentiment d'écrivain".

Le reste est peut-être inspiré de la vie de l'auteur, mais semble quand même un peu exagéré ou, tout au moins, trop beau pour être vrai. Enfin, plutôt que "trop beau", je devrais plutôt dire "trop bien mis en scène". Parce que ce n'est pas spécialement beau. Enfin, disons que ce n'est pas mon idéal (car tout est relatif, comme disait l'autre, et surtout la beauté) cette vie de "glandouille" dans laquelle l'auteur ne semble vivre que pour "baiser", "picoler" de la bière et "baffrer" des chips dans des draps jamais changés. Désolé pour le niveau du vocabulaire : je suis sans doute sous influence. de toute façon, le registre des trois verbes que j'emploie correspond tout à fait à la façon dont Djian procède dans ses activités quotidiennes. Clairement, il ne fait pas l'amour, il ne boit pas, il ne mange pas : il baise, picole, baffre, suivant ses instincts comme un animal (si on fournit à l'animal autre chose que de la bière et des chips).
Dans ce contexte de laisser-aller bestial, les échappées poétiques brillent comme une goutte de sang clair dans le creux d'une main sale. Et quand Djian parle écriture, ce n'est plus une goutte de sang que l'on voit briller sur sa main, mais le coeur tout entier de l'écrivain.
Djian devient d'ailleurs, à ces moments là, d'une lucidité effroyable. Il décortique, expose, révèle ce que j'ai appelé le "sentiment d'écrivain".
Mais attention ! ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : le reste du texte (le texte uniquement branché baise/picole/bouffe) est d'une vivacité, d'une richesse, qui le rend splendide. Avec Djian, même les mains sales sont belles.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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ALCOOLIQUE, HYPERSEXUÉ, INSTABLE, MAIS ÉMOUVANT.
Djian, on aime ou on déteste. le lecteur est d'abord désorienté par l'écriture puis rentre dans le style « new age », s'habitue et peut finir par aimer. Écriture cynique, vulgaire, brutale, décousue, tramée sans véritable histoire, d'un style purement oral avec négations incomplètes voire fautes de grammaire ( « je m'en rappelle ») et phrases longues sans point-virgule. Pas de fil conducteur donc mais quelques passages franchement hilarants comme celui de la livraison du sommier…
C'est vrai qu'il s'agit d'une auto-fiction qui décrit bien la situation du romancier dont la vie est perturbée par l'écriture en cours et qui nous montre que l'on ne peut pas à la fois être inspiré et vivre pleinement son amour. « Sans une grande solitude, aucun travail n'est possible » (Pablo Picasso). Ainsi, l'écrivain n'atteindra la pleine sérénité qu'après le point final de son oeuvre.
Djian, un écrivain immature et désenchanté, préparait bien par ce premier roman son 37.2 le matin !
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On s'emmerde dans cette histoire, à l'image du protagoniste, Djian himself. Ca picole, ça fume, ça baise, c'est insatisfaisant et le bouquin est à l'avenant. Chiant.

Zone érogène, mon cul.
Lien : http://noid.ch/zone-erogene/
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Mon premier Djian et sûrement mon dernier. Ce livre m'a semblé tellement long et les personnages si peu attachants...
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Je n'avais jamais lu Djian.
Comme tout le monde, j'avais vu 37°2 le matin, mais ça n'a rien à voir. D'ailleurs, j'étais persuadé que ce premier roman était la base de l'adaptation de j.j. Beineix.
Tout faux pour commencer.
Bon, c'est l'histoire d'un type de 33 ans (le gars s'appelle Philippe Djian!), l'âge du Christ soit dit en passant, qui écrit un roman, qui vide bière sur bière et ne pense qu'à une chose : baiser des filles.
En particulier deux d'entre elles. Il y a Nina avec qui il a déjà partagé un bout d'existence et Cecilia, à peine majeure.
Ca ce passe dans le Sud, au bord de la mer et c'est la canicule.
D'abord, Djian a le don de m'énerver : il ne sait pas, disons qu'il ne veut pas utiliser de vraies négations. Il veut pas au lieu de il ne veut pas. Imaginez votre interlocuteur atteint d'un tic de prononciation, zézaiement, avalant la moitié des mots, accent à couper au couteau ou victime du syndrome de Gilles de la Tourette…
Passé cet effet de style (le héros n'en a que pour ça : un style pur), la vie du mec est finalement d'une monotonie à s'endormir debout.
Et puis, la fameuse Nina lui colle dans les pattes sa fille, 8 ans. Là, on se dit que la gamine aura pour tâche de bousculer le quotidien un peu train-train d'un auteur à la mode : bar, bières, joints, nuits blanches, lever à deux heures (de l'après midi), bières, tour en bagnole, un coup vite fait, bières, bar, joints, nuit blanche…
Mais la gamine s'évapore lorsque Nina refait son apparition. Un certain Marc veut récupérer Cécilia que les flics recherchent aussi (on imagine que les parents ont déposé une demande de recherche mais rien n'est dit). Bref, Djian nous balade.
Au milieu du bouquin, j'ai pensé à Hemingway, la corrida en moins - c'est déjà ça. Mais n'est pas Hemingway qui veut.
Alors vient quelques belles et bonnes pages quand le romancier s'aperçoit que sa tirelire est vide. Il prend des petits boulots, comme porter des poutrelles en haut d'une colline ou livrer des sommiers. Et je revois Zorg (le personnage de 37°2) repeignant les chalets de Gruissan ou livrant des pianos à queue.
On a même droit à une randonnée avec nuit en refuge.
Au final, on n'a pas progressé d'un pouce. Juste une errance. Il faudra surement en ouvrir un autre pour se faire une idée.
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Mon 3e Djian et je commence à tourner en rond, les mêmes thèmes étant, selon moi, surexploités. Malgré cela la lecture reste agréable.
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