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3,85

sur 177 notes
Huit histoires. Huit narrations.

Huit adolescents nous offrent leurs différences dans une société japonaise dont ils cherchent à s'émanciper, chacun refusant de se fondre dans le moule de la tradition et des dictats sociaux. L'exercice est douloureux et même si Hanani les rapproche au sein de cet Ueno Park, c'est toute leur solitude qui nous heurte de plein fouet.

Ayumi est un fantôme, Sora un transgenre, Fuko va mourir, Natsuki escorte les hommes, Haruto est un rescapé du tsunami de 2011, Daïsuké un vendeur, Aïri une fan et Nozomi vit dans la rue.

D'une plume fine et poétique, Antoine Dole dresse un portrait émouvant de cette jeunesse désabusée en quête de liberté et de reconnaissance.

Un bel écrit.
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Un livre que je voulais absolument lire lorsque j'étais adolescente et fascinée par la culture nippone. Je l'ai trouvé au hasard d'un bouquiniste et j'ai pu assouvir mon ancienne curiosité. Je pense que j'aurais énormément aimé ce livre adolescente, les courts chapitres nous permettent d'avoir un éventail de jeunes japonais atypiques, d'en apprendre un peu plus sur ceux qui ne rentrent pas dans les cases et pour quelles raisons. Même si les personnages vivent pour la plupart des moments difficiles (maladie, exclusion, pauvreté, phobie sociale...) la plupart des chapitres finissent sur une petite note d'espoir. Malheureusement j'ai peu apprécié ma lecture, le format "nouvelle" ne permet pas d'approfondir les problématiques individuelles, je n'ai été que très peu touchée par les histoires des protagonistes. de plus, je sais aujourd'hui beaucoup de choses sur la société japonaise et ce livre ne m'a rien appris de plus.
Un livre qui plaira à de jeunes lecteurs intéressés par le Japon, mais qui n'apportera pas grand chose aux lecteurs adultes.
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Hanami.
Si vous aimez le Japon, si vous lisez des mangas ou regardez des animés, vous connaissez forcément Hanami. Ce court moment où les cerisiers sont en fleurs.

Dans ce récit, les voix de huit adolescents japonais sont mis en parallèle. Ils ne se connaissent pas, n'ont pas grand chose en commun, mais vont se croiser à Ueno park à l'occasion d'Hanami.

Antoine Dole dresse le portrait de huit adolescents qui sont en marge de la société, loin des codes habituels des japonais. C'est un petit roman vite lu mais très fort en émotions. Finalement ce roman nous en apprend quand même beaucoup sur le Japon, même si ce n'est pas le propos du récit. La solitude est le sentiment partagé par les protagoniste et que l'on ressent tout au long de la lecture.
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Antoine Dole a véritablement l'art de saisir les émotions. Avec Tout foutre en l'air, il avait déjà su m'émouvoir et il récidive ici avec Ueno Park.

Ce roman adolescent nous livre le récit de huit jeunes Japonais. La société japonaise est très codifiée. Il faut au maximum rentrer et rester dans le cadre qu'elle définit. Dans ce contexte, comment se construire en tant qu'individu? Ces huit adolescents ne veulent pas de ce cadre, ils veulent vivre leurs différences de façon libre mais le récit va nous montrer que ce chemin est difficile.

Le texte est divisé en chapitres qui chacun se consacre à un personnage. Ces personnages n'ont aucun lien entre eux sauf peut-être le fait qu'ils se retrouvent le même jour à Ueno Park. En tant que lecteurs, nous rentrons dans l'intimité de ces adolescents qui tentent de briser les carcans. Les personnages sont clairement en souffrance et ils sont rejetés par leur famille ou par cette société si rigide. Cette quête d'identité donne un récit plein d'émotions et questionne énormément.

Encore une fois, Antoine Dole fait mouche avec une écriture agréable et pleine de pudeur. C'est un aperçu délicat d'un instant de vie.
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Très joli petit roman que ce Ueno Park. le parc de Ueno, c'est 54 hectares au nord-est de Tokyo, où l'on trouve plusieurs musée, temples et sanctuaires, l'étang Shinobazu. Mais c'est au début du printemps, pour la floraison des cerisiers japonais (les sakura), que le parc se transforme. En effet, la floraison au printemps est célébrée à travers tout le Japon : c'est l'hanami. A la tombée de la nuit, les visiteurs quittent le parc, cédant la place aux nombreux SDF qui y vivent. Tout cela je l'ignorais. J'ai voyagé au Japon l'espace d'un roman, j'ai assisté à la floraison des Sakura, et j'ai rencontré huit adolescents l'espace d'une tranche de vie. Chacun prête sa voix à un des chapitres du livre. Dans Ueno park on croise Ayumi, une hikikomori, un fantôme parmi les vivants, qui n'est pas sortie de sa chambre depuis plus de deux ans, cassée par la pression qui pèse sur ses épaules. On croise l'exubérant Sora, qui se travestit et s'exhibe, malgré les mauvais regards, pour exister et se sentir unique. On croise Fuko, condamnée par la leucémie, dan un dernier pied de nez à la mort (passage particulièrement émouvant). On croise Natsuki, qui pratique le enjo kosai (une pratique japonaise où des adolescentes sont payés par des hommes plus âgés pour les accompagner et parfois se prostituer), qui n'a que mépris pour ces hommes et qui lutte à sa manière contre le sort réservé aux femmes. On croise Haruto, qui a réchappé du tsunami de 2011, dont le père médecin est mort à ce moment-là et qui porte sur ses épaules le poids trop lourd de cet héritage. On croise Daïsuké, qui fait cuire des crêpes dans une minuscule échoppe, qui a arrêté ses études pour cela par choix, qui représente la précarité mais qui est heureux comme cela. On croise Aïri, enfermée dans son fantasme, qui s'imagine que Makoto, un chanteur à succès, lorsqu'il chante, ne chante que pour elle. On croise enfin Nozomu, adolescent SDF échoué dans le parc pour ne plus être un poids pour sa mère.
Huit voix très différentes, qui disent toutes la difficulté d'exister d'une jeunesse dans un monde dont les codes sont à redéfinir. Portée par une écriture aérienne, qui allie le renouveau du printemps à cette jeunesse en devenir, un petit livre qui ne paye pas de mine mais qui vaut le détour.
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Avis mitigé.

L'idée de départ est sympa : faire parler huit adolescents qui rejettent les codes parfois stricts (dans certains domaines) de la société japonaise. Ils ne se connaissent pas. Chaque ado prendra la "parole" dans ce livre, pour expliquer ce qui ne va pas dans sa vie, ce qu'il rejette et les conséquences. Puis tous ces ados vont se retrouver un matin de printemps à Ueno Park, en plein coeur de Tokyo, pour assister à la célèbre fête des cerisiers en fleurs (appelée hanami). Ce final donne une touche positive au roman. Les personnages semblent comme libérés, comme ayant envie d'un nouveau départ.

Je n'ai pas réussi à bien cerner les ados (sauf une, la petite malade, une histoire très émouvante). le roman est court, chaque personnage a la "parole" sur une quinzaine de pages, peut-être pas suffisant pour que je puisse être réellement touchée par chacun d'eux. Ou peut-être est-ce simplement l'écriture d'Antoine Dole, à laquelle j'ai du mal à adhérer.

En tout cas, c'est un roman jeunesse assez court, facile à lire, peut-être que des ados pourront s'identifier à certains personnages.
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Ma rencontre avec l'auteur Antoine Dole date. Elle s'est faite en réalité via son pseudo Mr Tan, et la collection des Mortelle Adèle que ma grande fille dévorait autrefois. Puis, j'ai découvert ses romans, et notamment dernièrement Tout foutre en l'air, publié également dans une petite collection de chez Actes Sud. J'aime cet auteur qui allie à la fois le talent et une très belle personnalité, ravie d'avoir pu échanger rapidement avec lui l'année dernière à Angoulème. Antoine Dole aime le Japon et la culture japonaise. On peut le constater facilement d'ailleurs via ces petites photos magnifiques qu'il prend sous le pseudo de Mr Tan et dont notre petite famille adore l'univers (voir Nendo Stories sur facebook). Je n'ai donc pas été surprise de découvrir son titre de rentrée littéraire, destiné aux adolescents, qui dresse le portrait de huit jeunes gens en route pour assister à l'éclosion des cerisiers en fleurs à l'intérieur du parc Ueno de Tokyo. Ils ont tous en commun le fait d'être considérés comme des êtres sortis de la norme dans cette culture japonaise où la pression sociale est très forte. Ils sont devenus pour la plupart soit des anti-conformistes au look parfois extravagant, soit des fantômes, des exclus. le premier personnage, Ayumi, est emblématique de ce terme Hikikomori, qui désigne ces adolescents coupés du monde qui n'arrivent plus à sortir de leur chambre. Mais il y a aussi Haruto, dont la vie a été chamboulée par le tsunami de 2011. Fuko, atteinte de leucémie, qui est condamnée et arrive au parc pourtant toute joyeuse dans un fauteuil roulant poussé par sa grande soeur. Noriyuki, qui est devenu sans domicile fixe, après avoir abandonné le domicile familial. Sora, qui affiche un look de genderless kei. Aïri, une fan qui se perd dans son amour obsessionnel pour son idole. Ils ne se connaissent pas mais vont se trouver réunis pour Hanami, le spectacle de l'éclosion des fleurs de cerisiers, pour un moment traditionnel important de grâce, de pause et de réflexion, de renouveau, qui réussira peut-être à changer leur vie. Personnellement, j'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman choral dans un Tokyo foisonnant. J'ai pensé par certains aspects au film visionné il y a peu, Les délices de Tokyo, adaptation d'un roman de Durian Sukegawa, surtout avec ce chapitre sur le personnage de Daïsuké, qui travaille dans une échoppe à pancakes et vit encore chez ses parents. le fait de n'avoir pas fait d'études, de travailler dans un endroit minuscule et peu valorisant pour un salaire de misère, le rend lui aussi de plus en plus transparent. On se demande, en tant que lecteur, quel avenir vont avoir tous ces êtres fragiles dans une société qui ne les attend pas pour avancer. On n'oublie pas aussi de faire le parallèle avec un système scolaire français qui ne laisse plus aux jeunes gens le temps de trouver leur voie, de se tromper ou de grandir. Antoine Dole distille pour autant dans son texte plusieurs éléments positifs, faits de rencontres possibles, de courage et d'espoir, qui font de ce roman un levier  pour oser marquer sa différence et affirmer sa liberté.
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Huit voix, huit histoires qui nous donnent à voir un Japon bien différent de celui des mangas. La plume poétique d'Antoine Dole nous fait ressentir les émotions intenses de ces huit adolescents qui à l'occasion d'Hanami se retrouvent à Ueno Park et décident ce jour là, chacun à leur manière, de se regarder en face, de retracer leur histoire et de prendre la décision d'assumer ce qu'ils sont. Chaque histoire est intéressante, forte et on se rend aussi compte que ces ados là ne sont pas si différents de ceux de France et d'ailleurs, dans leur quête d'une société plus ouverte…
Lien : http://www.lirado.fr/ueno-pa..
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Huit personnalités, huit révoltes adolescentes, huit « moeurs » controversés au Japon où souvent tout est rigide, linéaire et sans travers ! Succinct mais efficace.

La culture japonaise est bien connue pour être dans une espèce de perfection permanente qui ne déborde jamais ou très peu, les rues sont propres, la population, pourtant nombreuse, ne se marche jamais dessus, il y a un réel dynamisme, les hommes au travail, les femmes ont généralement ce rôle de femme d'intérieur qui s'occupe du mari et des enfants, mariées avant un certain âge sinon rapidement cataloguées de vieilles filles ou mal vues dans une société fortement normée, une sorte de fourmilière géante, efficace, mais aussi profondément bornée. Étonnamment, c'est dans cette société ultra rigide que certains laissent place à une fantaisie excessive (il n'y a qu'à regarder leurs jeux télévisés), à un look coloré et sexy (K-Pop et autre business) ou encore à des idées trash (plongez dans les mangas hentaï du genre Urotsukidoji…), certainement une façon d'exorciser une pression souvent trop intense. C'est dans ce contexte que l'auteur à puiser ses idées pour écrire Ueno Park, sans critiquer le pays, mais plutôt en soulevant ce que peut cacher cette image de perfection, l'auteur dresse huit portraits d'adolescents en marge d'une société qui en demande beaucoup et qui laisse peu de place à l'émancipation et aux « hors normes ».

L'auteur a voyagé au Japon et en garde un souvenir impérissable, il en parle d'ailleurs de manière concise et succincte dans un prologue. Il est vrai que le pays du Soleil levant à sa manière émerveille par une histoire traditionnelle passionnante, attise les papilles par des spécialités culinaires folles et délicieuses, tout une culture, une langue, une histoire qui ne demandent qu'à être connues. Je suis personnellement attirée par ce Japon là, un peu moins pour celui qui codifie et inhibe sa population au point d'avoir quelques ratés psychologiques. le Japon, c'est aussi les sakuras, les fameux cerisiers en fleurs, magnifiques aux floraisons succinctes. Tous les ans, dans les parcs, est fêté Hanami, période au cours de laquelle les japonais et les touristes peuvent observer les jolies fleurs aux pétales roses pâles. Ici, l'histoire se passe à Ueno Park au coeur de Tokyo, capitale effervescente où huit jeunes gens se retrouvent à travers leur singularité. L'auteur pointe du doigt une jeunesse qui se cherche à travers huit personnages.

Ayumi est une jeune fille studieuse, première de la classe qui réalise un jour que ce n'est pas l'excellence qui rend heureux quand on est profondément seule. Après une période cloîtrée chez elle, elle décide de reprendre contact avec le monde extérieur en fêtant Hanami seule.

« Et je souris à ces vies que les fleurs de Hanami nous aident à célébrer. A ces vies qui nous manquent et que des vents contraires ont emporté trop tôt. A celles qui naissent, fleurissent et se dévoilent en plein soleil. A celles qui s'égarent et retrouvent leur chemin. Et à toutes celles, précieuses et pleines d'espoirs, qu'il nous reste encore à vivre. »

Sora est un jeune homme qui se sent profondément fille et en prend l'apparence au grand dam de ses parents qui jouent les aveugles, et subit chaque fois les moqueries et les regards haineux des uns et des autres intolérants.

« Je suis une fleur et je m'ouvre au regard de cette foule. Je me sens plus proche de moi que je ne l'ai jamais été. Dans ma vérité. »

Fuko est une jeune fille malade, atteinte de leucémie, se déplaçant en fauteuil roulant et que la vie épuise à petits feux. Elle vit ces derniers instants auprès d'une soeur aimante et pleine d'énergie !

« Tu m'as emmenée à l'endroit exact où nous ne mourons jamais. Celui des souvenirs. Au milieu des fleurs qui bercent les espoirs. »

Natsuki est une jeune fille qui joue de son sex appeal auprès des hommes d'âges mûrs pour gagner un peu d'argent, pas de sexe, juste de l'escorte, une oreille attentive et un profond dégoût pour ceux qui ont le monopole.

« Être une femme dans un monde d'homme. Une asphyxie lente te guette auquel il te faudra toute ta vie vie, être attentive. Pour ne pas devenir une ombre. Pour ne pas disparaître. »

Haruto est un jeune homme qui a perdu son père au cours d'un séisme. Aujourd'hui, il se retrouve à vivre dans l'ombre du père défunt pour faire plaisir à sa mère, en réalité il aspire à d'autres rêves.

« C'est ça mon rêve. Devenir musicien. Parcourir le monde. Rêver en grand. Vivre une vie que j'ai choisie. »

Daïsuké n'a pas fait d'étude et travaille dans une échoppe à pancakes et vit encore chez ses parents.

« Je suis celui qu'on ne voit pas, mais à qui l'on confie un sourire sur le chemin du parc. (…) C'est ma façon d'appartenir à cet endroit. Ma façon d'être utile aux autres. »

Aïri est une jeune fille névrosée qui attend patiemment l'arrivée de celui qu'elle aime sous un cerisier en fleurs.

« Les lettres de son prénom sont gravés dans ma chair. Je l'ai fait hier avec la pointe de mon compas. Makoto mon amour. Mon idole »

Nozomu est un jeune homme SDF qui a une famille qui l'attend quelque part, mais qu'il a préféré quitter pour des raisons financières.

« Nous ne somment les étrangers que d'un instant. Un instant de solitude, de peur, d'inconnu. Un sourire nous en délivre, une parole, un geste. Pour exister au creux de l'autre, se lier. »

Autant de personnalités, pour autant de réflexions sur l'individualité, ce qui fait ce que nous sommes, avec des questionnements sur la solitude, notre identité sexuelle, sur la vie, la maladie, la mort, mais aussi sur la place de la femme et de l'homme dans une société patriarcale, sur le regard des autres quand vous ne suivez pas une certaine linéarité, sur l'image de votre activité professionnelle, votre place dans une famille, et sur les échappées psychologiques destructrices, ces vies inventées par les adolescents pour échapper à leur quotidien, l'aspect financier au sein d'une famille, autant de thèmes qui touchent les adolescents japonais mais pas que. L'auteur décrit des personnalités bien marquées, avec toujours ce côté dramatique qui finit cependant toujours sur une note positive ou d'espoir. C'est plutôt bien fait, avec ce fil conducteur autour d'Hanami, ces tâches individuelles qui paraissent gangrener la société et qui finalement se révèlent plus lumineuses et porteuses d'ouverture d'esprit, d'acception et d'individualisation que tout autre chose. J'ai particulièrement apprécié la façon dont l'auteur finit son récit, la « boucle est bouclée ».

En bref, un roman qui narre huit tranches de vie de jeunes adolescents japonais en proie à des pressions qui les dépassent, à des codes sociétaires qui devraient les forger dans un moule et pourtant, ces huit jeunes nous ouvrent les yeux sur beaucoup de thématiques sensibles et sur une certaine liberté d'être ce que l'on est, le tout écrit avec une plume belle et sensible. Concis et efficace !

Je remercie les éditions Actes Sud Junior pour cet envoi et l'auteur Antoine Dole pour sa dédicace.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Huit histoires à travers la vie de huit adolescent(e)s dans le Japon d'aujourd'hui.
Ayumi : celle qui s'est faite Hikikomori, Sora : le transgenre, Fuko : celle qui est mourante, Natsuki : celle qui marchande ses charmes, Haruto : celui qui a perdu son père dans un tsunami, Daïsuké : celui qui fait des pancakes, Aïri : l'amoureuse délirante, Nozomu : le vagabond.
Certains vont se rencontrer, furtivement ou non, tous, ont en commun de se retrouver à Ueno Park pour Hanami, le spectacle de l'éclosion des cerisiers au printemps. Chacun verra dans la langoureuse chute de ces fleurs blanches de cerisiers une signification bien particulière. Tous ont des peines lourdes à panser. Ce livre se lit facilement, et est bien écrit, cependant je l'ai trouvé trop "lisse" et prévisible à mon goût, chacun comme bien rangé dans sa petite boîte. Il donne cependant une idée des différents visages du Japon d'aujourd'hui.
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