AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,4

sur 511 notes
5
85 avis
4
33 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et pour un empire ---

Dis maman, pourquoi je suis pas un garçon ?

Je me fous bien des qu'en-dira-t-on, je suis caméléon
Prenez garde à mes soldats de plomb, c'est eux qui vous tueront

Ou alors ce seront les Golgoths,
ou les haines qui persistent

Retour rétro pour toute une génération et Go à la suivante

- A l'image de la création du monde, 7 jours, c'est le délai imparti au Japon pour laisser la place aux Végaliens. -

Tout en respectant l'esprit d'origine, il y a chez ce 'new' Goldorak, une modernité de ton dans les dessins d'abord, dans les sujets évoqués ensuite

- D'accord, la guerre, ce n'est pas nouveau, la haine non plus, ce qui l'est un peu plus vs 2021, ce sont les réactions des terriens, le voile levé sur la raison première de l'attaque des forces de Véga & ce qui est arrivé à/sur Euphor

* Tolérance, ouverture des frontières, respect de l'autre et de son environnement, les solutions pacifiques plutôt que politiques ou militaires *

Bref une nouvelle approche, qui 10 ans plus tard en années de récit et à partir d'un scénario repartant de zéro, reconstruit tout un univers avec des héros et des héroïnes (oui parité respectée ou presque) qui ont évolué, sont devenus plus adultes, ont vieilli, bien vieilli, clin d'oeil à Rigel.

Un regard neuf sur de l'ancien: c'est souvent dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes et celle-ci est goûteuse.

Pour les critiques pro et celles des vrais connaisseurs, voir les précédentes sur Babelio et probablement les suivantes.

Perso, en néophyte totale, je me suis régalée ce WE, me consolant de les avoir 'loupés' pendant le mois de la BD à Bxl (ils y étaient les 12 & 13/10)

Un album tout à la fois traditionnel classique, comics, manga, qui mis à part son sens de lecture de gauche à droite, mélange habilement les genres et les univers européens et japonais.


Un vrai pont transgénérationnel via une passion commune entre 'grands enfants' qui s'adresse aussi bien aux fans de récré A2, la génération du Club Dorothée et son nez pointu qu'aux plus jeunes et même aux plus âgés, comme dans mon cas, génération d'avant cette manga/anime mania.

Chaque tranche d'âge (et sexe) pourra se glisser avec délice dans une histoire qui fait oublier la terre actuelle et ses problèmes perpétuels, tout en étant résolument moderne.

- Portons un toast pour saluer l'arrivée de Kasior et remercier Argaïa
(un verre d'eau Rigel, c'est la meilleure et la plus sage des boissons)


C'est Xavier Dorison qui a lancé le projet en écrivant une très belle lettre à papa, Gō Nagai, et surprise, papa a répondu oui.

Denis Bajram, seul à l'origine des premières planches envoyées en présentation au Japon (lecture manga de droite à gauche) et dont on découvre la première bande dessinée à 10 ans en fin d'album, s'est occupé avec lui de l'histoire, des storyboards, du dessin, de l'encrage, de la finalisation des couleurs, de la couverture et de la maquette, Ouf sacré travail !

PS: en admirant en fin d'album les 30 pages consacrées aux différentes phases de ce travail gigantesque, dessins, storyboards, 2 pages/1 page, encrages, colorisations, lumières, photos, on comprend le sérieux de l'entreprise et la passion qui les anime. Chapeau.

L'ont tout de suite suivi ses copains d'atelier (via une plateforme de partage internet, la technologie a parfois du bon), Brice Cossu et Alexis Sentenac (*), pour le design des personnages, les storyboards, les dessins et l'encrage
(*) voir un de ses dessins, à 5 ans, en fin d'album.


A cette équipe de 4 au départ, est venu se joindre Yoann Guillo, qui a donné vie aux couleurs car sans colorisation adéquate, ce serait comme un plat sans épices, aidé par Anaïs Blanchard

Février 2016 - juillet 2021


C'est une femme qui a porté le projet éditorial et cocorico, c'est une Belge, Christel Hoolans, DG chez Kana Editions, fan de la première heure.
Comme quoi les robots pour les garçons et les poupées pour les filles, c'était déjà un peu dépassé en 1978. Pourvu que cela dure.


Longue vie donc à Goldorak, vs 2021.
Il l'a bien mérité, hors tout marketing, la folie et la passion sont toujours récompensés quand il y a le talent et le respect derrière !

Un résumé de la genèse se trouve en début d'album, reprenant les différents épisodes de la série et les personnages.

Pour l'aperçu visuel, lien vers quelques pages et bulles, s'il fonctionne




Pour le scénario 2021, voir la 4ième ou ce résumé hyper écourté:
« La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa soeur sont repartis sur Euphor tandis qu'Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Jusqu'au jour où, issu des confins de l'espace, surgit le plus puissant des Golgoths, Hydragon. Un ennemi que seul Goldorak pourrait abattre... »

A la 11ième tentative, j'abandonne.
Commenter  J’apprécie          5917
Avant toute chose, merci à X. pour ses précieux renseignements!

"Bonjour les Babélionautes! Aujourd'hui, on va parler d'une BD poursuivant l'histoire d'une série animée de notre enfance. Ce travail est signé Xavier Dorison, Denis Bajram, Alexis Sentenac, Brice Cossu et Yoan Guillo. Vous êtes prêts? Goldorak go!

Or donc la Terre vit désormais en sécurité, débarrassée de la menace de ceux de Véga... jusqu'au jour où un Hydragon, le plus terrible des Golgoths, attaque Tôkyô! Seuls Actarus et Goldorak peuvent l'arrêter! Mais comment joindre le vaillant guerrier, parti il y a des années vers sa planète natale? Accours vers nous, prince de l'espace, viens défendre notre Terre, elle est en danger!

-Ah d'accord. Rédiger toi-même est devenu démodé, autant tout piquer dans les génériques, hein? Bravo, Déidamie, c'est du propre!

-"Lââ veunir du genre hummain, tu l'as dans tes mmaaaaains..."

-Quelqu'un connaît plus fort que "consternation"? moi, je sais plus, là... encore que ç'aurait pu être pire: elle aurait pu déclamer...

-"Viens défendre notre Terre de justice et d'amouuuur!"

-Ah, mais c'est pas vrai! tu regardes jamais les infos ou quoi?! Bon, bah, puisqu'elle est occupée à rejouer les karaokés de Japan Expo, je vais commencer. Je suis Méchante Déidamie et j'ai pas aimé!

J'ai pas aimé l'humour démodé! Etait-il vraiment utile de représenter Alcor en sale petit harceleur sur son lieu de travail? Qu'est-ce que ça apporte à l'histoire? Faut-il en conclure qu'Alcor est un abruti ordinaire? Pourquoi salir un héros?

-Oui, j'avoue que je n'ai pas compris ce choix... Sinon, j'ai été très agréablement surprise par la qualité du graphisme! le dessin des persos est modernisé, dépoussiéré, je me retrouve devant les héros de mon enfance à la mode du XXIe siècle!

-Le XXIe siècle... ça me dit quelque chose... on n'a pas rendez-vous avec quelqu'un, dans ce siècle? Quelqu'un qui doit revenir?

-Arrête les hors-sujets, Méchante Déidamie. J'ai trouvé les planches élégantes, lumineuses! J'ai eu l'impression de lire une fusion entre le comics, le manga et la BD franco-belge, une fusion qui exploitait le meilleur de ces trois supports!

-Mouais, mais je regrette que l'ordre de lecture des bulles ne coule pas de source! Plusieurs fois, j'ai buté sur l'agencement logique des phylactères.

-Et côté scénario, j'avoue que j'ai été soulagée par les éclaircissements de certaines zones d'ombre...

-C'est-à-dire?

-A la fin de la série animée, Actarus part avec sa soeur Phénicia "reconstruire Euphor". Reconstruire une civilisation pour et par deux personnes seulement, tu m'expliques comment c'est possible? le scénario prévoit quelque chose là-dessus que je trouve habile!

J'ai beaucoup aimé aussi de voir Goldorak abîmé, terni, cabossé: j'ai trouvé que cela renforçait le lien entre le fan et la machine de fiction: tous les deux ont vieilli et portent les stigmates du temps. Actarus lui-même ne va pas bien, chevelu et barbu comme un Thorgal déprimé.

-Ca tombe bien, que tu parles de scénar', Déidamie! J'en profite pour dire que la mauvaise foi, ça m'énerve! Prends-moi pas pour une imbécile!

-Oui, choix discutable...

-C'est pas très limpide! Et ledit Actarus

-Ah! là, tu as tort, Méchante: Cependant, je suis d'accord avec toi: un petit flash-back aurait été le bienvenu!

-Voilà! Un flash-back, ç'aurait été appréciable! En plus, depuis le temps que je rêve d'une histoire d'amour avec Actarus...

-Quoi?

-Hein?

-T'as dit quoi, là, Méchante Déidamie?

-Mais rien, Jeanne d'Arc! Va te laver les oreilles avant que leur fumet n'attire Winnie l'ourson!

-Bref, la BD joue dans tous les registres, le drame, l'épopée, la comédie... et évite le piège du manichéisme: le méchant, somme toute, est celui qui tord la réalité pour la faire correspondre à ce qu'il veut y trouver. L'oeuvre s'abstient également de niaiserie avec une conclusion joyeuse et mélancolique.

Goldorak n'est pas parfait, certes, mais il n'en reste pas moins un travail splendide, spectaculaire et intelligent. Bravo à l'équipe!

Une dernière chose... je soupçonne la présence d'un tout petit clin d'oeil à One Piece. L'avez-vous vu?"
Commenter  J’apprécie          319
Cet hiver, j'ai revu, 40 ans après, l'intégrale de Goldorak sur France TV replay. Avec mon fils, qui a peu ou prou l'âge que j'avais à l'époque où le célèbre robot a débarqué sur les ondes. Je ne crois pas que j'avais suivi ça de façon assidue, ça aurait été familialement trop contraignant au vu du nombre d'épisodes, mais ça m'avait suffisamment marqué pour que je me souvienne de certaines scènes, comme celle du visage de Minos qui fond.
Le résultat de ce nouveau visionnage a été plutôt décevant. Passée l'ivresse des premiers épisodes, j'ai surtout eu le sentiment de quelque chose de très répétitif, tant dans les combats qui se succèdent que dans les scénarii des épisodes, et j'ai vu tous les défauts qui feraient que je trouverais ça complètement naze aujourd'hui : les invraisemblances, les pitreries consternantes de Rigel, les kilotonnes de guimauve, de bons sentiments et de "on va sauver le monde".
Dorison, qui a quasiment mon âge, écrit dans la BD qu'il les a visionnés avec un plaisir intact, je dois malheureusement dire que ce ne fut pas mon cas, car j'ai eu de la peine à aller jusqu'au bout dans les temps impartis. Difficile atterrissage d'un être ayant perdu son âme d'enfant, sans doute. J'assume.
Dès lors, j'ai retardé un certain temps la lecture de cet opus, un peu effrayé à l'idée de me refarcir les mêmes mièvreries, puisque l'oeuvre, qui se voulait un hommage, ne pouvait que respecter son modèle dans la lettre et dans l'esprit.
Et pourtant, j'ai - globalement - passé un bon moment, même si davantage à partir du milieu, le tout allant en se bonifiant. Saluons d'abord la performance technique. Faire travailler trois dessinateurs sur une oeuvre aussi homogène tient de la sorcellerie, ou plutôt du boulot de dingue, et les suppléments de fin de volume en donnent une idée claire. Quant à Dorison, je le tiens pour l'un des meilleurs scénaristes francophones all time, ce qui aide forcément à donner de l'épaisseur à un monde manichéen jusqu'à l'indigestion.
Ils réussissent à renouveler le "concept" du golgoth, en créant une sorte de T1000 titanesque qui se déforme et se reforme. Ils réussissent à nous faire entrevoir Véga autrement que comme des envahisseurs génocidaires, et à l'inverse à nous montrer un Actarus plus sombre, ayant lui-même dû commettre un crime de masse. Ils réussissent même à donner une utilité à ce damné Rigel ! Ils réussissent enfin à donner à ce come-back valeur de message universel, ô combien d'actualité en ces temps sombres où le fascisme se fait galopant, et le rejet de l'autre une tentation toujours plus forte.
En définitive, je préfère donc de loin la copie à l'original, même si j'ai conscience qu'il est passé de l'eau sous les ponts en 40 ans en matière de dessin animé (ce qui n'empêche pas les chaînes de télé modernes de nous abreuver encore de foutaises au scénario indigent).
Commenter  J’apprécie          180
J'étais un peu trop âgé pour "craquer" pour Goldorak quand TF1 a commencé à diffuser les épisodes. Je les regardais avec un amusement détaché. Pas forcément accro à l'histoire, mais il y avait peu de chaînes à l'époque et les programmes étaient globalement ennuyeux... Donc, Goldorak était un compagnon de fin d'après-midi. Mais sans plus.

Dorison, Bajram, Cossu, Sentenac, Guillo... c'est du beau monde. Et ils ont bossé dur pour arriver à un hommage à la hauteur de l'admiration et du respect qu'ils éprouvent pour Goldorak. Tout y est, les codes sont là, avec ce qu'il faut de nouveauté, d'innovation, de surprise. Cela reste conforme à la tradition, tout en étant résolument moderne. Cette modernité est le "plus" qui emportele lecteur, à mon avis. C'est de la belle ouvrage.

Mais l'essentiel est d'avoir été adoubé par Go Nagai. Cela n'a pas de prix, pour reprendre le slogan de la pub pour la carte bleue. Oser proposer une suite à Goldorak, et obtenir l'aval de son créateur, c'est sans nul doute la seule preuve que ce tome est une réussite.
Commenter  J’apprécie          141
Même si je fais partie de ceux qui ont grandi avec la japanimation et le Club Dorothée en connaissant les génériques par coeur, je ne me rappelle presque pas de Goldorak malgré les rediffusions dont il a fait l'objet. C'était cependant un univers assez marquant pour que certaines scènes et attaques me soient restées en tête sans que je ne me rappelle de l'intrigue globale. Alors quand j'ai entendu parler de ce projet, je me suis que ce serait l'occasion de mieux découvrir la bête. Ajoutez à ça plusieurs émissions de radios plutôt bien fichues autour du projet pour suffisamment me donner envie, vous comprendrez pourquoi j'ai été heureuse de le retrouver sous le sapin !

Après cette introduction, vous comprendrez qu'il est inutile de me demander si c'était fidèle ou non à l'oeuvre d'origine, je ne m'en rappelle pas assez. Je vais donc plutôt juger la BD sur pièce. Elle résulte du travail à 8 mains de 4 passionnés qui, eux, connaissaient bien mieux l'univers que moi et en étaient fans. Ils en ont repris tous les marqueurs et codes graphiques pour une nouvelle histoire se déroulant après l'anime, en mode fan hardcore qui se dit toujours : "et si l'auteur avait poursuivi pour...", un concept que forcément j'aime beaucoup pour l'avoir pratiqué ^^

Malgré une narration propre à la BD assez figée pour la fan de manga que je suis, je me suis très facilement plongée dans cette nouvelle histoire où les auteurs nous conduisent plutôt avec doigté vers les nouveaux enjeux qu'elle revêt. Ils nous présentent ainsi progressivement les anciens personnages et ce qu'ils sont devenus, le tout dans une nouvelle intrigue d'invasion de méchants originaires de Vega. Mais le tour de force des auteurs est de proposer quelque chose de sombre et intemporel avec des personnages qui ont baroudé et sont loin d'être lisses et des méchants qui ne sont pas aussi caricaturaux que d'habitude.

J'ai beaucoup aimé le travail sur les personnages comme vous aviez dû le pressentir. C'était très chouette de découvrir un Actarus encore plus sombre car vivant avec le regret de ses erreurs et des conséquences de celles-ci. le discours antimilitariste et pacifique des auteurs est un bon contre-pied et jamais ils ne ménagent les erreurs de son héros. Face à lui, nous n'avons pas de simples envahisseurs, mais des extraterrestres sans terre à la recherche d'un nouvel endroit où s'implanter, qui s'y prennent juste maladroitement. Les autres personnages, seconds couteaux originels, sont tous présents et semblent avoir gagné en consistance. J'ai aimé voir des femmes aussi impliquées dans les combats, suivre des conversions entre scientifiques, voir des militaires nuancés et assister à la conclusion d'une jolie romance.

Les auteurs profitent en effet du cadre classique d'une aventure de Goldorak telle qu'on l'imagine pour également inclure un décor nous encrant dans la nostalgie des épisodes au Ranch du Bouleau Blanc. En racontant l'histoire du point de vue de la fille du propriétaire, il fait ainsi entrer le lecteur dans leur quotidien où des questions de choix de vie, de vieillissement de la famille, de distanciation des liens avec le temps sont posés. J'ai beaucoup aimé cette familiarité et cette proximité.

L'histoire et ses tenants et aboutissants m'ont donc beaucoup plu dans toutes leurs dimensions. Là où j'ai eu plus de mal, c'est dans l'interprétation graphique. Adapter un manga ou un anime en BD ne se fait pas sans mal. Ce n'est pas du tout le même rythme, le même découpage, la même narration et cela s'en ressent ici malheureusement. Malgré un trait rétro assez moderne rendant hommage à la série d'origine, malgré des scènes clés calquées sur celle-ci pour lui rendre hommage dont quand Actarus entre dans Goldorak et se transforme, je n'ai pu m'empêcher de trouver l'ensemble fort classique. le découpage n'a rien à voir avec le dynamisme qu'on retrouve en manga. On est avec un format occidental qui comporte souvent trop de texte et de cases par planche, ce qui alourdit la narration. Ainsi, on est dans une BD fort copieuse où le rythme est parfois un peu trop lent.

Côté graphisme, je le disais, c'est du moderne qui revisite l'ancien. Si j'ai globalement apprécié le design des mecha ainsi que des antagonistes, je trouve les héros un peu trop dans la "bogossitude"... C'est lisse et parfois on a l'impression, notamment avec Alcor, Venusia et Phénicia, de se retrouver dans les Totally Spies, j'avoue que ce n'est pas ce que je préfère. Heureusement, les scènes de combats même si elles ont un côté un peu trop figées pour moi, ont également de très beaux plans. J'adore le design d'Hydragon et son inspiration mythologique.

L'objet livre, lui, j'ai l'édition normale, est copieux. Il est doté d'une introduction rappelant sa place dans la saga ainsi que l'intention des auteurs, que j'ai jugée pertinente. de même que j'ai apprécié le cahier de production présent à la fin, qui revient sur l'ensemble du projet, ses étapes de création et comment a fonctionné ce travail à 4. Ça respire vraiment le travail de fans et j'ai adoré ça !

Ainsi pour un premier essai avec ce type de projet, j'ai été globalement séduite malgré quelques bémols sur la forme du fait de mon peu d'appétence pour un certain type de BDs occidentales portées sur le numérique et restant un peu trop classiques, surtout quand elles réinterprètent un matériau d'origine aussi vivant que le manga. L'histoire, par contre, elle, m'a vraiment séduite par l'hommage qu'elle rend à la série d'origine et surtout son ton sombre et sans concession avec pourtant des personnages nuancés car fort bien écrits. C'est donc une jolie réussite et l'oeuvre d'hommes et femmes vraiment fan de cette série culte et rien que pour ça, je les en remercie ! Maintenant, c'est ballot, j'ai envie de voir la série d'origine !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          133
C'est l'heure de la séquence nostalgie… 1978, j'ai 7 ans et je me presse de rentrer de l'école pour regarder la série animée qui révolutionne le goûter des écoliers… J'en garde un souvenir ému… et je ne souhaite pas le chambouler ce souvenir. Je n'aurais donc probablement pas lu cet album si je n'avais pas senti la sincérité de Xavier Dorison, évidente dans le courrier ému qu'il a envoyé à Go Nagaï pour lui présenter ce projet (voir cahier final).

J'ai donc tenté de renouer avec mon passé… et ça a fonctionné ! Quel plaisir de retrouver ces personnages d'autant qu'ils ont vieilli, évolué… Quel bonheur de revoir ce robot et son vocabulaire associé…. (je vous passe les Fulguropoing et autre Retrolaser…)

J'ai beaucoup aimé l'histoire, son lien avec des problématiques contemporaines, son écueil évité du manichéisme, j'ai aimé les doutes et les failles d'Actarus, j'ai aimé la relation entre Alcor et Vénusia, j'ai aimé aussi le rôle crucial de Phénicia, la soeur d'Actarus.

Le dessin est beau et puissant.. L'esprit de la série est bien là, respecté tout en apportant une touche de modernité et de complexité bien appréciable.

Au final, ce retour est une réussite, il faut féliciter cette équipe de fans qui a osé s'attaquer au mythe…et je signerais bien avec eux pour une suite que la fin de cet album pourrait bien laisser envisager…
Commenter  J’apprécie          132
C'est une bande dessinée qui a tourné partout, je pense que beaucoup l'ont reçu en cadeau de Noël et l'on en parlé partout, j'ai donc un petit peu attendu afin de trouvé et surtout de pouvoir emprunter celle-ci à la bibliothèque.

Et mon tour est venu, je dois avouer que Goldorak n'était pas mon animé préféré lors de mon enfance mais je garde en souvenir quelques petits bribes de celui-ci.

Je trouve le dessin très beau et fidèle à mon souvenir de l'animé mais je dois avouer que je suis un peu déçu concernant cette bande dessinée, surtout vu le prix de celle-ci (je ne l'ai pas payé car je l'ai emprunté de mon côté mais si j'avais offert celle-ci j'aurais été un brin déçu).

Je ne suis cependant pas la cible de cette bande dessinée mais l'effet de curiosité a été le plus fort et j'ai aimé retrouvé certains personnages de mon enfance, elle a cependant fait le job de me faire déconnecter durant un petit moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          120
Étant de la génération qui a grandi avec Dragon Ball City Hunter Cat's eye... j'ai connu la saga Goldorak bien après sa sorti.

Pionner du manga de science-fiction et de space opera, Xavier Dorison rend un parfait hommage à l'oeuvre de Go Nagai quel plaisir de retrouver les personnages emblématiques de la série.

Situé bien après les évènements de l'histoire, Actarus et la patrouille des Aigles doivent de nouveaux en découdre avec les troupes de Vega mais l'issue de ce combat final laissera un sentiment d'injustice et sur la question de pourquoi tout cela et dans quel but.

Au premier abord on pourrait penser que c'est un énième reboot dépourvu d'âme où pour jouer avec la nostalgie, mais il en est rien, tant l'oeuvre de Xavier Dorison tire son épingle du jeu aussi bien sur le fond avec un scénario très travaillé où on le se demande où le est mal où est le bien mais aussi sur la forme avec un dessin très agréable à l'oeil jouant entre le côté manga et bande dessinée classique.

J'ai donc passé un très beau moment en compagnie du prince d' Euphor et de ses amis.

Un retour gagnant qui continu de faire vivre le mythe du robot de l'espace.
Commenter  J’apprécie          120
Voilà un album graphique que j'avais envie de lire depuis bien longtemps ! C'est avec un plaisir mêlé d'appréhension que j'ai retrouvé le Prince Actarus, un des héros de mon enfance ! Sans oublier également Venusia, Alcor ou encore Mizar ! Dans cette BD qui imagine nos héros dans un futur proche, les forces de Vega sont de retour pour envahir la Terre, ou plus exactement le Japon. L'occasion pour nos héros défenseurs de la Terre et combattant des envahisseurs de Vega de reprendre du service !

Les auteurs de cet ouvrage, à la fois hommage et souvenir, ont su redonner vie avec intelligence à ces personnages en instillant dans l'histoire des thèmes actuels, lui donnant une profondeur et un attrait supplémentaires. Ainsi, avec l'invasion du Japon, on aborde la peur de l'étranger et de l'inconnu ; avec l'introspection d'Actarus, c'est la légitimité, la justification des guerres, des morts, qui nous interroge. Des thèmes malheureusement universels et tristement récurrents ! Les dessins sont eux aussi très beaux, dynamiques et fidèles au manga d'origine ; les couleurs mettent en valeur les émotions autant que l'action. Et à noter les dernières pages dédiées à l'histoire de cet album et de leurs auteurs, très sympas. Bref, ce fut pour moi une lecture très agréable et surtout régressive à souhait !
Commenter  J’apprécie          90
Wouah, j'ai tellement adoré cette bande dessinée.

En premier, par la nostalgie de la série culte qui a pris une grande place dans mon enfance, j'adorais Goldorak. de ce fait j'avais très peur d'être déçue par cette lecture, réadaptation écrite par des auteurs français, et bien que nenni.

Et en deuxième, par le formidable message qui s'en dégage, à savoir, la paix et la compréhension et la tolérance entre des différents peuples.

Au delà de ça, je ne me suis pas ennuyée une seconde pendant cette lecture. L'ouvrage est de très belle qualité, les dessins sont grandioses, et l'histoire... quel bonheur de se replonger dans le monde d'Actarus. (ça, c'est le côté nostalgique cité plus haut), j'entends encore les voix qui prononçait cela, (référence au dessin animés).
Et puis il y a l'histoire, un scénario intelligent, très agréable à lire avec un peu d'humour aussi.
Un petit dossier bonus à la fin, sur la conception de cet ouvrage ne gâche rien, bien au contraire.
Ceci est vraiment un hommage réussi. A conseiller à tous ceux qui ont connus Goldorak et les autres, qui le découvriront.
Goldorak, GO! (désolée, ça me démangeait)
Commenter  J’apprécie          90





Lecteurs (867) Voir plus



Quiz Voir plus

Le château des animaux

Comment s'appelle l'héroïne ?

Miss Bengalore
Miss France
Miss Dengalore

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Le château des animaux, tome 1 : Miss Bengalore de Xavier DorisonCréer un quiz sur ce livre

{* *}