Undertaker, tome 3 : L'Ogre de Sutter Camp

Et de trois , lu avec toujours autant de plaisir ... !
En achevant le deuxième tome, je m'étais préparée au prochain en me disant qu'il s'agirait d'une nouvelle aventure, sans doute en deux parties, avec une petite appréhension, celle de la répétition et fatalement celle de me lasser à la longue. Et bien, ce nouvel opus m'a fait mentir. Certes, il commence comme je l'avais prédit mais prend ensuite une tournure assez inattendue. Ce tome m'a apporté autant de bonheur que les précédents, autant de surprises aussi.
Le scénario prend des chemins que je n'aurai pas soupçonnés et c'est une heureuse surprise. Décidément, cette série me ravit : toujours un immense plaisir, un grand moment de détente et d'évasion ! Vivement le prochain !

Dans ce troisième tome, nous entamons un nouvel arc narratif : Jonas Crow, Rose Prairie et Lin sont désormais associés et ils vont avoir du pain sur la planche ! Un vieil homme, qui se meurt et sera bientôt dans la tombe, prévoit ses funérailles. Or ce monsieur n'est nul autre qu'un ancien colonel et il reconnaît Jonas. Il annonce à ce dernier que l'Ogre de Sutter Camp est vivant, et il lui demande de l'aider à retrouver ce monstre.
L'intrigue est prenante et soulève des questions intéressantes, venant par ailleurs à nous interroger toujours plus sur Jonas. L'histoire est rondement menée, aucun risque de s'ennuyer, et c'est plus difficile que jamais pour les personnages : ils ont des choix importants à faire, et lutter contre l'Ogre risque d'être bien plus compliqué qu'il n'y paraît.

Une courte chronique pour une BD vraiment super !
Que de choses à découvrir encore… Si vous n'avez toujours pas commencé cette série, allez-y, elle vaut vraiment le coup.
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Après un premier diptyque qui avait vraiment été très bon, la série Undertaker revient avec un nouveau diptyque. On garde la même ambiance, le même style de récit mais on fait évoluer les protagonistes et on change de région des Etats-Unis. le récit est très bon mais ce que j'ai le plus aimé dans la narration c'est la façon dont l'auteur a lancé son récit avec l'arrivée de ce colonel qui va amener nos héros à repartir à l'aventure. Ce nouveau tome permet d'apprendre des petites choses sur le passé de soldat de l'undertaker. le tome termine avec un bon cliffhanger et la confirmation que l'undertaker a changé. Vivement la suite.

Après un formidable début en deux albums, nous retrouvons notre séduisant Undertaker dans une toute nouvelle histoire, « L'ogre de Sutter Camp ».
Notre trio se rend à la « Warwick Mansion » afin de célébrer les funérailles de la femme d'un ancien colonel qui reconnaît notre croque-mort.
Une terrible nouvelle est annoncée par ce cher colonel : « L'ogre de Sutter Camp » est bel et bien vivant. Il semble que Jonas soit extrêmement familier avec cette personne, il décide de se lancer dans une chasse effrénée contre ce chirurgien ignoble, à la recherche de sang, de douleur et de souffrance pour mener à bien ces expériences de greffes.
Ce tome nous permettra d'en apprendre davantage sur le passé de Jonas, lorsqu'il était un tireur d'élite dans l'armée.
On observera également dans ce tome, un éveil sentimental croissant envers Rose, ce qui lui fera parfois remettre en question ses valeurs.
Le scénario est captivant, nous ne pouvons pas nous détacher de notre lecture tant l'action et les rebondissements sont intenses.
Les illustrations sont d'une grande beauté, offrant des couleurs parfaitement harmonisées aux situations et aux lieux, créant une impression de réalisme saisissante. Néanmoins, il est dommage de réaliser une simple tête vide (semblable à une énorme tache) lorsque le personnage est éloigné du champ de vision. La qualité du flou aurait pu être améliorée.
Toutefois, je dois reconnaître que c'est une véritable BD captivante, je suis impatient de découvrir la suite...

Tout est parfait, c'est un roman en deux chapitres qui nous entraine dans le sillage d'un chirurgien assassin et de héros tourmentés, je met 5 étoiles sans aucuns doutes, le dessin et le scenario sont à la hauteur
Les deux premiers tomes nous préparaient à de la violence, avec ce tome 3, on entrevoie l'horreur, ou plutôt quelque chose entre la violence et l'inhumanité. Je trouve que pour le coup Xavier Dorison va très loin dans ce que peut être la boucherie de la guerre disons, la boucherie telle qu'elle a pu exister dans les coulisses de la guerre et de l'après-guerre, voir si on cherche bien dans les coulisses des prisons, des camps, enfin, pour le coup, Xavier Dorison, nous amène à imaginer, à croire que oui cela pourrait bien avoir exister en un lieu ou un temps que nous avons la chance de ne pas avoir même frôlé.
Ces deux tomes m'ont rappelé un roman de Ken Liu, L'homme qui mit fin à l'histoire. le roman et surtout la fin sont dans la même veine, la science permet tout, même les pires horreurs.
Les héros, ils sont 3 personnages charismatiques, différents mais animés d'une même force de caractère de volonté, l'auteur fait jouer ses personnages indépendamment avec force de personnalité. Chacun à son rôle et s'impose dans l'aventure et le dessin nous immerge dans ce monde entre la torture des corps et des âmes.

La panacée de Jeronimus Quint.
Les affaires de Jonas Crow, le fossoyeur de l'Ouest, sont aussi florissantes qu'une couronne de chrysanthèmes fanés. Maintenant Jonas est associé à Prairie Rose, ancienne gouvernante de Cusco, mineur miné et mort qui tente de lui enseigner quelques rudiments de bienséance et de Madame Lin, ex cuisinière qui propose de faire revenir à la marmite Jed, l'urubu compagnon de Crow si l'argent continue à ne pas rentrer. Un enterrement à 300 dollars laisse miroiter des lendemains qui chantent (le requiem) mais après l'apparition du mari endeuillé et fin soûl, le colonel Charley Warwick, rien ne fonctionne comme prévu. L'officier reconnaît immédiatement en Jonas Crow le lieutenant Strickland, sous ses ordres lors de la guerre de Sécession. Il lui fait part des activités de l'ogre de Sutter Camp, le bon docteur Jeronimus Quint, toujours vivant malgré une condamnation à la pendaison. Jonas est sur les crocs et se lance sur les traces du sinistre chirurgien soupçonné d'atrocités à répétition mais Quint est plein de ressources. Il connaît les hommes, anatomie et humeurs mêlées ainsi que leurs points faibles. La partie se joue avec le diable mais où se loge-t-il vraiment ?
Le 3e tome d'Undertaker ne déçoit pas. Comme le premier diptyque, l'album introductif est excellent et joue sur plusieurs registres, la comédie burlesque et la tragédie. le lecteur est entraîné par le ton vaudevillesque aux abords des ténèbres. Une autre force du récit réside dans l'impossibilité de trancher si Quint est un ogre ou un sauveur. Chaque personnage tient un rôle de dupe. Personne n'est totalement blanc, mentant sans vergogne afin d'arranger ses affaires. le dessin de Ralph Meyer est superbe, vif, précis, expressif. Les cadrages sont dynamiques et la mise en couleur réjouissante notamment dans le rendu des scènes nocturnes. le croquemort traque le croquemitaine, la camarde danse la gigue et l'animal lecteur se retrousse les babines de plaisir.

Un récit à la sauce aigre-dur

Undertaker est sur la route avec son chariot funéraire. Pressé par Rose et Lin de faire entrer un peu d'argent dans les caisses, il accepte de traiter une riche défunte.
Mais le hasard comme la mort, est joueur. le veuf, le colonel Charley Warwick, reconnait Undertaker et l'entraîne avec lui dans la chasse à un monstre venu de leur passé commun.
Car Jeronimus Quint, plus connu comme l'Ogre de Sutter Camp, n'est pas mort et il frappe encore. le vieux colonel et Undertaker doivent l'empêcher définitivement de nuire. Ce n'est pas simple car l'ogre est habile et diaboliquement persuasif.

Voici peut-être le plus réussi des trois albums d'Undertaker.
Le dessin de Ralph Meyer s'améliore encore et le scénario de Xavier Dorison, en se simplifiant -ce qu'on peut aussi regretter- devient également plus lisible.
Nous sommes maintenant en pays de connaissance avec des personnages aussi typés que Jonas Crow le "faux" croque-mort, Rose, la fausse vieille-fille et Lin, qui incarne le péril jaune à elle toute seule et apporte une touche d'humour non négligeable.
Le méchant de l'histoire mixe Dr Mabuse, Mengele et Hannibal Lecter. Son discours sur la nature profonde du Mal n'est pas forcément original, mais n'est pas inintéressant pour autant.

La première édition propose 8 pages de croquis qui prolongent le plaisir.

Alors que les affaires de croque-mort ne marchent pas trop bien, notamment à cause de Jonas, les 3 associés tombent, lors d'un enterrement, sur le Colonel Charley.
Ce dernier connaît Jonas depuis la guerre de Sécession et lui apprend que l'ogre de Sutter Camp et en vie et qu'ils doivent s'associer pour le capturer et le remettre à la justice. Cet ancien médecin de l'armée est un être étrange, surdoué de la médecine mais aussi monstre. Mais entre Jonas et l'ogre, lequel est vraiment le monstre de l'histoire ?…
La série se bonifie au fil des albums et ce troisième tome est ainsi particulièrement passionnant. L'intrigue autour de l'ogre mais aussi de Jonas, dont on ne connait pas son mystérieux passé, est intéressante. En premier lieu, l'ogre est un personnage ambigüe entre médecin efficace mais aussi bourreau sordide. Mais face à lui, c'est aussi le passé de Jonas que l'on découvre un peu. Un Jonas lui aussi pas très net qui essaye d'oublier son lourd passé. Et entre eux, les deux femmes qui l'accompagne vont devoir faire un choix…

Comme une andouille, j'ai laissé passer beaucoup de temps entre ma lecture des deux premiers tomes et ma lecture des deux suivants… j'avais un peu peur d'être perdue dans l'histoire et devoir me plonger dans les deux premiers ce qui aurait retardé ma découverte de ce tome 3… le court résumé en début de livre est absolument parfait pour raccrocher les wagons et dès les premières cases pour être de nouveau dans l'ambiance et dans le plaisir…

Un adversaire qui fait froid dans le dos.

Le passé de Jonas refait surface, lorsqu'il croise la route du colonel Warwick. Ces deux là vont s'allier car le devoir les appelle.
Un monstre disparu a refait surface, et ils se doivent d'éliminer… l'ogre qui les à tant fait souffrir.

C'est qu'il nous foutrait un brin les chocottes, Dorison, avec son Dr Quint.
Il faut dire qu'il se donne du mal pour épaissir son côté ambigu, ses facettes "ange" ou "démon". Son côté machiavélique, calculateur aussi.

Album très réussi, un nouveau cycle qui s'annonce passionnant.
(plus d'avis sur PP)