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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Gaffe, car ici, c'est la W.E.S.T. coast !

Moins de soleil, il est vrai. On partirait plus sur une ambiance plombante.
Léthal, le plomb.

Premier opus d'une famille de six, cette chute de Babylone pose les jalons d'un récit promptement captivant.
Qui pour élucider cette méchante série de meurtres ?
La fine fleur de tout l'état américain, qui plus est, c'est fichtrement ballot.
Pas d'autre alternative que de sommer diligemment Morton Chapel de remettre le couvert.
Hein, quoi, que vous vous dites itou, ce même gars qui actuellement écume les tripots de bouseux et emplit accessoirement les cimetières serait possiblement le sauveur d'une humanité décadente ?
Ben oui.
Entouré d'une fine équipe hétéroclite, il saura vous convaincre du bien-fondé de ses prestations haut de gamme à force de bastons viriles et de règlements de compte même pas à OK corral.

Sur fond de complot ourdi par une organisation secrète dirigée par un vilain monsieur qui fout un peu les jetons, ce premier tome séduit de par son coup de crayon précis aux couleurs chatoyantes. Normal sur la west coast, me direz-vous.

Excellente entrée en matière.
Direction le plat de résistance !
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Ce premier volume de la série WEST nous met directement dans l'ambiance bien particulière de ce western ésotérique.

Le scénario de décompose ici en deux parties assez distinctes. La première est consacrée au recrutement d'une fine équipe. Il y a ici un petit quelque chose qui fait directement penser aux Incorruptibles. La deuxième partie est plus complexe et se consacre davantage à l'orientation occulte de la saga.

Le programme est chargé, le texte tient ici beaucoup de place, bien plus que l'action. Certes, il y a quelques temps forts, dont le démarrage et une certaine descente dans une fumerie d'opium, mais le plus important est ailleurs. L'histoire prend ici son temps pour poser de solides, mais mystérieux, jalons pour ce qui va suivre.

Les personnages sont nombreux. Chacun a droit à une petit présentation et la plupart d'entre eux sont des personnalités… pour le moins intéressantes ! Il y a ici un sacré potentiel. La psychologie de toute l'équipe n'est pour autant pas travaillée de manière égale : certains personnages sont assurément privilégiés comparés à d'autres.

Les dessins sont ici… particuliers. Les visages sont travaillés à l'extrême. La plupart du temps, il s'agit de scènes d'intérieur et celles-ci sont réussies. Il ne sera pas ici question de longues chevauchés ou de paysages magnifiques. Les quelques scènes d'action (exception fait de la séquence ferroviaire) manquent de finesse et une certaine confusion peut s'installer, mais après tout il ne s'agit que d'un premier album.

Le dénouement de ce premier volume, même s'il s'agit d'une longue introduction avec certains passages convenus, est bien mené. Impossible de s'arrêter en chemin. La suite promet d'être bien différente et ô combien plus occulte !
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Et me voilà de nouveau face à mon scénariste préféré pour une série déjà ancienne mais que je n'avais jamais lue...
Bon livre mais pas de vrai coup de coeur.
Deux explications possibles:
- je le connais par coeur mon Xavier, et forcément, après de longues années à se côtoyer, on se connait bien, très bien, trop bien et il devient difficile de se surprendre ! Comme tous les vieux couples, il faut se renouveler... Une ancienne série n'était peut-être pas la bonne idée.
- le dessin n'est pas aussi précis que ce que j'ai pu lire dernièrement et j'avoue que je suis tombé dans un certain confort qui, ici, me manque... Alors certaines cases deviennent difficiles à décrypter...

Pour le reste, c'est un bon moment, peu ou pas de facilité et beaucoup d'empathie avec les personnages principaux. Tous les amateurs de Steampunk peuvent plonger sans peur !
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Le pacte faustien.
La Chute de Babylone ouvre le premier cycle intitulé 1901 et le début des aventures de W.E.S.T. (Weird Enforcement Special Team), équipe d'incorruptibles au nombre de quatre (Morton Chapel, le chef, Bishop et Bart, en duo et Angel Sawaje, l'indien catholique), chargée de mettre à jour un complot particulièrement retors où l'occultisme brouille les raisons et les pistes. Chaque victime décédée de mort violente et sanglante est marquée sur la peau du visage ou des mains d'un symbole ésotérique qui disparaît ensuite rapidement par enchantement. "On a tout étudié ; tous les rituels d'envoûtements depuis la Babylonie et l'Assyrie jusqu'aux pratiques des sorcières de Thessalie et aux rituels de Gilles de Rais... Résultat nul !" Quel est ce mystérieux prédateur en long pardessus qui semble invulnérable ? Quel est le rapport entre le déraillement du train en gare de Montparnasse le 22 octobre 1895 et le carnage à Long Island le 11 août 1901 de la famille Dawson ? Qui tire vraiment les ficelles ? Dans quel but ? La tentation et la culpabilité sont universelles et concernent presque tout le monde. Dans le melting-pot new yorkais, personne n'est vraiment tout blanc ou tout noir, quelle que soit la couleur de sa peau. West pose des jalons, ouvre des pistes mais ce premier album finit par s'essouffler sous le flot du bavardage dans le premier tiers du livre avant de redémarrer avec une action qui ne fléchit plus jusqu'à la fin de l'album. le dessin de Christian Rossi, en couleur directe, est précis, nerveux, efficace. La mise en page est cinématographique et rappelle parfois la virtuosité déployée naguère par Moebius dans ses meilleurs albums.
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Chaotique, c'est le moins que l'on puisse dire pour qualifier ce premier tome de la série W.E.S.T.
Et le chaos n'est pas seulement dans l'intrigue, mais aussi dans la présentation générale de la bande dessinée car certaines planches ne se lisent pas de gauche à droite mais en continu sur les deux pages.
C'est un peu déroutant mais une fois que l'on a compris l'astuce on entre bien dans la lecture.

L'histoire se déroule à New-York en 1901 et certains membres du Club Century, dirigé par le sénateur Charles Lennox, sont voués à une mort atroce.
Dans le même temps, son fils empoisonne une soupe populaire à la strychnine.
Quelqu'un tire les ficelles de tout cela et ambitionne la chute de New-York, l'équivalent de Babylone : "Elle est tombée, Babylone la grande … qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur … de son hypocrisie.".
Le mot d'ordre est simple : "Trouvez-moi le responsable de ce merdier et stoppez-le !", et pour cela quatre hommes, quatre parias que tout oppose, sont regroupés : "Cette équipe a une histoire, Monsieur Bishop, pour votre gouverne, Monsieur Rumble évoquait un nom que nous a un jour attribué le Président Ulysses T. Grant, alors que n'étiez qu'un vague projet pour vos parents.", leur nom de code : W.E.S.T Weird Enforcement Special Team.

Ce premier tome est assez déroutant car l'histoire est morcelée, tout comme l'arrivée des personnages, et il faut presque les trois quart du tome pour que l'histoire s'ancre et se déroule normalement.
Après une mise en place pouvant apparaître comme décousue, l'histoire se met en place et il devient difficile de la lâcher sans connaître la fin.
L'équipe W.E.S.T est finalement peu présente dans ce tome, mais les quatre hommes sont différents et à eux quatre ils créent une dynamique.
Ce premier tome est très riche en dessins et en couleurs, avec une dominante de nuances orange.
C'est visuellement bien réussi, agréable à lire sans être touffu et la ville de New-York est relativement présente, qu'il s'agisse des beaux ou des moins beaux quartiers.

"La chute de Babylone", premier tome de la série W.E.S.T sert surtout à amener les personnages et la formation de cette équipe spéciale.
C'est parfois violent mais l'historie décolle en force et ne donne qu'une envie : de découvrir la suite dans le deuxième tome.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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La première victime s'appelait William Burns, gouverneur adjoint de l'état de New York. Retrouvé pendu dans son salon. le second était le procureur Edward Goldsmith. Condamné pour détournement de fonds publics, il s'est défoncé le crâne contre les murs de sa cellule. Puis ce fut au tour de George Coolidge, professeur de philosophie à Harvard. Il s'est immolé par le feu. Enfin, le magnat de l'armement Harvey Dawson, après avoir tué sa femme d'un coup de fusil, a retourné l'arme contre lui. Ces hommes ne se connaissaient pas et aucun n'était destiné à commettre de tels actes. Seul point commun, un symbole aperçu sur chaque cadavre qui a disparu une fois le corps arrivé à la morgue.

Pour résoudre ces morts mystérieuses, le gouvernement fait appel à la Weird Enforcement Special Team, une équipe de choc dont les membres ont chacun une spécialité bien particulière (tueur à gage, tireur d'élite, psychiatre, exorciste...). Très vite, la WEST découvre que ces suicides touchant les personnalités les plus influentes de la société américaine sont téléguidés par un personnage diabolique qui menace dorénavant le président de la république en personne...

Théorie du complot, western, surnaturel... La confusion des genres n'est pas loin, mais c'est ce qui fait tout le sel de cette série originale et percutante. Un conseil tout de même avant de vous lancer : installer vous confortablement, sans pollution sonore à proximité et en étant certain que votre lecture ne sera pas troublée par quelque perturbation que ce soit. Beaucoup de texte, beaucoup de cases, beaucoup de personnages et quelques problèmes de différenciation : le scénario de ce premier cycle demande de la concentration si l'on ne veut pas perdre le fil. Les auteurs ont d'ailleurs reconnu que l'histoire des deux premiers albums était touffue et compliquée et qu'il aurait été préférable qu'elle s'étire sur trois tomes. Il n'empêche. Une fois que tous les protagonistes ont été clairement identifiés, ont arrive à suivre les événements sans trop de difficulté.

Mêler du fantastique dans les codes du western, voila qu'elle était l'intention de départ. Une toile de fond ésotérique sur laquelle viennent se fixer des éléments touchant à la psychiatrie ou au paranormal pour, au final, donner une explication rationnelle. Mais attention, cette explication ne doit pas être complètement satisfaisante afin de laisser une part de doute.

Niveau dessin, c'est du tout bon. Christian Rossi campe à merveille l'Amérique du début du vingtième siècle. Les couleurs, où le ton bistre domine, rappellent les westerns de John Wayne. Rossi conçoit son récit comme un opéra : ouverture, mouvement d'ensemble, passages plus intimes... Son découpage est une leçon pour tous les dessinateurs voulant se lancer un jour dans le style réaliste.

WEST est une série à grand spectacle qui vaut le détour. Un divertissement bourré d'action mettant en scène des enquêteurs de l'étrange dans une Amérique en pleine construction, on ne trouve pas cela tous les jours.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Un tome au découpage original et dynamique qui commence en 1895 et en pleine action, avec le déraillement d'un train à la gare Montparnasse. Un premier tome qui met en place les quatre membres de la W.E.S.T. (Weird Enforcement Special Team), qui, six ans après cet accident de train, vont mener l'enquête concernant une série de meurtres qui frappent l'élite de Washington et en particulier les membres du Century Club.

Ce premier tome est très dense, riche en événements et en meurtres, et ne se limite donc pas à la présentation des différents protagonistes. Il vaut d'ailleurs mieux être bien concentré afin de ne pas être décroché par ce scénario touffu.

Les quatre mercenaires de la W.E.S.T. (Morton Chapel, shaman anglais, Angel Salvaje, indien exorciste, Joey Bishop, tueur juvénile, Bart Rumble, colosse jovial) vont mener une enquête policière passionnante et pleine d'action, et qui livre déjà plusieurs pistes qui touchent à l'occultisme.

Bref, ce premier tome nous livre la mise en place complexe mais haletante de ce polar mi-western, mi-fantastique.
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Des personnages bien campés avec notamment des héroïnes qui ne sont pas des plantes , des intrigues complexes (parfois trop) mais drôlement bien ficelées, des touches de fantastique et d'ésotérique... et voilà une série ancienne rattrapée. Ce qui m'épate le plus, c'est de voir le dessin de Rossi évoluer tellement vite en l'espace de 6 albums, vers plus de clarté, vers des couleurs et un découpage de plus en plus expressifs... le seul petit bé mol : parfois trop de cases occupent l'espace jusqu'à devenir de la taille du timbre-poste. C'est vraiment dommage quand on voit le talent de Christian Rossi !
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Début de ce western teinté de fantastique.
Formation de l'équipe chargée de découvrir la raison de suicides de personnalités de haut rang.
Le fond de l'histoire reste très classique mais ça se lit avec plaisir.
Les teintes des dessins sont très claires, une espèce de sépia.
C'est un bon premier tome avec pas mal de personnages différents.
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