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sur 5588 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai mis une semaine à lire ce “monument” de la littérature mondiale, un pavé dans la mare de 601 pages dans lequel il est question d'un crime commis par un étudiant paresseux dans le Saint-Pétersbourg des années 1860.
Comme dans Colombo, on connaît l'assassin dès le début mais contrairement au lieutenant américain, les enquêteurs russes sont un peu moins zélés. L'étudiant en question justifie son crime envers une usurière cupide et méchante par le fait qu'il existerait des sur-hommes qui auraient le droit de tuer donc d'être au dessus des lois parce qu'ils oeuvrent pour le bien de l'humanité, genre : un mec qui aurait tué Hitler en 1936 est-il un assassin commun (là, c'est moi qui digresse).
Plein de personnages secondaires (avec des noms russes à rallongent) et d'histoires sans intérêt s'imbriquent autour de ce crime et des états d'âme de Raskolnikov.
Alors, oui, c'est un châtiment de lire ce roman mi-polar, lu roman psychologique et pour finir cela m'a rappelé cette citation de Kundera imparable :
“Si tout homme avait la possibilité d'assassiner clandestinement et à distance, l'humanité disparaîtrait en quelques secondes”.

lecture : 09/2018
liseuse Kindle
équivalent pages : 601
note : 2.5/5
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Un grand classique de la littérature que j'ai certes apprécié, mais de façon plutôt mesurée.

Commençons par l'évidence : le travail de Dostoïevski pour exprimer la pensée et la psychologie de Raskolnikov, le personnage principal, relève du pur génie. Il en va de même pour les autres personnages : il y a un tel souci du détail, une telle justesse dans les descriptions des émotions, qu'on ne peut qu'admirer le travail réalisé.

Cependant, l'histoire m'a parfois paru un peu longue. Les affres de l'anti-héros, le suivi de ses pensées, de ses nombreuses interactions avec les autres personnages, m'ont semblé un peu trop rébarbatifs. Il y a aussi pléthore de noms à retenir, qui ont rendu le suivi de l'histoire un peu difficile. le format audio, qui m'a permis de découvrir ce livre, n'a sans doute pas aidé à pleinement apprécier l'oeuvre, c'est possible.
J'en garde en tout cas un bon ressenti car, que l'on soit amoureux de ce roman ou pas, difficile de ne pas en voir un chef-d'oeuvre.
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⭐️⭐️.75/5

- L'HISTOIRE -

Doistoievski nous livre un univers, une atmosphère sombre, sale, presque répugnante. On traverse des taudis, on rencontre des personnages déguenillés, on se balade dans des rues malfamées. C'est une ambiance qui oppresse et qui nous jette très vite dans le coeur du roman : un crime. le crime d'un jeune étudiant mû par l'injustice, la pauvreté, mais qui, au final, représente aussi un crime d'orgueil, de supériorité.
A travers le roman, nous suivons l'introspection et la folie progressive de Rodion, le criminel. Différents événements, plus ou moins liés à ce crime, joueront de l'esprit de Rodion, le plongeront dans une mélancolie extrême ou dans une bienveillance à l'excès. Mais ceci, j'en parlerai plus dans la section personnage.
Le roman est long, je ne vais pas le cacher. J'étais immergée dans certains passages, et d'autres non. La lecture fut lente et longue à certains moments, rendant mon expérience du récit et du roman assez inégal.

- LES PERSONNAGES -

Les personnages, et particulièrement le développement de Rodion est le coeur même du roman. C'est un personnage extrêmement complexe et je ne suis pas sûre d'avoir réussi à capter toute son essence.
Déjà, dès le début du roman, on découvre un protagoniste presque bipolaire, avec une humeur très changeante. le crime qu'il perpétuera n'arrangera pas sa condition, la renforçant même, avec en plus une once de paranoïa. Plus le récit avance, plus Rodion sent le noeud de la culpabilité couler autour de son cou, mais il s'agit d'une culpabilité partagée. Lui-même ne sait pas vraiment si son crime était justifiée. La notion de "châtiment", qu'on retrouve dans le titre, est la deuxième chose importante du roman. Rodion, à travers son questionnement permanent sur ses actes, sur lui-même, se voit châtier inconsciemment. Il se punit lui-même, et cette douleur interne est certainement pire que ce que la société peut lui infliger.
Il complétera ses moments noirs et de rejets, par des moments "salvateurs" qu'il exprimera par des actions généreuses et bienveillantes, montrant toute la polarité de sa personnalité. Ces gestes étaient dans un but de salut pour lui-même ? Ou est-ce une once de sa personnalité qui ressurgit à travers le voile noir de la culpabilité ?
Je n'ai pas aimé Rodion, outre le fait que ça soit un meurtrier, je n'aime pas son caractère particulièrement changeant, ainsi que son comportement vis-à-vis de ses proches. En effet, Rodion, malgré ses crises de paranoïa, d'impatience, de maladie ; est soutenu par son ami : Razoumikhine. Mais également par sa soeur et sa mère. Ce manque de reconnaissance envers ces personnes qui l'ont tellement soutenus et aidés, m'ont plusieurs fois exaspéré pendant ma lecture....

- CONCLUSION -

Malgré toute la complexité du roman et de ses personnages, qui sont des perso passionnés, écrits avec beaucoup de détail et de génie par Dostoievski ; je n'ai pas réellement trouvée mon compte dans cette lecture, et j'en ressors mitigée. J'ai trouvé le protagoniste agaçant, beaucoup de longueurs et je n'ai pu m'immerger complètement dans le récit. J'ai néanmoins bien aimé le dénouement !
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Je n'ai pas réussi à terminer ce grand classique russe - il me reste une petite centaine de pages sur 700 - et c'est principalement ma faute : je ne l'ai clairement pas lu au moment le plus propice !

Le héros est un étudiant fauché, Raskolnikov. Après une conversation entendue par hasard, lui vient l'idée - absurde ou lumineuse - de tuer une usurière, en partant du principe que beaucoup de bien découlerait de ce meurtre et du bon usage fait de la fortune volée au passage. Notre héros étudie son projet et se pense plus intelligent que le criminel moyen pour ne pas se faire prendre.
Mais tout ne se passe pas comme prévu : l'angoisse de se faire identifier et un possible sentiment de culpabilité lui font perdre la tête...

Même s'il ne se passait pas grand-chose, j'ai été pendant un temps captivée par les états d'âme de Rodia. Ses réactions imprévues et son arrogance n'ont cessé de m'étonner !
Pourtant, je me suis lassée vers la moitié du roman. Ce livre est composé de longues introspections et de discussions philosophiques et psychologiques. Au début, cela ne m'a pas dérangée, je restais curieuse des prochaines actions : que va-faire Raskolnikov, que va devenir Sonia, ainsi que Dounia ?
Mais lors de la dernière semaine de ma lecture, j'ai peu à peu réalisé que j'avais perdu cette curiosité et que je lisais principalement pour « avancer et le terminer ». Comme ce n'est pas ma vision de la lecture, qui doit rester un PLAISIR, j'ai préféré arrêter là et me tourner vers une lecture plus fraîche et dynamique…

Je relirai sans doute Crime & Châtiment dans plusieurs années, à un meilleur moment. C'est un roman très intéressant au niveau psychologique et les personnages sont particulièrement travaillés, ce n'est pas une perte de temps que d'essayer de s'y plonger – avec une meilleure traduction !
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Je m'attendais à une lecture beaucoup plus compliquée que cela, étant donné la longueur et de la nationalité russe (notamment les noms). C'est là qu'on reconnaît le renom d'un classique. Cette capacité à faire adhérer le plus grand nombre malgré les a priori et les possibles difficultés.
Un crime peut-il être compensé par le don de soi ? Peut-on pardonner le sang versé par la folie du désespoir ?
Cette part du peuple plongée dans le désespoir, tentant de survivre et de rester digne. Un roman sociologique et psychologique qui interroge les rapports aux autres, à Dieu, et les possibles repentis.
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Le célèbre chef d'oeuvre considéré par certains comme le nec plus ultra de la littérature russe.
Une lecture qui demande de la concentration et de la persévérance.
Le style très moderne rend cette lecture très digeste.
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Le truc quand on utilise une liseuse (ouais, j'utilise une liseuse, je suis hype), c'est qu'on a accès à un certain nombre d'oeuvres gratuites, car tombées dans le domaine public, et donc libres de droits. du coup, on en profite pour réviser ses classiques (euh, ouais, plutôt les découvrir…).
Alors d'abord, Crime et châtiment, ça le fait grave, comme titre. « Ouais, qu'est-ce que tu lis en ce moment ? Moi ? Dostoïevski, pourquoi ? ». Génial pour se la raconter dans les diners en ville. Et concrètement, qu'est-ce que ça donne ?
Bah, assurément, c'est de la belle littérature. Une grande oeuvre, voui, voui. Une réflexion assez profonde sur l'être humain, ses tourments, ce qui le définit dans la société, le but de son existence, sa morale, etc. Voui, voui. Bon, ça, c'est pour le fond.
Pour la forme, ce pavé est suffisamment digeste pour ne pas dire de lui qu'il s'agit d'un pensum. Maintenant, ça reste un peu aride, et surtout baigné d'une atmosphère et d'un ton qui hésitent en permanence entre le réalisme et la folie.
Je ne sais pas si c'est l'époque, le lieu, le style de l'auteur, ou une volonté d'écriture ; toujours est-il que dans le Saint Petersbourg du XIXe siècle, on croise pas mal de grands mabouls. Quand tous ces personnages se rencontrent, on a droit à des dialogues sans queue ni tête. Et quand ils se retrouvent seuls face à eux-mêmes, rebelote : ça soliloque à tout-va, mais sur le même ton totalement décalé. Bizarre. Intéressant mais bizarre.
Bref. C'est fait, c'est lu, c'est une oeuvre classique et solide. Mais qui demande quand même un minimum d'abnégation pour en voir le bout (environ 10 heures de lecture).
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Crimes et Châtiments est le premier livre de cet auteur que je lis. La 4ème de couverture m'a attiré, racontant des vies de misère dans Pétersbourg et celle d'un homme commettant un meurtre.

Je n'ai pas trop accroché. J'aurais pu rester accrocher, il y avait tous les ingrédients mais… En tout cas, j'ai ressenti la solitude de cet homme face au lourd secret qu'il porte et sa vie de misère qu'on peut entrapercevoir.

Un livre qui peut se lire autant pour le contexte que les personnages.
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Décidément voici encore un monument de la littérature russe qui m'a laissé de marbre :(
J'ai mis près de deux mois à le lire alors que le style d'écriture n'est pas trop alambiqué. L'ami wiki était tout de même souvent présent à mes côtés pour m'aider dans l'identification des personnages qui ont des noms beaucoup trop exotiques pour moi ! Mais j'ai été freinée par mon manque de connaissances sur cette époque en Russie. J'ai apprécié les personnages secondaires qui m'ont parfois émue (comme Katerina Ivanovna par exemple) mais le héros m'a horripilée. Je l'aurais moi-même tué à coup de hâche !!!
Mais je pense tout de même me laisser tenter par l'adaptation de Julian Jarrold...
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J'ai abandonné, à la moitié. J'en suis désolée mais je n'y arrive pas. Je ne COMPRENDS absolument pas le personnage principal, mais vraiment pas. Je ne sais pas pourquoi il a tué; je ne sais pas s'il regrette ou pas, s'il a peur d'être pris, s'il espère être pris, s'il prend les gens pour des cons. Vraiment, j'aurais voulu m'enthousiasmer pour ce monument de la littérature mais je n'y arrive pas.
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