Le Joueur

Premier livre de Dostoïevski lu (l'épaisseur de ses romans les plus connus m'a toujours rebuté et cela ne s'arrange pas avec le temps et l'augmentation de l'offre ;-)
L'écriture est belle, fluide et précise mais j'avoue être resté un peu extérieur à la description de ce monde bourgeois et décadent du XIXème siècle.
Je n'ai pas trop compris les rapports de dépendance entre tous ces protagonistes qui globalement se détestent cordialement (notamment ce qui pousse le narrateur à vivre et à donner toute sa fortune à une femme qu'il méprise).
La fièvre du jeu est cependant bien décrite, et le livre se lit (vite) avec un certain plaisir...

Lecture un peu surannée, que l'on peut néanmoins poursuivre pour le témoignage historique d'un certain mode de vie grand bourgeois du XIXeme siècle...avec entre autres le portrait d'un précepteur qui devient par amour joueur de casino.
De mon point de vue les chefs d'oeuvre sont intemporels. Autant j'ai été emballée par « Crime et châtiment » que je trouve absolument génial, autant ce « Joueur » ci, falot et gnangnan ne m'a pas convaincue.

J'ai assez rapidement fini le Joueur, car j'étais très intriguée par le dénouement de l'histoire, qui était à la hauteur de mes espérances.
Une lecture assez agréable, qui toutefois laisse des réactions de personnages inexpliquées, des points d'ombre dans le tableau.
Sinon ce fut une belle découverte de cet auteur !

Le jeu est une drogue. Au début, on ne s'en rend pas compte, mais cela devient de plus en plus insidieux. C'est ce que raconte ce livre à travers l'histoire d'Alexis Ivanovitch, précepteur d'une famille russe.
J'ai beaucoup apprécié les moments de jeu, la description de l'état second dans lequel se trouvent les joueurs.
Je me suis en revanche beaucoup moins attachée aux personnages.

Un livre assez idéal pour aborder l'oeuvre et le style de Dostoïevski

Livre sur les passions de l'amour et du jeu, c'est un roman autobiographique qui nous entraîne dans une tension diabolique.

Alexis Ivanovitch est le précepteur des enfants d'un Général russe qui est amoureux d'une des plus grandes arnaqueuses françaises. Alexis de son côté est amoureux de Paulina, la belle-fille du Général qui elle ne semble pas être très attirée par lui. Tout ce petit monde ainsi que quelques autres forment un groupe assez hétéroclite. Ils n'ont chacun pour unique but que de trouver le plus rapidement possible de l'argent qu'ils dépensent bien plus vite qu'ils ne le gagnent. le jeu serait-il la meilleure solution? (Clickez sur le lien pour lire la suite).
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La fréquentation des femmes, qu'elles soient des aristocrates ou des demi-mondaines (la française est la pire), est toute aussi dangereuse que celle du casino, et peut mener un homme (surtout s'il est russe) à la perdition. Qu'on adhère ou pas à cette vision personnelle de l'auteur, ce qui fait à mon humble avis l'intérêt du joueur c'est l'excès des passions et des jugements et leur expression dans des dialogues souvent violents. La grand-mère est particulièrement véhémente et balance nombre de vacheries bien envoyées.

Un classique sans relief

Mis à part quelques personnages savoureux (dont l'inénarrable Grand-mère dont on n'attend qu'une chose: qu'elle rende son dernier souffle avec héritage à la clef) et des descriptions intéressantes de la société (parfois caricaturales, comme celle des Français, parfois plus justes), c'est un petit roman qui n'a pas attiré mon attention. Sans doute l'aspect ampoulé des personnages n'aura pas aidé - mais c'est une caractéristique tellement propre à cette époque... Relations sociales et interpersonnelles tellement compliquée qu'on n'a parfois qu'une envie: leur coller des baffes pour qu'ils soient enfin un peu directs dans leurs relations, dans leurs discours. Qu'ils redescendent d'où ils viennent et vivent une vie "les pieds sur terre".

Critique très personnelle, je l'avoue, pour une note assumée. Un bon petit moment de lecture, mais sans plus de recommandations.
Lien : http://www.critiqueslibres.c..

Un livre très abordable et agréable à lire. Au jeu, au delà de l'argent, on mise aussi sa vie et on peut tour perdre.