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Comment en suis-j arrivée à lire ce roman ? Ceci réside dans le simple fait que je voulais sortir des sentiers battus. Je ne voulais plus seulement lire des classiques mondialement célèbres ou bien des oeuvres parfaitement abouties. Non, je voulais l'essence même de l'auteur. Sa première oeuvre, celle qui présage les plus belles pages à venir. Et je n'ai pas été déçue. Choisir une narration fondée sur un échange de lettres rend l'ensemble incroyablement dynamique et exaltant. On tourne les pages avec frénésie pour connaître la suite. Les personnages se trahissent à travers le ton tantôt enjoué ou désespéré de leur correspondance. le style d'écriture laisse déjà présager l'immense écrivain. Une très belle découverte
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Voilà une découverte! L'un des premiers romans de Dostoïevski, écrit sous la forme d'un échange scripturaire. Nous pouvons nous dire au début que nous pourrions être rebutés par la forme mais finalement non. Quoi de plus attachant que des lettres?
Nous suivons donc les deux correspondants qui se livrent sans retenue dans leurs échanges. Cela nous permet de bien mieux les connaître. C'est le principe de la lettre. Aucun filtre.
Un livre à découvrir d'urgence pour tous les amoureux de Dostoïevski
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Dans les récentes critiques que je viens de lire concernant les pauvres gens j'ai soulevé une phrase du dernier lecteur qui est d'une vérité incroyable. « Si Dostoïevski avait été fusillé en 1849 alors les seuls romans qu'ils nous aurait laissés sont les pauvres gens et le double et c'est bien dommage ». En effet je suis totalement de cet avis notamment concernant le double. Car ces deux livres ne sont pas « excellents » mais on peut tout de même soulever quelques petites choses intéressantes dans les pauvres gens.

Quelle surprise de lire le premier roman de Dostoïevski dans une forme épistolaire. Forme qu'on retrouve partiellement dans le double et qui est peut-être une des seules parts du roman que j'ai trouvé agréable à lire. Je ne suis pas assez qualifié pour vous dire si c'est réellement un hommage rendu au XVII siècle français, néanmoins c'est assurément une influence majeure. L'intrigue en elle-même n'existe pas, ce que je ne trouve d'ailleurs pas foncièrement négatif néanmoins vu que seuls deux personnages sont aux premières loges ce dont souffre le livre c'est cette malchanceuse redondance à la lecture. Beaucoup de lettres se ressemblent et c'est bien dommage. Si Laclos dans ses liaisons dangereuses parvient à maintenir le lecteur animé et passionné c'est par des effets de surprise et une pluralité de sentiments chez tous les personnages. Ici ce dont j'ai pu souffrir c'est tout d'abord du personnage de Macaire qui est affreux. Déroutant au possible, il a su trouver en moi la haine. Ses lettres sont d'une fausseté incroyable et là où Varvara a raison c'est que se trouver dans une extrême pauvreté n'est pas une justification à la méchanceté. Quand à elle, je n'ai rien à dire de plus, personnage merveilleux, une grande préférence pour le passage du récit sur sa jeunesse qui est juste captivant.

Enfin, la superbe particularité de ce roman, c'est que F.D, a travers un récit épistolaire et rarement narratif, c'est tout un essai sur la littérature qui se compose. Ce que je trouve sublime c'est que c'est une prise de risque pour un premier roman mais surtout que rares sont les auteurs qui définissent l'art ( en l'occurrence ici la littérature) dans leur propre production. « Il arrive qu'on vive sans savoir qu'à deux pas il existe un livre où votre vie est exposée un détail ». J'aurais aimé que le genre roman-essai sois plus présent mais je trouve déjà qu'il s'agit d'une prouesse énorme d'avoir tenter ceci.

Je n'ai pas à proprement parler « adoré » ce livre, mais il réserve quelque chose d'intrigant et la dimension sensible et très bien réalisée que j'ai trouvé bien meilleure que dans le double.
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Premier roman de Dostoïevski et peut-être pourrait-on le considérer comme une préface à l'ensemble de l'oeuvre de cet auteur. A travers ce roman épistolaire, on retrouve déjà le portrait de personnages écorchés par une vie difficile mais qui restent dignes malgré leur pauvreté, leurs souffrances et le peu de perspectives d'un avenir radieux. Des personnages sans prétention, sans fausseté, droits.
Le bonheur, ils ne le trouvent que dans les choses simples, insignifiantes.
Une leçon de vie au XXIème siècle où le monde est devenu matériel et superficiel, où tout sentiment vrai semble être denrée rare.
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Un roman est en fait une correspondance entre deux « pauvres gens » ; un vieux fonctionnaire très modeste et une jeune femme à la santé fragile déshonorée. Ils s'aiment d'un amour platonique, sacrifient le peu qu'ils ont l'un pour l'autre et se soutiennent l'un l'autre, en même temps qu'ils font état dans leurs lettres des mesquineries et turpitudes auxquels eux et leur entourage sont confrontés. À la fois j'ai été touché par ce livre et je l'ai trouvé un peu ennuyeux.
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Le premier livre de Dostoievski, un roman épistolaire, court et intense. Géniales descriptions de personnages médiocres, misérables, "pauvres", comme le titre l'indique. L'argent, l'usure, les emprunts de la vie, tour à tour rongent le quotidien des deux individus: un fonctionnaire soumis à ses supérieurs, qui rêve de grande littérature, et un jeune fille naïve, destinée à un mariage triste et sans avenir.
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une correspondance touchante, profonde, vraie et dure entre deux âmes meurtrie, deux pauvres gens, sur la misère, la souffrance et le désespoir…

« Heureux est celui qui, dans son malheur, trouve un coeur ami pour partager sa souffrance »
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Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski avec son livre " les pauvres gens" nous dépeint sans complaisance les grandes difficultés de la précarité, ce qui n'empêche pas d'aimer et de donner tout ce dont on a pas par amour.
Merveilleux livre, même si la souffrance est en trame constante.
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Un classique… « Les pauvres gens » de Dostoïevski
J'ai un sacré retard dans mes articles du blog, également dans mes lectures – la PAL ne cesse de grandir de jour en jour. J'ai tout de même fini une des lectures du club – emprunt de l'été, un classique de la littérature russe : Les pauvres gens de Dostoïevski
Ce roman épistolaire, à travers la correspondance de Macaire et Varinka, délivre une peinture de Saint- Petersbourg.
La plume de l'auteur russe a pour elle la richesse et la pureté des mots mais je n'avais pas l'esprit à ce roman et je n'ai pas pu apprécier à sa juste valeur ce roman.
J'ai senti au fil des pages que je passais à côté de ma lecture. Pourtant j'avais envie de plonger dans St Pétersbourg, dans les échanges entre ces deux personnages mais Dostoïevski demande une attention que je ne lui ai pas accordée.
En résumé : il me faudra le relire pour l'apprécier à sa juste valeur.

Lien : http://gourmandisesetplaisir..
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" But what think you of the plan of the curtain, Varvara? It is a
charming one, is it not? No matter whether I be at work, or about
to retire to rest, or just awaking from sleep, it enables me to
know that you are thinking of me, and remembering me--that you
are both well and happy. Then when you lower the curtain, it
means that it is time that I, Makar Alexievitch, should go to
bed; and when again you raise the curtain, it means that you are
saying to me, "Good morning," and asking me how I am, and whether
I have slept well. "As for myself," adds the curtain, "I am
altogether in good health and spirits, glory be to God!" Yes, my
heart's delight, you see how easy a plan it was to devise, and
how much writing it will save us! It is a clever plan, is it not?
And it was my own invention, too! Am I not cunning in such
matters, Varvara Alexievna?..."

[poor folk_ dostoevsky
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