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Pauvres gens est le premier roman de Dostoïevski, vingt-cinq ans, qui a immédiatement été acclamé par la critique. Sous forme de roman épistolaire, il raconte par l'échange de lettres l'histoire de Makar Djevuskin, quarante ans, fonctionnaire, et de Varvara Dobrosjelova, une jeune orpheline très pauvre, que Makar prendra sous son aile. Les deux vivent dans des quartiers pauvres de Pétersbourg dans des chambres sordides et se font face, avec des fenêtres donnant sur la même cour. Ils échangent des lettres en raison de l'impossibilité de se fréquenter, car Makar ne veut pas attiser les ragots sur leur relation dont la nature n'est jamais très claire : le fonctionnaire décide de s'occuper de l'orpheline par pitié mais la comble de cadeaux comme un véritable amant . L'attention de Dostoïevski à la misère humaine, aux humiliations à subir, aux comportements déplorables ou au contraire nobles et pitoyables sont des thèmes bien représentés et nous livrent des pages émouvantes. Très beau roman court et prenant, si vous n'avez jamais lu Fedor, commencez donx par celui-ci.

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Pour mon premier Dostoïevski, j'ai choisi de débuter son oeuvre par son premier roman. Me voilà donc embarqué pour Les Pauvres gens, un roman épistolaire entre Makar Dévouchkine et Varvara Dobrossiolova. Une correspondance qui laisse transparaître une profonde affection teintée d'amitié et d'amour. Un roman qui illustre le quotidien de deux personnages dans la Russie du XIXe siècle, certes pas très riches mais pourtant dotés d'un capital culturel relativement élevé.

J'ai trouvé qu'on était bien porté dans cette Russie du XIXe siècle, Dostoïevski arrivant à illustrer avec succès les réalités d'alors. J'ai cependant eu du mal à entrer pleinement dans l'histoire et à m'accrocher par moment. Si certains passages ont pu me sembler quelque peu obscurs, j'ai cependant réussi à tirer pas mal de choses de cet ouvrage et ressort donc satisfait de ce premier contact avec l'auteur russe !
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Un livre qui déchire le coeur ! Impressionnant de réalisme et de noirceur pour une oeuvre de jeunesse. Nous découvrons, au détour de l'échange épistolaire entre les deux protagonistes, une multitude de personnages qui préfigurent "l'Univers" Dostoievski : étudiant tuberculeux, père de famille misérable, logeuse acariâtre, sans oublier, bien sûr, les prêteurs sur gage et autres usuriers ...
Un parallèle peut également être établi entre le côté débonnaire de Macaire et celui du Prince Mychkine, l"Idiot" du roman éponyme.
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Les pauvres gens est un roman épistolaire plongeant le lecteur en pleine Russie du 19ème dans la misère profonde du petit peuple. le fonctionnaire vieillissant et l'orpheline victime d'une parente éloignée au coeur sec, c'est presque entré dans l'idée commune qu'on se fait tous de la littérature russe!

le fonctionnaire vieillissant, c'est Makar Alexievitch et il y a quelque chose d'émouvant dans ce vieux garçon prêt à se promener en chaussures trouées et manteau rapiécé dans l'hiver russe pour offrir de menus cadeaux à sa protégée, et celle-ci à son tour tente d'aider le fonctionnaire de son mieux quand il se retrouve ruiné. Poignant et très bien écrit, ce qui n'a rien d'étonnant avec Dostoïevski, cela n'a cependant pas su totalement me convaincre: je n'ai pas été bouleversée comme j'avais pu l'être par Les Frères Karamazov et la façon assez abrupte dont cela se clôt m'a un brin frustrée.

Cela reste un roman que les amateurs de naturalisme pourront sincèrement apprécier.
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D'une écriture fantastique, même si parfois je me suis perdue , dans les formulations de Makar. Cette forme de style m' a démontré le talent de l'auteur, sa facilité à se mettre dans la peau de ses personnages.

Une lecture pas facile je reconnais, mais qui laisse une marque de passage dans mon esprit. Une lecture à retenir pour ce premier semestre.
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« Les pauvres gens » est le premier roman de Fédor Dostoïevski et date de 1846. Les deux protagonistes, Makar Dévouchkine et Varenka Dobrossiolova, sont des parents éloignés vivant l'un en face de l'autre. Ils s'écrivent fréquemment et le livre est constitué presque uniquement de leurs lettres. Makar est un petit fonctionnaire pauvre comme on en trouve en nombre dans la littérature russe du XIXème (Makar lit d'ailleurs « le manteau » de Gogol dont le héros est lui-même un fonctionnaire miséreux). Il tombe amoureux petit à petit de sa parente et il la couvre de cadeaux malgré son manque d'argent. Varenka est une jeune orpheline, déshonnorée par un propriétaire terrien M Bykov. Elle vient vivre à Saint-Pétersbourg pour s'éloigner de sa honte. le bon Makar la prend sous son aile allant jusqu'à mettre en péril sa situation.

A travers la correspondance sentimentale de Makar et Varenka se dessinent déjà les thèmes classiques de l'oeuvre de Dostoïevski. l'auteur se livre à une étude de l'âme humaine. Makar est un homme sensible, prêt à tout pour le bonheur de Varenka. Il se met à lire, à fréquenter des cercles intellectuels pour séduire la jeune femme. Mais cette dernière ne semble jamais satisfaite. Makar en fait toujours plus jusqu'à sombrer. Il est difficile de savoir à quel jeu joue Varenka : est-elle une jeune femme naïve ayant souffert ou utilise-t-elle Makar ?

L'histoire de Makar et Varenka est l'occasion pour Dostoïevski de parler des quartiers les plus pauvres de Saint-Pétersbourg. Tout au long de sa vie d'écrivain, Dostoïevski s'intéresse à la misère humaine, au plus grand dénuement. Ses personnages habitent toujours des quartiers, des appartements sordides : « Oh le taudis dans lequel je me retrouve, Varvara Alexéïevna ! Oh quel appartement ! Avant, n'est-ce pas, je vivais comme une marmotte, vous savez bien ; tranquille, sans bruit ; une mouche volait, chez moi, avant, eh bien, je l'entendais, la mouche. Et là, le bruit, les cris, le tintamarre ! (…) Imaginez, plus ou moins, un long couloir, complètement sombre, et pas propre. (…) Ne demandez pas de calme, c'est une arche de Noé ! » C'est dans ce terreau de misère que germe la complexité de l'âme humaine chère au grand écrivain russe.

« Les pauvres gens » n'a pas encore la puissance des grands romans de Dostoïevski mais c'est une entrée en littérature qui contient déjà une étude intéressante de la nature humaine.
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Une oeuvre très émouvante, très triste et très belle, comme l'indique l'adjectif du titre. En effet, les "Pauvres gens", ce sont d'abord des personnages qui souffrent de la pauvreté. La question de l'argent - et de son manque - est ici centrale, toute l'intrigue tourne autour d'argent à emprunter à plus aisé que soi, de petits cadeaux ou de dons entre proches, de charité - dans son acceptation chrétienne de vertu théologale lorsqu'une femme héberge ses parentes éloignées. C'est l'argent qui permet de vivre au quotidien, matériellement, on ne parle pas ici de spéculation ou d'argent gagné ou perdu au jeu. Non, cet argent qui manque empêche de manger à sa faim, de réparer les semelles de ses bottes, de s'acheter un manteau plus chaud, ou de se faire de rares petits plaisirs - quelques bonbons, un peu de tabac. Pour le gagner cet argent, il faut travailler à la sueur de son front et donc souffrir. Devouchkine est ainsi un modeste employé qui s'épuise dans des tâches non reconnues, peu valorisées. Pour gagner son salaire, il est prêt à toutes les brimades et les humiliations infligées par ses supérieurs. Il cherche même des travaux de copies supplémentaires. Varvara pense elle à devenir institutrice, fait de la couture...
Les "pauvres", ce sont aussi ceux qui ont un aspect misérable, comme Devouchkine, petit, aux cheveux blancs, rampant devant ses supérieurs, retrouvé parfois ivrogne dans la rue. Comme Varvara aussi, amaigrie, pâlie, aux traits creusés par sa maladie.
Les "pauvres", ce sont donc ceux qui font pitié, qui émeuvent, qui, même, tirent une larme. La relation entre Varvara et Devouchkine est très belle, remplie de dévouement, d'amour filial et paternel, pleine de non-dits et de pudeur. Enfin, ne peut-on y voir une référence biblique : "heureux les pauvres d'esprit, le royaume des cieux est à eux"... Si Varvara est une martyre, Devouchkine est lui un saint ignoré et qui s'ignore.
Mais ce qui m'a marqué, c'est que c'est aussi une oeuvre sur l'écriture. Devouchkine dit n'écrire que pour noter ses idées, sans style, sans recherche. Mais il se forge peu à peu une opinion sur les auteurs russes, découvre la poésie. S'il fait d'abord rire par son manque de goût littéraire, son écriture s'embellit par la souffrance et la douleur, comme le témoigne les dernières lettres dans sa dernière lettre non envoyée "maintenant, mon style se forme... [...]. Je ne sais pas ce que j'écris, je ne le sais pas du tout, je ne sais rien, je ne me relis pas et ne corrige pas mon style, je ne pense qu'à vous écrire, à vous écrire le plus vite possible".
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Non, décidément, malgré plusieurs tentatives, je n'ai pas réussi à entrer dans cet échange... Dommage !
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Бедные люди
Traduction : Sylvie Luneau
Préface : Richard Millet

ISBN : 9782070428816

Premier roman de Dostoievski, "Les Pauvres Gens", dont il rédigea et re-rédigea (en fait, il existe deux exemplaires qui précèdent le texte que nous connaissons) l'intrigue en 1843 tout en traduisant l'"Eugénie Grandet" De Balzac, présente la particularité d'être (en tous cas pour la connaissance que j'ai personnellement de l'oeuvre de Dostoievski), son seul roman épistolaire. L'échange de lettres s'effectue entre un vieux fonctionnaire qui ne tardera pas à se retrouver à la retraite, Macaire Alexéievitch Diévouchkine, et une jeune fille qui habite quelques rues plus loin et envers laquelle il a conçu une tendresse mi-paternelle, mi-amoureuse mais jamais malsaine, Varvara Alexéïevna Dobrossiélova. Tous deux sont parents à titre assez éloigné et tous deux, en dépit de leur différence d'âge et de situation, doivent se battre tous les jours pour pouvoir se nourrir - et encore de manière assez modeste.

Si Alexandre Herzen, le "père du socialisme russe", considère, non sans raison, "Les Pauvres Gens" comme le "premier vrai roman socialiste de notre littérature", le livre, en dépit de son statut de premier roman et de son allure un peu chaotique, tient également du mélodrame (Dostoievski n'y renoncera jamais vraiment), de l'étude de moeurs et de la chronique, simple et franche, de ce qu'était la vie à St Pétersbourg (et dans la Russie impériale) pour ce que je suis tentée d'appeler non pas "la classe moyenne" mais "la classe moyenne de la classe moyenne."

La Sainte-Mère-Russie a toujours été terre à part - et elle l'est restée, heureusement pour notre Occident actuel. Les horreurs d'Ivan IV, horreurs qu'on pourrait, non sans raison, qualifier de "révolutionnaires" dans leur action contre les boyards, y côtoient sans problème le "despotisme éclairé" de la Grande Catherine (allemande de naissance mais plus russe que bien des tsarines nées sur place), l'énorme problème du servage et de la meilleure façon d'y mettre fin tout en respectant la rationalité, les chantres complètement déjantés et strictement laïcs du nihilisme de la fin du XIXème, la confiscation du pouvoir, en octobre 1917, par une minorité politique communiste qui allait régner, puis regarder l'immense empire se désagréger jusqu'en 1989, le "nuage nucléaire" qui respectait les frontières ( ) de Tchernobyl en 1986, la corruption d'un Ieltsine et enfin la naissance du seul vrai homme d'Etat - pour l'instant - du XXIème siècle, un certain Vladimir Poutine, corrompu certes lui aussi et ancien du KGB, mais qui partage avec les tsars antiques l'amour de son pays et la volonté farouche de le défendre contre tous ses ennemis.

Côté littérature (sans oublier la musique, bien sûr), la Russie ne fut jamais en reste. Elle a donné à notre Patrie Universelle à Nous, les Lecteurs, quelques uns de ses plus grands auteurs, certains méconnus ou peu connus (Ivan Bounine ou encore le fabuleux Gontcharov - nous reparlerons de celui-ci et de son génial et désespérant "Oblomov"), d'autres, disons, classiquement célèbres comme Tourgueniev (dont nous reparlerons aussi) sans oublier les Incontournables que sont le comte Léon Tolstoï et l'immense et quasi hugolien, s'il n'était aussi mystique, Fedor Mikhaïlovitch Dostoievski. Je m'arrêterai là mais le XXème siècle, en dépit de la dictature communiste, n'a pu endiguer le flot impérieux de cet Oural littéraire et vous connaissez bien, vous, mon amour profond pour, par exemple, Mikhaïl Boulgakov.

Pour en revenir au quotidien, si les fonctionnaires (tsaristes ou communistes) avaient la sécurité de l'emploi, tous ne roulaient pas sur l'or. Macaire Diévouchkine, s'il envoie parfois quelques kopecks à Varinka, en reçoit aussi de sa part. Perdus dans la tourmente pétersbourgeoise des gagne-petits - Varvara travaille en qualité de couturière et retoucheuse - ils s'accrochent l'un à l'autre, se réconfortent, sombrent chacun à son tour dans des crises de désespoir et se dirigent, lentement et inexorablement, le premier vers la Mort qui l'attend et la seconde vers un mariage avec un homme (Bykov) qu'elle n'aime pas du tout et dont on peut parfois se demander s'il n'a pas, avec la complicité de sa logeuse, abusé d'elle. A moins que la logeuse (qui est aussi une vague parente, il me semble), ne s'en soit allée raconter des horreurs sur l'amour, en principe platonique, que vouait Varvara à un co-locataire étudiant qui donnait des cours à sa fille, Sacha, et, du même coup, à la cousine Varinka [= diminutif de Varvara]. Nous sommes dans les années 1840 et, que ce soit en Russie ou ailleurs, la réputation d'une jeune fille est chose qui se perd vite, que cela se fonde ou non sur la vérité.

Il ne semble pas toujours au lecteur que nous ayons toute la correspondance échangée entre Diévouchkine et sa parente et protégée. Enfin, c'est du moins l'impression que j'ai eue - contrairement à ce qu'il se passe par exemple dans "Les Liaisons Dangereuses", qui date du siècle précédent et que l'on doit à cet Orléaniste acharné - hélas ! nul n'est parfait - mais écrivain remarquable que fut Choderlos de Laclos. D'où, parfois, l'impression de s'embrouiller et d'aller un peu du coq à l'âne. Mais ce qui demeure, pratiquement intangible, c'est l'étude de moeurs, la description sociale d'une classe qui vivote (et parfois végète) tout en se devant de garder les apparences, ce qui est loin d'être facile. La peinture est fascinante et, pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. "Les Pauvres Gens" connaîtra d'ailleurs un succès qui mettra ensuite longtemps à s'attacher à l'écrivain avec, en 1861, "Humiliés & Offensés", puis les inoubliables "Souvenirs de la Maison des Morts", dans lesquels Dostoievski évoque ses années de bagne. A partir de là, tout est acquis : à jamais et pour toujours, Dostoievski prend sa place parmi les grands écrivains russes.

En tant que premier roman d'une carrière littéraire quasi emblématique, "Les Pauvres Gens" est à lire même si l'on y tombe çà et là sur des maladresses bien compréhensibles et si l'on se demande comment tout cela aboutira aux "Démons" ou aux "Frères Karamazov." On y perçoit déjà l'humour de l'auteur (oui, ce désespéré exaspérant avait aussi de l'humour quand il s'y mettait) qui, très impressionné par "Le Manteau", de Gogol, lequel faisait un tabac à l'époque, donne à ses "Pauvres Gens" plusieurs niveaux de lecture dont, justement, celui d'un pastiche de la nouvelle de Gogol. Un pastiche cependant assez pathétique et qui souligne l'absurdité de la situation dans lequel se retrouve le héros (fonctionnaire lui aussi) de l'auteur des "Âmes Mortes" en exaspérant la mise presque de gueux avec laquelle le pauvre Diévouchkine, qui n'a pas assez d'argent pour se vêtir comme il faut, se rend consciencieusement à son bureau. Son supérieur hiérarchique ira même jusqu'à - mais très discrètement, très humainement - lui avancer cent roubles pour l'aider au moins à s'acheter des bottes dignes de ce nom ...

Mêlant le mysticisme le plus slave au matérialisme le plus réaliste, Dostoievski a montré très tôt les dents contre un système sociétal qui lui semblait - et qui était - à la fois injuste et absurde. Un peu bancal encore (en dépit de l'excellence des critiques, sauf celle de Tourgueniev dont la mésentente avec Dostoievski est passée à la légende), "Les Pauvres Gens", malgré ses imperfections, annonce déjà ce que deviendra l'univers de Dostoievski, cet univers sombre, tourmenté, loufoque, baroque, mélodramatique, d'un modernisme parfois paradoxal car l'auteur n'aimait guère le principe. Et c'est pourtant avec ce roman que Fedor Dostoievski ouvre une nouvelle porte dans la littérature russe. Il ne le sait pas, certains autour de lui s'en doutent mais pour nous, lecteurs d'aujourd'hui, cela reste un plaisir et un honneur de l'emprunter à sa suite. ;o)
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J'ai mis du temps à m'épanouir dans l'histoire.
Je partais avec un handicap, car je n'ai pas la sensibilité pour apprécier les oeuvres épistolaires. de plus, il faut lire la moitié du roman pour le voir arriver à maturité.

Néanmoins, il s'agit d'une belle étude de l'âme humaine ; qui jette déjà les bases des oeuvres à venir de Dostoïevski : l'injustice, l'extrême pauvreté, le mensonge, la bonté…
Ce livre n'a certes pas la puissance des grands romans, mais il se sert des mêmes leviers pour nous émouvoir — les effusions sentimentales russes, déchirantes à souhait.

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