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3,6

sur 45 notes
En rentrant de l'école, Mary rencontre une vieille dame qui lui donne un message à transmettre : "Dis à ta grand-mère que tout va bien se passer". Si la jeune fille va bien délivrer cette parole à Emer qui est en train de mourir à l'hôpital, elle va aussi l'évoquer avec sa mère, ce qui va enclencher d'étranges événements...

Le récit entrelace la voix de trois générations de femmes. L'intrigue se noue par petites touches avec de nombreux retours en arrière. L'écriture est belle et changeante avec un mélange de poésie et d'images surprenantes : "...les tâches de jaunes venaient s'écraser contre le mur comme autant de mouches blondes en train de se suicider". le thème principal, celui de la mort, associé à celui de la transmission est particulièrement bien abordé. Un roman original et tout simplement ...beau.

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J'avoue que je n'ai pas du tout accroché a ce roman.Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages.Il y a Mary,12 ans,Scarlett sa maman,Emer sa grand mère et Tansey son arrière grand mère.Quatre vies réunies dans ce livre,quatre générations.Le concept me parlait beaucoup,ainsi que le résumé mais je suis déçue.Le récit est décousu,Je n'ai pas su m'y accrocher plus de 10 min,on passe sans cesse d'un personnage à l'autre,d'un morceau de vie à un autre,et entre temps on revient dans le présent,bref,je n'ai pas adhéré à l'écriture.Ce qui m'a aussi fortement dérangé,c'est la répétition de mots dans la manière de parler de Mary,elle dit "genre" dans chacune de ses phrases.L'auteur a voulu bien faire passer le message que Mary est une ado je suppose.
Bref,déçue mais ce livre n'est pas pour moi.
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Le résumé était tellement prometteur, malheureusement le résultat escompté n'a pas suivi.

C'était bien parti pourtant : les premiers chapitres sont assez plaisants, l'intrigue est rapidement mise en place et quelques chapitres se terminent même en plan. le premier souvenir de l'arrière-grand-mère Tansey est une surprise, et j'étais bien partie pour finir le livre d'une traite.
L'histoire est originale mais malheureusement bancale : les souvenirs des trois femmes se mélangent et je trouve qu'en plus, elles ont exactement le même caractère : on les confond tout le temps. La mise en page n'est pas là pour nous aider non plus : autant les annonces de chapitre sont visibles, autant les chapitres « point de vue » de tel ou tel personnage n'est pas clair. le nom du personnage est situé tout en haut de la page, et bien souvent je n'y faisais même pas attention (et du coup, j'étais souvent confuse sur le personnage dont on parlait).

La répétition du mot « genre » m'a vraiment agacé. Je me demande si ce n'est pas un problème de traduction, mais je pense qu'il aurait vraiment fallu en mettre moins.
Je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à l'héroïne, Mary, son caractère étant beaucoup trop insupportable pour moi (sans oublier la répétition « je ne suis pas insolente ! » tout au long du roman. On sait, on a compris et tu me portes sur les nerfs par contre). Je n'ai pas accroché non plus au personnage de la mère, Scarlett. Elle est assez étrange, elle a plus un caractère de gamine copine de Mary (voir soeur) que d'une mère adulte, j'ai l'impression que l'auteur a hésité entre son personnage de mère et un personnage d'une potentielle soeur. Elle pleure beaucoup plus que sa fille et elles se chamaillent vraiment comme deux copines de primaire.
Par contre, j'ai apprécié les personnages d'Emer et Tansey. Leurs points de vue m'ont plu, même si la description de la ferme commençait vraiment à me lasser à force. C'est d'ailleurs quasiment la seule description complète qu'on a dans le bouquin, sinon on a surtout des dialogues et c'est bien dommage.
J'oublie l'enchaînement des pleurs / rires toutes les 4 pages, les émotions sont à leur comble dis-donc. de quoi faire monter les actions de Kleenex.

J'ai apprécié la fin (ATTENTION, risque de spoilers) :
Le voyage des 4 femmes dans la voiture était plutôt sympa, même si le mot « road trip » dans le résumé du livre est un peu exagéré. Elles font juste un petit voyage, elles ne traversent pas le pays pendant des semaines.

Le début et la fin de ce livre sont donc plutôt biens, mais malheureusement tous les événements du milieu sont trop fades pour que je garde de ce livre un bon souvenir.
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Quatre portraits de femmes. Un livre qui traite du deuil en étant tout à la fois joyeux et mélancolique...
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Ne lisez pas le véritable quatrième de couverture : ce qu'il raconte n'aura pas lieu avant la page 164 (sur 220) : autant dire que le lecteur ne peut qu'être déçu. Comme il ne peut être, parfois, qu'agacé par les tics de langage de Mary. Elle précise qu'elle n'est pas insolente (surtout quand elle l'est), elle insère le mot "genre" constamment dans ses phrases. En plus, ses proches finissent par reprendre ses tics, ce qui est soit usant, soit amusant, selon le regard que l'on porte sur ce récit.
Parfois, j'ai eu l'impression aussi que les personnages étaient interchangeables. Ainsi Emer, trois ans, et Tansey, 25 ans, racontent exactement de la même manière les derniers moments qu'elles ont passé ensemble, avant que Tansey ne rechute et ne décède . Et pourtant, ce n'est pas la mère qui a pu transmettre, mot pour mot, ce récit à sa fille. Ce manque de caractérisation ne dure qu'un temps. Scarlett, enfant, est très différente de sa propre mère. Emer change – celle qui a vécu toute son enfance avec la mort (dit-elle à son timide fiancé) pleure au souvenir de sa mère disparu, de son bébé perdu et a peur du grand départ. L'émotion est souvent au rendez-vous, dans ce roman essentiellement féminin – Jim le bébé, frère d'Emer, n'a pas su se construire une vie indépendante, il est resté le bébé de la famille jusqu'à sa mort.
A travers ces quatre femmes, toutes unies par les liens du sang et le besoin de transmettre ce qu'elles ont vécu, nous revivons l'évolution de l'Irlande, non à travers ses conflits, mais sa vie quotidienne. Une belle histoire à lire si les fantômes ne vous effraie pas. Il ne pose de problèmes à personne dans ce roman :
- Je ne suis pas convaincue, dit Mary. On dirait un peu, genre, une superstition.
– Je suis un fantôme, dit Tansey. Alors je suis sans doute, genre, un peu une superstition moi-même. Mais tu vois, je suis là. (p. 149).
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Mary, 12 ans, vit avec sa mère, Scarlett à Dublin. Ce jour-là, elle est triste : sa meilleure amie, qui est également sa voisine, vient de déménager pour aller habiter un peu plus loin dans la ville. Mais pour Mary c'est comme si elle était partie au bout du monde. Mary est également triste parce que sa grand-mère, Emer, est à l'hôpital depuis de longs mois. Un jour, elle rencontre dans la rue une femme qu'elle trouve étrangement vêtue, et qui de surcroît emploie un vocabulaire aussi désuet que ses vêtements. Intriguée, Mary finit par se lier d'amitié avec cette drôle de femme qui dit s'appeler Tansey. Lorsqu'elle fait part à Scarlett de sa rencontre, le sang de sa mère ne fait qu'un tour. Et pour cause...

J'ai un gros faible pour Roddy Doyle. Alors, quand pendant la rentrée littéraire, mes yeux tombent par hasard sur un livre à la jolie couverture et dont personne ne parle, avec le nom de Roddy gravé dessus, je ne me pose pas de question, et je le lis !

Ce que j'admire chez Roddy Doyle, c'est la variété de ses livres, qui vont du roman "historique" (La légendre d'Henry Smart), au roman "social" (The Committments, The Van, The Snapper, La Femme qui se cognait dans les portes, Paula Spencer), aux livres pour enfants dont celui-ci fait partie. Et c'est un roman très très mignon, de surcroit très distrayant, qui vous déconnecte de la réalité en un rien de temps pour rentrer dans un univers fantastique si vous avez su garder votre âme d'enfant.

On retrouve ici un fantôme tout ce qu'il y a de plus classique : une âme errante tourmentée mais pas du tout malfaisante, au contraire. Tansey est une maman morte trop tôt, alors que sa fille n'avait que trois ans. Une maman qui s'inquiète depuis tellement longtemps pour sa fille, à présent à l'article de la mort et qu'elle voudrait apaiser, pour elle-même retrouver la sérénité.

Roddy Doyle aborde ici le sujet délicat de la mort mais avec toujours une once d'humour. Si ce roman est émouvant il n'est pourtant pas triste. Quatre générations de femmes se retrouvent et passent un sacré bon moment ensemble, un moment que chacune d'elle gardera pour l'éternité.

J'ai vraiment passé un bon moment de détente et je ne serais pas surprise que ce roman soit adapté au théâtre car très "dialogué", avec des répliques qui font mouche, les tics verbaux très agaçants de Mary, qui n'arrête pas de dire "genre"

En tout cas, vraiment sympa ! Et j'admire toujours la manière dont Roddy Doyle arrive à se mettre dans la peau des femmes.
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Je suis partagée entre un avis mitigé et un avis bien plus positif... Je vais essayer d'expliquer clairement pourquoi, même si au final, c'était une lecture très agréable...


Mary est une jeune fille plutôt franche, qui n'a pas du tout sa langue dans sa poche et qui ne s'est jamais vraiment intéressée au passé de sa famille. Tout bascule lorsqu'elle rencontre Tansey, le fantôme de son arrière-grand-mère... Celle-ci est présente pour une raison bien spéciale...
La grand-mère de Mary, Emer, est à l'hôpital, proche de la mort. Scarlett, la mère de Mary, et cette dernière, se rendent bien compte que ce n'est plus qu'une question de temps et c'est toujours avec le coeur rempli de tristesse qu'elles rendent visite à Emer. L'apparition de Tansey va chambouler le quotidien de ces trois femmes au moins pour quelques heures...


Au début de ma lecture, et ce, jusqu'à ce que les quatre femmes se rencontrent, je lisais sans savoir où j'allais vraiment et j'avoue que je ne savais pas du tout quoi en penser... Je ne comprenais pas l'intérêt de l'histoire et j'avais surtout peur que tout soit trop déprimant à lire. Voilà pourquoi je ressens ce côté mitigé. Parce que tant que la rencontre ne s'était pas faite, je ne lisais que pour lire... Et puis, tout change (comme pour les personnages d'ailleurs) dès que l'histoire prend tout son sens, dès que le road-trip commence. Ce qui m'a dérangée, c'est qu'il commence assez tardivement mais comme c'est un court roman, on y arrive relativement vite, forcément.
C'est donc à partir de la rencontre de ces quatre femmes que j'ai pris beaucoup plus de plaisir à découvrir l'histoire. À découvrir ce lien qui les unit toutes les quatre, à naviguer entre le passé (les souvenirs) et le présent (le temps qu'elles passent ensemble une dernière fois toutes les quatre...). le sujet est triste puisqu'il est question de la mort d'un proche mais il y a tout de même des petites touches de gaieté et les personnages ont un tel caractère que le côté dramatique s'estompe petit à petit pour ne laisser la place qu'aux émotions et au plaisir de les voir échanger, se remémorer, aller de l'avant malgré la chute finale...


Ce que je retiens de cette lecture au final, c'est ce lien qui unit ces quatre femmes. Quatre générations au sein d'une même famille, qui se découvrent, apprennent beaucoup l'une de l'autre... Les émotions sont au rendez-vous pendant ce road-trip et l'humour allège beaucoup le côté dramatique (sans effacer pour autant les émotions), ce qui est très plaisant ! C'est tout ce que j'ai envie d'y retenir car cela m'a beaucoup touchée et m'a au moins fait adorer la fin... Un livre émouvant à découvrir.
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La mort en dérision m'a énormément fait rire.
Trois femmes vivantes parlant avec un fantome, c'est original et hilarant.
Lisez ce drole de livre, l'amusement sera au redez-vous.
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Je n'ai pas du tout adhéré à ce récit.
Un récit court, écrit assez gros, une histoire qui s'annonçait plaisante. Je me suis dit, je vais en faire qu'une bouchée. Et bien non, je me suis poussée à le finir, traînant dans ma lecture.

Tout d'abord j'ai eu envie de lire cette histoire de femmes sur plusieurs générations. Mary 12 ans, Scarlette, sa mère, et Emer sa grand mère. Celle-ci est à l'hôpital, gravement malade, ce qui attriste beaucoup sa fille et ses petits enfants. Un soir Mary en rentrant du collège croise une nouvelle voisine à l'allure et au langage étranges. Elle vient de faire la connaissance de Tansey, son arrière-grand-mère, ou plutôt son fantôme, car cette dernière est morte subitement de la grippe en 1928, au jeune âge de 25 ans, laissant derrière elle, Emer 3 ans, et James le bébé.
Je me suis dit, cette histoire pleine d'émotion et d'évènements inattendus me paraît bien plaisante. Et pourtant...

Nous passons d'un point de vue à un autre, tour à tour nous découvrons une tranche de vie d'une de ces femmes, et voyageons sur 4 générations. Cependant, j'ai trouvé le tout décousu, nous passons de l'une à l'autre sans fil conducteur, parfois, je me demandais qui nous étions en train de suivre. le style m'est apparu peu clair, notamment pour un jeune lectorat. Peut-être est-ce le fait de la traduction, mais je m'y suis reprise à plusieurs fois à lire certaines phrases.
Effectivement, l'auteur a voulu démarquer chacune de ses héroïnes par son langage. Aussi Tansey parle un langage démodé, alors que Mary met des "genre" à toutes les phrases, ce que j'ai trouvé complètement caricatural. Je n'ai pas du tout aimé ce choix d'écriture.
Enfin, l'histoire du fantôme est assez étrange, peu d'explication, si ce n'est que cette jeune femme n'a pas voulu partir, et laisser sa propre fille seule. Elle est restée en fantôme, sans jamais se manifester. Maintenant que cette dernière est mourante elle vient enfin la voir.
A la fin, pas d'épilogue, pas de petit clin d'oeil sur l'évolution des personnages, nous les quittons assez abruptement.
Non j'ai trouvé ce roman court, ébauché et confus, ne m'embarquant à aucun moment avec ces 4 femmes, dont la vie est à peine survolée.
Jamais je n'ai eu le temps de m'attacher à l'une d'elle, les chapitres s'enchaînent rapidement et s'alternent. Jamais l'auteur ne nous permet de rentrer dans l'une de ces vies, de suivre suffisamment une de ces femmes pour en faire une héroïne que nous prenons plaisir à lire. Il ne fait que le commencer, commence d'ailleurs à nous émouvoir, puis passe à une autre. Et j'avoue que cela m'a frustré.

Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Mary vit une étape difficile. Sa grand-mère qu'elle aime tant va mourir. Mais un évènement va tout changer : un fantôme lui appairait. Pas n'importe lequel, celui de son arrière grand-mère, Tansey. Avec l'aide de Scarlett (la mère de Mary), elles vont rendre visite à la future défunte. Quatre générations de femmes se retrouvent pour une journée par comme les autres.

Quand on a l'habitude de lire des ouvrages de genre fantastique, le bizarre fait généralement irruption dans la vie réelle, c'est du moins la définition du genre. Avec Roddy Doyle, c'est toujours le cas, mais son écriture et les enchaînements d'évènements rendent le tout plus doux. Mary ne s'étonne pas du fantôme. Ce n'est que lorsqu'elle s'apercevra de la ressemblance entre son arrière grand-mère et sa mère, qu'elle trouvera la situation "chelou".
Mary, l'adolescente de treize ans, qui passe de l'insolence à la naïveté sans discontinuer. le dur moment de l'adolescence où l'enfant n'est pas tout à fait un adulte (et vice-versa). Si les trois autres personnages sont des femmes, elles ne raisonnent pas toutes comme des adultes. Emer, grand-mère de Mary, sur le point de décéder, n'a pas peur de la mort. Quand le fantôme de sa mère viendra la visiter, une seconde jeunesse s'emparera de son élocution. Les deux ancêtres s'entendent à merveille et gloussent comme des jeunes filles. Quant à Tansey, son état de fantôme ne lui déplaît pas. Elle peut veiller sur sa petite famille, mais les plaisirs humains lui manquent... A contrario des autres fantômes de la littérature, tout le monde peut la voir. Qu'à cela ne tienne, Tansey a du bagout (comme ses descendantes) et le fait savoir.
La dernière des femmes, Scarlett, est la plus raisonnable. Adulte, organisée, elle mettra de l'ordre dans ce groupe féminin où règne un joyeux bordel. Avec elle, le bordel sera toujours présent, mais il sera organisé.
3 femmes et un fantôme est un roman de 220 pages, mais pour une fois, on demanderait presque plus. Si la relation entre Tansey et Emer est décrite, les connexions entre les autres personnages restent dans le superflu. On finit quand on commence à s'attacher aux protagonistes !

Comment parler de la mort, des souvenirs de famille, sans tomber dans le pompeux ? Dans ce récit touchant et drôle, Roddy Doyle a trouvé la solution.

Lien : http://temps-de-livres.over-..
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