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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cette enquête du célèbre détective londonien s'adresse à tous les amateurs de chasse au trésor ! le moins que l'on puisse dire est que la logique de Sherlock Holmes est mise à rude épreuve dans une enquête passionnante aux multiples rebondissements.
Une nouvelle qui donne (presque) envie d'aller étudier le théorème de Thalès !
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Sherlock Holmes fait le récit à son ami Watson d'une ancienne enquête très intéressante qu'il a mené il y a quelques années, afin que ce dernier puisse le publier dans ses chroniques.
Un homme est venu lui demander de l'aide pour éclaircir un mystère. En effet il a trouvé son majordome dans son salon, installé dans son fauteuil, en train de lire un des papiers de sa famille : le rituel demandé à chaque homme de la lignée lors de sa majorité. Excédé, il décide de le congédier mais le majordome disparait, ainsi que l'ancienne fiancée de ce dernier, une jeune femme de chambre.
Sherlock s'est donc rendu sur place afin d'élucider ce mystère, avec succès bien entendu.
Un bon moment de lecture grâce à cette nouvelle aventure de ce détective à l'intelligence légendaire.
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Tout commence avec une analyse pleine de critique de Watson sur son ami Holmes... Car le détective, brillant, certes, quasi imbattable en logique, sportif, à l'aspect soigné, le dérange par ses habits discrets (et la on se dit et oui, pas de doute, Watson a du mal avec la logique, bien que médecin, parce que le propre d'un détective, n'est ce pas de pouvoir se faufiler partout sans être vu, un peu comme un bandit, et n'être vus que s'il en a le désir? Une Miss Marple d'ailleurs petite vieille passe inaperçu, Colombo est souvent pris pour un clodo qui ne vaut pas la peine qu'on y fasse attention, peut être seul Hercule Poirot semble être moins discrets avec ses bottines, ses guêtres, sa moustache...) et son désordre... Mais il est vrai ce que n'a pas compris Watson, dans son manque de logique, c'est que Sherlock Holmes est un intellectuel qui étudie sans cesse, et même quand on ne le voit rien faire son esprit est complètement en ébullition, et donc le rangement, ce n'est pas vraiment sa priorité... A ne pas confondre avec de la négligence... Oui le personnage est complexe, un des plus complexe de la littérature mondiale... Et il est passionnant... Surtout que oui, dans l'ennui, et cela je n'avais pas encore trouvé d'où cela venait... la série Sherlock fait référence à sa manie de tirer sur les murs de l'appartement... Dans la série c'est un Smiley, dans ce livre, où oui j'ai bien la preuve dans cette nouvelle, ce n'est pas une lubie des auteurs de la série, mais bel et bien quelque chose qui est dans une nouvelle de Conan Doyle... Encore une fois, les auteurs de la série où le détective à les traits de Bénédict Cumberbatch, ont bien travailler, il est clair qu'ils ont lus toutes les histoires avant de se pencher sur le scénario, et montre des aspects du détective qui ne sont pas dans la série pourtant excellente, les aventures de Sherlock Holmes, qui traite pourtant fidèlement une grande partie de ses histoires, mais vraisemblablement bloqué par la morale, à moins que ce ne soit pas la durée des épisodes n'excédant pas 55 minutes... ou bien les deux à la fois... Ils montrent un Sherlock presque bien sous tout rapport, même si c'est inévitable, on aperçoit ses seringues de morphine à 7 % si je me souviens bien... Et suite logique de la nouvelle précédente où l'on apprend comment l'idée de devenir détective a été suggéré à Holmes (voir le Gloria-Scott, ici Holmes raconte à son ami comment il a commencer sa profession ... et sa troisième affaire : le Rituel des Musgraves ... Et c'est ainsi qu'un ancien de son école vient lui demander de l'aide... Ayant appris qu Holmes vivait maintenant à résoudre des problèmes et bien il lui pose un cas très intriguant... et comme on ne peut développer une activité, bien que bien des gens aujourd'hui croient encore qu'il suffit de montrer des diplômes... Et bien non on ne commence une activité dans la réalité que parce que quelques connaissances parlent et vous font confiance... Conan Doyle a compris ce que bien des gens modernes n'ont pas compris : le succès de votre affaire vient du bon vouloir de votre entourage... Et a propos avez vous remarqué ? Beaucoup de ses clients disent en arrivant que c'est sur les conseils d'untel qu'ils font appels à lui.... Une leçon pour des gens qui croient aujourd'hui que tout passe par la pub du net... Conan Doyle l'a bien compris, une entreprise marche parce que les gens qui vous connaissent vous font confiance... Cela n'a pas grand chose à voir avec tout ce battage sur l'efficacité du net... Ce qui compte hélas encore aujourd'hui, c'est votre réseau personnel et son bon vouloir... Quoiqu'on en dise... Et ce n'est dont pas seulement les justesses de raisonnement du détective, ni ses aventures trépidantes... Bien des auteurs en fond autant... ce qui distingue Sherlock Holmes, c'est la connaissance approfondie de Conan Doyle et ses petits détails qu'il nous restitue dans ces histoires... Et comme c'est bien fait, au bon endroit au bon moment, cela devient passionnant... Comme le raisonnement de Sherlock...
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John Watson n'a guère de miséricorde envers Sherlock Holmes lorsqu'il nous confie ses petits défauts. Dans sa vie privée, le grand détective est brouillon, négligent et complètement incohérent. On peut découvrir n'importe quoi dans le beurrier ou dans une soupière… et il est incapable de ranger correctement ses papiers. On le savait déjà souffrant de mélancolies, mais dans l'introduction de cette nouvelle, nous le découvrons très désordonné.
C'est dans le chaos des archives à classer, où Watson harangue son ami en le priant de de ranger les documents de ses affaires dans des cartons, que le rituel des Musgrave refait surface. L'histoire des Musgrave, la troisième enquête de ses débuts, est chroniquée dans les Mémoires, juste après « le Gloria Scott ». Toutes deux font référence à des camarades de classe qui avaient sollicité Holmes pour résoudre des énigmes concernant leurs familles.
Sorti de son abattement, Holmes ouvre une petite boîte en bois dans laquelle se trouve des objets variés : un vieux papier, une clé en cuivre, une cheville de bois, une pelote de ficelle et trois sous en métal rouillé. de ces pièces, souvenirs de ce qu'il nomme « le rituel des Musgrave », le mystère s'établit avec ce vieux papier du XVIIè siècle que l'on transmet aux générations successives :

« – À qui appartenait-elle? – À celui qui est parti.
– Qui doit l'avoir? – Celui qui viendra.
– Quel était le mois? – le sixième en parlant du premier.
– Où était le soleil? – Au-dessus du chêne.
– Où était l'ombre? – Sous l'orme.
– Comment y avancer? – Au nord par dix et par dix, à l'est par cinq et par cinq, au sud par deux et par deux, à l'ouest par un et par un et ainsi dessous.
– Que donnerons-nous en échange? – Tout ce qui est nôtre.
– Pourquoi devons-nous le donner? – À cause de la confiance. »

Holmes raconte…

Décidé à gagner sa vie en tant que détective, le jeune Holmes reçoit la visite de Reginal Musgrave, un ancien camarade qui est l'héritier d'une vieille lignée d'aristocrates. A la mort de son père il a hérité du domaine de Hurlstone, des terres et une vieille bâtisse immense « pleine de coins et de recoins » qui nécessite une importante domesticité. Parmi les serviteurs, le majordome Brunton est un personnage étrange qui ne semble pas être à sa place. Homme très intelligent, beau, séducteur, il aurait pu prétendre à d'autres fonctions que celles qu'il occupe. le cas qui amène Reginal à consulter Holmes concerne justement Brunton qui a disparu sans laisser de message, après avoir commis un impair impardonnable en prenant ses aises dans la bibliothèque. Lorsque Reginal l'avait surpris, il compulsait comme envouté, les vieux papiers de la famille, dont le rituel des Musgrave. Renvoyé avec un sursis de huit jours, Brunton avait perdu sa morgue et s'était montré obséquieux comme jamais. Mais deux jours plus tard, sa fiancée Rachel Howells, une femme de chambre, avait annoncé son brusque départ dans une crise d'hystérie ; Brunton ayant tout laissé dans sa chambre, vêtements et argent.
Ce que rapporte Reginal ne se limite pas à ce seul évènement. Quelques jours après la disparition de Brunton, Rachel qui était tombée malade disparaissait à son tour.

Pour Holmes, les prémices de l'enquête débutent dans l'énigme du rituel… à l'ombre d'un vieil orme de dix-neuf mètres de haut, de sept mètre de circonférence et datant de l'époque de Guillaume le Conquérant.

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A travers les souvenirs de Holmes, cette nouvelle si courte est une des plus denses. L'histoire nous mène dans une chasse au trésor et les disparitions de Brunton et Rachel passent au second plan jusqu'à la chute finale. L'aventure est captivante le trésor vous surprendra !
Des enquêtes à recommander…
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J'ai beaucoup aimé ces récits. Je devais les lire pour l'école pendant les vacances et je l'ai tout de suite dévoré!
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