J'ai beaucoup aimé. L'histoire est courte et surtout pleine d'humour. On apsse un excellent moment avec ces papys.
Commenter  J’apprécie         00
Marie Sandre, épouse Bertin digérait avec difficultés la note des funérailles de son géniteur, non pas qu'elle n'eût pas les moyens de les régler, mais elle considérait que cet argent aurait pu servir à quelque chose de plus utile. Marie Bertin avait un esprit pratique et un sens des valeurs propres à la vie rude de la campagne. Ce n'est pas qu'elle n'ait pas aimé son père. Son affection était réelle ainsi que le respect des aînés qu'elle avait hérité d'une éducation stricte, le père Sandre n'avait pas toujours été très marrant, mais la notion de gaspillage était comme un atavisme qui régulait sa qualité de la vie. Ce qui faisait que dépenser de l'argent pour quoi que ce soit était devenu un concept rédhibitoire à cette qualité de vie pouvant même aller jusqu'à lui donner des allergies.
- Il y est pas allé avec le dos de la cuillère, glissa-t-elle à son époux qui était installé à son côté, c'est plus des croque-morts, mais des croque pognons ces gens-là, lui fit elle remarquer.